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Critiques de Michel Pinçon (197)
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Pourquoi les riches sont-ils de plus en plu..

Voici un livre à mettre entre toutes les mains à partir de 10 ans. Le sous-titre nous précise : " Mon premier manuel de pensée critique. " sous-titre auquel je ne souscris pas totalement car d'une part, vu que le coeur de cible sont les enfants et jeunes ados de 10 à 15 ans, j'espère pour eux qu'ils ont eu l'occasion de déjà exercer leur pensée critique avant cet âge.



D'autre part, la pensée critique, ce n'est pas exactement cela. J'ai eu l'occasion de parler récemment du livre de Henri Broch intitulé Les Secrets Des Sorciers qui lui est un vrai manuel de pensée critique destiné aux enfants et qui, lui, mériterait réellement ce sous-titre. Ici, il s'agit d'un manuel d'édification destiné aux jeunes bien plus que de pensée critique. L'un et l'autre sont nécessaires, mais, autant être précis dans les termes lorsque l'on aborde des thématiques aussi importantes voire cruciales pour préparer la génération qui arrive à savoir ce qu'est la " vraie " vie, sitôt qu'ils auront quitté l'école et le refuge de la protection parentale.



En ce sens, je trouve ce livre vraiment admirable. Il énonce des états de faits pas forcément décelables lorsqu'on est jeune avec un cerveau rempli d'idéaux et d'idées toutes faites, véhiculées justement par l'école et les médias et que, malheureusement, trop d'adultes eux-mêmes ne questionnent pas suffisamment.



Bon, c'est vrai que j'ai été un peu agacée par le côté très manichéen du propos, les riches d'un côté, les pauvres de l'autre, pas trop de nuances. Ceci étant, si l'on se place du point de vue du public visé, il est peut-être bon de faire simple afin de poser clairement les lignes directrices du propos.



Ce bémol étant posé, le reste, c'est-à-dire le fond du propos est malheureusement très vrai, trop vrai : les fortunés qui sont l'aristocratie moderne, qui ne vivent qu'entre eux comme pouvait vivre la noblesse de l'Ancien Régime, qui assurent à leurs enfants toutes les conditions d'une pérennisation dynastique de leur fortune, la collusion avec le pouvoir et les médias, les mille et un moyens de ne pas payer d'impôts, le chantage à l'emploi, l'inégalité des chances, etc., etc., etc.



La conclusion de l'ouvrage pour les 99,99 % de l'humanité pourrait être : « Voici dans quel monde tu arrives mon petit, voici ce que tu ne seras jamais, voici comment tu vas te faire rouler. Soit tu te tires une balle tout de suite, soit tu acceptes les règles et tu fais contre mauvaise fortune bon coeur. »



Ceci dit, même si notre monde est à beaucoup d'égards absolument pourri et déprimant, il n'est que le reflet des individus qui le constituent et je dirais même que, effet de neutralisation oblige, le système, pris dans son ensemble, est très loin de l'idéal vers lequel on aimerait le voir tendre, mais aussi franchement moins pourri et détestable que lorsque l'on sonde le fond de la pensée des individus (dans leur majorité). Combien de dictateurs sanguinaires parmi le peuple si le hasard les conduisaient au pouvoir et aux responsabilités ? Combien de tyrans de PME qui jubilent à voir ramper leur personnel et à exercer des fonctions régaliennes ?



Le comportement des riches décrit sans doute avec une certaine exactitude n'est probablement pas si différent de celui de toutes les autres classes sociales si elles avaient les mêmes prérogatives. La pourriture des riches n'est autre, selon moi, que la pourriture de l'humain lui-même, qui est viscéralement inscrite dans le patrimoine génétique de chacun. Ne vous défendez pas si vite, regardez le triste palmarès de nos ancêtres, tout ce qu'ils ont été obligés de faire pour s'en sortir, sur quels critères ils ont été sélectionnés par la nature et ne vous étonnez plus que le système soit ce qu'il est, sauf à vous étonner qu'il puisse être encore relativement correct même pour les plus démunis tellement on sait l'humain capable de pire.



J'en terminerai avec cette citation de Céline qui me paraît assez bien coller à ce propos : « le malheur en tout ceci, c'est qu'il n'y a pas de peuple, au sens touchant où vous l'entendez, il n'y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu'à devenir exploiteur. le prolétariat héroïque, égalitaire, n'existe pas. C'est un songe-creux, une faribole, d'où l'inutilité, la niaiserie écoeurante de toutes ces imageries imbéciles, le prolétaire en cotte bleue, le héros de demain et le méchant capitaliste repu à chaîne d'or. Ils sont aussi fumiers l'un que l'autre. le prolétaire est un bourgeois qui n'a pas réussi. Rien de plus, rien de moins. »



Mais ce n'est bien évidemment qu'un avis, qui lui aussi, s'avère parfois de plus en plus pauvre, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Les prédateurs au pouvoir

"J'ai du mal à refuser l'argent parce que c'est ce que j'ai fait toute ma vie. Je prends et je prends et je prends. Vous savez, je suis cupide. Je veux de l'argent, de l'argent." Donald Trump, Nevada, 23 février 2013 (p. 7)



L'argent mène le monde... ça n'a jamais été aussi vrai.

