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Critiques de Michel Robert (III) (268)
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Voici (enfin !) la seconde partie des aventures de Largo Callahan. Pour mettre les choses au point, mon billet ne sera sans doute pas très objectif puisque j'apprécie beaucoup cet auteur. Belle écriture, descriptive mais juste ce qu'il faut pour bien percevoir l'univers, avec un mention particulière pour les descriptions de batailles. Des éléments que j'avais déjà beaucoup aimés dans "L'agent des ombres" et "Malerune" (tomes 2 et 3).

Donc, me voilà bien calée pour entamer cet ouvrage que j'attends depuis un temps certain. Et mon plaisir n'est pas en reste : de l'aventure, du rythme, un personnage-héros bien construit, avec un caractère bien trempé et assez inclassable. Ni bon ni mauvais, Largo a sa propre façon de définir ses lois, le bien et le mal, les relations avec ses compagnons et ceux qu'il devrait logiquement considérer comme ses ennemis. Le tout emprunt d'une logique toute "Robertienne".

Quant au final de ce roman, tout "Robertien" également et qui laisse penser à une suite... Et là... GRRRRRR autant que YOUPIIIIIII ! Ravie de penser que je vais retrouver un Largo plutôt attachant mais frustrée de devoir attendre...



Plus objectivement (enfin, j'essaye), très bon roman pour ceux qui aiment le genre (et très bon auteur). Peut-être quelques longueurs pour ceux qui n'aiment pas du tout les descriptions (et je sais qu'il y en a !). Un bémol cependant, visant plus l'éditeur que l'auteur : des fautes de frappe et des mots en trop dans la version numérique, quel dommage en particulier pour une telle maison d'édition !
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Un western, ça faisait longtemps, tiens… (juste un mois).



Une petite chevauchée avec des Tuniques Bleues, même sans le sergent Chesterfield et le caporal Blutch, ça ne se refuse pas, surtout que Josh Kendall avait tout l’air d’un gai luron, lui qui avait culbuté la fille du colonel Belker, commandant en second du Fort Riley…



Alors que nous étions pris dans une embuscade avec les Apaches, je me suis rendue compte que j’avais joué le mauvais chameau et suivi un personnage secondaire qui n’allait plus intervenir ensuite.



Bon sang, mais c’est bien sûr ! Dans le titre, c’est le nom de Largo Callahan qui s’y trouve, pas celui de Josh Kendall. Sherlock Holmes se gausserait de moi, je n’avais pas observé et pire encore, je n’avais pas vu !



Les westerns, je les aime aussi avec le bruit des armes à feu, le tout durant de grande chevauchée, de bivouac dans la nature, d’attaques de train, ou d’autre chose car je n’ai rien contre les mauvaises fréquentations des hors-la-loi et des bandits.



Là, j’ai été servie puisque maintenant je fais partie de la bande le Largo Callahan et ses membres sont devenus des copains. On a tout fait ensemble, alors, maintenant, c’est à la vie à la mort.



Reprenant tous les codes qui font les westerns, l’auteur a su pourtant marquer son territoire et ne pas reproduire ce que nous connaissons tous et toutes. Utiliser les règles tout en les cassant, tout en les changeant, c’était un pari osé et il est réussi car Largo est un métis né d’une mère Apache et d’un père Blanc Irlandais.



Vous savez comme moi que la place du métis n’est pas aisée car il n’est pas considéré comme un Apache dans la nation du N’De (les Apaches) et si les Blancs savaient qu’il est moitié Indien, ils ne le verraient plus comme un Blanc mais comme un Homme Rouge. Bref, le cul entre deux chaises, ni l’un, ni l’autre. De quoi être vénère.



Si la partie des aventures de hors-la-loi de la bande à Callahan sont trépidantes à suivre, j’ai aussi apprécié la partie où il retourne dans la ranchiera de son peuple, retrouvant sa sœur et ceux qu’il considère comme sa famille. Cette partie était riche en enseignement et j’aurais aimé qu’elle dure plus longtemps.



Lorsque je disais que l’auteur suivait les codes du western tout en s’en affranchissant, notamment avec son métis comme personnage principal, il a osé franchir le Rubicon en sautant une barrière, de celle qui ne se franchi pas sans risque… Je n’en dis pas plus.



Ça passe ou ça casse ! Ouf, on a passé l’obstacle sans faire tomber de barre.



