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Critiques de Morgane Caussarieu (296)
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Dans les veines

Quelle claque,sublime roman avec pour theme les vampires,on est loin de twilight,l auteur n yva pas par quatre chemins.

Attachez votre ceinture car il faut avoir le coeur bien accroché. On se rapproche "d entretien avec un vampire " surtout avec Gabriel,petit enfant aux dents longues qui ne fait pas dans la dentelle.Apres avoir lu ce roman, vous ne sortirez plus jamais la nuit.

Pour ma part,roman tres bien ecrit,on sent la recherche ce qui accroît le plaisir de la lecture.Tres bon roman qui revient a ces racines.
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Nouvelles Peaux : Autres histoires extraord..

Nouvelles peaux est un recueil collectif d'une petite dizaine d'auteurs publié aux éditions Luciférine. Petit point intéressant sur le nom de cette maison d'édition : rien à voir avec le diable ! La luciférine est (d'après ce que l'on m'a dit) un composant chimique qui permet aux lucioles de luire dans la nuit.





Ce petit recueil de 140 pages m'a été présenté par l'un des auteurs, et c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai commencé cette lecture. Il faut dire que j'aime beaucoup Edgar Allan Poe, et lire des réécritures modernes est pour moi un autre moyen de prolonger l'oeuvre de l'auteur américain du XIXe siècle. Beaucoup de curiosité donc, et je dois dire qu'elle a été satisfaite ! Nouvelle Peaux a été une vraiment très bonne surprise avec une bonne qualité globale des nouvelles qui composent ce recueil et rendent un bel hommage au recueil (Nouvelles) histoires extraordinaires.



Les auteurs nous proposent une véritable plongée dans l'horreur. On ne sort en effet de nouvelle que pour plonger dans une autre parfois pire. C'est effectivement une véritable descente aux enfers que connaissent les personnages.

Mais c'est aussi un voyage dans les méandres de l'âme humaine, dans ses réactions physiques que psychologiques. Croyez-moi, on se remet en question quant à ce que l'on ressent en s'imaginant confronté à cette question. Et franchement, y réfléchir peut bousculer l'ordre des pensées tout au long de la lecture.



La suite sur le blog ! :)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Dans les veines

Loin des trucs végétariens brillant au soleil de Stéphanie Meyer qui se font appeler vampires, il existe encore heureusement des auteurs qui ne dénaturent pas le mythe et redonnent un peu de charisme à ces créatures de la nuit. Morgane Caussarieu en fait partie. Et elle commence fort avec son premier roman, Dans les veines.



Déjà, le premier chapitre nous donne le ton du livre. Dans le métro, une femme aux longs cheveux noirs serre un bébé dans ses bras, une scène plutôt émouvante pour les autres voyageurs... Sauf que le nourrisson sera jeté dans une poubelle un peu plus tard, exsangue et froid... Chapitre après chapitre, nous faisons la connaissance d'un groupe de vampires fraîchement installés à Bordeaux, se nourrissant de la population de la ville. Gabriel, leur chef, a l'apparence d'un enfant de 8 ans, et aime particulièrement la chair tendre des jeunes. Saiko, sa Mère, une Asiatique, lui est totalement soumise. Damian, son Grand Frère, préfère jeûner quelques jours afin de pleinement savourer ses repas. J.-C., à l'apparence punk, se nourrissant de préférence de drogués, se croit l'incarnation parfaite du vampire du XXe siècle... Et puis il y a Lily, une jeune lycéenne mal dans sa peau, qui a trouvé chez Damian une tristesse profonde qui fait écho à la sienne... Mais les cadavres s'accumulent et attirent l'attention de la police, dont fait partie le père de Lily, qui ne va pas tarder à aller fouiner dans toute cette petite communauté...



C'est un roman très accrocheur et envoûtant que nous offre ici Morgane Caussarieu. Le fantastique et la réalité s'entremêlent parfaitement, et l'intrigue générale est très bien menée. Le langage cru, violent, souvent vulgaire convient parfaitement à cet univers underground que l'auteure a ici retranscrit, et à cette histoire dans laquelle tous les tabous sont levés (meurtres d'enfants, torture, viols, inceste...). Les personnages sont très charismatique et profonds, ils ont tous une raison d'être et on s'attache facilement, même aux plus cruels d'entre eux. Mais j'avoue que certaines scènes m'ont vraiment choquée. En voulant aller au bout des choses, peut-être est-elle parfois allée un peu trop loin. Les tortures décrites sont réellement malsaines et j'ai plusieurs fois été dégoûtée par ces mutilations, peut-être parce qu'elles ont atteint en moi cette part sombre tapie à l'intérieur de chacun.