Avec lui, les plus riches accaparent tous les pouvoirs.

Si vous n'en avez pas conscience, ce petit livre vous le rappelle.



L'argent... ils n'en ont jamais assez, sans scrupule, ils raflent tout dans tous les domaines, et les gouvernements (de droite ou de gauche) les aident bien.

Fraude fiscale ; exil fiscal ; emplois fictifs ; vente d'armes au détriment des droits de l'homme, de la paix ; mondialisation du droit à polluer (crédit carbone) ; "obligations catastrophes" (produit financier qui spécule par exemple sur les tempêtes) ; subventions aux énergies fossiles égales à quatre fois le soutien pour les énergies renouvelables ; aides aux entreprises pour protéger l'emploi qui engraissent plutôt les actionnaires ; marchandisation du sang (États-unis) ; financiarisation des services à la personne... CIS et SIB partenariat public-privé dans le secteur social - TISA des accords pour la libéralisation du commerce de services qui menace les services publics (santé, éducation, aide aux plus démunis) ; ... etc. etc.



Cette lecture nous encourage à bien ouvrir les yeux. Édité avant l'élection de Macron, , elle nous fait d'autant mieux réaliser la direction que prend sa politique... comme elle éclaire celle de Trump, de l'Europe, etc.. Pour quelques miettes du gâteau, ils bradent docilement toute humanité.



"En 2016 les 8 multimilliardaires les plus riches possèdent ensemble un patrimoine équivalent, en valeur monétaire, aux maigres avoirs détenus par la moitié la plus pauvre de l'humanité, soit 3 milliards 500 millions d'êtres humains. La concentration des richesses est rapide : le club des possesseurs de ces immenses fortunes comptait 65 multimilliardaires en 2015, 85 en 2014, 388 en 2010. Ces sommes colossales leur permettent de s'accaparer les ressources naturelles, les matières premières, les terres et les produits du travail agricole. Les peuples affamés sont des peuples soumis. Pas de mondialisation heureuse pour la majorité des habitants de la planète mais une marchandisation généralisée et destructrice." (p. 9)
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Le président des ultra-riches

Véritable pamphlet écrit totalement à charge contre notre président actuel. Il n’y a que très peu d’idées développées, voir aucune, et on s’attaché essentiellement à nous montrer les liens extrêmement serrés depuis des années entre Emmanuel Macron et les hauts dirigeants de ce monde.



Livre qui ne présente qu’un faible intérêt mais qui ravira certainement les opposants de Macron de la première heure.
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Riche, pourquoi pas toi ?

Ben ouais, ça a l’air tellement facile… plus besoin d’avoir l’air de le mériter, depuis quelques années, la décadence médiatico-politique battant son plein, il semble que n’importe qui peut devenir riche. Un passage vite fait au Loft Story pour montrer ses seins, et on gagne assez de sous pour pouvoir se les refaire toute une vie à raison d’une fois par an.





Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, deux sociologues « spécialistes des riches », se cachent dans les rayons de la Fnoc pour choper le prolétaire. Ils attrapent Philippe Brocolis, pauvre touriste égaré dans cette zone de non-droit culturel après une dure journée de boulot. Les voilà partis pour une conversation sociologique appliquée de toutes les notions intrigantes constituant la stratosphère du monde des fortunés. Qu’est-ce qu’un riche ? Qu’a-t-il de plus que les autres ? Est-il plus intelligent que Jésus-Christ ? Ou incarne-t-il le Diable ? En réalité, nous sommes loin de concepts aussi spirituels. Du réalisme avant toute chose. En un chapitre, le riche semble avoir épuisé toutes ses possibilités d’émerveillement. Philippe Brocolis et sa famille retournent à leurs préoccupations comme si de rien n’était, un ticket à gratter dans la poche. Ticket gagnant ! C’est autre chose d’étudier la richesse une fois devenu riche à son tour…





Véritablement édifiante, cette bande dessinée amuse et divulgue au passage quelques informations qui ébahiront certainement toute personne n’appartenant pas à la lignée Wendel, par exemple. Progressivement, Pinçon & Pinçon nous font prendre conscience que le privilège de naissance existe encore et que la bonne vieille société médiévale de nos cours d’histoire pourrait aisément être transposée au monde contemporain. Si les riches semblent avoir toutefois appris une chose des derniers évènements historiques en leur défaveur, c’est la suivante : quand on est riche, il faut se taire et se planquer. Lorsque les prolos se la jouent individualistes et se lancent dans des compétitions forcenées dans l’espoir d’escalader un tantinet l’échelle sociale, les membres des grandes et riches dynasties –qui se reconnaissent par leur figuration dans le bottin mondain- se serrent les coudes, se filant des millions ou les postes les plus lucratifs. Allez, lève-toi pour bosser le jour de la Pentecôte, qu’on te dit !





