Mick Kitson

A la fin de sa vie, Annie Perry revient sur son histoire. Fille de roms, elle est vendue par sa mère en dernier recours pour tenter de faire survivre la famille. Elle est adoptée par Bill Perry, le célèbre boxeur. Annie n’a pas froid aux yeux et, pour survivre au milieu de la misère ouvrière, elle s’initie à la boxe et à la lecture et, grâce à sa débrouillardise, elle côtoie des milieux variés et arrive à gagner sa vie (les matchs de boxe sur les foires aident à mettre du beurre dans les épinards).



J’ai énormément aimé ce roman historique. J’ai admiré le caractère d’Annie, je me suis laissée emportée par ses aventures… et, plus que tout, moi qui suis sensible aux mots et aux types de langages, je me suis délectée du style narratif.

J’imagine que la traductrice a fait du mieux qu’elle a pu pour retranscrire certaines expressions de patois écossais, pour mon plus grand plaisir ! La plume retranscrit finalement parfaitement l’ambiance ouvrière de cette fin de 18ème siècle et la violence physique qui règne. Elle est dynamique et franche comme un bon direct du gauche !



Ce roman parait le 28 août et je ne peux que vous recommander d’y jeter un œil le moment venu !!

Est-ce plus difficile de survivre en milieu hostile naturel (au milieu de la forêt) ou en milieu hostile humain (au sein d’une famille toxique) ? En tout cas, pour échapper aux griffes d’un beau-père violeur et violent et d’une mère alcoolique, Sal et Peppa vont fuir et vivre ou survivre quelques jours au beau milieu d’une forêt, loin des hommes, de la police qui les recherche et d’une société qui ne les a pas épargnées.



Ce qui m’a le plus gênée dans ce roman, c’est le ton, le parler « enfant de treize ans » que j’ai trouvé quelque peu artificiel. Et j’ai eu du mal à m’y faire. Non, d’ailleurs, je ne m’y suis pas faite.



Alors, oui, c’est intéressant d’adopter le point de vue de l’enfant face à tout ce qui lui arrive, et parfois, cela fait mouche. Les gamines sont attachantes et mêmes touchantes chacune à leur manière. Mais, les situations manquent cruellement de réalisme (arriver à allumer un feu, construire un abri qui protège des intempéries, poser des pièges à lapins, en ayant seulement regardé des vidéos sur Youtube…), la froideur avec laquelle l’enfant juge la situation est… glaçante, le personnage d’Ingrid permet aux enfants de s’en sortir mais le résumé de sa vie est superficiel et n’apporte pas grand-chose à l’histoire. On est loin, très loin de l’excellent Dans la forêt de Jean Hegland.



Peut-on dire que j’ai été déçue ? Oui, et en même temps, je l’ai avalé en une journée, vite fait, vite débarrassé.
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« Mais on arrête pas de perdre des choses dans cette vie… ». C’est ce que découvre très tôt et tragiquement l’enfant Annie, dans une intrigue qui se déroule principalement dans la région de Birmingham à la fin du XIXe siècle. Et pourtant, son destin mouvementé, évoqué tout au long de ce nouveau roman, formidable, de l’écossais Mick Kitson, lui apprendra rapidement que, dans le respect d’un vieil adage, qui perd gagne, et que la détresse la plus cruelle peut préluder à une vie infiniment exaltante. Petite gitane de dix ans, elle est vendue par sa mère, lorsque la famille, tenaillée par la faim, est au plus noir de la misère, au vieux Bill Perry, le « Slasher de Tipton », un champion, sous ce nom, de boxe à mains nues. Alcoolique et perdant peu à peu la vue, souvent bourru et colérique, mais débordant de générosité, le bonhomme acquiert un bar à bière, qui deviendra très vite un estaminet populaire auprès des ouvriers de la cité industrielle, en même temps qu’il se prend d’un vrai amour paternel pour la « gazille » Annie, à laquelle il apprend, découvrant sa vivacité d’esprit, son endurance et sa force physique, tous les rudiments de son art du combat. Et Annie Perry se révèlera, à mesure que les années passent, une boxeuse particulièrement douée, dans des combats qui lui permettent d’arrondir les revenus parfois précaires du bar… Poids plume dresse ainsi le portrait d’une magnifique lutteuse, bravant aussi bien ses adversaires, pas toujours féminines, sur le ring, que la pauvreté et l’hostilité des puissants ou les aléas de l’amour, une nouvelle figure parmi les héroïnes flamboyantes que Mick Kitson s’applique à nous faire aimer de roman en roman, des deux sœurs sauvageonnes du Manuel de survie à l’usage des jeunes filles (traduit chez Métailié en 2018, à découvrir absolument si vous ne l’avez déjà lu) à la présente Annie, en passant par la sublime brigande d’Analphabète (Métailié, 2021). Tandis que la jeune femme découvre aussi l’importance de la lecture et de l’écriture, la leçon de boxe devient leçon de vie féministe, et Annie la meilleure des porte-drapeaux d’un combat alors naissant, pour transmettre bien plus tard le flambeau à sa propre servante. Au-delà, pourtant, de cette trajectoire de vie, comme engagée malgré elle, il y a dans ce livre autant de Dickens, à travers la peinture noire de la misère des mineurs ou des ouvriers cloutiers, que d’Hector Malot, dans la description des malheurs et des joies du peuple nomade, et même que de Dumas, une vraie dimension quelquefois de roman de cape et d’épée, même si celle-ci est souvent remplacée par un pistolet, ou, boxe oblige, par les poings des protagonistes… Autant de riches épices dans le chaudron de la fiction, qui donnent à ce texte les charmes nécessaires pour briller dans cette rentrée littéraire 2022. Un vrai bonheur de lecture !

