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Critiques de Michèle Pedinielli (136)
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Boccanera

Boccanera de Michèle Pedinielli chez l'Aube



Ghjulia, dit Diou, détective privée pleine de fougue, sillonne les rues de Nice sur sa guêpe, une vespa rouge(lorsqu'elle n'est pas en panne), carburant au petit noir, pleine d'empathie pour son prochain.



Une succession de meurtres amène Diou à enquêter sur les entreprises de BTP oeuvrant pour la construction du tramway avec le percement d'un tunnel et l'effondrement d'un mur de soutènement qui fait un blessé grave. Quid de la réalité, on s'interroge. Malversations et détournements de fonds à gogo semblent toujours d'actualité.



Je vais m'empresser de lire les autres livres de cette héroïne si attachante car vous l'aurez compris, j'ai ADORÉ !



Avis aux amateurs : cela ferait un excellent scénario de film !



Un petit air d'Izzo transposé à Marseille.
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Boccanera

Une bonne détente. Un ton proche des romans mettant en scène Corbucci mais un grain de folie en moins.

Un roman que l'on peut lire pour se changer les idées et le refermer, une fois terminé, sans regrets... mais sans attendre non plus une suite.
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Boccanera

Mon père m'a fait découvrir à travers ce roman, cette série de polars, menée tambours battant par Ghjulia Boccanera, détective privé. Nous sommes plongés dès les premières pages dans les rues de Nice. Ceux qui connaissent, apprécieront le cadre. Ça me change beaucoup de ce que je lis d'habitude et ce n'est pas plus mal. L'enquête est intéressante, il y a des rebondissements. De plus, j'ai apprécié la touche humoristique.
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Boccanera

J’ai lu ce roman presque d’une traite – c’est dire à quel point je l’ai apprécié.

Bien sûr, ce serait facile de dire que c’était une lecture facile puisque je l’ai lu aussi facilement. Il n’en est rien.

Déjà, l’héroïne est hors norme. Si les femmes flics sont déjà peu représentées dans la littérature policière, que dire des femmes détectives privées ? Que dire aussi des femmes qui ont atteint la cinquantaine, et qui ont fait le choix – définitif – de ne pas avoir d’enfants, sans se justifier à tout bout de champs. Elle est restée proche de son ex-mari, policier, qui a mis fin à leur mariage pour cette raison, justement. Son travail de détective privé n’est pas toujours très exaltant, entre routine et opération franchement ennuyeuse. Seulement, l’affaire qui se présente à elle est différente. C’est Dan, son colocataire, oiseau de nuit, qui lui a trouvé ce client. Point positif : Diou n’a aucun préjugé, contrairement à d’autres enquêteurs, et le fait que Dorian veuille faire toute la lumière sur la mort de son compagnon, assassiné au cours d’un jeu érotique qui a mal tourné selon la police, est tout à fait dans ses cordes. Problème – et de taille : Dorian est assassiné à son tour, visiblement par le même assassin. Encore un jeu sexuel qui aurait mal tourné ? Les clichés ont désormais la vie dure, mais c’est tellement facile de foncer dans la première piste qui se présente !

Ce que j’ai aimé, c’est, en plus de la personnalité de Diou, la galerie de personnages haut en couleurs qui entoure la détective. Il y a Jo, son ex-mari, toujours prêt à l’aider, même s’il conserve sa mentalité d’enquêteur de police. il est aussi ses héros du quotidien, qui, tel monsieur Amédée d’un bon coup de marteau vous envoie un agresseur au tapis, voire au-delà. Il est des personnes aussi qui naviguent entre les deux, ni bons, ni réellement mauvais comme le frère de la seconde victime.

Et si le véritable personnage, c’était la ville de Nice, avec ses vieux quartiers, ses rues où il est parfois difficile de circuler, ses habitants et ses magouilles aussi ? Nice est au coeur de l’intrigue, qui n’aurait pu se passer ailleurs. Elle nous rappelle aussi qu’elle n’est pas loin de la frontière italienne, et qu’il est des personnes, humaines (ce n’est pas toujours un pléonasme) qui pensent à aider autrui.

Boccanera – un roman haut en couleurs qui vous plaira à condition de ne pas être frileux.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Boccanera

Nice ( ville dont l’autrice est originaire, elle connait donc son sujet!).