Le prolétaire frousse les babines et grogne…pourtant, les Pinçons ne frappent pas sur le riche pour le plaisir de se défouler. En prenant concrètement appui sur la pensée de Bourdieu, ils montrent que les classes sociales non-privilégiées dépendent d’une hexis de classe de laquelle il leur serait difficile (et peut-être même inconfortable) de sortir. C’est pourquoi les gagnants au Loto suivent des cours pour placer leur argent, plus sûrement pour apprendre à bien le dépenser, que ce soit à Monaco ou aux enchères artistiques. Philippe Brocolis et sa famille, devenus riches, commencent à comprendre que le rêve glisse doucement vers le cauchemar…





Marion Montaigne excelle lorsqu’elle nous parle de sciences ou de cinéma, et se montre toujours aussi passionnante lorsqu’elle aborde les sciences sociales. Nous sommes loin du ton désespéré des moralisateurs ou du sérieux lénifiant des intellectuels. La bibliographie se trouve toutefois en fin d’ouvrage pour qui aimerait s’imbiber de la version formelle du sujet. On reconnaîtra les prolétaires au fait qu’ils se procureront l’ouvrage à la bibliothèque ou qu’ils le piqueront sur un étal mal surveillé. Les bourgeois iront à la Fnoc pour s’en accaparer et le ranger plus tard sur leurs étagères en signe ostentatoire de richesse. Et si vous êtes un héritier Wendel, il y a fort à parier que vous connaissez déjà tout le contenu de cet ouvrage…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Pourquoi les riches sont-ils de plus en plu..

'Panique dans le 16e' de ces trois auteurs (deux sociologues et un illustrateur) m'a bien plu. Ils y observent et analysent l'hostilité déclenchée chez les 'très-riches' du 16e par le projet d'un centre d'hébergement pour SDF à la lisière du Bois de Boulogne, en 2016.

Ils expliquent sans excuser, évidemment, mettant en exergue la volonté des nantis de « protéger l'entre-soi indispensable au maintien de leur position de classe ».



Mêmes idées dans cet ouvrage, mais celui-ci, contrairement à l'autre, se destine aux enfants, ou jeunes ados, pour développer 'leur pensée critique' (sic).

Est-ce la volonté de simplicité des auteurs qui rend le propos simpliste et réducteur ? Ils raisonnent à l'échelle de la France, par exemple, alors que la répartition des richesses (et donc l'existence d'inégalités) devrait être pensée à un niveau mondial, et que nous-mêmes, classes moyennes des pays occidentaux, vivons dans une relative opulence grâce à des mécanismes bien rodés qui reposent notamment sur l'exploitation d'individus d'autres pays. Cela, les auteurs l'occultent, et c'est fort dommage.

Il me semble plus important de rappeler à nos jeunes que nous faisons partie des privilégiés, tout en leur montrant bien, en effet, que les pouvoirs en place entretiennent les inégalités et qu'il serait temps que ça change :



--- extrait : « Pourquoi le président de la République ne fait-il rien contre les inégalités ? Les hommes et les femmes politiques qui nous gouvernent ne viennent presque jamais du monde des ouvriers et des employés. Ils sont tous issus de la classe dominante. Ils sont nés dans des milieux aisés, et même fortunés, ils ont fait les mêmes études dans les mêmes grandes écoles, et cumulent tous les avantages de la classe dominante. [...] Ils se fréquentent, dînent ensemble, se marient ensemble, participent aux mêmes soirées mondaine et vivent de la même façon, dans les mêmes quartiers...

C'est donc sans surprise qu'ils élaborent des lois qui sont favorables à leur classe et au seul monde qu'ils connaissent, celui des riches. »

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Le problème, c'est qu'une fois arrivés 'en haut', peu restent intègres (c'est humain, la soif de richesse et de pouvoir), alors le changement, c'est pas vraiment pour maintenant...



Un ouvrage utile, certes, mais qui mérite des compléments...

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Le petit moment Meurice en phase avec le propos :

https://www.youtube.com/watch?v=b1DGAyiRFiY
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La violence des riches : Chronique d'une im..

Je ne répèterais pas ce qui a déjà été dit sur ce livre, mais il est vrai qu'une fois refermé, il nous laisse désarçonné. Les faits sont là, inévitablement, clairement. Que les politiciens soient de gauche ou de droite, finalement, ils s'entendent tous pour former une élite, une oligarchie que seul l'argent intéresse. Nous sommes dans un monde de flibustiers, de pirates mais en costards cravates parlant un langage soutenu et policé. Une fois le livre refermé, une liste de noms incroyable envahit notre esprit, trop nombreux pour être cités. On se demande même s'il faut continuer à croire aux grandes écoles comme Sciences Po d'où tous ces incompétents sortent directement.



