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Critiques de Milan Jovanovic (147)
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L'ombre d'antan

14 récits, oui 14 comme dans 14-18 car c’est bien de la Grande Guerre dont traite ce roman graphique où se côtoient une multitude de talents avec des scénarios écrits, tant par des auteurs francophones, que serbes, et où les dessinateurs sont tous issus de l’ex-Yougoslavie. Vous vous doutez bien qu’avec pareil sujet, il n’est pas un récit qui soit de nature joyeuse. Chaque dessinateur utilise la technique qui lui semble la meilleure pour traiter de cette infâme boucherie qui aurait dû être « La Der des Ders » si les hommes avaient eu un peu plus de jugeotte et si l’esprit de revanche n’avait pas poussé un petit caporal affublé d’une moustachette ridicule à remettre le couvert vingt-et-un ans plus tard.



Les sujets traités sont très variés ce qui m conduit à écrire ma plus longue chronique à ce jour.



« Entre ciel et terre ».

Commençons par la retraite de l’armée serbe, accompagnée de milliers de civils, à travers les montagnes d’Albanie, où les montagnards albanais entraînés et équipés par les Allemands lui tendent des embuscades. J’ai été particulièrement sensible aux dessins de Drazen Kovacevic et à la mise ne couleur dans les tons sépias de Toni Anastasovski. Le scénario de Dragana Stojilkovic est magnifiquement bien ficelé.



« L’odyssée du sous-marin Curie »

Suit l’incroyable histoire du sous-marin français « Curie » qui s’est empêtré dans les filets à l’entrée du port de Pola où il devait se glisser pour détruire les navires austro-hongrois qui s’y trouveraient. Le scénario de Philippe Zytka se réfère à l’histoire authentique de cet équipage. Le dessin de Darko Perovic a quelque chose de « Corto Maltese ». La mise en couleur de Sofjia Perovic est bien adaptée à l’atmosphère nocturne et à la faible lumière à l’intérieur du sous-marin.



« L’ange gardien ».

Le troisième récit, nous narre l’histoire de Milan, blessé à la tête par un shrapnel. Heureusement pour lui, son casque Adrian a amorti le coup. A l’hôpital, on lui rapporte son couvre-chef pour qu’il puisse voir l’effet du shrapnel et ce casque qui lui a sauvé la vie. C’est alors qu’un mot glisse de ce couvre-chef. Un mot en français que Milan se fait traduire. C’est le début d’une nouvelle histoire… Un très beau scénario de Bruno Falba, superbement illustré et mis en couleur sépia par Aleksa Gajic.



« Le retour de Milou », sur un scénario de Rodolphe, nous entraîne à Belgrade en décembre 1918. Zoran Janjetov au dessin et à la couleur offre l’un des styles les plus particuliers de ce court récit.

La mère de Milan est impatiente de le revoir et s’affaire à mettre sa chambre en ordre. Elle contemple sa photo avec son ami français, Louis. Il y a aussi la photo de Vesna, sa petite fiancée. La maman établit déjà des projets d’avenir. Quand Milou va-t-il rentrer ? Voilà le facteur sur son vélo. Il dépose une lettre dans la boîte, enfin !



« Fusillé pour l’exemple », un scénario de Frédéric Bertocchini avec, au dessin, Igor Krstic. Septembre 1914, du côté de Verdun… LOISEAU Marcel est ramené grièvement blessé à la jambe et à la tête par un camarade. Sur sa route, l’infortuné croise un capitaine, genre abruti de première classe avec palmes et grande distinction. Ce capitaine, malgré les graves blessures dont il est affligé, lui ordonne de repartir au front. Marcel désobéit, tourne le dos à ce fou-furieux de capitaine et se rend au poste de secours tandis que le bon samaritain qui l’a secouru s’en retourne dans l’enfer des combats pour éviter des ennuis avec ce farouche capitaine qui se garde bien de foncer risquer sa très précieuse peau… Les ennuis de Loiseau ne font que commencer à cause de cet oiseau de malheur.

Si vous effectuez des recherches sur Internet, vous vous apercevrez bien vite que Marcel Loiseau a bien été « fusillé pour abandon de poste » le 12 octobre 1914. Il était soldat au 106 R.I. Les faits se sont déroulés à Mouilly - Rupt-en-Woëvre, près des Éparges, dans le département de la Meuse. Il a été réhabilité le 17 mars 1922. Son cas était un exemple flagrant d’un abus de pouvoir de l’autorité absurde d’un supérieur. Il fit partie des premiers soldats « fusillés pour l’exemple » réhabilité.