Cela aurait dommage de foirer son coup car l’univers était riche et rythmé, bourré de suspense, d’aventure, de personnages agréables (même s’ils auraient mérité un peu plus de nuances), ainsi que de descriptions de personnages qui donnent au roman un côté cinématographique.



Heureusement, ma lecture n’a pas tourné au fiasco dans le final et j’ai même hâte de lire la suite de leurs aventures car le premier tome se termine sur un cliffhanger de malade, limite sadique, comme tout bon cliffhanger, entre nous.



Donc, si vous aimez les westerns qui sortent un peu de l’ordinaire, des personnages intéressants, aux portraits qui auraient pu être plus nuancé, de la testostérone, une histoire de vengeance mais pas que ça, des aventures trépidantes, de l’amitié, du sexe (un peu), des Indiens, une attaque de train, des vols d’armes, une pincée d’Indiana Jones et un roman qui dépote, il est fait pour vous car il rempli sa mission de divertissement.



On ne lui en demandera pas plus…



Dommage qu’il n’y ait pas eu un ton un peu décalé pour apporter une note d’humour au récit, cela aurait ajouté du piment à tout cela. Mais bon, c’est minime comme bémol, ce n’en est même pas un vrai.


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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Avec ce second livre l’auteur boucle la boucle et termine une histoire de près de 700 pages ! Même si la première partie fait vraiment office de très longue introduction, on se retrouve avec ce second livre face à quelque chose de vraiment très bon, offrant une aventure épique au Far West, le tout mâtiné d’un fantastique assez étonnant, sur fond de manipulations et de combats.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Cette première partie des aventures de Largo Callahan, puisque l’on ne peut pas vraiment parler de tome je pense, propose une aventure haute en couleur au Far West avec une galerie de personnages puissante, une histoire sympathique, et une conclusion haletante.
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La Malerune : Intégrale

bof bof. même si dès le début j'ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur, j'ai lu le premier tome pour donner une chance au livre. mais après, en lisant la suite, j'ai décroché. c'est trop simpliste et trop prévisible ...
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Pour avoir discuté avec l'auteur, je sais que ce roman est différent de ce qu'il écrit habituellement , mais puisqu'il s'agit de mon premier livre de Michel Robert, je ne pourrai pas comparer.



J'avais envie de lire du western depuis un petit moment et ma discussion avec l'auteur (à Trolls et Légendes) m'en a donné l'occasion.



J'ai apprécié cette découverte. L'écriture est agréable à lire, elle est très visuelle, addictive et un minimum rythmée.



Par contre, pour donner cet effet visuel, il y a beaucoup de descriptions, ce qui pourrait constituer un frein pour certains lecteurs.



Les personnages sont travaillés, même si le héros principal me semble vraiment trop parfait.



Avis plus long à la fin de la saga...
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Un western ou l on sent bien la griffe de Michel Robert avec du sexe et de la violence.

Un héros un peu caricatural, mais on se laisse facilement entraîné par l histoire.

Une lecture dans le style de l auteur avec un hommage à Clint eastwood.
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Cellendhyll de Cotavar, Adhan aux yeux verts et à la chevelure argenté, est un agent du chaos. Dix ans après avoir été trahi par ses amis, les Compagnons du Soir, et laissé pour mort, il revient se venger. Michel Robert signe un excellent roman de fantasy. Le monde est riche et intéressant, les personnages, complexes, laissent entrevoir de nombreuses possibilités et les aventures s'enchaînent sans temps-mort.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Nouveau-Mexique, 1873.

Largo Callahan, chef d'une bande de hors-la-loi relativement prolifique, mais pas trop, afin de ne pas attirer l'attention, pas comme Jesse James et autres consorts.

Il a commencé à faire ses armes très jeune, à peine 17 ans, comme chasseur de primes, puis il a eu le meilleur des mentors, celui qui lui a appris à se battre, aussi bien avec un flingue, qu'un couteau ou à mains nues, il lui a appris à frayer a avec la bonne société ou la racaille, à se fondre dans le monde, surtout celui des visages pâles, car Largo, malgré ses yeux bleus lagons, son teint à peine hâlé et ses cheveux blonds est un métis, moitié irlandais, moitié apache, son physique l'a toujours empêché d'être totalement accepté dans la tribu, principalement après la mort de son père, assassiné par les Tuniques Bleues, ses anciens collègues ...

