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Citations de Mikky Sophie (205)


Etre une femme normale finalement, ce n’est pas me prouver que tous les hommes sont les mêmes, ni que mon cœur est éteint à tout jamais. Non, être une femme normale, ce serait me battre contre mes craintes, explorer mes sentiments, croire et suivre mon cœur. Etre une femme, ce serait assumer ce que je ressens pour Ahmik.
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Mon intention première est celle d’oublier qui je suis mais des années de conditionnement ne s’effacent pas par la simple volonté. J’ai besoin d’un verre. Puis d’un deuxième. Et d’un troisième. Au bout de mon quatrième rhum-cola, je suis prête à en découdre avec l’emprise d’Ahmik.
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J’essaie de le voir comme n’importe quelle femme le verrait : attirant. Il est musclé, grand, son sourire est charmant et les traits de son visage sont particulièrement… réguliers. Je suppose que ces critères suffisent à apprécier la beauté et le sex-appeal d’un homme. Mes mains ne deviennent pas moites, mon cœur ne s’emballe pas et mes jambes ne vacillent pas mais je ne renonce pas pour autant. Adam fera très bien l’affaire pour oublier ce connard d’indien. Ses yeux perçants, ses lèvres aguicheuses et ses caresses envoûtantes.
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Rien n’est jamais trop tard. Il est encore temps de réparer mes erreurs. Ahmik n’est rien. Il n’est pas un élément de mon destin. Je suis peut-être le sien mais je refuse de penser qu’un être abject comme lui soit indispensable à mon chemin de vie.
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Le destin a bon dos quand il nous manque une part de courage et d’audace. J’ai décidé de me brimer mais j’aurais tout aussi bien pu profiter de la vie, braver tous les interdits, emmagasiner les expériences, me foutre des conséquences et des autres.
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Je me contentais de vivre sans ressentir le besoin d’aimer ou d’être aimée. J’allais bientôt franchir la ligne d’arrivée, ma course n’avait eu aucune embûche, j’étais sûre de gagner cette bataille contre moi-même mais il a fallu qu’il entre dans ma vie. Au dernier moment. Peut-être, étais-je trop sûre de moi ? Je pensais être à l’abri mais je n’aurais jamais dû baisser ma garde. Les vannes de mes émotions se sont ouvertes et j’ai chuté avant la fin.
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En dévoilant son corps, Ahmik a dévoilé ses cartes. Il est néfaste. Je m’en doutais mais j’avais délibérément écarté cette hypothèse en écoutant mon cœur. Quel con, ce cœur ! Je n’aurais pas dû tourner le dos à mes dons. Eux seuls ont valeur de vérité dans mon monde. Ils ne m’ont jamais trahi.
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Le pire n’est pas de le savoir. Le pire, c’est de souffrir de cette séparation comme si l’on venait de m’arracher un organe vital. Comment peut-on désirer autant la présence d’un être néfaste pour soi-même ? Rien de bon, absolument rien de bon ne peut sortir de notre relation. Et pourtant, comme un papillon de nuit attiré par la lumière, je serais prête à me brûler les ailes pour voler à ses côtés. Si je n’apportais pas autant d’importance et de crédit aux signes, j’aurais aimé croire que ma vision n’était pas inéluctable.
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rêvais de devenir quelqu’un de bien, que l’on ne juge pas pour sa famille et son groupe ethnique. Je rêvais d’avoir un métier stable, une maison, une famille. Je rêvais d’une vie simple. Et je n’ai droit qu’à mon imagination. Renoncer m’est destiné. Mira ne l’est pas.
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Elle me hait. Elle m’a berné. J’ai baissé mes gardes. J’ai tellement perdu le sens des réalités en pensant que je crèverai bientôt que je me suis laissé croire que je pourrais devenir un type bien. Pour la première femme qui passe. Elle ou une autre n’aurait pas fait la différence en réalité. Je n’ai jamais aimé. Comment ai-je pu supposer que ce serait le cas avec cette fille ? Mon intérêt pour elle n’était que le fruit d’une coïncidence.