Le dessin de Igor Krstic, tout en nuances de lavis de gris et de noirs correspond idéalement à l’ambiance très sombre de cette histoire marquée par une profonde injustice. Petite observation : dans ce récit, les uniformes ne correspondent pas à ce qu’ils étaient au début de la guerre…

Anatole France avait écrit en 1909 : « L’armée étant une administration comme l’agriculture, les finances ou l’instruction publique, on ne conçoit pas qu’il existe une justice militaire quand il n’existe ni justice agricole, ni justice financière, ni justice universitaire. Toute justice particulière est en opposition avec les principes du droit moderne. Les prévôtés militaires paraîtront à nos descendants aussi gothiques et barbares que nous paraissent à nous les justices seigneuriales et les officialités. »



« Yanko le berger » de Tibery (Tiberiu Beka), seul aux commandes.

1914. Les Austro-Hongrois sont entrés en Serbie. Dans le territoire occupé ne restent que des femmes, des vieillards et des enfants. Yanko, petit berger, se morfond. L’armée ne veut pas de lui. Il garde ses moutons lorsqu’il entend des coups de feu en provenance de son village. Lorsqu’il arrive à portée de vue, des flammes dévorent déjà plusieurs maisons…

Une mise en couleur aux tons chauds et sombres pour accompagner une descente aux enfers qui montre comment certains soldats austro-hongrois se sont comportés dans les malheureux villages se trouvant sur leur passage. Après cela, on peut mieux comprendre pourquoi tant de civils ont pris la fuite avec les restes de l’armée.



« Le conscrit » sur un scénario de Nenad Mikalacki Django, Igor Krstic au dessin.

Les gaz, ces horreurs, sont évoqués dans ce récit qui est une sorte d’allégorie fantastique de la mort. Je ne commenterai pas cette BD en noir et blanc pour garder l’entière surprise qui attend le lecteur.



« Frères d’armes » est un scénario du Français Dobbs (Olivier Dobremel) mis en lumière par Dragan Panovic.

Récit d’un équipage d’avion. Un Français comme pilote, un Serbe comme mitrailleur. Ils sont pris en chasse par un hydravion autrichien…

Les couleurs sont vives comme le sont celles des paysages autour de la rivière Drina. Un paysage magnifique qui ferait presque oublier que des hommes s’entretuent, comme s’ils n’avaient appris à voler que pour pouvoir s’envoyer en l’air afin de mieux s’étriper !



« L’éclaireur et son binôme », on le doit à un scénario de Vasa Pavkovic et aux dessins, puissants, en noir et blanc de Stevan Subic.

Darko Petrovic est éclaireur dans l’armée serbe. Voilà que seulement quatre mois se sont écoulés depuis le début de la guerre, mais déjà le monde de Darko s’est écroulé. Le voilà reparti, seul, une fois de plus, pour une mission de reconnaissance. Mais cette fois, Darko ne reviendra pas seul…



« Le chemin du désespoir » Milenko Misic, accompagné de Darko Stojanovic au dessin.

Un récit où l’on découvre la grave décision que prend l’état-major serbe de fuir le pays vers l’Albanie et le Monténégro, avec les principaux trésors du peuple serbe et des milliers de civils qui ont déjà « goûté » au comportement des troupes bulgares qui sont entrées en guerre avec des promesses effectuées par l’empereur austro-hongrois et le kaiser.

Les dessins sont de très grande qualité, mais pourquoi avoir opté pour un fond aussi foncé qui empêche de profiter pleinement des dessins ?



« Piqûre d’abeille » est une histoire de Pavle Zelic, Maza au dessin et Desko à la couleur.

Cette narration nous transporte à Salonique en Grèce où les populations et les militaires subissent les attaques incessantes, et leurs terribles conséquences, de l’aviation bulgare. La décision est prise de porter la guerre au cœur-même de la Bulgarie, à Sofia, leur capitale ! Et pour mener à bien cette mission, ils peuvent compter sur… un bombardier Farman ! Un caporal français, Royable, et un sous-lieutenant serbe Naumovic se voient confier cette mission…

De très beaux dessins où le noir se détache sur un fond sépia.



« Le sang des damnés » de Michel Dufranne mis en dessin et en couleurs par Milan Drca.

Sergeï Feodorov qu’as-tu fait pour te retrouver à Mers-El-Khébir dans un bataillon disciplinaire en compagnie de tes camarades russes ? Comment, parti de Russie, t’es-tu retrouvé en France à te battre sous les ordres d’officiers incompétents qui te traitaient, toi et tes semblables, comme des esclaves dénués de droits autres que ceux consistant à obéir, à souffrir et à mourir ?

Un récit poignant sur ces soldats traités comme des moins que rien par leurs officiers inaptes au commandement, soldats qui, en France aussi, vont se révolter contre eux et faire leur petite révolution d’Octobre…



« Le billet » de Philippe Zytka dessiné et mis en couleur par Milan Jovanovic.