La détective privée Ghjulia Boccanera est contactée par un jeune homme, suite à la mort inexpliquée de son compagnon, ingénieur du BTP et retrouvé sans vie sur le sofa de son appartement. Ghjulia, ou Diou pour les intimes, prend sa mission au sérieux et se lance à corps perdu dans cette quête. Accompagnée malgré elle par son ex-mari, Jo, commissaire qui se retrouve en charge de l’enquête officielle. Un polar qui se dévore grâce à plusieurs éléments que j'adore: une intrigue efficace, du rythme et une écriture fluide avec une touche d’humour.
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Boccanera

C’est un premier roman de l’auteure, et il est particulièrement réussi.

Il y a une atmosphère, les personnages ont du « corps » …

Tout d’abord évidemment, « Diou » Boccanera, la détective privée, la célibataire bien dans ses chaussures, chargée par un jeune homo de retrouver le meurtrier de son compagnon …

Et son entourage, Dan, le coloc ami, Jo l’ex …. policier, le resto du RdC, le réparateur de vélo syrien, le voisin au marteau redoutable …

On est baladé du vieux Nice au port, jusqu’aux quartiers plus chics en passant par une boite gay ou un chantier pas très costaud … avec qques meurtres à résoudre au passage, c’est quand même le but de notre détective.

Les prochaines aventures de Diou sont attendues avec impatience …

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Boccanera

Un régal de roman policier méridional, avec une enquêtrice un peu bancale, une situation qui nous surprend, une galerie de personnages pleins de personnalité, une ambiance contemporaine dans le Nice à deux facettes (les touristes et les Niçois), et une quantité d'humanité qui fait du bien ...

Même sans connaître la ville, les itinéraires et les lieux sont décrits avec précision et sans lourdeur, la langue particulière est présente aussi, on y est !

Une très belle découverte pour moi, je vais me dépêcher de lire les autres romans de Michèle Pedinielli en espérant y retrouver Ghjulia Boccanera ...
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Boccanera

Enchantée, Madame Boccanera ! C'est un immense plaisir de vous avoir rencontrée ! Charme, intelligence et une pointe de inconséquence font de vous une grande détective privée ! L'auteur Michèle Pediniellli a un style léger et drôle qui augmente notre plaisir de lecture.
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Boccanera

Quel plaisir de se retrouver à Nice !

La socca, les gens qui gueulent aux fenetres, la ballade sur la corniche, et les bus qui font n'importe quoi !

Bref, qui connaît un peu Nissa la Bella, s'y retrouvera !

L'enquête n'est pas trépidante, mais le personnage de Boccanera est assez attachant pour pallier ce petit manque.

Bonne lecture de vacances.
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Boccanera

Certaines périodes de la vie sont propices à la lecture de polars, pour un lâcher prise salutaire. Se vider la tête, souffler. Le roman de Michèle Pedinielli tombait à pic. Il est le premier d’une série en cours qui possède quatre tomes au moment où j’écris.



Ghjulia Boccarena est une détective privée (mais pas privée d’humour) au sang en partie corse et en partie italien, approchant la cinquantaine, accroc au café, Doc Martens huit trous aux pieds, une certaine tendance à l’insomnie, et amoureuse de ce Nice qu’elle habite. Un homme brillant, Mauro Giannini vient d’être assassiné par strangulation. Ghjulia est engagée par son petit ami plombier (l’homme était homosexuel) pour éclaircir l’affaire. Seulement le futur mari, ancien travesti de scène, est à son tour défuncté, de la même manière que Mauro. Faut-il s’orienter vers les milieux anti-gays du genre de la manif pour tous ou des jeunesses identitaires ?



Ghjulia entre en contact avec son ancien compagnon, Jo, un flic avec lequel les relations sont toujours courtoises. Il va lui livrer des éléments essentiels pour la poursuite de l’enquête.



Le premier tome de cette série en cours plante le décor. La détective privée est une femme moderne, décomplexée, qui joue de l’humour comme d’une carte de visite. Elle lit beaucoup les enquêtes du shérif Longmire, le héros de Craig Johnson, et ce doit être le cas également pour l’autrice, qui digère l’influence en ne gardant que le côté cocasse et l’air détaché et parfois un peu ours du shérif du Wyoming par l’entremise de sa Ghjulia, solitaire et marquée par la vie.