Mais j'ai quand même pris beaucoup de plaisir à lire ce roman addictif, et malgré ces scènes de tortures que je trouve superflues, j'en garde un très bon souvenir et j'attends de voir l'évolution de cette jeune auteure avec impatience.
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Nous parlons depuis les ténèbres

J'ai longuement hésité entre trois et quatre étoiles. J'ai beaucoup aimé la plupart des nouvelles, jusqu'à l'avant dernière, et je vois dans les autres commentaires que je ne suis pas la seule.

Je ne comprends pas ce que cette histoire fait là, elle est complètement hors sujet et est venue gâcher le plaisir que je prenais à lire de la littérature de l'imaginaire sombre.

Ce recueil m'a quand même permis de me réconcilier avec Morgane Caussarieu, et m'a donné envie de creuser la SF de Floriane Soulas.
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Dans tes veines

Reprendre un roman publié onze ans plus tôt n’est jamais chose aisée, surtout lorsqu’il est considéré à l’époque comme un renouveau du mythe du vampire. C’est pourtant le pari que fait l’auteure en nous livrant chez Au Diable Vauvert une version qu’elle considère elle-même comme définitive. Que n’a-t-on pas dit ou écrit sur les vampires d’ailleurs depuis Bram Stoker et son Dracula ? Certains sont brillamment illustrés, je pense à Anne Rice avec Lestat par exemple, mais aussi à George Martin et son rêve de Fèvre. Plus récemment, nous avons eu droit au Laisse moi entrer de John Ajvide Linqvist. Ici, c’est un vampire contemporain, français qui plus est, qui hante les boites de nuit de la jeunesse bordelaise. L’auteure oscille entre traditionalisme du mythe et modernité avec une facilité déconcertante, nous avons ainsi le passage obligé du pieu, du soleil qui brûle les chairs, du sommeil des vampires, associé à la notion de parasites responsables de l’état de mort-vivant, qui pousse son hôte à consommer toujours plus de sang s’il ne veut pas voir ses forces décliner. Des parasites qui, lors de l’intronisation au statut de vampire, vous obligent à vous débarrasser de tous vos organes internes dans quelques scènes très visuelles et assez gore.

Nous sommes donc à Bordeaux, et tandis que le lieutenant Gustave Baron enquête sur une série de meurtres sordides avec exsanguination, sa fille Lily, partagée entre une mère alcoolique et un père incestueux, délaisse le lycée pour fréquenter les milieux borderline de la nuit girondine. C’est ainsi qu’elle y rencontre Damian, un homme mystérieux au regard hypnotique. Un vampire, certes, mais un peu différent du vampire classique, parce qu’il est sous la coupe d’un enfant, Gabriel, véritable mentor du groupe et d’une cruauté et d’une jalousie sans égales. C’est Gabriel qui a fait Damian, et qui tue systématiquement toutes celles et tous ceux qui pourraient détourner son « grand frère » de sa coupe. Damian, c’est un peu Louis de la Pointe du Lac. Fascinée par cet homme, Lily se met en tête de lui appartenir totalement, au mépris de sa propre existence.

Nous sommes loin, très loin du romantisme de certains ouvrages. ici, Morgane Caussarieu nous délivre une histoire volontairement crue, violente et quasi cinématographique. Elle ne s’interdit rien, depuis la transformation en créature de la nuit en passant par des scènes orgiaques, que les victimes soient des adultes ou des enfants. Parce qu’ici, nous ne sont pas en présence de Christopher Lee ou de Gary Oldman : les vampires sont des monstres, des créatures dont l’unique but est de séduire pour saigner.
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Dans tes veines

🩸DANS TES VEINES🩸



de Morgane Momo Caussarieu



Au diable vauvert

480 pages

9 mars 2023(réédition)



Quelques lignes ne suffiront pas à résumer la densité de ce récit.



Une immersion totale dans un univers vampirique punk, ça déboîte, c'est rock, trash, tout ce que je vénère !