Hugh Gibson est Australien… Et engagé volontaire. Il quitte son pays en 1915. Sa fiancée lui remet un billet de chemin de fer « aller-retour ». Comme cela, lorsqu’il rentrera en Australie, il n’aura pas à en acheter. Pour Hugh, ce billet va devenir son porte-bonheur. Son sauf-conduit qui doit lui permettre de revenir vivant au pays…

Basé sur le premier combat des Australiens sur le continent européen, à la Bataille de Fromelles, ils perdirent 5533 hommes. Cet épisode constitue les 24 heures les plus sanglantes de l’histoire militaire australienne ! Pour rappel, il n’y eut pas de conscription en Australie durant la Grande Guerre ! Tous les soldats étaient des engagés volontaires.



« Le journal de Corfou », d’après un scénario de Filip Bankovic, mis en images par Ivan Stojkovic.

Milutin Dimitrijevic a 42 ans et il a découvert, à Belgrade, dans l’appartement de ses parents, au milieu d’un tas d’ouvrages poussiéreux, le journal de son arrière-grand-père qui s’appelait exactement comme lui. Le 3 décembre 1914, lors de la contre-offensive serbe, son aïeul n’eut la vie sauve que grâce à un autre soldat qui le jeta à terre au moment d’une explosion. Il retrouvera par hasard cet inconnu sur l’île de Corfou où les survivants de l’armée serbe ont trouvé refuge, évacués par la marine française. Son sauveur s’appelle Lazare. Ils ne se quitteront plus jusqu’à ce que…

Un récit qui montre qu’il s’en faut de peu pour que s’arrête ou survive une lignée. Traité dans les tons sépia, c’est une BD très touchante.



Voilà résumés les courts récits présentés dans ce roman graphique d’excellent facture, tant artistique qu’historique. Il nous ouvre les yeux sur l’implication des Serbes dans la Grande Guerre (mais pas que puisqu’on y relate aussi des histoires de soldats australiens, russes, français, …).



La lecture de cet ouvrage m’a pris des jours ! Heureusement que j’étais en congé pour en profiter pleinement : il m’a mis en appétit pour en savoir davantage sur la participation des Serbes à ce conflit qui a démarré à cause d’un étudiant serbe à Sarajevo. J’ai passé des heures et des heures sur Internet à effectuer des recherches pour m’assurer de la base historique de chacun des récits, mais surtout pour en savoir plus (et pas que sur les Serbes).



A la fin de l’ouvrage, un dossier retrace l’histoire de la Serbie durant la Grande Guerre.



Je ne puis qu’en recommander l’achat à tous les passionnés d’histoire, en particulier ceux intéressés par la Première Guerre mondiale, mais aussi par l’histoire de l’aviation. Au niveau du graphisme, il y en a pour tous les goûts. Pour cette raison aussi, si vous voulez sortir des sentiers battus au niveau du « dessin », osez vous aventurer dans « L’ombre d’antan ».



Merci aux éditions INUKSHUK et à cette Masse critique « spéciale » qui m’ont permis de déguster une œuvre très originale.

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Carthago, tome 3 : Le monstre de Djibouti

« Le monstre de Djibouti », 3ème tome de la série « Carthago » s’avère toujours aussi addictif que les précédents volets. Mais cette lecture laisse un drôle de goût, l’impression de se faire avoir par une recette efficace mais sans finesse. C’est un peu l’équivalent en B.D du big mac. Objectivement, un big mac c’est un peu crado, plein de gras, sans aucune subtilité et pourtant on ne peut pas s’empêcher de l’ingurgiter en 3 bouchées et de continuer à en manger de temps en temps. Même si j’ai conscience que la recette de Carthago est un peu grasse (trop de développements qui ne vont sans doute mener nulle part), et sans finesse (la construction narrative), j’aime bien voir le mégalodon bouffer des gens (d’ailleurs, dans ce tome on ne voit pas assez le monstre marin) alors je vais tout de même poursuivre la série, tout comme je finis toujours mon big mac.
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Ars Magna, tome 3 : V.I.T.R.I.O.L.

Où l’on assiste à un parachutage d’armes pour la résistance dans le Brabant (Belgique)…



Où l’on découvre une expérience démoniaque en Thuringe (Allemagne)…



Où l’on admire un professeur d’histoire plutôt trouillard et de faible constitution se lancer dans l’exploration du palais de Charles de Lorraine à Bruxelles…



Où l’on voit des nazis obtenir des secrets en se livrant à l’arrachage d’ongles et au chantage…



Où l’histoire s’achève…



Critique :



Certains déploreront que l’histoire se termine trop vite et que l’on n’ait pas donné assez de corps aux différents personnages, ou bien encore que les événements rocambolesques se succèdent à un rythme beaucoup trop rapide… Le scénariste Alcante ne fait pas mystère de sa passion pour les aventures d’Indiana Jones qu’il a voulu transposer en Belgique, à Bruxelles, ville où il réside. Je trouve le pari plutôt réussi malgré mon scepticisme de départ quand il était question d’ésotérisme. Finalement, Alcante réussit très bien à faire en sorte que cette histoire soit autre chose qu’un livre de magie avec des créatures démoniaques… Et c’est très bien.