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J’ai beau essayé d’être quelqu’un d’autre, je ne leurre personne. On ne change pas ce que l’on est. Elle est comme les autres. Elle me voit comme un paria, un moins-que-rien, un démon. Elle a raison mais ce n’en est pas moins douloureux.
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Certaines choses ne peuvent être changées. Son destin est peut-être scellé au mien mais il l’est encore plus à lui-même. Que je le veuille ou non, ma prémonition risque fortement de se réaliser. Et je le perdrais à tout jamais. Alors qu’il est là… ici et maintenant. Qu’est-ce que j’attends, nom d’un chien ?
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Les apparences apportent davantage de crédibilité à mes propos. La plupart du temps, je raconte n’importe quoi. Je n’ai pas des prédictions ou des visions sur mesure alors les clichés m’assure une notoriété. Certains me qualifieraient d’arnaqueuses mais le temps voulu, j’ai de véritables prémonitions. Et je ne demande qu’une somme dérisoire en comparaison de toutes les voyantes et autres médiums sur le marché.
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De toute ma vie, je n’ai jamais été aussi égoïste mais être si proche de cet homme m’oblige à prolonger la sensation de plénitude et de réconfort qu’il me procure. Etre dans les bras d’Ahmik, c’est retrouver son corps et son âme avant qu’ils ne soient corrompus par le monde extérieur, par la douleur, la frustration et le chagrin. C’est être en apesanteur, dans une bulle, dans un cocon comme sûrement toutes les espèces le ressentent dans le ventre de leur mère. Etre dans ses bras, c’est ignorer la notion du temps, du passé et de l’avenir, du plaisir et de la souffrance. Etre dans ses bras, c’est juste être soi. Enfin soi.
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Mon sang réclame vengeance. Mes nerfs sont à vifs. Je détruirais tout sur mon passage. J’entraîne son visage contre mon torse et l’enveloppe dans mes bras. Elle se laisse faire comme une poupée désarticulée. La haine parcourt mes veines. Je ne me pardonne pas lui avoir déjà causé du tort. Je me pardonne encore moins de ne pas avoir empêcher quelqu’un d’autre de lui cause du tort. Je caresse ses cheveux, embrasse le sommet de son crâne et la berce d’avant en arrière en jurant dans ma barbe.
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Elle est là et il faut apprendre à vivre au mieux avec. Elle est primordiale. Elle est inéluctable. Elle permet d’apprécier ce que l’on a vécu jusque-là. On en a besoin pour vivre à fond. Et oui, j’ai besoin d’elle. Au diable la voyante, mon passé et mon avenir ! A l’instant présent, c’est Mira qui compte. Elle et seulement elle.
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Mon destin m’a rattrapé. Je suis foutue. Je vais crever comme mes visions me l’ont prédite. Comme elles ont aussi prédit la mort de mes parents. Comme elles ont aussi prédit la mort d’Ahmik.
 
Et rien ne pourra l’empêcher.
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Aujourd’hui, Ahmik n’est plus le seul à vouloir la fusion de nos corps. Je le veux davantage. Je l’exige. Nos rôles n’ont plus autant de disparité et d’inégalité. Nous sommes sur la même longueur d’onde.
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Goûter à ses caresses a annihilé mes peurs. Sillonner son corps a intégralement écarté les dangers qui m’entourent. Une bulle protectrice, insonore et opaque, nous entoure depuis que j’ai forcé ma conscience à déguerpir. Il n’y a que lui. Ses mains sur la peau délicate de mon ventre, les miennes sur le creux vertical de sa chute de reins, nos regards connectés l’un à l’autre, ses lèvres sur les zones sensibles de ma nuque et le parfum enivrant de ses cheveux contre mon visage.
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Il existe des exceptions à toutes les règles, pourquoi n’y aurait-il pas un antidote à tous les poisons ? Ahmik n’a pas l’apparence d’un messie mais ses mots ont éveillé en moi l’envie de m’accrocher à lui comme à une bouée de sauvetage au milieu de l’océan.
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