De fait, le but ultime de Largo n'est pas uniquement de se faire du fric, non, c'est la vengeance !!



Je ne connaissais pas du tout Michel Robert, jamais entendu parler de lui, alors qu'il est déjà l'auteur d'une saga à succès !

Donc cette découverte est dûe à mon attrait pour cette magnifique couverture qui m'a littéralement tapé dans l'oeil !! Et le contenu est tout à fait à la hauteur de cette couverture, un vrai régal, je me suis éclatée du début à la fin, à la fin c'est vite dit, comme indiqué en en-tête ceci n'est que la première partie, la seconde sera dispo début octobre, ce qui ne me laissera pas trop le temps de me morfondre :p

Si vous aimez l'ambiance western, winchester et colt, les longues chevauchées sous le soleil brûlant, la gorge desséchée par l'air sec, si vous aimez vous ré-hydrater à coup de whisky, alors ce roman est pour vous !

Si vous aimez piller les diligences, il est pour vous aussi, de même si votre kiff est de voir les visages-pâles se faire scalper, ou encore... Pour faire court, si vous êtes totalement accro aux westerns des nos parents, que vous avez grandi avec les films projetés dans la fameuse émission "La dernière séance" et si pour vous, tous les cow-boys ressemblent au Grand Clint, alors, ouais, mille fois ouais, ce fucking bouquin est pour vous, et encore, il y a une petite surprise qu'on ne trouve dans aucun film avec Clint , mais chut, je ne n'en dirai pas plus ...
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L'agent des ombres, tome 9 : Ruisseaux de s..

L'agent des ombres, c'est une drogue...

Quand on n'en lit plus pendant de longs mois, on est en manque. C'est quand même incroyable un truc pareil ! du moins c'est ce qu'il m'arrive. Alors oui j'ai lu entretemps, grâce à une opération Masse Critique, l'histoire d'Estrée par R. Vanhoorde, qui s'en tire pas mal. Mais Cellendhyl, alala, c'est quelque chose.



Alors oui, c'est répétitif, sans doute, quand on les lit tous d'affilée, et c'est peut-être exactement ce qu'il ne faut pas faire. En attendant, bonjour les rebondissements inattendus dans ce dernier tome. C'est toujours bien écrit, je prends un pied pas possible en lisant les combats (et heureusement parce qu'il y en a beaucoup, si vous n'aimez pas ça, passez votre chemin. J'ai adoré les Shen'Gaths, les garde du corps féminines de Rykar, cette classe, terrible !). Dans ces livres, j'aime bien les moments de calme aussi, les repas, les menus, les extravagances de Gher, ça détend et ça repose.



J'espère juste que M. Robert nous a prévu la suite pour dans pas trop longtemps, parce qu'ici, on s'arrête sur un cliffhanger assez insupportable, boufre ! Alors oui, certes, c'est bien de s'attaquer à une nouvelle saga "western", mais on aimerait bien avoir les réponses aux questions de notre Cellendhyl de Cortavar, aussi, sur ses parents, sur qui est l'ex patron de Maurice (et même sur qui est Maurice, il est bien intrigant celui-là), bref, ce tome fini sur des tas de points d'interrogation, c'est à la fois frustrant et jouissif. Arfeu !



Donc, c'est pour quand prévu pour, la suite ? Hein ?

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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Pour cette critique, je préviens de suite que je risque d'être peu objective parce que j'aime beaucoup cet auteur.



Avec Largo Callahan, Michel Robert nous montre un aspect totalement différent de l'univers dans lequel il nous transporte habituellement (en particulier avec l'Agent des Ombres) et c'est plutôt réussi. L'histoire est bien ficelée, même si elle n'est pas finie (vivement le tome 2 !), tout s'enchaîne très bien, presque logiquement mais sans qu'on puisse deviner où l'auteur nous embarque. Les différentes facettes de la personnalité de notre héros se dévoilent petit à petit, sans précipitation, avec quelques indices ponctuellement. Les descriptions sont très précises sans basculer dans l'excès, l'écriture très agréable. Ce que j'aime particulièrement chez Michel Robert et que je retrouve ici, c'est que ses histoires sont faites de plusieurs éléments, plusieurs chemins qui se croisent, s’entremêlent, se dévoilent au fil de notre lecture, qui n'ont pas forcément de rapports les uns avec les autres a priori mais qui finalement peuvent se regrouper pour nous mener au même point.