Morgane redonne à ces créatures toute leur sauvagerie, leur égoïsme et leur déviances, elle sait de quoi elle parle, et elle en parle très bien.



Pour les fins connaisseurs, une plongée dans la lignée de Poppy Z. Brite, auteure qui décrit avec une précision chirurgicale la psychologie humaine.



Les pages défilent sans temps mort ni longueur, ça s'avale d'une traite.



L'horreur côtoie la terreur, l'amour celui du sang saupoudrant le récit avec légèreté, la mort illuminant le reste.



Tout simplement unique, j'étais en résonance totale avec la plume de l'auteure, coupée du monde extérieur, absorbée par cette sauvagerie et ses déviances.



Des buveurs de sang abjects auxquels on s'attachent, de fortes personnalités nous traînant à la limite de l'empathie pour ces êtres pervers.



Des descriptions géniales qui démontrent idéalement que le vampire ne reste pas figé dans son état initial et à bien évolué au fil des décennies.



Un pur bonheur de lecture de celle qui a remporté le prix Masterton 2022, le prix Bob-Morane francophone 2015 et le prix Planète SF 2015.



Une tuerie de bouquin.



Bravo.



Merci.
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Nous parlons depuis les ténèbres

L’anthologie Nous parlons depuis les ténèbres se présente comme une plongée dans les voix horrifiques d’autrices francophones d’aujourd’hui. Une façon de remettre au goût du jour celles qui furent les pionnières de ce genre, que l’on a pourtant tendance à ne pas associer au féminin. Je ne pensais pas à la lire au départ, car l’horreur et moi, ça fait deux. Ou plutôt : ça ne le fait plus. Fut une époque où j’engloutissais les romans d’horreur avec délices, et un jour, il y a eu l’étalage de tripailles de trop. Depuis, je n’y parviens plus quand c’est trop gore ou lorsque certains sujets sont abordés. En revanche, je continue de raffoler de l’horreur psychologique !



Par ailleurs, l’horreur a, en France, une signification différente de celle des pays anglo-saxons. Ce qui explique certaines confusions – par exemple, ma novella Sang d’écume, pourtant conçue comme un texte fantastique à l’ambiance lovecraftienne, auteur horrifique bien connu, je ne la classais pas d’emblée dans ce genre-là. Mais des lecteurs et lectrices lui ont donné cette étiquette – qui est, avec le recul, en effet appropriée, que ce soit au texte ou à l’intention que j’y ai mise.



Bref, revenons à nos moutons – ou plutôt nos monstresses – j’ai fini par me lancer dans cette anthologie suite à plusieurs retours déçus, qui estimaient que l’anthologie n’était pas aussi horrifique que promise.



Elle s’ouvre sur Petite sœur des fauves de Aurélie Wellenstein. On retrouve une thématique chère à l’autrice – le lien avec l’animal – et le contexte déliquescent, post-apocalyptique, m’a rappelé Mers mortes (avec un fléau différent). Malheureusement, ce texte qui m’a accrochée laisse un goût d’inachevé. Beaucoup de questions me sont restées : comment la population en est-elle arrivée là ? Qu’est-ce qui fait que certains sont atteints du mal et d’autres non ? Et le lien avec les animaux de l’héroïne, d’où vient-il ? Que veut-il dire ? Bref, je pense que l’autrice aurait eu matière pour un texte plus long, en l’état je suis restée frustrée.



Vient ensuite Un arrière-goût d’éternité de Morgane Caussarieu. L’autrice ayant la réputation de faire dans l’horreur qui tache – soit précisément celle que je n’aime pas – j’avais quelque peu d’appréhension en me lançant dans sa nouvelle. Au final, elle n’est pas trop « crade » et elle est l’une de mes préférées de l’anthologie ! Morgane dépoussière en effet le mythe de la sirène de façon jouissive (et horrifique, bien évidemment).



Isadora de Micky Papoz est un autre texte parmi mes favoris ! Il est très bref, aussi sera-t-il difficile de le résumer. J’ai particulièrement aimé sa chute, référence à un thème qui me passionne (et je n’en dis pas plus !)



J’attendais avec beaucoup d’impatience Val d’errance de Lizzie Felton. En effet, j’adore sa plume! Ce fut très agréable de lire sa nouvelle diabolique. Cependant, si c’était un texte fantastique sympathique et émouvant, il m’a manqué ce frisson qui court sur l’échine. De ce côté-là, je l’ai trouvé plus efficace dans sa duologie À l’ombre du manoir, que je vous recommande !