La balade à la découverte de Bruxelles se poursuit pour admirer cette fois le palais du duc Charles de Lorraine qui fut très aimé de la population, mais aussi un puits de mine dans la région de Charleroi… Et plus étonnant… Washington ! Jovanovic est très doué pour représenter les bâtiments… Un peu moins les personnages…



Si l’histoire vous intéresse, optez pour l’intégrale qui vous offrira en prime onze pages du making of de la série. Je regrette juste que les couvertures originales ne soient reproduites qu’en noir et blanc dans cette intégrale qui dispose d’une couverture originale en couleurs.

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Ars Magna, tome 2 : Transmutation

Bruxelles, 1943.



Un petit groupe de résistants fait le point. Les nazis recherchent un objet mystérieux, le « Phénix », caché par une société secrète, Ars Magna. Ce machin aurait été découvert par un compagnon de Godefroy de Bouillon, dans une grotte non loin de Jérusalem et transporté en Belgique pour être placé dans un monastère, monastère qui semble avoir été victime d’une malédiction au point d’être abandonné… Jusqu’en 1400 où un individu se rendit sur place. Cet homme était un échevin (adjoint au maire) de la ville de Bruxelles. Il avait entendu parler du « Phénix ». Il trouva la crypte où il se trouvait, la referma et partit à Paris demander l’aide d’un certain Nicolas Flamel, l’alchimiste qui, selon la légende, transformait le plomb en or. Le « Phénix » fut ramené à Bruxelles où il fut étudié et un savoir énorme fut accumulé dans un manuscrit. Vint l’année 1695. Cette année-là, les troupes de Guillaume d’Orange, roi d’Angleterre assiégeaient les Français dans la bonne ville de Namur. Le maréchal de Villeroy, très piètre stratège, mais ayant les faveurs de Louis XIV, à la tête de l’armée française, suggéra au souverain de procéder à un bombardement de Bruxelles, ville qui n’était en aucune manière impliquée dans le conflit, qui n’était pas une place-forte ni une ville de garnison, pour que les Anglais desserrent leur étreinte autour de Namur. Les Anglais n’en firent rien et un tiers de la ville de Bruxelles fut réduit en cendres, le bombardement détruisant d’innombrables chefs-d’œuvres, en pure perte d’un point de vue militaire pour la France, rejetant l’opprobre sur les Français, ce peuple de barbares ayant rompu les règles tacites de la guerre. Dans toutes les cours européennes, le roi Louis XIV fut considéré comme un bien pâle soleil. Lors de la reconstruction de la ville, en cinq années seulement, l’architecte qui dirigeait les travaux et qui était un compagnon d’Ars Magna décida de…



Critique :



L’intérêt principal de cet album réside dans l’intrigue imaginée par Alcante pour rappeler le passé de Bruxelles qu’il arrive à mêler adroitement à cette histoire de « Phénix » que les SS recherchent avidement tandis que les résistants tentent de mettre la main dessus avant que les nazis ne s’en emparent. C’est drôlement bien joué et images du passé et de la Seconde Guerre mondiale s’entremêlent pour ramener le lecteur à l’époque « présente ». Il faut aussi souligner une histoire d’amour qui tourne mal pour l’un des protagonistes et qui risque d’avoir de fâcheuses conséquences pour la suite et fin de l’histoire.

Le Serbe, Milan Jovanovic, illustre Bruxelles avec énormément de talent : le Palais de Justice, les différents immeubles de la Grand-Place, le Petit Sablon, la Place royale, les vestiges de l’ancien palais de Charles Quint dont il ne reste que des ruines sous les bâtiments et la Place royale, tout est magnifiquement reproduit. Je reste toujours sur ma faim quant au dessin des personnages.



J’ignore comment va se terminer l’histoire dans le troisième volume, mais rien que pour cette découverte de Bruxelles, ce tome vaut assurément le détour.

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Ars Magna, tome 1 : Enigmes

Bruxelles. Fin 1943



La ville subit de plus en plus durement l’occupation allemande. Les nazis frappent à l’improviste et n’hésitent pas à fouiller ce que bon leur semble. C’est ainsi qu’ils pénètrent en force chez le professeur Van Kessel. Celui-ci, plutôt que de coopérer avec les nazis, préfère se suicider en se jetant par la fenêtre plongeant le colonel SS dans une rage folle. Le professeur représentait sa plus grande chance de découvrir ce secret ramené de Terre sainte par Adalbert, fidèle compagnon de Godefroy de Bouillon et qui doit conférer une puissance incalculable à celui qui le détient. Il ne reste au colonel SS qu’une misérable énigme qu’il ne sait comment déchiffrer…



Critique :