En conclusion : j'adore !
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

What did you expect ? me susurre une petite voix façon Pénélope Cruz alors que je tente de rassembler mes impressions à propos de "Sang-Pitié", le troisième volet des aventures de Cellendhyll de Cortavar.



J'avais fait part ici d'une certaine déconvenue après avoir lu le deuxième tome, c'est donc avec une attente toute relative que j'ai abordé celui-ci.

Eh bien ! la déception fait place à la consternation.

J'avais cru comprendre qu'avec "L'agent des ombres" Michel Robert s'était engagé dans une saga en 5 tomes.

Visiblement il n'avait pas les munitions pour tenir la longueur. Il tente ici d'allonger la sauce au moyen des ficelles habituelles que sont les interminables et soporifiques descriptions de costumes et le développement d'intrigues secondaires peu passionnantes enjolivées de quelques scènes puériles à vocation érotique.



Dans les dernières pages, l'auteur se souvient qu'il n'écrit pas un spin-off, il raccroche finalement les wagons et nous ramène brièvement vers la trame principale avant de nous abandonner sur un cliffhanger quasi crapuleux.



Le pire dans cette histoire c'est que, passé le milieu du gué, je lirai sans doute les deux derniers tomes.



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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Mi-Apache par sa mère, mi-Irlandais par son père, Largo Callahan est devenu hors-la loi par nécessité, après avoir été chassé de sa tribu. Il s’est mis en tête de retrouver les sept assassins de son père, tous éléments de l’armée américaine, pour le venger. En attendant, à la tête d’une bande d’Outlaws pur jus, il écume la région du Nouveau Mexique pour tenter de faire fortune. Après un gros revers de fortune, il accepte la mission d’une comtesse Italienne à qui il a sauvé la vie. Il ne sait pas encore dans quoi il s’est embarqué…

Un Western ! Comme au cinéma, ce genre n’a plus vraiment la cote, ce qui est dommage, raison de plus pour ne pas bouder notre plaisir en découvrant le premier tome des aventures de Largo Callahan. Michel Robert, auteur multifacette, rend en prologue de son histoire un vibrant hommage à Clint Eastwood sans qui il ne serait pas devenu écrivain. Il cite en particulier Josey Wales, allant jusqu’à en faire une référence dans son roman.

Le dernier western qu’il m’avait été donné lire jusque là était le chef d’oeuvre absolu en la matière, Lonesome Dove de Larry Mc Murtry, le livre qu’on devrait tous lire une fois dans sa vie. j’étais donc curieux de découvrir la vision du far-west qu’en donnait Michel Robert. Dès les premières pages, on sent le plaisir évident qu’a pris l’auteur pour mener son récit en nous transportant dans la poussière des plaines américaines, entre Apaches, Comancheros, Mexicains et Marshalls Fédéraux. L’équipe de Largo Callahan a ce côté 7 mercenaires, un peu disparate, avec le second Mexicain, l’Indien solitaire, les frères jumeaux, le Français expert à la carabine, puis plus tard le passionné des explosifs. Consciencieux, l’auteur sait jouer de ses références et les exploiter avec rigueur, entre les classiques Josey Wales et Nevada Smith, ceux de John Ford également avec une pointe de Peckinpah. C’est indiscutablement bien écrit même si parfois certaines remarques ou expressions font trop actuelles, les scènes de combat sont assez réalistes et ne font pas dans la surenchère, la description des paysages est bien rendue, donnant l’impression d’y être. En revanche, l’auteur se perd parfois à vouloir systématiquement décrire en détail les tenues de ses personnages, descriptions pas vraiment utiles pour le déroulement du récit (nous ne sommes pas dans un défilé de mode). Son héros passe un temps incalculable à se rouler des cigarettes au tabac blond de Virginie et à enterrer soigneusement ses mégots. Les quelques scènes de sexe assez explicites n’apportent là encore rien à l’histoire.

