Mimie Mathy

Les affections de principe ne sont pas forcément les plus fortes. Les histoires d’amour que l’on écrit soi-même, les loyautés, les peurs et les rêves partagés valent tous les cordons ombilicaux.

Dans la vie, chacun essaie de trouver sa place. Pour moi, trouver ceux avec qui j’allais avancer n’a jamais été une question de taille mais de sensibilité et d’énergie. C’est par rapport à cela que je me suis définie.

« Avant de penser à me faire du mal, pensez à me faire du bien ! » La même chose se passe avec les filles qui font rire. Les garçons se méfient en général des filles qui ont de l’humour car elles sont souvent plus fortes à beaucoup de niveaux. N’ayant pas confiance en eux, ils préfèrent s’approcher des filles qui ne fonctionnent qu’aux hormones plutôt que de quelqu’un capable de les déchiffrer parfaitement.

« Parfois, ceux qui font les enfants ne sont pas les mêmes que ceux qui les aiment. » Cette formule m’a marqué. Elle ne résume en rien les milliers de cas différents qui peuvent exister mais, dans la tête du gamin que j’étais, elle a été une clé. À mon frère adoptif et à moi, ma mère a toujours expliqué que, pour élever des enfants que l’on n’a pas faits, il faut encore plus d’amour. Et le fait est qu’on en a reçu des tonnes !

Dans un de mes livres pour enfants,j’avais écrit:"La vie est une grande page blanche.A nous de la dessiner."

Pour moi,trouver ceux avec qui j'allais avancer n'a jamais été une question de taille mais de sensibilité et d'énergie.C'est par rapport à cela que je me suis définie.

De ces années fondatrices, j’ai appris qu’une approche légère peut permettre de tout aborder plus facilement, même ce qui est dramatique. Dès que les gens ont peur ou mal, on arrive à les aider par l’humour avant de s’attaquer aux vrais problèmes. Et ils vous en sont reconnaissants.

Dans l’enfance, avant de découvrir le monde extérieur, c’est d’abord chez soi que l’on prend ses marques. On grandit, on teste sous le regard des parents, mais les premiers rapports d’individu à individu s’exercent avec la fratrie. Pour moi, en l’occurrence, deux sœurs plus jeunes… mais plus grandes !

Certains se construisent sur leur singularité, qui devient leur identité. D’autres sont assez forts et assez entourés pour accepter d’entrer dans la vie telle qu’elle est. J’ai préféré vivre dans le monde et surtout ne pas m’isoler. Mais je comprends complètement que des gens différents aient besoin d’adaptation pour vivre dans l’environnement qui est le nôtre.

Dans la vraie vie, même si tout est possible, aucun ange gardien ne viendra exaucer vos vœux à votre place.

Depuis, Mimie est devenue une figure majeure de l’univers artistique de notre pays. Tout le monde l’identifie. Elle est ce qu’il convient d’appeler une icône populaire. À travers ses différents projets, j’ai découvert ses nombreux talents. Le fait est que tous reposent sur sa personnalité, sur ce qu’elle est. C’est une clé essentielle pour la comprendre.

Je me suis retrouvée, il y a deux ans, en double page dans un torchon qui ne mérite même pas sa place dans les dévidoirs à papier-toilette.

L'intelligence comme la connerie sont des spécialités humaines répandues sur toute la planète Terre, sans aucune distinction de race, de couleur, de rang ou de physique !