Comment se prononcer sur un album qui n’est que le premier d’une trilogie (il existe une édition intégrale) ? Ce qui est clair, c’est que le Belge Alcante a conçu un scénario qui va plonger le lecteur en plein ésotérisme. Des SS qui tentent de recourir à un secret vieux de plusieurs siècles pour assurer leur domination de façon définitive, voilà qui n’est pas bien original, le tout c’est de voir comment l’auteur va s’en tirer. Et s’il y a des SS, il y a aussi des résistants. Et parmi les résistants, il y a une femme, Sophie, très belle, dotée d’un caractère fort… Un soupirant qui risque de ne pas apprécier qu’un autre mâle s’intéresse à l’élue de son cœur, surtout si le mâle en question est un prof trouillard et chétif. Oui, mais… Le prof en question a un cerveau et il sait s’en servir, ce qui pourrait bien le rendre incontournable au sein du groupe de résistants. Le scénario d’Alcante est relativement complexe, mais comment va-t-il s’en sortir ? Il faudra lire les deux autres albums pour le savoir.



Je ne trouve pas les dessins de personnages de Milan Jovanovic très aboutis. Par contre, certaines planches mettant en valeur l’architecture sont de toute beauté. Pages 12 et 13, la Grand-Place de Bruxelles la nuit est grandiose. La composition y est originale et crée une atmosphère telle qu’on se croirait à l’un des balcons pour assister à l’arrivée de…

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Ars Magna, tome 1 : Enigmes

Cette BD en trois tomes est consacrée à une chasse au trésor sur le sol belge durant la seconde guerre mondiale entre Allemands et jeunes résistants belges. L’Anherbe a identifié une loge secrète : Ars Magna, qui cacherait un secret depuis des siècles. Un secret remontant aux croisades et qui confierait à son détenteur un pouvoir extraordinaire. De quoi intéresser au premier chef les séides de Himmler.



Mais l’impatience des SS conduit à la mort du dernier membre de la loge. L’homme n’a laissé que quelques indices pour permettre à un éventuel sympathisant de retrouver le secret.

Philippe Cattoir, jeune professeur d’histoire qui s’est fait exempter au début de la guerre, se retrouve malgré lui à aider de jeunes résistants belges, soucieux de contrer l’occupant.



Le scénario est assez similaire à d’autres BD mêlant ésotérisme, secret dissimulé et recherches menées par les nazis dans leur volonté de prouver la supériorité de la race aryenne.



Le dessin est relativement simple, passe-partout, sauf sur le plan des décors. Les vues autour de la Grand-place de Bruxelles, qui commencent l’album sont magnifiques et le découpage donne du rythme à la scène.



L’ensemble reste toutefois un peu léger, même s’il ne s’agit que d’un premier tome.
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Carthago, tome 3 : Le monstre de Djibouti

Le monstre de Djibouti, avec sa célèbre couverture, est une invitation à la dépense. Comment ne pas résister devant une telle réussite graphique ? Hélas, l’album relève presque du domaine de la publicité mensongère.



Le volume précédent laissait entendre que Kim et ses nouveaux alliés allaient partir à la recherche du mégalodon de Djibouti. Ce n’est pas vraiment ce qui est ici au programme. Du moins, cette chasse est limitée à sa plus simple expression : il faudra se contenter de quelques plongées. Pire que cela : le monstre fabuleux ne fera son apparition que dans trois séquences, ce qui est peu. Et la chasse au monstre s’achève de manière abrupte et décevante, comme si l’histoire n’en avait plus besoin et passe à autre chose.



Une nouvelle fois, le scénario ouvre de nouvelles pistes. Il va principalement être question d’une mystérieuse cité enfouie sous les eaux et d’un mégalodon qui fait des ravages dans la vie d’un petit garçon. Ces pistes seront sans doute exploitées par la suite, mais cela manque d’intérêt dans le cadre du programme qui a été promis ici. D’autant que l’histoire exploite quelques pistes un peu convenues (le triangle amoureux qui fini mal, la disparition d’un personnage qui semble avoir été placé là uniquement pour disparaître).



Les dessins sous-marins sont toujours aussi plaisants, mais comme ils sont bien peu nombreux, ils devront être appréciés à leur juste valeur. Les séquences terrestres ou maritimes semblent être un cran en dessous des albums précédents. L’absence de détails est lassante à la longue. La séquence sous-marine avec Lou est de toute beauté tout en frisant dangereusement avec le ridicule. Fort heureusement, la visite du nid d’aigle permet de sauver un ensemble bien pauvre.