Vient ensuite une autre plume que j’apprécie, avec Âme soeurs de Louise Le Bars. Un texte des plus originaux ! Le concept des âmes soeurs est vraiment surprenant, nous ne sommes pas là dans l’habituelle signification qu’on leur prête, mais il m’a encore manqué le frisson.



On passe à Planète 9 de Floriane Soulas. Je crois que j’ai un problème avec la plume de cette autrice… Je n’avais déjà pas accroché son roman Les oubliés de l’amas (et j’ai l’impression d’être la seule 🫢), et si j’ai apprécié l’aspect science-fictif de cette nouvelle – c’est la seule de ce genre dans cette anthologie - notamment par l’atmosphère que l’autrice a su créer, j’ai trop vite su ce qu’il était advenu, car on est sur du déjà-vu. Entre cette absence de suspense, et la fin qui ne cherche même pas à répondre à certaines hypothèses ébauchées pourtant prometteuses, je ne suis pas certaine d’avoir envie de persévérer (mais je tenterai tout de même de lire son dernier-né, Tonnerre après les ruines, jamais deux sans trois. Peut-être que cette fois sera la bonne ? ).



Barbara Cordier nous entraîne ensuite, avec La boutique, dans une histoire de bonbons ensorcelés. Honnêtement, c’était très bien parti pour que ce texte figure dans mes préférés de l’anthologie. L’ambiance est là, le ton caustique, le suspense, la tension qui monte… et bam, alors que l’on s’apprête à atteindre le comble de la tension, tout retombe comme un soufflé à cause d’une ellipse fort peu judicieuse. Quelle déception !



Arrive la nouvelle qui figure parmi mes préférées de l’anthologie, j’ai nommé Pas de deux avec les ténèbres de Cécile Guillot, dont la plume avait déjà fait mouche avec sa novella Lullaby. Une histoire de danse, de deuil et de refus de la mort. Ici, la plume de Cécile, bien que tout en douce poésie, est au service d’un texte percutant. Tellement que j’y pensais encore longtemps après avoir refermé l’anthologie. Car c’est, malgré son apparence anodine, un texte frappant, qui prend sa place dans notre tête comme une sombre ritournelle qui ne nous quitte plus.



Je n’ai pas lu le texte suivant, Tu aimes les enfants de Morgane Stankiewiez. L’autrice me connaît bien et me l’avait déconseillé – j’ai lu quelques paragraphes en diagonale qui m’ont confirmé que non, ce texte n’était décidément pas fait pour moi !



L’anthologie se conclue sur une nouvelle d’Estelle Faye, autrice qu’on ne présente pas. Si j’aime toujours retrouver sa plume, si évocatrice – ici, un texte plein d’embruns et d’horreur bien humaine – je n’ai pas éprouvé autant de frissons qu’avec son roman Widjigo, l’intrigue étant somme toute prévisible. Mais cela reste une lecture agréable, que j’ai lu avec plaisir.



Dans l’ensemble, l’anthologie est sympathique à lire et je pense qu’elle peut offrir une bonne porte d’entrée au genre horrifique ou convenir aux personnes qui, comme moi, ont un rapport compliqué avec ce genre. En revanche, elle risque de ne pas convenir aux aficionados. Elle comporte peu de textes marquants pour être véritablement considérée comme une anthologie horrifique – en tout cas, pour les habitués du genre.
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Vertèbres

Je découvre l'autrice avec ce livre, Vertèbres et j'ai adoré ce roman !



Ce roman parle de loup-garou, certes, mais surtout de la violence de la vie, même au Vieux-Boucau (dans les landes) en 1997 !

J'ai adoré tout les clins d'œil dans années 90 qui ont bercé mon enfance ! Sachant que j'allais voir ma famille qui habitait près du Vieux-Boucau, tous les étés. C'est alors avec une certaine nostalgie que j'ai lu chapitre après chapitre ce roman.



J'ai aussi beaucoup aimé la manière dont l'autrice a témoigné de façon psychologique le syndrome de Münchausen par procuration. Elle témoigne aussi dans ce roman la question de la puberté précoce, des violences familiales/fraternelles, de la question de l'identité (et du genre), mais aussi de la perte et du deuil.