Bonjour je vais vous parler de ma nouvelle lecture ANALPHABÈTE

J'aurais vraiment été l'être plutôt que lire ce livre il est dit Un roman drôle, puissant et lumineux. Dans un style simple et fluide, l’auteur touche à des sujets complexes comme l’abandon, la misère et la déception, avec un humour JE PENSE QUE JAI LOUPE UN TRUC ALORS !!!

Cette partie de critique je l'ai prise à Sylvaine car j'ai exactement ressenti la même chose



Je suis passée à côté. le début m'a semblé abscons, des phrases tarabiscotées sans peu de sens. Ensuite les choses se mettent en place. La forme narrative choisie par l'auteur ressemble à un patchwork où chacun des personnages s'exprime à tour de rôle Comme ils sont nombreux. la narration m'a parue manquer de fluidité. Beaucoup de thématiques sont abordées pêle-mêle. Education, illestrisme, paternité, drogue, violence, communauté ou secte. Au lecteur le libre choix de s'y attarder ou pas.

Une lecture décevante.

Le cadre du dernier roman de Mick KITSON est original, Mary Peace, son anti-héroïne, est un pur produit des années hippies. N’ayant pas été déclarée à la naissance, elle n’a pas d’existence légale et louvoie en catimini et en toute illégalité dans la société britannique. Elle n’a jamais été scolarisée et a grandi à sa guise dans le cadre bienveillant de la communauté dont son père était le gourou. Pour tout éducation il lui a bourré le crâne de théories fumeuses prônant le refus de tout désir matériel dans un cadre pseudo religieux. Mais voilà, une fois adulte, complètement amorale, froide, sans affect, Mary est uniquement préoccupée à assouvir ses désirs de sexe et de luxe. Bien qu’analphabète elle est championne de l’arnaque.

Son fils Jimmy est, lui, un jeune homme bien naïf. Avant son décès, son père lui fait promettre de ne pas essayer de la retrouver. Ébranlé par la mort de ce père adoré, il ne peut que se précipiter à la recherche de la femme qui l’a abandonné.

En parallèle à cette recherche la police commence à s’intéresser à cette mystérieuse femme soupçonné d’escroquerie.

Chaque chapitre porte le nom d’un des très nombreux personnages de ce récit. Mick Kitson donne sur chacun d’eux beaucoup de détails que je n’ai pas trouvé trop utiles. Je m’y suis parfois un peu perdue et suis restée sur ma faim. En particulier j’aurais aimé que le caractère de Julie, la policière, soit plus développé, en étoffant peut-être la partie policière.

Ce récit rocambolesque s’apparente aux romans policiers et j’ai pris bien du plaisir à cette lecture. C’est écrit avec légèreté et humour tout en abordant les problèmes sociétaux contemporains . Et bravo aux éditions Métaillé pour la magnifique photo de couverture qui donne envie de découvrir ce qui se cache derrière ses belles fraises.