Mais attention, ce polar n’est pas une copie ni une caricature, il sait se faire engagé et féministe. « Concevoir, me reproduire, perpétuer l’espèce… Faire un enfant. Ni en adopter un. Jamais. J’aime les enfants, les enfants des autres, tous les enfants de la terre. Mais je ne me suis jamais sentie en droit ni en capacité de devenir mère. C’est un sentiment que j’ai toujours réussi à expliquer et défendre fermement, face à mes copines et même à mes parents ».



Dans ce roman dynamique et raconté au présent par la narratrice-détective, il est aussi question des migrants qui viennent d’Italie, de leur désoeuvrement. Car c’est un polar social, y compris dans ses descriptions de caïds niçois. Nice est d’ailleurs un peu la vedette ici, arpentée et analysée par une autrice qui sait de quoi elle parle. Sans être précisément machiavélique, l’intrigue est solide, les personnages décalés (ah, le mendigot allemand muet !) font partie de la recette. Certes se succèdent quelques solutions de facilité, notamment ces nombreux morts, quand on ne sait pas trop, semble-t-il, comment les incorporer plus activement à l’affaire. Le zigouillage systématique en somme.



« Boccanera » est un bon moment de lecture même si, comme la plupart des polars ou romans noirs, il pêche parfois par ses clichés. D’accord, l’héroïne est féministe et engagée, mais elle n’évite pas les réflexes un peu lourds sur le physique des mecs, types forcément intéressants car beaux, du sexisme inversé en quelque sorte, qui peut déranger voire exaspérer. Quant à la seule scène de sexe, inutile, elle est également assez ratée (pourquoi doit-on ajouter une scène de cul dès que l’on crée un roman noir, comme pour respecter un cahier des (dé)charges ?). Mais ne pleurons pas, ce premier volet se déroule de manière probante et pied au plancher. Michèle Pedinielli est rédactrice au sein de Retronews, un site d’archives de presse de la B.N.F. que je vous recommande chaudement, tout comme je vous recommande les podcasts « Séries noires à la une » issus aussi de Retronews, de très grandes réussites sonores (même s’ils semblent actuellement en pause). « Boccanera » est sorti en 2018 aux éditions de L’aube.



https://deslivresrances.blogspot.com/
Lien : https://deslivresrances.blog..
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Boccanera

Si l’on excepte deux chapitres en italique non numérotés qui mettent en scène une courtière en immobilier, cette histoire est racontée à la première personne par Ghjulia Boccanera, détective privée. Au fait, prononcez Dioulia, ou même Diou tout court, c’est encore mieux.



Dan, son coloc qui connaît tout et tout le monde à Nice, a parlé d’elle à Dorian. Le jeune homme vient la voir et lui propose une belle somme pour retrouver le meurtrier de son compagnon découvert étranglé dans son appartement. Il ne fait pas confiance à la police : les flics croient à un jeu érotique qui aurait mal tourné. Diou commence donc à enquêter à son tour et un second meurtre confirme ce qu’elle pense déjà : il ne s’agit pas d’un accident. Un crime homophobe, alors ? Faut voir… Elle collabore avec Jo, son ex-mari policier, mais les conclusions qu’ils tirent des éléments de l’enquête divergent souvent. Diou fait partie de ces nouvelles figures de femmes qui débarquent dans le polar depuis quelque temps. Elles ne sont plus très jeunes, pas spécialement belles, pas forcément infaillibles, et elles assument leurs faiblesses, leurs manques, leurs névroses et leurs ratages sentimentaux ou autres ! Voilà un personnage sympathique : une femme bien dans ses Doc Martens, libre de tout préjugé, autant qu’on peut l’être du moins, ouverte aux autres, compatissante, dont on comprend qu’elle a subi quelques coups durs, à commencer par la séparation d’avec Jo : il voulait des enfants, elle non, et ce n’est pas négociable.



J’ai bien aimé ce premier roman même si je n’ai pas trouvé l’enquête particulièrement bien ficelée. L’intérêt est ailleurs, me semble-t-il. Dans le personnage de Diou, je l’ai dit, mais aussi dans plusieurs personnages secondaires bien campés en peu de temps : Dan qui semble posséder des qualités semblables à celles de Diou, Dorian qui se bat pour connaître la vérité, monsieur Bertolino qui n’écoute que son courage, la famille syrienne qui fait preuve d’une remarquable résilience, et d’autres encore. J’ai bien aimé aussi la présentation de la ville de Nice, les balades dans la vieille ville, les mots de nissart parsemés au fil du texte, les considérations sur la ville qui change, etc. Mais ce que j’ai préféré, c’est le ton ! Ironique, mordant, décalé, bref, un plaisir ! Je lirai le prochain.
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Boccanera

Ghjulia Boccanera fait une entrée remarquée dans le monde du polar avec ses Doc Martens. Souvent appelée Diou – son prénom se prononçant Dioula – cette quinquagénaire Corse est détective privée et Niçoise jusqu'au bout des ongles.