Il s’agit du premier tome, le tome 2 est prévue pour octobre. La fin se termine dans une situation à suspens originale, et qui forcément pousse à attendre la suite…J’avoue par contre être un tantinet dubitatif sur l’orientation du roman dans la dernière partie. Sans spoiler, l’introduction du fantastique me laisse perplexe, le temple mexicain fait plus Indiana Jones que Josey Wales… À suivre donc…

Je n’en dis pas plus, afin de ne pas gâcher votre plaisir de découvrir ce sympathique roman dont les quelques petits travers (pour moi) ne saurait effacer l’agréable moment que j’ai passé en le lisant. Rendez-vous en octobre pour le Tome 2!
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Vous me connaissez maintenant, vous savez à quel point le genre western est un de mes péchés mignons. Forcément, lorsque je suis tombée sur ce premier tome en me promenant en librairie, j’ai craqué directement. La couverture est superbe et le résumé envoie du lourd : du cow-boy badass, une histoire de vengeance, des chevauchés dans les plaines du grand Ouest… Bref tout pour me plaire.



Si j’ai apprécié ma lecture, j’ai néanmoins été assez déçue par ce premier tome. Le principal défaut qui m’a gêné et qui malheureusement est assez important concerne le personnage principal. Largo Callahan est un métis mi indien mi blanc. Née d’une mère amérindienne et d’un père irlandais, Largo a vécu toute son enfance au sein de la tribu des Apaches dans laquelle il était malmené à cause de sa peau et de ses yeux trop clairs. Une fois adulte, Largo a rejoins les blancs et est devenu le chef d’une bande de brigands.



Le soucis que j’ai eu avec ce personnage, c’est qu’il est trop parfait ! Largo est jeune (moins de 30 ans), il est incroyablement beau, il est bronzé et possède des yeux azur, c’est un gentleman, un tombeur de ses dames mais aussi un pistolero hors pair. Il n’a AUCUN défaut ! Non seulement c’est assez agaçant, mais le personnage manque de substance pour le coup. Il est parfait et s’en sort toujours indemne, il n’est jamais blessé pendant un combat… Cela rend le personnage assez fade.



L’autre défaut vient du style de l’auteur. On sent que celui-ci cherche à faire adapter son histoire en film ou en série. C’est très visuel mais du coup le récit manque de sentiment. C’est trop descriptif (et pourtant il n y a pas tant que ça de descriptions de paysage). L’auteur s’attarde beaucoup sur des détails sans importance comme les vêtements mais pas tant que ça sur les paysages d’Amérique. C’est un peu dommage du coup.



Pour ce qui est des points positifs, j’ai apprécié le rythme dynamique de l’histoire. Pas le temps de s’ennuyer car il se passe énormément de choses dans ce premier volume ! On suit un trafic d’armes qui se passe mal, le séjour de Largo chez les Apaches, des tentatives d’assassinat, des vengeances… L’auteur introduit même du fantastique à son histoire.



D’ailleurs je trouve que le résumé sur la 4ème de couverture est mensonger : ce qui est mentionnée dedans n’arrive que dans le dernier tiers du roman ! Et je n’exagère pas du tout !



En bref : J’ai passé un moment agréable avec cette lecture même si elle n’est pas mémorable du tout. C’est un western sympathique mais qui ne révolutionne pas le genre malgré de bonnes idées au départ. Malheureusement je ne sais pas si je lirais le deuxième tome.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Ceci ne prétend pas être une critique , mais un ressenti de lecture abandonnée aux 3/4 du roman… trop de testostérone pour moi .



Au début, il y a un chouette écrivain qui aimait beaucoup les westerns et Clint Eastwood. [ jusque là, je suis ]

Puis un chouette personnage , moitié apache, moitié irlandais , (d'où les yeux immensément bleus), un beau gosse qui n'a pas peur de grand chose.

Puis une vengeance dans le genre torture …

Puis des flingues, un guet apens, des armes volées, des filles pas farouches, et des armes, des chevaux magnifiques, et des armes, une pincée de fantastique, un bordel, et de la poussière, et des paysages sauvages.

Bref, un western typique !

Mais je me suis lassée de toute cette "masculinité" , un peu de sensibilité, de poésie aurait été bienvenues.

Cela aurait pu me séduire s'il y avait eu de l'humour, un ton décalé , mais le style est cinématographique. (On voit plus qu'on ne lit ).

Je me suis lassée aussi du style , des descriptions vestimentaires (au début, à n'en plus finir), qui ferait pâlir les stylistes de Vogue et ELLE réunies, tellement elles sont précises.