Ce troisième album est donc décevant. Il semble mettre un terme à un cycle qui devait déjà s’achever avec l’album précédent. Est-ce à dire que le mégalodon va céder la place à Lou avant de laisser toute sa place à la mystérieuse cité ? Les albums suivants en diront davantage.
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Ars Magna, tome 2 : Transmutation

Cette BD en trois tomes est consacrée à une chasse au trésor sur le sol belge durant la seconde guerre mondiale entre Allemands et jeunes résistants belges. L’Anherbe a identifié une loge secrète : Ars Magna, qui cacherait un secret depuis des siècles. Un secret remontant aux croisades et qui confierait à son détenteur un pouvoir extraordinaire. De quoi intéresser au premier chef les séides de Himmler.



Le jeune professeur Philippe Cattoir, qui, au début, rechignait à aider la résistance, s’est pris au jeu et à la compagnie de la jeune Sophie. Il a convaincu le petit groupe de résistants de l’intérêt de devancer les Allemands dans la quête du « Phénix », ce mystérieux objet qui offrirait un pouvoir considérable à son détenteur.



Le jeu de piste conduit les protagonistes dans les principaux sites de Bruxelles (avec quelques belles vues, notamment du Palais de justice). Les parties dans le passé viennent expliquer le parcours du « Phénix » jusqu’à la capitale belge.



Reste que nos héros ont beau multiplier les courses-poursuite, n’est pas Indiana Jones qui veut. Cette série joue trop sur le parcours balisé à base de messages secrets, et manque d’ampleur dans la forme.
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Carthago, tome 5 : La cité de Platon

Comme son nom l’indique, La cité de Platon est un album qui va beaucoup s’intéresser à une mystérieuse cité enfouie sous les eaux, ou plutôt, à ce qui ressemble à un mystère qui s’épaissit davantage alors que les découvertes s’accumulent.



Le programme va ici être chargé puisque le scénario s’intéresse à de nombreux sujets. Il va être, forcément, question de Lou. Nous en apprenons davantage à son sujet (du moins ce qui semblait évident fini par être confirmé). Au titre des révélations, les auteurs s’intéressent également au passé du milliardaire des Carpates, ses liens avec la Russie soviétique et la conquête spatiale. Pendant ce temps, le mégalodon n’est pas oublié et le voilà bien décidé à rappeler à tout le monde qu’il est la nouvelle espère dangereuse du moment.



Ce qui est curieux avec un tel programme, c’est que l’histoire s’achève sur la fin d’un nouveau cycle, alors qu’il reste encore un petit paquet de mystères à éclaircir. Qu’importe, Carthago, après deux albums de faible intensité, semble repartir sur de très bonnes bases, donnant manifestement envie de découvrir la suite.



Au titre des curiosités, il apparaît que le texte tient ici peu de place, moins que d’habitude. Les séquences les plus longues se multiplieront sur la fin de l’album. Cela laisse toute la place à des dessins de toute beauté, notamment plusieurs attaques de squales (modèle normal ou plus grand). Tout cela fait agréablement froid dans le dos.



En somme, voici une agréable surprise, qui renoue avec une dynamique positive après plusieurs albums assez décevants ! Voici de quoi rassurer les lecteurs quelque peu inquiets…
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Carthago, tome 3 : Le monstre de Djibouti

Kim Melville va donc chasse le mégalodon dans la passe de Djiboudi pour le compte du vieux collectionneur mégalomane. Elle ira de découverte en découverte...



Une suite de Carthago toujours aussi dynamique. On passe rapidement d'une séquence à une autre entre exploration de Kim, exploit du mégalodon ou autre créature plus ou moins surnaturelle, action plus ou moins légale des concurrents... Les auteurs arrivent à conserver la lisibilité malgré cela, mieux ça nous accroche. On attend toujours une nouvelle découverte, un nouveau personnage, un nouvelle révélation.

La petite fille de Kim se révèle de plus en plus mystérieuse. Au final le véritable point central de Carthago, le fil rouge de la série, c'est elle. Vivement la suite qu'on en sache un peu plus!!



Pour ce tome 3, changement de dessinateur. Je préférais le trait de Henninot mais Jovanovic se débrouille. Sa ligne claire ne change pas le style radicalement ce qui est appréciable même si je la trouve plus froide et moins expressive.
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Carthago, tome 4 : Les monolithes de Koubé

Je commence à avoir hâte que ça se termine ! Il faut dire que ce 4ème tome qui inaugure un nouveau cycle a les mêmes défauts que les précédents. Le récit ouvre plein de portes, met en place plein de fils narratifs, pose des tas de questions, histoire d’accrocher le lecteur mais ne répond jamais à rien, ne va jamais au bout d’une idée. Et je commence à me demander si le scénariste sait déjà où il veut aller ou bien s’il improvise au fur et à mesure. Du coup, après avoir comparé « Carthago » à un big mac, j’ai maintenant envie de la comparer avec la série télé « Lost » qui souffrait du même problème. Les scénaristes improvisaient au fur et à mesure, inventaient plein de développements et plein de mystères sans savoir où ils allaient. J’avais tenu 2 saisons. « Carthago » parviendra peut-être à me faire tenir jusqu’au bout grâce à un argument de choc auquel j’ai du mal à résister, le gros mégalodon qui est tout de même très beau et que j’aime bien voir croquer des gens, ce qu’on ne voit pas assez d’ailleurs.
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Carthago, tome 4 : Les monolithes de Koubé

Kim Melville tente un nouveau départ avec sa fille Lou, loin des monstres peuplant l'océan et des intérêts de personne trop riches. Hélas Lou tombe rapidement malade et Kim, océanologue passionnée par les mystères de la mer n'est guère épanouie dans ce boulot de serveuse...