Ce livre n'est pas tant sur la domination que la machination, la manipulation. Les puissants utilisent des données qui sont tronquées. Exemple : fraude à la sécurité sociale en 2011 ? Oui, c'est vrai : 200 millions ont été détournés. Mais que vaut cette information si on oublie de rappeler que la même année des employeurs ont fait travailler des personnes sans les déclarer pour éviter de payer les cotisations patronales ? En effet, cela représente 20 milliards !!! Donc 200 millions ne sont pas grands choses à côté. On falsifie ensuite les mots : les chômeurs sont des assistés ; pourtant, quand on voit que le plan dit de sécurisation de l'emploi (autre mot terrible) fait que 9 emplois sur 10 sont des stages, des contrats partiels ou précaires (contrairement en 81 où 9 emplois sur 10 étaient des CDI), comment s'étonner qu'il y ait des chômeurs ? On ose les appeler ensuite assistés ? On dit que des manifestants mécontents ne sont pas des militants mais des "voyous" qui font des dégâts publics. Quel langage de voyou ! Puis, on cache des informations, des escroqueries : les paradis fiscaux, les escroqueries d'un pauvre type comme Bernard Tapie et j'en passe.



N'ayons pas peur de le dire : nous ne sommes pas en démocratie mais dans une "dictature douce". Je ne vois plus très bien la grande différence qu'il y aurait en effet entre un dictateur qui utilise l'armée pour prendre le pouvoir, et celui qui annonce un projet, se fait élire, et faire ensuite non pas ce qu'il a annoncé, mais ce qu'il veut au niveau du programme sans aucun soucis en raison de son immunité et du pouvoir policier en cas de manifestation. Les citoyens mécontents, manifestent sans aucun succès (faut-il se rappeler que sous Sarkozy, aucune manifestation n'a été considérée ? Aides-urgentistes, enseignants, ouvriers...). Le philosophe Alain affirmait dans un de ses propos que la démocratie ne pouvait se comprendre à partir du suffrage universel seulement. On peut en effet tous voter pour Hitler démocratiquement, choisir le pape à la majorité s'il se présente. Autrement dit, nous choisirons démocratiquement de ne plus rester en démocratie ! Pour garantir la démocratie, disait-il, il ne faut pas seulement choisir un représentant, encore faut-il le pouvoir de contrôler les décisions supérieures. Or, étrangement, ce n'est plus le cas aujourd'hui ! On a juste la liberté d'élire, aucunement celle de contrôler les décisions qui nous concernent, ou qui sont faites dans l'ombre ensuite ! Etrange démocratie non ?

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Le président des ultra-riches

Toujours le mot qui blesse! Pour ceux qui ne sont pas les premiers de cordée, pour la France d'en bas, pour ces...fainéants (08/09/2017)...





L'ABC d'E.Macron :



A comme argent et amis.

- Suppression de l'ISF:

La réforme de l'ISF fut votée en 2017 au lieu de 2019, pour remercier les ultra riches, au pouvoir, qui l'ont aidé. E.Macron déclare : "C'est même une mesure de gauche que de le supprimer."

C'est faux! L'ISF avait rapporté 5,4 milliards d'euros, en 2017.

L'IFI, son remplaçant ( impôt sur le fortune immobilière) ne rapportera que 800 millions, un manque à gagner de 4,6 milliards...



- Défiscalisation des revenus du capital, le PFU:

Le PFU ou Flat Tax revient à faire payer 14% aux salariés , alors que les plus riches ne paieront que 12,8%... Car cet impôt forfaitaire pour les plus riches, serait de 30%.

Or c'est une manipulation, puisque ce PFU englobe le prélèvement social, la contributions de solidarité et le prélèvement de solidarité ( la CRDS et la CSG), soit 17,2%...





B comme banques:

En 2008, E.Macron est embauché par David de Rothschild ( oui, la Banque Rothschild), grâce à Serge Weinberg, président d'Accor. Macron côtoie le président du MEDEF, le PDG de Nestlé. E.Macron vient de l'ENA, et ce qui compte, c'est le réseau qu'on s'y crée....( le PDG de Généraliste, Business France, le groupe Havas...)

E.Macron doit renvoyer l'ascenseur!





C comme combines:

- En avril 2015, le groupe Havas avait obtenu les faveurs de Bercy, alors qu' E.Macron était ministre des finances...

- 16 novembre 2016, E.Macron annonce sa candidature à la présidence de la république française ( avec quel argent?)

Il a toujours refusé de publier la liste de ses donateurs...





M comme Macronie, mépris ou magouilles:

- Il fut le plus dépensier des candidats: 16 millions d'euros!

29042 euros de frais de maquillage.

14000 euros de coaching vocal.

Soutien d'En Marche: 80 grandes entreprises

( LVMH, Total, Vinci, SFR, la banque Lazard ...)





