Motorô Mase

Club N°52 : Manga non sélectionné

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Manga intéressant sur une équipe médicale et surtout des victimes qui se transforment peu à peu en myxomycètes (ou blob) du fait d'un stress intense.



Chaque histoire suis une victime, des raisons qui amène se stress jusqu'à la transformation et la résolution (survie ou non) avec l'accompagnement de l'équipe de secours.



Mörx

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Moins bien ficelé que Ikigami, mais se laisse lire.



Mel

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Chaque histoire (2 par tome) raconte une tranche de vie qui amène un personnage en stress extrême, le transformant en blob à tête humaine.



L'équipe de secours spécialisée se démène alors dans une course contre la montre pour faire redescendre le stress du patient avant que sa transformation ne soit irréversible.



Un peu trop déprimant pour moi.



Gilles

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Le concept est simple et efficace pour émettre une critique de notre monde. De plus qui n'a jamais imaginé ce que serait de vivre sa dernière journée. Ici ceux qui ont reçu l'ikigami ne se pose pas la question car ils sont prévenus 24 h à l'avance de leur mort et doivent donc sur le tas vivre leur dernière journée ! Et les dernières journées sont toutes très variés ! Lisez ce manga c'est une véritable pépite.

De plus en plus dur de chroniquer cette série manga car nous retombons toujours sur le même schéma, ici encore une fois nous avons l histoire de 2 personnes recevant l ikigami. Les seules choses qui changent sont comment ils reçoivent ce préavis de mort et les conséquences que cette mort aura sur l entourage. Pour donner un peu de lien à cette histoire fujimoto reste le livreur de préavis.

Un peu déçu par la série car on retombe toujours sur le même schéma et alors que l on pensait que fujimoto se rebelle contre les décisions nationales, eh ben non il suit ces directives et il est même flique. Pas de surprise au final, chacun réagit différemment à l ikigami.

Fujimoto est toujours livreur d'ikigami mais celui-ci est encadré par une personne au poste de surveillance idéologique ce qui ne le rassure pas. Il a également l'impression d'être surveillé dans sa vie privée.

Le schéma est sur le même principe de deux histoires, de deux vies bouleversées avec une nouveauté sur le fait qu'un ancien détenu soit concerné.

A voir aussi ce que va arriver à Fujimoto, s'il y a une évolution mais je ne suis pas sûre de finir la série.

Une inspectrice est envoyée pour évaluer le travail de Fujimoto qui se sent nerveux.

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Même si les sentiments abordés ne sont pas identiques selon les personnes, ce tome est construit comme les précédents, sur les mêmes bases : des jeunes gens vivent leur vie lorsqu'ils reçoivent l'ikigami puis on assiste à leurs réactions.

Je pensais que l'intrigue résidait dans la remise en question mais il semble que ça tourne essentiellement autour des différentes histoires.

"Hitomoji" est vraiment une belle surprise et une bonne série qui mérite d'être lu et découverte. Elle a l'air d'être un peu passé inaperçue à tort. En plus, c'est un format court, donc plus facilement casable d'une manière ou d'une autre. Je peux aussi vous rassurer sur sous intérêt tout du long et sur une fin intéressante, en bref sur la qualité du manga.

Dans ce tome, nous continuons à lier les éléments, les histoires, et nous n'oublions pas que les membres du SMCC sont aussi des êtres humains.

D'une manière assez intéressante, on va parler de la pression sociale qu'un humain subi, pourtant cela ne semble rien de grave comparé à du harcèlement, des brimades. Cette personne n'a pas de séquelles physiques, est bien traité, mais il se sent oppressé, sa liberté n'est plus qu'une illusion, il n'arrive pas à vraiment en parler aux siens, jusqu'à ce que cela explose. Et dans cette histoire évidemment, il va se transformer en hitomoji. Nous verrons alors combien c'est difficile. Mais finalement le plus compliqué ne serait pas de gérer la réaction des autres, ce qu'ils disent, leurs jugements (alors qu'ils ne savent pas vraiment ce qui se passe) et de contrôler tout ce que cela peut engendrer ?