Fini la traque du Mégalodon, bienvenue dans la découverte des vestiges de Koubé et le mystère de la naissance de Lou. Un nouveau cycle qui se lit avec autant de plaisir que le premier avec des personnages vraiment intéressants et un suspense bien entretenu. Tellement bien d'ailleurs qu'à la fin on se sent frustré de ne pas en savoir plus, de ne pas avoir eu nos réponses tant attendues. L'histoire prend son temps, c'est à la fois plaisant et frustrant.

Une jolie couverture orne la BD et des dessins agréables permettent une bonne immersion dans l'univers.
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Carthago, tome 5 : La cité de Platon

Kim et Lou ont finalement rejoint London et Feiersinger qui ont reconstruit en Antarctique les mystérieux monolithes de Koubé. Lou est de plus en plus malade, sa nature profonde (et très mystérieuse) semblant être en cause.



L'histoire se poursuit à son rythme avec son alternance de retour en arrière, et de scènes de lieux différents. Les personnages sont attachants et on passe un bon moment de lecture. J'espère en savoir rapidement plus sur ces mystérieuses cités sous-marines et sur Lou qui est décidément le centre de ce nouveau cycle.
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Carthago, tome 4 : Les monolithes de Koubé

Ce quatrième album de la série Carthago est assez différent des volumes précédents. Nous voici plongés dans ce qui ressemble beaucoup à un nouveau cycle. Cette fois-ci, c’est une mystérieuse citée engloutie qui va occuper nos personnages.



L’album débute de manière assez originale et franchement inquiétante : une catastrophe écologique d’ampleur semble se préparer... avant d'être rapidement oubliée. Pendant ce temps, des personnages que nous connaissions voient leur psychologie se renforcer et nous apprenons des choses que nous ne soupçonnions pas. En revanche, quelques déceptions doivent être notées : sans que l’on sache pourquoi, Kim est partie vivre dans le désert et nous devons nous contenter de quelques apparitions de mégalodons, et de nouvelles créatures étranges.



Des personnages que nous avions déjà vus par le passé vont jouer ici un rôle que l’on pressent plus important. Pour l’instant, il ne s’agit que de bases pour une intrigue future. Ce n’est pas la seule frustration avec laquelle il faudra compter puisque les auteurs se permettent de faire des révélations sur les albums du cycle secondaire. Sympathique attention…



Les dessins sont toujours égaux à eux même. Ils sont sympathiques, mais ils révèlent essentiellement leur potentiel lors des séquences marines. Fort heureusement il y en a quelques unes ici. Ces séquences s’équilibrent avec les scènes qui se déroulent sur la terre ferme, mais qui paraissent toujours aussi vides.



En somme, voici un album qui remet le pied à l’étrier pour que la série prenne une autre direction. Cette lecture se révèle nettement moins captivante que les albums précédents. Plus qu’à espérer que cette baisse de régime ne soit que temporaire…
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Jason Brice, tome 1 : Ce qui est écrit

Dès le début, j'avais repéré ce scénariste à savoir Alcante pour son excellente série Pandora Box qui n'a pourtant pas pu capter l'intérêt du plus grand nombre de lecteurs malgré son ambition. Je m'étais dis que nous avons là l'un des plus brillants auteurs de sa génération dans le genre fantastique et anticipation. C'était il y a plus de 15 ans et beaucoup de chemin a été depuis parcouru.



Avec Jason Brice, il allait encore plus loin dans un créneau un peu différent dans le Londres des années 1920. J'ai rarement lu une histoire aussi machiavélique dont la fin est tout simplement surprenante. Le thème principal est celui du destin: c'est écrit !



En deux mots: un jeune détective cartésien enquête sur un mystérieux roman prophétisant la mort d'une jeune femme dont les signes avant-coureur se réalisent. Cet auteur disparu avait déjà écrit un roman nommé Titan sur le naufrage du plus grand paquebot du monde en 1902 soit 10 ans avant la catastrophe maritime que nous connaissons. Alcante fait du Bec à savoir se servir d'un fait connu un peu étrange pour bâtir tout un récit qui tient en haleine.



Là encore, cette série semble être passée malheureusement un peu aux oubliettes faute de publicité ou peut-être de bouche à oreille efficace. C'est un peu dommage car la série ne le mérite pas au vu du lot de production réellement passable.