Sa ville est d'ailleurs souvent le centre des débats, qu'elle soit présentée sous ses bons côtés ou ses travers, la palme revenant sans conteste dans cette catégorie à l'organisation des transports en commun et les travaux du tram.



L'autre intérêt majeur est sans conteste la galerie de personnages hauts en couleur qui entourent Diou. Elle vit en colocation avec Dan, bel homosexuel, depuis sa séparation d'avec Jo, flic qu'elle côtoie tout naturellement dans son boulot. Amédé est un vieux voisin au marteau ravageur, Colette la tenante de sa cantine attitrée, Mo son garagiste et réfugié Syrien, Emiliano sa Frida Khalo préférée, Ferdi un SDF Allemand et bougon.



Elle est engagée par Dorian, un jeune homme qui lui demande de faire toute la lumière sur le meurtre de son fiancé, la police se fourvoyant d'après lui sur la piste du crime sexuel.



En collaboration avec son ex, pas toujours d'accord avec elle sur les tenants de cette affaire, l'enquête semble rapidement déranger, sans qu'elle et Jo ne comprennent bien d'où vient le danger. Ne manquant pas de ressources et de relations, c'est auprès de son ami Shérif, ancien maçon syndicaliste devenu la hantise des entrepreneurs depuis qu'il travaille pour l'inspection du travail, qu'elle va commencer à entrevoir une vérité peu reluisante.



Sans atteindre des sommets dans l'originalité, l'intrigue tient plutôt bien la route et ménage suffisamment de rebondissements pour maintenir l'attention du lecteur.



Le ton est alerte, l'humour très présent, ce qui rend la lecture de ce polar fort divertissante.



Un bon premier roman qui laisse augurer d'une suite intéressante des aventures de Dioula.
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Boccanera

En octobre dernier, j'avais lu le second polar de l'autrice Michèle Pedinielli "Après les chiens" qui m'avait beaucoup plu. Celui-ci "Boccanera" est son premier. Je pensais me régaler autant, mais peut-être en attendais je trop ?

Je l'ai lu avec intérêt mais pas aussi avidement que son deuxième même si c'est un bon polar de qualité. L'héroïne est une quinquagénaire, Ghjulia Boccanera, surnommée par ses proches "Diou", sans enfant et avec une sacrée répartie. Elle est très sympathique, un peu/beaucoup frondeuse et terriblement humaine. Voilà pour le portrait.

L'histoire : Un jeune homosexuel se fait assassiner sauvagement. Il est riche et travail dans le monde de l'art. Est ce pour son argent, sa renommée ou pour sa sexualité qu'il est mort ?

Diou va enquêter coûte que coûte pour trouver le meurtrier à l'aide de Jo son ex qui est policier.

L'histoire se passe à Nice et si vous connaissez bien cette ville vous allez vous régalez. Les descriptions des différents quartiers y sont bien croqués.

Un polar de bonne facture.
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Boccanera

Du coup ayant commencer par le tome 3, je suis revenue sur mes pas pour lire le tome 1 et quelle riche idée. J'adore le personnage de Diou, même si elle en prends plein la gueule.

J'ai aimé lire un roman qui se passe a Nice (je suis niçoise et peut être un peu chauvine). L'enquête est sans temps mort, l'autrice a un partie pris dans l'histoire (actualité niçoise) ce qui ne gène en rien le déroulé de l'histoire. Bref je vais lire le tome 2. Et j'espère que l'autrice a encore d'autres histoires a nous raconté sur Diou.
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Boccanera

Boccanera est détective privée à Nice. Ghjulia Boccanera. Ghjulia, c'est corse et cela se prononce Dioulia, il y a encore plus simple : Diou.