Au delà du mépris dont témoignent les petites phrases du président, pour "ceux qui ne sont rien", c'est la réalité d'un projet politique profondément... inégalitaire !



Il est vrai que les pauvres étant des millions, les détrousser peut contribuer à enrichir les 640 000 personnes appartenant au 1% des Français, les plus riches!

Les ultra riches?

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La violence des riches : Chronique d'une im..

On pourrait croire en première lecture que La violence des riches n’est qu’un petit livre de propagande « gauchiste ». Il n’en est rien, les auteurs sont bien des sociologues, qui analysent à l’aide de nombreux exemples ces rapports « dominant-dominé » qu’on retrouve dans toute société, et pas seulement dans les relations entre « les riches » et « les pauvres ».

La fiction des surhommes qui travaillent jour et nuit, sans compter leur temps, et méritent bien les salaires exorbitants qu’ils s’octroient et finirait par faire croire (l’auteur cite ici Paul Nizan, Les chiens de garde) que « Mr Michelin ne fabrique des pneus que pour donner du travail à des ouvriers qui mourraient sans lui ».

Cette domination pourrait parfois, sous l’effet d’un bon « management » être acceptée par les dominés, « car la servitude passe d’abord par l’ intériorisation des bonnes raisons que les plus riches font miroiter pour faire valoir leurs intérêts au nom de l’intérêt général ».

Les media ne manquent pas d’entretenir ces idées, en donnant des réponses technologiques à des questions sociologiques : « la loi de l’offre et de la demande » s’exclame une chasseuse de têtes dans une émission télévisée consacrée à la légitimité des rémunérations en millions d’euros annuels. En somme il y aurait d’un côté les riches, créateurs de richesse et les travailleurs, des charges à réduire.

L’organisation des villes, rejette dans des ghettos en périphérie, près des voies de chemin de fer, sa population de « sous-hommes » (obèses, alcooliques, drogués, chômeurs et regroupe dans les centres coquets la crème de la société. La politique dite « de la ville », qui a pourtant englouti des millions, n’y a rien changé.

Les auteurs doutent que la politique puisse changer quelque chose à cette situation, tant « l’oligarchie » reste la même, à droite comme à gauche, formée dans les mêmes écoles dites prestigieuses et prônant le « néolibéralisme » salvateur, et les bienfaits de la « mondialisation ».

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Pourquoi les riches sont-ils de plus en plu..

Voici un livre s'adressant à un jeune public , parce qu'il n'est jamais trop tôt pour intégrer certaines vérités . Certains vous diront qu'il vaut mieux le censurer que de le classer en rayon jeunesse . Devinez de quel coté ils se trouvent ?
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Riche, pourquoi pas toi ?

Bienvenue dans le monde des riches. D’ailleurs on se demande pourquoi on ne l’est pas tous, ça paraît si simple ! Marion Montaigne croque les riches avec les données de deux sociologues connus. Quelques exemples pour être riche : naître nanti, avoir son nom dans l’annuaire mondain, être sportif, faire de la tv réalité. Un constant qui laisse le lecteur amer qui rit plutôt jaune et qui est un peu trop long à mon goût.
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Riche, pourquoi pas toi ?

Qui a dit que la sociologie était une discipline rébarbative et ennuyeuse ?

« Que nenni ! » Comme dirait la vieille aristocratie.

Car quand les Pinçon-Charlot, sociologues et spécialistes des riches s’invitent chez Marion Montaigne et ses dessins géniaux, c’est pour nous offrir un album hilarant sur une question de sciences humaines passionnante : qu’est-ce qu’être riche aujourd’hui ? Que vous ayez gagné au loto, que vous vous soyez enrichis grâce a votre activité professionnelle, ou que vous soyez issus de la très haute bourgeoisie, votre « richesse » n’aura pas la même signification. ISF, patrimoine, héritage, bling-bling, optimisation fiscale... tout, vous saurez tout sur l’argent des riches; mais surtout vous passerez un excellent moment (à Neuilly-la-coquette) en compagnie des croquis irrésistibles de Marion Montaigne et de son humour incisif.
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Les prédateurs au pouvoir

Si vous n'avez pas lu " Les ghettos du gotha ", ni " La violence des riches " de ces deux anciens directeurs de recherche du CNRS , éminents spécialistes des grandes fortunes françaises , vous vous instruirez de l'air des temps nouveaux avec leur dernier titre " Les prédateurs au pouvoir , main basse sur notre avenir " .

Sont bien entendu passés au crible le président américain Donald Trump sous lobbying des industries pétrolières , les le Pen totalement décomplexés dans leur rapport à l'argent public ( financement frauduleux des campagnes ... ) et qui se prétendent porte-parole du peuple , François Fillon dont les épisodes du "Pénélope-Gate " ne cessent de rebondir . " Les affaires le Pen , Fillon et Trump doivent être décryptés avec les outils de la sociologie qui mettent en évidence une classe sociale qui a pour seul objectif la défense de ses intérêts et la destruction de toutes les protections pour les autres " ( page 40 ) .