#Analphabète #NetGalleyFrance




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Avant de mourir, son père révèle à Jimmy l'identité de sa mère, Mary Peace, qui les a abandonnés quand l'enfant était tout petit. Il lui fait promettre de ne pas la rechercher , mais évidemment cette promesse ne sera pas tenue.

Voici donc le jeune homme lancé aux trousses de celle dont la naissance n'a jamais été déclarée, qui a reçu une éducation pour le moins singulière au sein d'une communauté dont le gourou autoproclamé , son propre père, prônait le détachement matériel.

Analphabète , Mary Peace sait néanmoins se débrouiller pour gruger des hommes âgés et solitaires, tout en profitant des charmes des plus jeunes...Mais une policière plus déterminée que les autres va elle aussi rechercher cette manipulatrice aux yeux bleus.

Ne s'embarrassant pas de psychologie, Mick Kitson nous embarque tambour battant dans cette quête de la mère avec une efficacité redoutable. Il alterne les points de vue, sait jouer des ellipses pour ne pas alourdir son récit, et on dévore d'une seule traite ce roman addictif. De la belle ouvrage !

C’est une belle histoire. On n’échappe pas à quelques clichés propres au roman initiatique, a fortiori féminin, mais qu’importe : les personnages ont tellement de bagou que je me suis laissée entraîner avec joie. Il y a de la lumière dans ce roman, malgré l’indicible, malgré la détresse intellectuelle où ont mariné les petites et en dépit d’une issue courue d’avance, à mille lieues des saveurs aventurières de l’enfance. Mais ne pensons pas trop fort à ce qui pourrait arriver : à l’abri des monstres, dans cette forêt câline et nourricière, on ne vit que pour l’instant présent, le système-D, et bigre que ça fait du bien !
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Beaucoup de gens l’ont comparé à Dans la forêt de Jean Hegland, mais pourtant je les trouve très différents. Bien sûr, il y a le côté apprentissage des techniques de survies, et le fait que ce soit 2 sœurs. Mais la survie dont il est question, ainsi que ses enjeux, sont bien différents. Dans le cas de cet autre livre, il s’agit de rester dans sa maison de toujours pour survivre à une sorte d’apocalypse ; alors que dans le roman dont nous parlons aujourd’hui, il s’agit de fuir un environnement familial malsain pour se protéger. De plus, l’âge des protagonistes est bien différent, même si Sal dans Manuel de survie à l’usage des jeunes filles est bien plus préparée à cette vie dans la forêt car c’est un choix longuement étudié et planifié.



Passée cette digression, je peux réellement m’attaquer à cette chronique. Pour commencer, je trouve le titre français un peu trompeur dans la direction à attendre de ce roman ; il ne faut pas se méprendre, ce n’est clairement pas un « manuel » ou autre guide. Le titre original, bien plus sobre, est mieux adapté je trouve, puisqu’il s’intitule « Sal » tout simplement. On comprend mieux ce titre-là, puisque ce roman nous narre le portrait de cette jeune fille suite à un tournant décisif de sa vie.



Ce roman d’aventure occulte souvent les raisons, bien plus crues et sordides, qui ont mené à la nécessité pour Sal d’organiser cette fugue. Ici la forêt est un refuge, un havre de paix qui permet aux protagonistes de guérir leurs blessures. Même les personnages rencontrés au détour des chemins sont positifs. Ingrid apparaît comme une sorte de fée protectrice de la forêt, qui va aider les deux filles à reprendre leur place d’enfant et réintégrer la société tout en gardant le noyau familial.



On comprend au fur et à mesure la violence qui a mené Sal à prendre des décisions radicales, mais sans jamais tomber dans le sensationnalisme ou dans le trash. C’est vraiment de la pudeur qui traverse ce récit, tout en traitant pourtant d’un sujet bien grave, l’inceste et la maltraitance.



Ce roman est une ode à Sal, et à travers elle à la résilience et la force qui se cache même chez les personnes victimes d’atrocités. Sal est une jeune fille pragmatique, autonome, habituée à tout gérer (la maison, sa sœur, sa mère, elle-même). Son enfance a été volée mais la famille reste au cœur de ses préoccupations – tout faire pour la garder soudée au maximum et éviter les services sociaux, tout faire pour préserver l’innocence de sa petite sœur Peppa le plus longtemps possible



Mick Kitson a créé des personnages très attachants, très émouvants. Son écriture est toujours juste, et particulièrement dans le langage totalement cohérent avec leur âge, leur milieu. Naïveté et humour sont présents dans les scènes du quotidien apportant un peu de fraîcheur à un sujet bien lourd. C’est un roman dur tout en restant pudique, mais surtout très optimiste.