Une privée, ce n'est pas fréquent dans la littérature policière. Michèle Pedinielli est restée fidèle aux codes du genre mais à sa manière. Il y a une ville, Nice mais on a vu pire comme cadre d'un roman noir. Nice dans un écrin éclatant et ses vieux quartiers pittoresques que Diou aime sillonner sur sa Vespa. J'ai voulu la suivre et c'est possible ( avec internet ), par exemple montée Saint-Augustin puis rue Sincaire, traversée de la rue Ségurane et hop on est chez Mo passage Ségurane. Mo, ingénieur syrien, réfugié avec sa famille et devenu réparateur de deux roues. L'auteur dresse des portraits bien campés de ses personnages. A travers le regard de Diou, ils sont attachants, parfois humoristiques, souvent attendrissants mais sans concession.



Il y a du travail pour une privée à Nice. Cela se passe de nos jours, l'attentat du 14 juillet est dans les esprits. Diou raconte une enquête délicate. Le jeune Dorian lui demande d'élucider le meurtre de son compagnon Mauro Giannini. La presse s'est largement fait l'écho de ce crime mais Dorian ne croit pas aux pistes que la police explore. Il fait plus confiance à Diou et à sa perspicacité pour enquêter hors des milieux homophobes. Bonne pioche car peu après les premières investigations la vie de Diou est mise à mal.



Un privé se doit d'avoir ses entrées dans la police. Joseph Santucci est commandant de police, c'est aussi l'ex de Diou. Diou et Jo, je t'aime moi non plus. Michèle Pedinielli est une remarquable conteuse qui mêle habilement des personnages plus vrais que nature dans une ville où tout n'est pas aussi lisse et brillant qu'il n'y parait. L'humour côtoie le suspense et le tragique. Diou crève l'écran. La cinquantaine, belle et pimpante lectrice de Greg Johnson que l'on aimerait aider à surmonter ses démons nocturnes et que l'on a envi de mieux connaître. Pourquoi jamais d'alcool et tant de café ? Pourquoi pas d'enfant ? Et pendant ce temps l'enquête de Diou progresse, avec ses rebondissements, ses fusillades, ses équipées nocturnes.



Quelle belle lecture et de belles promenades ( normal à Nice ). Et agréable souvenir car j'ai eu la chance de rencontrer Michèle Pedinielli à Vitry-sur-Seine. Il me reste des enquêtes de Dioulia à lire et je suis ravi !



Michèle PEDINIELLI - "Boccanera". Parution le 2 janvier 2018. Éditions de L'Aube , collection Aube noire. ISBN 978-2-8159-2725-3 .
Lien : http://romans-policiers-des-..
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Boccanera

Repêché dans ma liseuse Kindle où il traînait depuis plusieurs mois, je viens de me régaler avec Boccanera, le premier roman de Michèle Piedinelli qui met en scène Ghjulia Boccanera, détective privée niçoise.



Un jeune homme lui demande d'enquêter sur la mort suspecte de son amant, ingénieur dans une entreprise de BTP en charge des travaux du tramway. 



Dans un roman bien ancré dans les traditions du vieux Nice, bien loin des artères fréquentées par les touristes et les retraités dorés, Ghjulia, dite Diou, va mener une enquêtes aux rebondissements multiples d'une étonnante véracité.



Entre voisins aidants, restauratrices affables, boîte de nuit à l'étonnante Frida Khalo et virées en scooter, ce roman nous emmène en balades vers des criques préservées et sur les hauteurs d'une ville trop méconnue, au travers d'une histoire racontée à la première personne par Djou.



Quelques phrases en nissard, des personnages bien campés, des amis aux policiers, une description des lieux qui nous y projette aussitôt ... se sont combinés pour que je sois replongée dans la ville de Nice et dans un roman qui m'a donnée envie de me plonger rapidement dans le second opus de cet auteur très prometteuse.



J'espère qu'elle confirmera ce premier essai ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Boccanera

Très belle découverte que cette enquête policière au cœur de Nice. Lu en 3 jours.

L’écriture à l’humour mordante est très agréable. L’auteure a déjà un style bien identifiable. On ne s’ennuie pas une seconde. J’avais hâte d’arriver au moment où je pourrais ouvrir ce livre à nouveau pour en connaître la suite.

Les personnages sont très attachants. l’enquêtrice, Diou, quinqua décalée, séparée, accroc aux médicaments et au café. Son ex compagnon policier qui la protège toujours. La famille de la seconde victime, jeune homme homosexuel qui tenait un rôle de travesti au Zanzib’hard, endroit où l’on découvre des personnages émouvants.