Et surtout je me suis demandée ce que certaines répliques faisaient là . Pour un peu , je me serais crue égarée dans du gangsta-rap ou dans la cultissime série TV " Sur Ecoute", et non dans un western . Jugez vous- mêmes :

" - Qu'est-ce que tu fous, man ? " ou

" - Hé, tu as juré, motherfucker ! "

Bon, vous me trouverez peut- être rabat- joie , mais tant d'anachronismes , chez moi, ne passe pas …Le tout étant certainement voulu par l'auteur qui a l'air de s'être bien amusé à revisiter les codes du western.

La fin vous laissera en plein suspens, car les aventures de Largo, continuent , prochainement.

C'est un héros qui séduira "les Males , les vrais" (comme disait une pub…), moi, je m'en "vas" lire des histoires de filles, avec du rose et des paillettes partout…

Ça m'apprendra à craquer pour de sublimes couvertures…

[ Une tuerie cette couverture ! ].

Enfin, une tuerie, je veux dire, " Six petites gouttes de sang" , faut pas charrier non plus et faire ta chochotte !

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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Premier tome d’une vaste saga initiée par Michel Robert en 2004, L’ANGE DU CHAOS se place sous l’influence évidente de Michael Moorcock et, en particulier, du cycle d’Elric. On peut aussi effectuer quelques parallèles avec certaines intrigues de Jack Vance (LA GESTE DES PRINCES DEMONS) ou même remonter aux classiques du roman de capes et épées puisque Michel Robert revisite le thème éternel de la vengeance à la manière du Comte de Monte-Christo. Bref, rien de fondamentalement original mais une volonté de proposer une Fantasy plus sombre et adulte que de coutume. La recette repose donc sur des protagonistes peu héroïques, voire antipathiques, et souvent uniquement motivés par leurs ambitions, le tout agrémenté d’une bonne dose d’érotisme et de violence. De bonnes intentions…Mais l’érotisme, mis en avant par de nombreuses chroniques, reste toutefois assez peu présent et, surtout, assez prude. Certes, l’auteur tente parfois de conférer un côté malsain à son récit (le méchant qui se masturbe devant les massacres commis, les relations sado-masos avec la belle Estrée, etc.) mais s’en s’éloigner d’un côté « grand public » un peu épicé afin de ne pas s’aliéner une partie de son lectorat. Idem pour la violence avec, certes, des passages saignants dans la lignée d’un TRONE DE FER mais sans que Michel Robert ne verse dans le gore complaisant. On l’imagine titillé entre l’envie de proposer du sexe et de la violence et son soucis de demeurer dans les limites acceptables pour le plus grand nombre. De même, notre Ange du Chaos au départ cruel et uniquement intéressé par la vengeance, devient rapidement plus fréquentable. Il commence, après une centaine de pages, à se comporter davantage en héros protecteur dans la lignée des protagonistes coutumiers de la Fantasy. On trouve également des sorciers qui fument de la ganja, des jurons rigolos comme « par les couilles du démon cornu », et tout une mythologie basée sur l’équilibre entre les Ténèbres, la Lumière et le Chaos, là encore dans la lignée du Multivers de Moorcock. Bref, Michel Robert cherche sa voie entre clichés assumés et conventions revisitées, entre traditionalisme et regard plus ironique, voire post-moderne sur la Fantasy. Parfois ça fonctionne, parfois non. Car, pour son premier travail solo (après une collaboration avec Pierre Grimbert sur la MALERUNE), Michel Robert use d’une écriture qui manque clairement de style. Efficace mais sans lyrisme, elle peine à évoquer les univers fantastiques imaginés par l’auteur et quelques tournures maladroites ou faciles trahissent le manque de métier de l’écrivain débutant. En dépit d’une volonté de donner au livre un rythme appréciable et de limiter les descriptions pesantes et autres mises en place interminables plombant bien des récits de Fantasy, L’ANGE DU CHAOS souffre également de longueurs et s’avère souvent bavard. L’auteur étire son intrigue sur plus de 500 pages alors que Moorcock ou Howard l’aurait probablement contée en moins de 200. Cependant, les chapitres courts maintiennent l’intérêt et donnent, malgré tout, envie d’avancer dans la lecture de ce petit pavé très fluide et facile d’accès, y compris pour les non-initiés de la Fantasy. Cela explique probablement le succès de cette saga dont ce premier tome s’avère en définitive fréquentable (bien que l’on se surprenne parfois à survoler certains chapitres qui tirent à la ligne) mais qui, pour moi, ne parvient pas à donner envie de poursuivre la saga. Ce n’est pas trop grave, d’autres y trouvent certainement leur compte puisque L’ANGE DU CHAOS s’est imposé comme un best-eller de la Fantasy francophone.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Blanc de peau, les traits fins et les yeux bleu saphir, rien en apparence ne trahit l’héritage apache qui coule pour moitié dans les veines de Largo. Rejeté par sa tribu à la mort de sa mère, alors qu’il venait d’assister âgé de 14 ans au meurtre de son père, Largo vit depuis parmi les Blancos avec la vengeance chevillée au corps. Il n'a jamais avoué à son entourage sa qualité de métis de peur d'être rejeté là aussi.