J’ai dévoré très rapidement ce livre qui est vraiment touchant, émouvant, et plein de force de vie.



Un excellent premier roman. Si vous ne l’avez pas encore ouvert, je vous le recommande fortement !


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J'ai lu La vraie vie il y a peu. Alors quand j'ai vu Manuel de survie à l'usage des jeunes filles je me suis dit : encore un premier roman, encore une histoire de gamine violentée, encore un petit frère ou une petite sœur à sauver ... rien de bien neuf. Et ben voilà, ENCORE UN COUP DE CŒUR !!! Que cette rentrée littéraire est riche et pleine de belles surprises !

Ce livre est empreint d'une douceur incroyable. J'ai aimé la pétillante Peppa, Doc. Ingrid et sa grande bienveillance, l'omniprésence de la nature; une belle nature qui vous fait suivre les daims, les lapins et les blaireaux comme s'ils étaient les personnages du livre, le combat de Claire, le fait d'avoir croisé Adam et surtout, surtout, j'ai adoré Sal; jeune fille sensible et courageuse que je n'oublierai pas de si tôt. Alors finalement, mon seul regret est que le titre original Sal n'ait pas été conservé. Pour tout le reste, je suis complètement sous le charme de cette écriture et de cette douceur. J'en redemande.

Merci.

Sal 13 ans s'est donnée pour mission de protéger sa sœur Peppa 10 ans contre une mère alcoolique démissionnaire et un beau-père qui les maltraite. Comment faire pour la sauver de cette situation sans avenir et sans espoir ? En prenant les choses en main et en préparant une fuite au cœur d'une forêt profonde, loin de tout. Sal est débrouillarde, avec une volonté de fer et malgré les difficultés elle va mettre son plan à exécution.



Mick Kitson nous offre une splendide confrontation entre une nature belle mais dure et des petites filles en quête de rédemption. Dans un récit tout en sensibilité avec des images de nature plein la tête, nous suivons ces deux petites dans ce qui semble être leur seule possibilité : survivre dans la nature pour avoir une chance de survivre dans la jungle de la vie.



Un beau récit, avec des personnages forts dont je vous conseille la lecture.

Deux gamines Sal et Peppa vivent isolée dans un coin de forêt .

Que s'est - il passé pour en arriver là ? Une mère alcoolique et Sal a subit les abus sexuels de son beau père et a fini par le tuer . Mais elle avait tout prévu à l'avance et bien organisé leur départ en cherchant des informations de survie sur internet .

Mais pas facile de s'en sortir avec le peu moyens qu'elles ont , car la nourriture diminue vite .

Un jour elles vont rencontrer Ingrid qui va les prendre sous son elle , car elle vit aussi seule et loin des autres ...



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Roman de survie plutôt agréable à lire , malgré une situation dramatique , mais parfois pas très crédible .

Tout semble quand même un peu trop facile , chasser , piéger , construite une cabane en plein hiver ça ne s'invente pas , mais on rentre dans le jeu de cette histoire,même si Peppa a tendance à agacer un peu .

La vie s'organise avec quelques passages de ravitaillement en ville et une rencontre imprévue avec Ingrid qui va bien les aider .

Roman qui englobe plusieurs sujets , pédophilie , survie , nature , pour un premier roman c'est plutôt bien ,avec aussi beaucoup de tendresse , agréable et rapide à lire .

Ce livre a reçu, en 2022, le prix Jules Rimet qui a pour objet de couronner un ouvrage de littérature dont les références au sport constituent l'un des éléments majeurs.

Le sport, en l'occurrence la boxe, n'est pas le sujet principal de ce roman d'aventures sociales. On y trouve des similitudes avec Sans Famille d'Hector Malot ou des ouvrages de Dickens avec des histoires d'enfants dans le cadre des révolutions sociales et industrielles du XIXème siècle.

