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4.17/5 (sur 931 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Californie , 1968
Biographie :

Monica McCarty est autrice de romans historiques.

Elle est titulaire d'un diplôme de droit de Stanford Law School.

Elle est considérée comme la plus grande autrice de romans sur les clans écossais : les Highlanders.

Elle vit aujourd’hui dans la baie de San Francisco avec son mari et leurs deux enfants.

son site:
www.monicamccarty.com (en anglais)

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Citations et extraits (125) Voir plus Ajouter une citation
— C'est affreux! Cela ne vous fait pas mal?
— Non, répondit-il machinalement.
Elle lui lança un regard sarcastique.
— Laissez-moi deviner : un grand costaud comme vous, pirate de surcroît, ça ne ressent pas la douleur?
Il sourit pour la première fois depuis qu'il était entré dans la pièce.
— Grand et costaud? Je ne pensais pas que tu l'avais remarqué.
— Je ne suis pas aveugle.
Ses yeux brillaient à la lueur du feu. Il les avait crus marron mais, à présent qu'il se tenait si près, il remarqua des éclats verts et dorés dans ses iris. C'était inhabituel et ravissant. Hélas, elle gâcha l'effet quand elle ajouta :
— Difficile de ne pas remarquer un paon qui fait la roue en se pavanant.
Il resta sans voix, ce qui était très rare de sa part. Venait-elle de le comparer à un foutu paon!
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Il écarta ses cheveux de son visage, la dévisageant longuement de ses yeux bleu clair implacables.
— Je dois avoir une mine affreuse, dit-elle.
— Tu es belle.
La sincérité de son ton lui échauffa les sens.
— Tu ne me l'avais jamais dit.
— Ah non ? s’étonna-t-il. Pourtant, je le pense tous les jours.
— Mes talents de télépathe ne sont plus ce qu'ils étaient.
Il éclata de rire, émettant un son qui résonna à ses oreilles comme le plus beau du monde.
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Au cours des années suivantes, plusieurs fois par mois, lorsque la brume ne cachait pas les étoiles, Thom attendait dans l'une des annexes du château que tout le monde soit endormi, puis il allait retrouver Ella au sommet de la tour. Ils discutaient pendant des heures. En fait, c’était surtout Ella qui parlait, sauf quand il lui indiquait les constellations ou lui racontait les légendes qu'il tenait de sa mère. Il ignorait combien de fois il lui avait répété celle de Persée et d’Andromède. Elle ne se lassait pas de l'entendre.
C’était au cours de ces nuits sur la tour que leur amitié s’était transformée en autre chose, du moins pour lui.
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En surface, rien n'avait changé. Il était toujours un bâtard. Un homme connu pour avoir trahi son clan et assassiné sa femme. Un mercenaire impitoyable qui se vendait au plus offrant et affirmait se ficher de tout.
Pourtant, il avait plus de sentiments qu'il ne le laissait paraître. Sa réaction à ses questions le prouvait. Plus il devenait cruel et cru, plus elle sentait qu'elle touchait une corde sensible. Il utilisait sa langue perfide comme une arme et un bouclier, pour repousser toute tentative d'attachement et empêcher les autres de le voir de trop près. Toutefois, elle percevait une profonde tristesse en lui. La noirceur n'était pas dans son âme, mais dans le nuage qui planait au-dessus de lui.
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L'amour n'était pas l'assurance d'une fin heureuse. Parfois, il exigeait de faire passer le bonheur de l'autre avant le sien, même si cela signifiait de ne pas être ensemble.
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Le père d'Erwan, téméraire a outrance et sauvage, ne cessait de s'attirer des ennuis. Il parlait avec son épée et ses poings, le plus souvent l'esprit embrumé par les vapeurs de whisky. Il ne se lassait jamais de ses trois sports favoris : les combats, l'alcool et les paris. Finlay Lamont n'avait encore jamais rencontré un défi trop fou ni trop dangereux pour lui. Lors du dernier séjour d'Ewen dans le château paternel, il avait parié qu'il pouvait affronter a mains nues toute une bande de loups... dans le plus simple appareil.
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Elle leva l'ovale lisse de son visage vers le sien, les ombres caressant ses traits ravissants. Ces yeux étaient inoubliables, sombres et bridés, surmontés de l'arc parfait de ses sourcils noirs et bordés de longs cils épais.
La fille de Fraser.
Il lâcha sa main.
D'un seul regard, il engloba les autres détails de son visage : ses lèvres enflées et meurtries, sa chevelure en désordre, sa peau ivoire irritée par la barbe d'un autre homme.
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Il eut envie de rire en voyant son expression féroce, déterminée et obstinée. Si elle avait été un homme, elle aurait inspiré des légions avec une telle grimace.
* Prête pour un nouvel essai ?