Il n’est pas exactement du bon côté de la loi et lorsque nous faisons sa connaissance, il vient de réaliser avec sa bande de hors-la-loi une attaque d’un gros convoi d’armes dernier modèle. De quoi redorer son blason de chef de bande et de remettre du beurre dans les épinards. L’originalité du plan qu’il a conçu nous fait adhérer de suite à ce personnage principal qui tire profit au mieux de sa double hérédité, apache et irlandaise. Il a la connaissance du terrain et des chevaux d’une part, et des aptitudes au tir d’autre part qui ont été peaufinées par des années d’apprentissage aux côtés d’un mentor qui n’est autre que Harper Cassidy.



Seulement voilà, la revente des armes ne se passera pas comme il faut et la bande de notre pistolero perd tout. Heureusement, le hasard lui fait croiser le chemin d’une belle comtesse italienne en fort mauvaise posture. Cette dernière, froide et assez énigmatique lui proposera une mission, puis deux, le tout grassement rémunéré.



Ambiance vraiment western donc pour ce nouveau roman de Michel Robert qui était connu jusque-là pour sa série de pure fantasy : L’agent des ombres que je ne connais pas, honte à moi. Ambiance parfaitement retranscrite d’ailleurs, j’avais l’impression d’être plongé dans Le bon, la brute et le truand. Dommage que Largo soit brun de cheveux car je l'aurai bien assimilé à Clint Eastwood ! Même si, je l’avoue, j’ai eu beaucoup de mal au début de cette lecture tant le texte est noyé dans de longues descriptions parfois euh… inutiles, comme connaître les détails vestimentaires de chacun des membres de la bande de Largo par exemple.



Il faut donc s’accrocher au début car la mise en place de l’histoire est longue, mais ensuite l’auteur nous ferre véritablement. Tout y est, les grands espaces brûlés au soleil du Nouveau-Mexique, les Tuniques Bleues, les saloons, les règlements de compte expéditifs, les bordels, les shérifs avec l'étoile. On a même droit à l’attaque d’un train blindé, j'ai adoré.



Publié dans la collection fleuve noir et non outrefleuve, quelle n’a pas été ma surprise de voir s’immiscer dans ce roman une part de fantastique bien mystérieuse ! Ça, plus le fait que l’auteur nous laisse en pleine action sur un screugneugneu de cliffhanger, inutile de vous dire que je serai au rendez-vous pour la suite de ces aventures !