De cette aventure romanesque voire rocambolesque, la boxe est le fil rouge parfois même rouge sang. Ce sont surtout ses valeurs de courage, résilience et violence qui apparaissent et qui la caractérisent autant qu'elles caractérisent la vie sociale de l'époque.

Beaucoup de romans s'appuient sur des faits et des personnages réels. Dans cet ouvrage un des personnages principaux « The Tipton Slasher » a existé à une période un peu différente mais dans des lieux exacts. Mais ce qui est bien réel, c'est l'ambiance de l'époque avec ses mœurs, ses bruits, ses couleurs, ses odeurs, ses peines et ses joies. Les descriptions que l'auteur en fait nous transposent au cœur de cette époque.

Ah, j'oubliais, la reine d'Angleterre Victoria, très présente virtuellement est bien celle que l'on connait.

Pour le reste, et l'auteur nous l'écrit à la fin, cela vient de l'imagination de sa grand-mère et peut être aussi de la sienne.

A l'opposé de son titre, poids plume n'est pas le nom que l'on pourrait attribuer à cet ouvrage littéraire.

Dans l’Angleterre du 19eme siècle, Annie Perry gitane est vendue par sa famille pour quelques sous. Elle va être adopté par Bill Perry dit le slasher. Annie va apprendre la boxe et se frayer un chemin dans une Angleterre où les classes sociales et l’industrialisation prennent une grande place.



J’ai beaucoup aimé l’histoire d’Annie. Les personnages sont intéressant et le monde du 19eme siècle bien décrit. J’ai en revanche trouvé le style d’écriture difficile à lire. J’ai eu du mal avec le côté « dialogue d’époque ». Ça a rendu ma lecture lente.

J’ai apprécié les 50 dernières pages pour l’évolution de l’histoire et des personnages.

Comme souvent un livre qui m'attendait dans mes PAL

Que de scènes de boxe sanguinolentes , je précise la boxe est un des rares sports que je n'affectionne pas. Vu le titre j'aurai du m'en douter.

J'ai pourtant beaucoup aimé le langage du père adoptif de notre héroine.

Le rapport hommes femmes bien que je pense que l'on peut se défendre sans forcément se battre ce n'est pas la seule solution.

En bref j'attendais plus de ce livre sur l'apprentissage de la boxe de notre

héroine.

Dans ce conte moderne, ou ce cauchemar de papier, je ne sais pas trop, deux sœurs trouvent refuge dans les hautes forêts d’Ecosse. Les tutos sur YouTube ont détrôné le Manuel des Castors Juniors, et Sal, du haut de ses 13 ans, pourrait aisément donner quelques tuyaux de survie aux forces spéciales. Quand il s’agit de résister et de sauver Peppa des griffes d’un beau-père alcoolique et pédophile, elle ne recule devant rien. Du plan d’évasion échafaudé des mois à l’avance à la vie sauvage, en passant par la rencontre d’une sorcière qui se révélera être une bonne fée, les deux sœurs nous entraînent dans une fuite, à moins qu’il s’agisse d’une quête, qui a l’odeur des sous-bois, le bruit de la rivière, la couleur de la brume automnale à l’aurore. Elles ne nous épargnent rien de leurs angoisses truffées de gros mots ni de leurs proies sanguinolentes. Mais leur complicité rafraîchissante et leur force lumineuse donnent à ce premier roman un furieux goût de liberté.

Livre découvert dans le cadre de la masse critique. Lecture en demi teinte pour moi. L'intrigue se concentre sur le destin croisé de Jimmy, jeune adulte à la recherche de sa mère suite au décès brutal de son père; et de Mary Peace sa mère. Mary est analphabète. Elle a grandi au sein d'une communauté hippie dont son père Nigel était le gourou un peu fou. Elle n'a pas d'existence légale. Mary aime le luxe et l'argent facile. C'est une mythomane qui passe de ville en ville à l'affût d'un nouvelle arnaque. Mary plait aux hommes. Elle a un penchant pour les jeunes à la peau lisse qui pourraient être ses fils. Pour escroquer elle choisit des vieux plutôt naïfs.

En parallèle de ces deux personnages principaux il y a aussi Julie en charge de l'enquête policière suite aux derniers méfaits de Mary. Il s'agit ici d'un roman social proche de l'univers de Ken Loach. Le sujet est très intéressant. Hélas le lecteur se perd au fil des pages: trop de personnages, un récit confus entre présent et passé, des phrases parfois trop longues. Dommage!