Je n'ai pas été apeuré parce qu'il était question de Loup-garou, mais effrayée par toute les tensions psychologiques au niveau relationnel, affectif et émotionnel, et familiale de chaque personnage.



Une lecture que je recommande !





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Vertèbres

Après le jubilatoire, malaisant et sanglant Dans Tes Veines, j'avais hâte de retrouver la plume de l'autrice avec Vertèbres. Encore une fois, je me suis retrouvée happée dès les premières lignes du récit.

Jojo, 10 ans, disparaît et nous suivons sa meilleure amie Sasha, qui va coucher ses pensées dans son carnet Diddl, mais aussi la maman du garçon enlevé. Sa détresse, ses peurs et réflexions parfois tendres ou plus obscures.



L'intrigue se situe en 1997 et l'autrice joue avec les nombreuses références de l'époque (j'avais alors 17 ans, donc forcement ... souvenirs souvenirs 😜).



J'ai retrouvé un petit côté Ça de King dans ce trio d’amis moqués car différents (ils font d'ailleurs eux-mêmes référence au club des ratés) ou encore à la maman de Ben très proche de celle de Jojo.

L'intrigue va crescendo et si l’on s'attache à certains personnages, la force du roman est justement l'absence de manichéisme.



Le parallèle avec l'adolescence est intelligemment construit : le corps qui change, le caractère aussi, le rapport à l'autre ou encore la peur pour un parent que son enfant lui échappe, comment le garder le plus longtemps possible sous son aile et accepter de le voir prendre son envol (oui je suis en plein dedans 🫣)



Que ce soit le ton du roman, les thèmes soulevés (notamment la dysphorie de genre), la plume, le contexte « petite ville de province » ou les personnages, l'autrice m'a, une nouvelle fois, complètement emportée dans son univers.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Un roman qui se dévore, avec les personnages très intéressants, des scènes bien sanglantes et une tension qui monte jusqu’au final .... explosif.
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Nous parlons depuis les ténèbres

Un bon petit recueil de plumes exclusivement féminines. Comme dans la plupart des recueil la qualité est inégale. J'ai trouvé certaines fins un peu bâclées mais l'exercice de la nouvelle peut s'avérer parfois difficile, j'ai eu des préférences pour certaines mais dans l'ensemble cela se lit vite et bien. Hormis l'autrice Lizzie Felton que je connaissais déjà, j'ai découvert toutes les autres et cela m'a donné envie de découvrir plus en profondeur leurs autres œuvres. En résumé un bon moment de lecture que je vous recommande où se mélange fantastique, horreur et littérature gothique pour mon plus grand plaisir !
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Nous parlons depuis les ténèbres

Nous Parlons depuis les Ténèbres, anthologie de nouvelles (horreur/fantastique/gothique) d'autrices francophones, aux Editions Goater



Quand j'ai vu passer ce recueil de nouvelles chez Mélanie Fazi, je n'ai pas pu résister ! Déjà la gravure d' Anouck Faure en couverture est sublime, et les autrices !

Morgane Caussarieu, Estelle Faye, Floriane Soulas, et d'autres que je ne connaissais pas encore mais qui ont été une heureuse découverte.



Alors non, ce n'est pas seulement de l'horreur, et tant mieux ! Nous sommes loin du gore/trash associé d'emblée à ce genre.

Un peu de body-horror, du fantastique, du gothique, de la SF horrifique, de la revisite de mythes... Je suis incapable de faire un retour sur chaque histoire, mais j'ai beaucoup aimé la majorité d'entre-elles :)

Mention spéciale à Tu aimes les Enfants de Morgane Stankiewiez.



Moi qui n'était plus capable de lire des nouvelles depuis des années (allez comprendre pourquoi ? ), je suis contente d'avoir sauté le pas avec ce livre.
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Nous parlons depuis les ténèbres

Nous parlons depuis les ténèbres est une anthologie d’horreur, de gothique et de fantastique sombre réunissant des nouvelles inédites de dix autrices. Les différentes autrices ayant participé à cet ouvrage, notamment Estelle Faye et Floriane Soulas qui sont à l’origine de ce projet, l’ont tellement bien vendu et enrobé de mystère lors de leurs interventions au festival Ouest Hurlant que j’avais extrêmement hâte de le lire ! Je trouve ce projet de mettre à l’honneur des plumes féminines dans des genres littéraires où elles sont souvent boudées par l’édition française formidable et à saluer (et à refaire !) Ça a été un réel plaisir de retrouver des autrices dont j’ai lu certains romans (Estelle Faye et Aurélie Wellenstein), d’enfin découvrir des autrices dont j’ai beaucoup entendu parler mais aussi d’en rencontrer d’autres que je ne connaissais pas du tout.