Enfin le Vieux-Nice, le port, la région (où je travaille et où je vis depuis 30 ans), décrits avec amour et délice. J’y ai retrouvé tout ce que j’y aime : les petits restos familiaux où l’on se retrouve et déguste des plats traditionnels, l’ambiance, la beauté et les couleurs des bâtiments du cours Saleya ainsi que la douceur de la Méditerranée, les quartiers populaires où tout le monde connaît tout le monde et où des origines éclectiques se côtoient et vivent en harmonie. Des expressions niçoises. J’ai souri et ri. L’impression d’entendre mon beau-frère niçois « pur souche ». Peut-être ne suis-je donc pas vraiment impartiale, mais je pense que tout le monde peut apprécier les descriptions car elles sont justes, fortes et belles.

Enfin l’auteure, engagée, aborde des sujets qui me tiennent à cœur : l’accueil des migrants à notre frontière si proche. Le sujet est certes tout juste mentionné alors qu’il est brûlant (reconduite des mineurs isolés en Italie en toute illégalité), mais la vallée de la Roya et sa générosité (Cédric Herrou) sont évoquées. « On entend autant les habitants qui les accueillent malgré les menaces judiciaires que le député nuisible qui attise la haine pour ratisser le plus large possible ». Les malversations sur chantiers publics et notamment celui du tramway niçois sont au cœur de l’enquête. Les jeunesses identitaires niçoises.

Pour un premier livre, c’est une belle réussite ! Je vais de ce pas me procurer les suivants! Leur note est encore meilleure sur babelio: une belle promesse….
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Boccanera

J'avoue, j'aime les histoires de gays, surtout quand elles sont gaies - je parle des histoires ! Putain !

Et puis, si elles se passent à Nice, l'une des towns les plus nice de France, là je craque... Putain !



Bien sûr Boccanera est drôle, comme la plupart des filles à pédé, et son écriture est légère et divertissante, putain !

Sans parler de ses putains de promenades dans la ville de Nice qui donnent irrémédiablement envie d'aller (re)voir les images sur Google Map...



Mais l'intrigue... putain ! L'intrigue policière est mal racontée, bourrée de redites et d'invraisemblances. L'assassin sort d'un chapeau, suite à un putain de gloubiboulga d'imbroglio sans aucun intérêt !



Bref, vous l'aurez compris, ce premier chef-d'œuvre ne m'aura pas donné l'envie de découvrir les deux suivants !

Ah oui... j'oubliais : j'aurais dû compter les "Putain!", même si je sais que ce joli mot est fréquent dans la bouche des niçois !



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Boccanera

C'est en lisant une critique élogieuse du quatrième volet de la série "Boccanera" que j'ai eu envie de découvrir cette auteure de polars niçoise d'origine corse.

J'ai donc eu l'occasion d'avoir entre les mains le premier volet intitulé sobrement "Boccanera", du nom de famille de cette détective Ghjulia dite 'Diou", très attachante et très pittoresque.

Je me suis retrouvé dans un univers ressemblant à celui de Jean-Claude IZZO situé à Marseille, mais ici à Nice, que la romancière se plaît à décrire dans ses recoins les plus méconnus. J'avoue que j'ai trouvé quelques longueurs de ce point de vue-là.

Mais ce polar, très court (environ trois heures de lecture), est un vrai régal pour qui aime ce style et ces références incessantes à la littérature ou la politique. On sent que l'auteure est formée à l'école française de Patrick RAYNAL, J-B POUY, Thierry JONQUET, Didier DAENYNCKX et compagnie.

Dans ce genre très particulier, l'intrigue policière n'est pas le souci premier, même si elle sert de canevas à la mise en place de personnages truculents et de situations cocasses.

Ce qui m'a plu, c'est cela justement, ainsi que les références à de grands écrivains comme Craig JOHNSON et Jim HARRISON, et les prises de position vis-à-vis de sujets politiques et sociétaux actuels, comme la situation des immigrés ou les magouilles du BTP.

Pour moi cette lecture a été un régal et je lirai rapidement les épisodes suivants.
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Boccanera

Retour d un séjour de quelques jours à Nice, retour d un polar intéressant. J ai retrouvé l ambiance du Vieux Nice et une niçoise détective privée qui démêle l intrigue en courcicuitant l action de la police officielle. Un bon moment de lecture. Tous les personnages qui font l histoire ont un certain intérêt
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