Ce fut un vrai plaisir de retrouver la plume de Mick Kitson, auteur dont j'avais beaucoup aimé le Manuel de survie à l'usage des jeunes filles en 2018 - également paru chez Métailié. Il confirme ici tout son talent, toujours dans la veine du roman social contemporain, et toujours avec cet humour très particulier.



Nous voilà ballotés entre l'Ecosse et le Pays de Galles avec cette nouvelle histoire, où la quête des origines d'un jeune homme rencontre celle de la police qui cherche sa mère. Un sacré personnage, cette Mary Peace - comme tous les personnages du livre, d'ailleurs ! Voilà une analphabète qui ne s'en laisse pas compter, et arnaque des hommes pour (sur)vivre. Et alors que certains la recherchent, elle ne cesse de fuir.



Encore une fois je me suis régalé, car Mick Kitson a un indéniable talent de narration, faisant s'entrecroiser les époques, les destins, et donnant vie à une société - entre les années 1970 et les années 2010 - avec beaucoup de force. Ici on comprend tout de suite qui sont les personnages, et la profondeur de leur psychologie montre tout l'humanisme de son auteur, qui veut les comprendre avant de les juger. Du toxico musulman à la presque-quadra ultra-matérialiste, de l'ado paumé au vieux biker, tout le monde a ses blessures et ses raisons de s'agiter en attendant la mort.



Un roman puissant et très agréable à lire, sous couvert d'une humilité qui lui fait honneur. Je recommande !

Un roman, presqu'un thriller, bien écrit et assez addictif. Un patchwork de personnages hétéroclites autour de cette quête de la mère analphabète. J'aurais peut-être préféré un peu moins de personnages et un centrage un peu plus fort sur la mère et le fils. Mais on passe un bon moment avec ce roman.

Ce livre est une jolie découverte.

Sal est une ado qui a appris malgré elle à prendre soin d’elle seule, de sa petite sœur aussi. C’est pour protéger cette dernière des abus sexuels de leur beau-père qu’elle met au point un plan de fuite, obligatoire. Un plan parfaitement préparé qui les conduit en pleine forêt pour y survivre, échapper à leur désastreux quotidien.

Malgré quelques invraisemblances, je me suis prise au jeu. Pour l’évocation de leur survie en plein cœur de cette nature écossaise hostile et éblouissante mais aussi parce que c’est Sal qui raconte et que Sal, elle n’est pas comme tout le monde. Elle est solide parce qu’il le faut.

Mais jusqu’à quel point faire est-il plus important que ressentir ? Si Sal prend soin de tous, qui va prendre soin de Sal et l’aider à se reconstruire ?

Un premier roman réussi donc qui se lit très facilement.

Traduction Céline Schwaller

Pendant huit mois, Sal, 13 ans, a préparé sa fugue dans les bois avec sa petite sœur de 10 ans. Vidéo YouTube pour fabriquer une hutte, dépecer des animaux, faire un feu. Utiliser les cartes bancaires du copain de leur mère pour acheter du matériel sur Amazon. Lui piquer du liquide ni vu ni connu.

C’est ainsi que Sal et Peppa se retrouvent dans une forêt écossaise et organisent leur survie. Ça vaut toujours mieux que ce qu’elles subissent – ou risquent de subir – à la maison et, pire que tout, être séparées si les services sociaux le décidaient… De toute façon, pour Sal, elles ne peuvent pas revenir en arrière. Elle a tout fait pour préserver sa petite sœur et elle continuera, peu importe où cela les mènera.



Sans grande surprise, j’ai beaucoup aimé ce roman qui me tentait depuis sa sortie. Les récits de survie me fascinent toujours autant donc ce côté-là j’ai été servie : dans les bois enneigés, Sal fabrique une hutte avec une bâche et de l’épicéa, elle chasse le lapin, elle fait des feux pour les tenir au chaud.

Plus encore, j’ai été touchée par la situation des deux sœurs et par la volonté de fer de Sal. La narration peut agacer, mais moi elle m’a aidée à comprendre cette jeune adolescente à la fois très intelligente et pourtant « en difficulté » scolaire.



C’est un très beau roman de survie et de résilience, qui m’a beaucoup émue. Ce n’était pas tout à fait ce à quoi je m’attendais, mais je n’ai pas été déçue !