" Le jeune banquier d'affaires souriant de chez Rothschild " Emmanuel Macron n'est pas pour autant épargné . Après avoir décrit le parcours du

" chouchou des puissants " qui a réussi à faire financer sa campagne électorale depuis Londres et New York en refusant de publier la liste de ses donateurs , les sociologues décryptent ses éléments de langage " le conformisme jusqu'à la caricature est transformé en un progressisme ouvrant un avenir radieux à la France de demain ( .... ) La manipulation idéologique consiste à faire passer une liberté négative et individualiste pour la liberté sociale et de progrès collectivement partagé " . Une vraie " escroquerie linguistique " ( Page 53 )

Le propos des sociologues n'est pas de dire que " les riches sont les méchants " et que les autres " sont les gentils " rappellent-ils lors du débat organisé à la Maison des Métallos . Il s'agit d'une "guerre de classes , où nous avons notre part de responsabilité , où nous avons à interroger notre capacité à accepter l'inacceptable ! " .



Extrait de l'article écrit par Huê Trinh Nguyên le 14 avril 2017 pour Saphirnews .
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La violence des riches : Chronique d'une im..

Violence de l’exploitation et des dominations, violence de la bourgeoisie



Il n’est pas besoin de partager le vocabulaire des auteur-e-s (guerre de classe, riches, domination dans les têtes, etc) pour apprécier leurs analyses de la violence des dominant-e-s, de la bourgeoisie, du mode de production capitaliste et de son actualité néolibérale.



Les auteur-e-s nous parlent de cette violence sociale, masquée, enfouie, derrière le libre marché, la concurrence non faussée, le droit de propriété lucrative, les restructurations industrielles, etc.



Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot évoquent les ouvrier-e-s maltraité-e-s, les salarié-e-s jetables et jeté-e-s, les entreprises fermées, les décors sinistrés, les délocalisations, les subventions distribuées sans contrôle ou l’invention de la précarité institutionnelle et défiscalisée des zones dites franches…



Les auteur-e-s parlent aussi de ces patrons, membres de multiples conseils d’administration, de leurs propriétés, de leurs appartements, de leurs dépenses somptuaires, de leurs ghettos dorés, de leur mépris de classe…



Entreprises, et « relais sécurisés dans les paradis fiscaux », opacité des montages financiers, financiarisation des ressources naturelles, déréglementations institutionnalisées…



Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot analysent, entre autres, les délinquances des « riches », la fraude fiscale, leur impunité, la justice à deux faces, la violence de la répression des délits commis par les jeunes, sauf pour les « blousons dorés », la criminalisation de la contestation sociale, la volonté de construire un « ennemi de l’intérieur »…



Elle et il présentent cette oligarchie présente, ses discours, les liens entre patrons et dirigeant-e-s politiques, et pas seulement à droite, les responsabilités des socialistes français dans la mondialisation néolibérale…



J’ai notamment apprécié les pages sur les espaces sociaux, les modes de vie, de la bourgeoisie, sur l’inscription des rapports sociaux de domination « dans les corps, dans le maintien et la gestuelle », sur les voyages des sociologues ou des lycéen-ne-s chez les riches, les effets de sidération et les sentiments d’impuissance…



Une promenade dans les beaux quartiers, une entrée dans les boutiques de luxe, et « nous » sommes dans un autre monde. Confrontation des univers et « violence sociale inouïe ».



Une plongée dans la réalité de certain-e-s, dans cette richesse débordante, cette richesse produite par les salarié-e-s et concentrée, très concentrée dans une classe sociale qui sait défendre ses intérêts. Une invitation à penser et à mettre en cause une organisation de la société basée sur la dictature de la propriété lucrative…



Des mêmes auteur-e-s : Le président des riches. Enquête sur l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy, Zones 2010.
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Riche, pourquoi pas toi ?

- Ça vous dirait d'être riche, demandent Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon à Philippe Brocolis ?

- Je veux mon neveu, répond Philippe, je pense bien être à la hauteur.

Pauvre naïf...



Ainsi commence la passionnante BD de Marion Montaigne, créatrice de l'inégalable professeur Moustache (Tu mourras moins bête). Ou comment la rencontre de 2 sociologues (mari et femme) et d'une artiste talentueuse donne un résultat formidable : sous une forme plaisante et accessible à tous, les auteurs nous présentent les principes de la sociologie des riches, c'est à dire des résultats des études que les 2 sociologues ont menées durant leur carrière.



Monique et Michel Pinçon-Charlot/Pinçon (M&M PC/P) ont travaillé à Neuilly auprès des familles les plus riches de la planète et on abouti à des conclusions intéressantes pour le plus grand nombre (pour les pauvres, nous quoi...) pourtant très peu médiatisées sur ces gens qui cultivent la discrétion (tu m'étonnes).