Elle hocha la tête.
Il venait juste de remettre le couteau sous sa gorge quand il perçut un mouvement derrière lui. Il tourna la tête, mais trop tard. Sa distraction le perdit. Cate pivota, tira sur son bras et le lui tordit dans le dos, le forçant à s’agenouiller. Elle posa un pied sur ses reins et le poussa en avant tout en retenant son bras.
Il jura. Pas parce qu’il avait mordu la poussière, mais à cause des témoins qui avaient assisté à la scène. Notamment celui dont il aurait reconnu le rire n’importe où.
- N’abîme pas ce joli minois, mon garçon, lança MacSorley, hilare. Il ne faudrait pas décevoir celles qui ont acheté leur ticket pour l’admirer.
Il prenait Cate pour un jeune homme, ce qui était compréhensible dans la mesure où, outre sa tenue d’entraînement, Gregor l’avait obligée à porter une coiffe en mailles pour se protéger.
Cate fronça les sourcils et interrogea Gregor du regard.
- Je t’expliquerai plus tard, répondit-il en se levant.
Fichtre, il allait devoir lui raconter cette histoire ridicule, cette fille qui avait vendu des tickets pour le lorgner en douce. Cela dit, il était diablement content de voir son vieil ami. Il sourit au grand chef de clan des Hébrides qui ressemblait plus à un pillard nordique qu’à un guerrier d’élite.
- Ne t’inquiète pas, Faucon. S’il m’arrive malheur, on bradera les billets : deux pour le prix d’un pour venir te voir, toi.
Les deux hommes qui l’accompagnaient, Lachlan MacRuairi et Arthur Campbell, s’esclaffèrent. Ils avaient dû laisser leurs montures dans l’écurie avant de venir le chercher sur le terrain d’entraînement.
- Il faudra sans doute encore baisser les prix, trois pour un, déclara MacRuairi. Mon cousin est marié depuis si longtemps qu’il a oublié comment satisfaire les femmes.
— Il n’y a qu’une seule femme que j’ai besoin de satisfaire, répliqua MacSorley. Et crois-moi, elle ne se plaint pas.
- Comment va Ellie ? demanda Gregor nonchalamment. J’ai bien l’intention de venir la voir la prochaine fois qu’elle rendra visite à la femme de Campbell à Dunstaffnage.
Le sourire de MacSorley s’effaça aussitôt et il prit une expression menaçante.
- Ne t’approche pas de ma femme, MacGregor. Tu ne la verras qu’en ma présence.
Gregor arqua un sourcil amusé.
- Comment, tu es inquiet, Faucon ? Je croyais qu’aux yeux de ton épouse, tu étais la huitième merveille du monde.
- Disons qu’il est prudent, intervint Campbell. Même la femme la plus sage et la plus maligne peut perdre un peu la tête quand tu es dans les parages. Crois-moi, MacSorley n’est pas le seul à avoir été soulagé d’apprendre qu’on t’avait enfin mis la corde au cou.
- À propos, reprit MacSorley, où est celle qui t’a mis le grappin dessus, l’Anguille ? J’ai hâte de la connaître.
Cate, qui se tenait à côté de Gregor pendant qu’il accueillait ses amis, commençait à s’impatienter. Elle ôta sa coiffe et souffla pour écarter une mèche de cheveux de son adorable visage maculé de poussière. Elle lui tapota le torse du bout de l’index.
- Dis-moi, « l’Anguille », tu n’oublierais pas quelqu’un ?
- Bon Dieu ! Mais c’est une fille ! s’exclama MacRuairi.
- Une fille t’a terrassé ? renchérit MacSorley.
Il leva les mains vers le ciel et remercia les dieux.
- Merci, merci, merci !
Il se réjouissait d’avance de toutes les railleries qu’il ferait pleuvoir sur son ami, mais il allait vite déchanter. Gregor comptait bien le laisser s’entraîner avec sa future épouse. Le Viking se retrouverait sur le train arrière avant d’avoir compris ce qui lui arrivait. Rirait bien qui rirait le dernier !
Il fit les présentations. Même MacRuairi, d’ordinaire impavide, ne put cacher sa surprise. Gregor devinait leurs pensées. C’était ce petit bout de femme, mignonne à croquer, vêtue d’une simple tunique, de bas et d’une cotte de mailles, qu’il avait choisie pour épouse ?
Et comment ! Il les défia tous du regard.
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Je t'aime Bella ! Je t'aimerai encore après mon dernier souffle, depuis les cieux ou les profondeurs de l'enfer, jusqu'à ce que mon âme ait disparu.
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- Ne voulez-vous pas avoir quelqu'un à aimer ? Quelqu'un qui vous aime ? Quelqu'un à qui confier vos secrets, vos tourments, quelqu'un de loyal ?
- Je suis chef de clan. J'ai l'amour et la confiance des miens. Les MacLeods sont d'une loyauté infaillible. Je ne demande rien de plus.
Et un chef ne confie ses secrets à personne. Un guerrier n'a que faire de l'amour. L'amour remporte-t-il des batailles? Règle-t-il les conflits? Non, l'amour n'est qu'une idée fantasque inventée par les troubadours pour raconter de belles histoires. L'amour n'a pas sa place dans le mariage. Les nobles se marient pour leurs terres et leur fortune. Ou pour régler un différend, comme dans notre cas. Par cette alliance, nous accomplissons notre devoir, Isabel, ni plus ni moins.
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