Si vous aimez les histoires étranges, celle-ci est faite pour vous. C'est une très bonne bd par son scénario excellent et par un dessin traditionnel précis. Une véritable claque qui peut faire des émules.
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La bête noire

Roman graphique à chronologie des événements inversés. Il reprend un célèbre mythe dans la région des Balkans, le personnage de la bête noire.

Composés de cinq chapitres représentant cinq âges de la vie de cet humanoïde se considérant animal, donc, et pris à rebours. A chaque partie est associée une idée, aptitude ou émotion humaine. Les chapitres sont introduits par des textes ou extrait de texte de différents styles et types de récits. L'univers graphique évolue légèrement, mais surtout les lieux sont différents à chaque partie, avec des personnages en fils rouge.

« L'équilibre », introduit en avant-propos par des notes de Thomas Mann, écrivain de la décadence, ponctue cette histoire au commencement de la lecture…

Passons ensuite par un quatrième âge du vivant mise en bouche par un extrait de roman de Jack London en illustration de « la folie ».

Vient ensuite, ou précède « le devoir » ou la bête noire à la lourde de tâche de sauver le monde.

Mission salvatrice venant après s'être confronté à la recherche du « talent » en deuxième âge de la vie, mis en lumière par Charles-Paul Baudelaire et sa « petite barque ».

Le premier âge, celui de « l'amour » semble inauguré en conclusion les autres âges et s'appuyant en avant-propos par un extrait de nouvelle, « la Muerte de la suerte » de German Garcia Marquez.

Il semble y avoir quelques clins d'oeil au monde de la bande dessinée, comme avec le personnage de Pratt, Corto Maltese sur plusieurs apparitions fugaces.

Pérégrination en forme de conte initiatique quelques peu déboussolant, je l'avoue, sans trame et récit linéaire.

L'objet est beau et les dessins en noirs et blanc réussi dans le travail des détails.

Mais je n'ai pas compris le sens de tout ça en finalité. Peut-être plusieurs lectures seraient nécessaires.

Merci aux éditions INUKSHUK via Babelio pour cette masse critique encore une fois surprenante, joli présent d'avant fêtes nébuleux, mais s'accordant à la période elle aussi légèrement délirante.

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Jason Brice, tome 3 : Ce qui est révélé

Dernier opus de la saga. Jason, Chloé et Jeffrey sont en Écosse où Jason découvrira plein de choses sur son passé.

Ce troisième album est le plus fantastique avec les révélations de mystères et secrets.

La saga se termine en nous laissant un petit goût d'inachevé.

Ce n'est pas un chef d’œuvre mais Jason Brice restera une lecture sympathique.
Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Ars Magna, tome 1 : Enigmes

Voici une BD que j'ai ouverte avec un soupir et qui, finalement, m'a plutôt plu.

Certes, rien de bien original dans cette série historico-ésotérique où on retrouve les grands thèmes bateaux du genre : jeu de piste, nazisme, trésor perdu et loge secrète (je suis justement en train de lire le Rasoir d'ockham, je vous dis pas le nombre de points communs entre les deux trames) mais cette histoire se passe à Bruxelles et je pense que c'est ça qui m'a fait accrocher à l'histoire (et je passe même outre une importante erreur de cohérence historique).

Bon, c'est pas la BD du siècle, loin de là, mais j'ai passé un bon moment à la lecture de ce tome d'introduction.
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Jason Brice, tome 3 : Ce qui est révélé

Ce troisième et dernier tome de la série vient clore définitivement les aventures de notre jeune soldat traumatisé de guerre. C'est l'heure des révélations qui seront amenées de manière non subtiles.



Il est vrai que cette incursion du fantastique fait un peu tâche d'huile. J'aimais bien rester dans cette rationalité étrange. Du coup, le fantastique amène à de la facilité scénaristique dans le cas présent. Pour autant, l'auteur nous dévoile d'autres surprises qu'on avaient pas vu forcément venir. Alcante réussit à maintenir un équilibre et même à nous surprendre.



Je souligne que le dessin demeure toujours d'une très grande beauté. Il restitue à merveille toute cette ambiance british. Le plaisir de lecture est assuré.



Au final, nous avons une série d'une grande qualité à découvrir.
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La bête noire

La bête Noire est un roman graphique, constitué de 5 (5inq) récits initiatiques et ésotériques qui trouve son origine dans la région des Balkans.



Dans chaque récit, il est question d'une quête menant aux piliers qui constituent l'équilibre de notre monde, de la terre.



Cet équilibre est en danger, quelqu'un veut s'en prendre à l'un de ces piliers, mais lequel ?



La tâche de le découvrir revient à La Bête Noire, celui-là même qui a déjà sauvé le monde avant d'en devenir une pop star que toutes et tous rêvent d'approcher.
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