Nous apprenons donc que les riches forment une classe, alors que depuis des décennies on nous dit que les classes ont disparu. Qu'ils restent entre eux (par exemple à Neuilly, le ghetto du Gotha), qu'ils font preuve d'entraide alors qu'on nous vante l'individualisme et l'égoïsme de ceux qui ont réussi. Et aussi qu'il ne suffit pas d'être riche pour être accepté dans leur club, qu'il faut y être éduqué, introduit. Notre famille Brocolis, subitement riche, va s'en rendre compte.



À son habitude, Marion Montaigne fait preuve d'un second degré jubilatoire, enchaîne les anecdotes bien trouvées et les références à l'actualité pour servir le propos de M&M PC/P, qui eux sont représentés dans leur propre rôle et introduisent mine de rien les concepts de la sociologie à la Bourdieu. Sont expliquées également l'origine de la richesse de ses familles et la manière qu'elles ont de se perpétuer. On finit le volume sur les moyens d'agir (histoire de ne pas être totalement abattu).



Inclus aussi un questionnaire pour découvrir si vous êtes riche (je ne vous donnerai pas mon score).



En tant qu'auditeur de LBSJS, je connaissais déjà M&M PC/P. Ils ont pris leur retraite, après deux carrières à étudier les ultra-riches. Des études, des publications, des conférences, des reportages radio, et maintenant une BD de vulgarisation. De quoi faire naître des vocations pour prendre le relais ?
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La violence des riches : Chronique d'une im..

Oui ce livre est violent ! Même si tout ce qui y est raconté à l'intérieur est dans nos esprits, le fait de le voir écrit aussi simplement et aussi crûment, nous déstabilise sacrément.

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot sont des sociologues peu ordinaires, au lieu de se consacrer à des recherches sur les pêcheurs bretons ou les harkis, ils ont opté pour les riches. Attention, les vrais riches, les grandes familles aux fortunes qui se multiplient au gré de leurs investissements boursiers ou aux grands patrons du CAC 40, ceux qui gagnent en une journée ce que vous gagnez en dix ans !

Une fois le livre terminé et refermé, j'ai été un peu sonné. J'avais beau savoir que les riches, les dominants, étaient sans vergogne, uniquement occupés à faire prospérer leurs acquis, considérant le bas peuple comme des bouts de chair sans cervelle et à leur merci, l'accumulations des observations des deux sociologues est absolument sans concession et m'a laissé sans illusion quant à un futur plus fraternel.

En ces temps de crise financière, les riches n'ont jamais eu autant d'argent et les populations laborieuses, étrillées, vidées, dépossédées de leur travail, n'ont jamais été aussi stigmatisées sans que personne n'y trouve à redire... ou presque. Le livre après avoir fait un état des lieux du patronat en France ( les nombreuses aides de l'Etat qu'il truste, les impôts qu'il évite, la justice qui ferme à demi les yeux sur ses fraudes), de ses accointances avec le pouvoir qu'il soit de droite ou de gauche, s'intéresse à la violence insidieuse que cette domination exerce sur les masses les plus pauvres du pays et de leurs conséquences. Totalement bercées par un discours pro libéral par des médias inféodés à ce système depuis le tournant voulu en 1983 par François Mitterrand, toujours discréditées dès que pointe la moindre révolte, les classes populaires subissent de plein fouet cette violence insidieuse avançant, souriante mais masquée. En plus d'habiter dans des ghettos car la mixité sociale à l'intérieur des villes existe de moins en moins, les travailleurs (pour reprendre un vieux terme communiste) se voient également marqués dans leurs corps, saturés de bouffe bon marché, grasse et sucrée. L'histoire de leurs combats pour une société moins injuste, est laminée sous les effets conjugués de la disparition des lieux de souvenir (la Mutualité à Paris, transformée en Palais de la Mutualité grâce à sa rénovation fastueuse par un groupe international spécialisé dans l'événementiel ) et de la confiscation du langage par l'élite dominante. C'est ainsi qu'un parler édulcoré fait florès, paralysant d'autant mieux la pensée qu'il brouille les pistes, empêche la réflexion : un" plan de licenciement" devient ainsi un "plan de sauvegarde de l'emploi", bien plus vendeur et beaucoup moins dangereux (et les exemples abondent).

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Le président des ultra-riches

Parce qu’Emmanuel Macron conteste l’étiquette de « président des riches » qu’on lui attribue, les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot se proposent de démontrer, à partir des faits, la réalité de son projet politique profondément inégalitaire : multiplication des mesures en faveur des plus riches, payées par les classes populaires. Chronique d’une guerre de classe.

(...)