Malgré une écriture très narrative, très (trop ?) descriptive, Michel Robert nous entraîne dans une ambiance résolument western à la conquête de l’Ouest américain, aux côtés de personnages charismatiques. Une part de fantastique vient pimenter le tout et annonce une série prometteuse. Un récit plein de poudre et de poussière, de chevauchées et de bastons, de sang et d’adrénaline. Mon bémol m’empêche d’en faire un coup de cœur mais pas de vous conseiller de prendre le train en marche : la suite devrait dépoter !!!
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Une envie de Western ? Voici la première partie de la nouvelle série « Six petites gouttes de sang ». Nous découvrons le personnage héroïque et complexe du métis Largo Callahan, irlandais par son père, apache par sa mère, un mélange détonnant et superbement attractif. Si vous aimez l’aventure, l’action, l’amour avec un grand A, préparez vous à découvrir le far west en compagnie des pires canailles que la terre est jamais portée avec une pointe de sorcellerie en plus. J’ai adoré retrouvé l’ambiance des films avec Clint Eastwood, John Wayne même si j’ai toujours été du côté des indiens, je suis heureuse de lire une fiction mettant en scène un personnage métis avec toute la difficulté de trouver sa place parmi les blancs tout autant que parmi les apaches, un thème universel lorsque l’on est métis. Beaucoup d’action dans cette première partie, on apprend à connaître les différents membres de la bande dont largo est le chef. J’ai particulièrement apprécié la qualité et l’épaisseur des personnages cela en fait un roman attachant. Il faut dire que leur chef est très charismatique et semble posséder de nombreuses qualités physiques autant que psychologiques. L’intrigue quand à elle nous emporte sur plusieurs pistes qui sont toutes attrayantes comme celle de la Contessa ou encore celle de la vengeance à venir nous n’en doutons point. Mon seul petit bémol est de la description des détails des vêtements des personnages, une fois ou deux, passe mais c’est devenu pour moi clairement trop répétitif, inintéressant et au final énervant. A part cela, je suis pleinement entrée dans le monde sauvage et périlleux de grand Ouest. J’en ai aimé la géographie entre Etats-Unis et Mexique, la magie du Rio grande, le monde des chevaux avec une caresse spécial pour Arod et un peu moins tout ce qui concernait les armes même si je soupçonne l’auteur d’un véritable travail de recherche à ce propos. Un livre dont j’aurai plaisir à lire la suite car entre attaque de convois, triple galop et bagarre et règlement de compte, je ne doute pas un instant que de nombreux rebondissements et de belles surprises nous attendent. Une dernière chose encore, je trouve la couverture très belle entre tissage mexicain, crane, symbole mystérieux et colts c’est tout un programme qui nous est annoncé. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Un tome deux a la hauteur du précédent ou l on retrouve avec plaisir nos héros légendaires.

L auteur ne nous laisse peu de répit tant la lecture est mouvementé ,1ction kon stop avec pas' mal de violence ou Michel Robert ne fait pas dans la dentelle,c est avec impatience que je vais me plonger dans Sans pitié la suite 1vec Ceddendhyll kotre héros préféré.
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La fille des clans, tome 2 : Revanche de sang

En règle générale, j'attends toujours le second volet d'une trilogie (voire d'une saga un peu plus longue) avec une certaine appréhension. Autant je peux être indulgente envers le premier volet qui doit nous présenter les personnages, nous planter le décor et nous instiller juste ce qu'il faut de curiosité pour nous inciter à continuer la suite. Autant pour le deuxième volet, je suis intransigeante. Pour moi, il doit être d'un niveau bien supérieur et nous plonger réellement au coeur de l'action, du drame, de l'histoire. Fini les blablas.



La Revanche de Sang, suite des aventures de Balafrée, tient largement ses promesses. Nous retrouvons notre jeune amie là où nous l'avions laissé à la fin du précédent volet, au moment où elle apprenait qu'elle allait peut-être devoir tuer Aidhan Flynn, ce mystérieux Elfe-du-Soleil pour lequel elle semble éprouver des sentiments mitigés.



Mais Balafrée sait qu'elle ne doit pas se laisser entraîner vers cette pente glissante qu'est l'amour. La Revanche de Sang l'appelle. Toujours au sein des Bannis, ces parias qu'elle a finit par considérer comme les membres de sa compagnie, Balafrée se rapproche sans le savoir de son but : retrouver l'homme qui lui a tout pris.



Encore plus sombre que le premier volet (si, si, c'est possible), La Revanche du Sang nous apprend enfin l'objectif de la Cabale, cette mystérieuse organisation magique, qui cherche à tuer la sublime Valena d'Aubépine, l'Elfe-de-Nuit qui s'est instaurée protectrice de Balafrée.



La guerre entre les humains et les Clans gronde toujours mais elle passe cette fois au second plan, supplantée par les mésaventures de la compagnie des Bannis, envoyés dans des missions toujours plus mortelles les unes que les autres. Sans oublier le devoir qu'à Balafrée envers celles qui l'ont formé et lui ont appris à maîtriser l'Ombre.



Et comme pour le précédent volet, à la fin de la Revanche de Sang, on en redemande. On veut lire la suite. Sauf qu'il n'y a pas de suite. J'ignore quand sortira le troisième tome de la Fille des Clans, si tant est qu'il sorte un jour.

Je trouverai dommage qu'une histoire avec un tel potentiel nous laisse un goût d'inachevé.
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