Suite au festival Ouest Hurlant, mes attentes étaient assez hautes et je m’attendais à plus frissonner, ressentir plus d’angoisse et être plus chamboulée par ma lecture. Les textes sont singuliers et teintés d’une atmosphère étrange ou sombre, certes, mais relèvent plus du fantastique et du gothique que de la réelle horreur ou du gore selon moi. Néanmoins j’ai beaucoup apprécié ma lecture ! J’ai dévoré cette anthologie en deux jours, alors que je ne suis d’habitude pas très fan de ce format, et j’avais à chaque fois hâte de lire ce que me réservait la nouvelle suivante. Bien sûr, j’ai préféré certains textes à d’autres mais les plumes sont toutes de qualité et les autrices ont chacune un style et un univers qui leur sont propres.



Vous trouverez sur mon blog un retour sur chaque nouvelle, mes préférées étant « Planète 9 » de Floriane Soulas, « Val d’errance » de Lizzie Felton et « Petite sœur des fauves » d’Aurélie Wellenstein ! Mention spéciale à « Tu aimes les enfants » de Morgane Stankiewiez qui est horriblement marquante…
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Le futur de la cité

Sur les 14 nouvelles, j’en ai apprécié 7, que j’ai trouvées globalement satisfaisantes, sans que ce soit non plus génial :

- Phra au soleil

- Mobipolis

- Garou 2.0

- Entartage

- 2084

- Tokyo 2115

- Le dernier jour de Paris



Le thème du futur de la cité est globalement respecté, même si j’ai eu des doutes : je suis passée complètement à côté (de très loin) de certaines nouvelles, comme Dansons la capucine ou Rencontre avec Johnny Wayne.



Phra au soleil et 2084 sont mes préférées, et j’aimerais beaucoup lire un roman complet dans ces univers.



Notons tout de même une chose : l’avenir de la cité n’est pas très joyeux. Entre destruction du patrimoine, dictatures (c’est drôle, on n’a jamais de femme dictatrice), et l’esclavage qui ne porte bien sûr pas ce nom, la dénaturation du corps humain, et la menace des IAs… Heureusement Phra au soleil SEMBLE donner un peu d’espoir au milieu de tout ce beau futur gâché (et encore, je n’en suis pas sure).



Lecture rapide, le livre fait 300 pages mais le texte est écrit gros.
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Vertèbres

Je partais avec une certaines appréhension dans la lecture de ce livre puisque celui que j'ai lu juste avant de la même autrice ne m'avait que très moyennement plu. J'espérais ne pas retrouver les défauts que je trouvais à l'autre dans celui-ci et heureusement ce n'était pas le cas. J'ai apprécié la lecture de ce livre que j'ai trouvé tout aussi original que l'autre et l'alternance de point de vue entre l'ami et la maman du personnage au centre de cette histoire était plaisant à lire.

Si je devais trouver un défaut à ce livre c'est peut-être le forcing absolu sur les références aux années 90 qui semblait parfois peu naturel mais dans l'ensemble, une lecture agréable.
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Dans tes veines

Le commentaire de Cathy : ♥ Coup de coeur ♥

Vous qui me lisez-vous savez combien j'aime les romans fantastiques avec vampires, Morgane Caussarieu nous offre une histoire qui m'a fait oublier tout ce que j'avais pu lire jusqu'à présent, sa vision de ses créatures est mordante, sanglante et percutante.

Lily et son amie Violaine sont deux adolescentes à la recherche du grand frisson, elles aiment sortir la nuit en cachette de leurs parents.

Lors d'une soirée, au club Bathory, les deux adolescentes vont faire une dangereuse rencontre qui va, à jamais, changer leur vie, Lily va tomber sous le charme du mystérieux Damian et Violaine va décéder d'une horrible manière.