Cette enquête démontre « par des moyens sociologiques, en croisant le contenu de sa politique sociale et économique avec sa trajectoire sociobiographique et le maillage oligarchique de son pouvoir » qu’Emmanuel Macron est bel et bien le président des ultra-riches. Si chaque mesure politique prise depuis son élection pourrait, plus ou moins, être défendue isolement et avec une mauvaise fois certaine, celle-ci ne résiste pas à l’étude de l’ensemble qui trahit une claire volonté d’enrichir les très riches aux dépends des plus pauvres et ne laisse aucun doute sur la réalité de cette guerre de classes. La mise en lumière des faits et gestes, leur interconnexion est cruelle. Le vernis soudain s’effrite. Ne reste plus qu’à puiser dans cette mine d’arguments irréfutables et chiffrés pour empêcher les traditionnels éléments de langage de le reconstituer.



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Les riches au tribunal

A lire absolument si on est fan des ouvrages des Pinçon-Charlot et aussi du dessinateur, Etienne Lécroart, avec lequel ils ont déjà travaillé.

Ou comment nous faire comprendre clairement à coups de croquis comment autant de politiciens peuvent cacher aussi longtemps des malversations, des coups financiers, des millions planqués dans les paradis fiscaux (avec l'exemple magistral de Cahuzac).

Et comment la justice peut se montrer aussi lente, aussi compréhensive, aussi déconnectée des réalités.



Les dessins sont hilarants, les petites réflexions qui les accompagnent aussi.

Ce serait parfait si ce rire ne virait pas au jaune car la conclusion est désolante.

La justice est forte avec les faibles et faible avec les forts, voilà la conclusion imparable de cette BD à lire à l'heure où les gilets jaunes sont en pleine revendication....

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Riche, pourquoi pas toi ?

Cet ouvrage est le fruit d'une collaboration entre la dessinatrice Marion Montaigne, commue pour le série Tu mourras moins bête, et les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot ; et ce pari qui pourrait apparaître comme un étonnant mélange des genres est en fait une réelle réussite.



Marion Montaigne met en images avec humour et intelligence les travaux des sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot sur les riches. Le petit plus de l'album est qu'elle les met en scène en train de mener leurs enquêtes sociologiques, et elle les traite avec le même irrespect et le même humour que les riches qu'ils observent. Elle construit ainsi un récit extrêmement pédagogique et vivant de leur travail.

Tout en étant plein d'humour et de malice, cet album explique aussi très clairement certains concepts et constitue une bonne initiation à la sociologie, à travers la description d'une classe sociale: les "riches", des mécanismes de la transmission, etc.

J'ai notamment trouvé excellent le chapitre sur Bourdieu, dont les théories sont expliquées de manière très claires.



Dans leur préface, les auteurs décrivent leur objectif avec ces mots que je trouve très beaux: "Avec l'espoir que cette bande dessinée, par la puissance de dévoilement que recèle l'arbitraire de la domination, contribue à la construction d'une société plus juste et moins inégalitaire". C'est ambitieux (sans doute un peu trop...), néanmoins cet album extrêmement pédagogique et percutant pourra sans nul doute poser une première pierre sur ce chemin.
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Riche, pourquoi pas toi ?

Ayant beaucoup aimé la série de bande dessinée Tu mourras moins bête mais tu mourras quand même de Marion Montaigne, j'ai emprunté cette bande dessinée à la bibliothèque.



J'ai été un tantinet déçu je m'attendais à plus de situations rigolotes dans ce livre qui en fait est plus une sorte "d'étude de sociologie sur les riches".



Ce livre décrypte les différents types de richesse : richesse dès la naissance (par héritage), nouveaux riches, entrepreneurs, sportifs etc.... On apprend de petites choses intéressantes mais j'ai trouvé la bande dessinée un tantinet longue avec ses 133 pages.
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Les ghettos du gotha : Au coeur de la grand..

La grande bourgeoisie se protège des autres, quitte à former des ghettos, des ghettos "favorisés", les ghettos du Gotha.

C'est ce que montre ce livre écrit par un couple de sociologues Monique et Michel Pinçon.

Qui est-elle cette haute bourgeoisie?

Elle détient un pouvoir économique, financier et aussi culturel.

Elle s'organise autour de Cercles, qui sont des lieux de concentration de pouvoir (Jockey Club, Cercle de l'Union interalliée, Automobile-Club de France..)

Quelles sont les stratégies pour maintenir sa place dans cette classe dominante?

C'est ce que les auteurs nous aident à comprendre au travers de multiples exemples.

Nous "navigons" ici au fil des célèbres dynasties: Wendel, Vuitton..

Rien ne semble nouveau sous le soleil mais ce qui est intéressant dans ce livre c'est de voir que le capital "patrimonial" n'est pas tout (hôtels particuliers, objets d'art, châteaux..).

Le capital "mondain" a aussi un rôle important à jouer et il se manifeste par l'appartenance à un réseau ou à des associations.

Une manière de s'enraciner dans la "multiterritorialité", dans les réseaux les plus divers.

Au terme de cette étude, les auteurs nous amènent à penser que l'écart ne fait que grandir entre cette classe dominante et le commun des mortels..

Une étude intéressante, assez axée politiquement mais qui met bien en lumière les stratégies adoptées par certaines catégories sociales pour rester membre de l'"élite".
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