Le père de Lily, lieutenant de police, déjà en charge d'une enquête sur une vague meurtrière dans Bordeaux, va tout faire pour mettre un terme à cette hécatombe sanglante.

Les vampires, que nous présente l'auteure, sont des tueurs sans foi, ni loi, assoiffés de sang, avides de sexe, de drogues et de rock'n'roll.

Ils forment comme une famille, il y a Gabriel, sous l'apparence d'un petit garçon, il est le chef de bande, il a sous sa coupe Seiko, Damian et J.F., ce dernier, j'ai d'ailleurs bien pu me le représenter visuellement grâce aux descriptions que l'auteure nous en fait.

La jeune Lily m'a énormément touchée, on se rend très vite compte que quelque chose ne va pas dans sa famille, qu'il se passe des choses très graves entre les murs de sa chambre, j'ai compris pourquoi elle n'en avait rien à faire de sa vie, c'est cette partie de l'histoire qui m'a fait le plus de mal.

C'est un plaisir coupable de prendre autant son pied en lisant un tel roman, c'est trash, sanglant, saignant, violent, dès les premières pages, on plonge dans l'horreur, d'ailleurs la première scène m'a marqué et dès lors, j'ai su que j'avais entre les mains un roman pas comme les autres.

J'ai un gros coup de coeur pour ce roman, je viens de passer un incroyable moment de lecture, par contre âme sensible s'abstenir, je vous aurais prévenu, c'est une lecture sanglante, limite gore, on est très loin du vampire à midinettes.
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Vertèbres

Et dire qu’au première abord, j’ai cru que c’était un roman pour ados. Que nenni.

Un roman choral, sur la situation de Jojo, jeune garçon de 10 ans, disparu une semaine, entrainé par une mystérieuse femme, et de retour avec une vertèbre en plus et un comportement étrange…



L’histoire nous est donc contée avec :

- Le point de vu de son ami(e) Sacha, écrivant dans son journal intime, un point de vu assez enfantin, cru, sans filtre.

- Les pensées intimes de la mère très spéciale, pour ne pas dire folle, de Jonathan, nommée, Marylou qui observe son fils avec angoisse.



Le terme de « métamorphose » est exploré dans plusieurs sens et situations et c’est assez fascinant.

Un roman qui fait monter l’horreur au fur et à mesure avec une ambiance ultra 90’s, avec des références qui rendent nostalgiques.

Il y a du touchant, de l’horreur plutôt classique, du suspense. C’est roman dont on tourne les pages assez rapidement. Je recommande, quelle surprise !


Lien : https://www.instagram.com/kh..
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Dans tes veines

Si ma passion pour la littérature fantastique reste à démontrer, je dois tout de même vous avouer que j’ai pris un certain plaisir à lire Dans tes veines, de Morgane Caussarieu.

Du côté de Bordeaux, Lily et Violaine, sa meilleure amie, sont deux adolescentes au look gothique. Le père de Lily, le Lieutenant Gustave Baron, est en charge d’une enquête visant à faire cesser une vague meurtrière sanglante qui sévit dans la cité girondine.

Quelque part dans la campagne bordelaise vit une famille de vampires. Gabriel, Seiko, Damian et J.F. forment une tribu plutôt atypique sous la garde féroce de Dracula, leur chien-loup.

Si ces vampires réunissent toutes les caractéristiques inhérentes à leur condition (buveurs de sang, noctambules, allergiques à la lumière du jour, éternellement jeunes, amoraux, etc.), Morgane Caussarieu « humanise » ses personnages en les plongeant dans les milieux interlopes du sexe, de la musique, de la drogue, et en en faisant des tueurs dégénérés, avides de sexe, de drogues et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine.

Vous l’aurez compris, Dans tes veines n’est pas un roman à mettre entre toutes les mains. C’est trash, c’est ultra-violent, percutant, mais Caussarieu réussit à s’affranchir du poids des traditions en nous offrant une véritable réinvention du mythe.

Dans tes veines est un pur roman d’horreur fantastique, qui joue sur le glauque (inceste et pédophilie entre vampires) et sur l’ambivalence.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a du mordant !

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Dans tes veines

Je suis mitigée par la lecture de ce roman car il respecte à la fois les codes du genre mais en même temps, il est rempli de clichés (punk, gothique = vampire,culture underground).

Les vampires ici ne sont pas des enfants de coeur, on est dans la veine de la trilogie de Timmy Valentine de S.P. Somtow.

Les vampires tuent pour se nourrir,et un inspecteur enquête sur les meurtres. On suit la vie de l´enquêteur, de sa famille et le périple des differents vampires. Je recommande ce livre aux amateurs de thrillers horrifiques, et aux amateurs d´histoire de vampires.
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Dans tes veines

Vous aimez les vampires, les vrais ?

Vous aimez le gore et le glauque ?

Vous détestez Twilight ?

Alors ce roman est fait pour vous.

J'avais déjà été séduite par Vertèbres, autre roman de Morgane Cassériau, aussi ai-je été ravie de recevoir Dans tes veines dans le cadre de Masse critique.

La ville de Bordeaux voit ses nuits entachées de meurtres particulièrement sauvages, car tous les corps ont été vidés de leur sang, voire salement mutilés. Mais dans ce monde emprisonné par les nouvelles technologies et les tueurs en série, qui peut croire encore en ces bons vieux vampires ? Et pourtant. Baron, le flic qui mène l'enquête, va lui-même en faire les frais.

Je suis une fan invétérée des vampires (pas la famille Cullen, hein) depuis ma plus tendre enfance, et j'ai été ravie de lire un roman qui "compile" tout ce qu'on a pu lire en la matière. Attention ! Je ne parle pas de plagiat, ou de relents d'oeuvres passées. L'autrice nous restitue à sa manière, dans son style qui est le sien (elle n'épargne rien ni ses lecteurs, ni ses personnages), toutes ces influences. Il est vrai que chez les vampires de Morgane, il y a l'enfant pervers (comme Claudia chez Anne Rice), le punk vampire dégueulasse, la femme sadique (genre l'Asiatique de The Crow) et bien sûr le beau vampire torturé (aaaaahh Damian). On y trouvera aussi des allusions à certains films (Fright Night...). Et justement quand on aime nos chers suceurs de sang, trouver tout celà regroupé en un seul roman, c'est jouissif. Une Bible vampirique en quelque sorte.

Vivement que je me procure la suite !
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Vertèbres

Ce bouquin c’est l’histoire de Jonathan, un gamin disparu, puis retrouvé. Mais depuis son retour à la maison Jonathan est différent, des changements physiques s’opèrent, chaque jour un peu plus. Que s’est-il passé lors de cet enlèvement ? Pourquoi Jonathan se transforme-t-il en une espèce de lycanthrope ?



Ce roman alterne deux points de vue : celui de Sasha, ami.e de J. qui confie ses secrets à son journal intime et celui de la mère de J. qui se parle à elle-même - à la deuxième personne du singulier. J’avoue qu’il m’a fallu faire un petit peu de gymnastique cérébrale pour m’y habituer.



Mon avis est en demi-teinte. Autant j’ai apprécié le début qui part à toute blinde autant j’ai moins aimé la tournure prise à partir de la moitié du roman.

Les multi-références années 90 retrouvées presque à chaque page ont été un délice de nostalgie. Puis elles sont devenues des énumérations beaucoup trop lourdes comme s’il fallait à tout prix les caser. Néanmoins autant de pop culture réunie dans un seul et même titre c’est plutôt impressionnant !



Dans ce roman c’est un peu comme s’il y avait deux histoires parallèles : l’histoire d’amour d’une mère pour son fils prête à tout pour le protéger et le garder auprès d’elle (à sa façon) et l’histoire d’une jeune fille en quête de son identité de genre. Ces deux histoires vont se fondre en une seule au fur et à mesure de l’avancé du récit. Ce livre est glauque, perturbant mais a le mérite de faire réfléchir. À travers des sujets ô combien sombres et difficiles voire abjects j’ai cru percevoir de nombreux messages camouflés poussant à se questionner sur les comportements humains.



D’un autre côté, l’écriture ne m’a particulièrement touchée. Attention c’est très bien écrit mais je n’ai jamais été transportée par ces phrases courtes, ce rythme pêchu et ce ton décalé qui se prêtent pourtant complètement à l’ambiance du bouquin.



Vertèbres c’est un roman engagé qui en filigrane met à nu les clichés sexistes et les stéréotypes de genre. C’est un roman rude, gore et violent. Un roman inclassable qui ne peut pas laisser indifférent. Âmes sensibles s’abstenir, vous êtes prévenus !



















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