Comme toujours nous commençons notre tome avec quelques pages couleurs, il fait un peu moins 250 pages.

Dans une famille, tant de faux-semblants vont voler en éclats, mais attention entre pouvoir redevenir humain ou non la ligne est fort mince une fois transformé en hitomoji.

L'histoire est totalement liée à une autre. Tant d'histoires se lient, c'est aussi une grande force de cette série courte.

Tout ce qui tourne autour des séismes n'est pas oublié et cela provoque quelques frissons. Il faut aussi dire que cela donne de sacrées scènes à voir.

En bref, il y a une véritable évolution autour de ce phénomène d'hitomoji. Et même Madame Tamaru va vivre bien des épreuves, d'un côté personnel également.

Et jusqu'à la fin des réflexions intéressante nous seront livrées. Mais à vous de découvrir ce final.

Publié chez @delcourttonkam collection @akatamanga (les deux groupes étant désormais distinct l’un de l’autre), le premier tome est paru le 14 septembre 2005, et le quatrième et dernier tome le 7 décembre 2005.



Un « vieux » manga de mon auteur de polar favori… autant dire que j’ai adoré ! Entre enquête et science-fiction, découvrez ce qu’est devenu Jun-Ichi Naruse après une greffe du cerveau.



Un garçon comme lui, timide, sensible, avec une adorable petite amie… peut-il véritablement être cette personne, qui s’énerve pour un rien ?



Des personnages attachants et bien construits, une histoire qui ne tourne pas en rond, et qui remet en cause les sciences. Une quête identitaire qui risque de mener au drame.



Ce sont quatre tomes fabuleux, dont le récit principal est attrayant ! Pourquoi récit principal ? Car dans le dernier tome, vous avez droit à trois petites nouvelles, qui mettent en scènes leurs personnages principaux face aux doutes !



En un mot… Lisez !

Nouveau manga de Motorô Mase, un dessinateur récompensé à plusieurs reprises pour son thriller d'anticipation Ikigari, revient chez Kaze (désormais crunchyroll) pour sa nouvelle série en quatre tomes : Hitomoji , une série catastrophe à la fois intéressante et dérangeante.



Pour sa nouvelle série, Motorô Mase nous parle d'une épidémie qui transforme ceux contaminés en myxomycète. Ce terme barbare, vous le connaissez surtout sous le nom du blob dont Audrey Dussutour a fait l'éloge dans son essai Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Blob...à la différence près que le blob chez Mase-san n'est que la malheureuse et dangereuse conséquence d'un trop-plein de stress et d'anxiété qu'il faut à tout prix évacuer au risque d'y passer et de contaminer son prochain.



Thriller médical, scénario catastrophe, absurdité monstrueuse , le mangaka combine tous ces éléments mais se concentre avant tout sur une dimension plus psychologique où la raison de ces mutations en blob est avant tout dû à l'anxiété sociale, les problèmes personnels, l'accumulation de stress du au travail ou à la vie privée.



De ce fait, Hitomoji aborde la catastrophe sous un angle plus humain. Dans ce premier tome, le virus n'est pas étudié en laboratoire , l'épidémie n'est pas contrôlée par le biais du confinement mais elle est combattue de manière plus psychologique et empathique grâce à une équipe médicale menée par la vaillante Misaki Tamaru, une psychologue clinicienne doublée d'une assistante sociale qui , avec son équipe, remonte d'abord à la source des angoisses du contaminé. En effet, la transformation en blob n'entraine pas directement la mort du contaminé mais elle peut évoluer sinistrement suivant l'état de stress de ce dernier pour aboutir à une issue fatale d'où l'urgence de le guérir de son état d'anxiété qui peut rendre au patient sa forme humaine...



C'est un postulat étrange que de choisir le blob comme mutation des contaminés. Cela donne une dimension horrifique et peu ragoutante au manga. Une sensation d'étrangeté presque absurde où le mangaka s'amuse à faire fondre littéralement ses personnages mais au fond quoi de mieux qu'un blob, que cette espèce de moisissure jaunâtre pour symboliser l'effondrement d'un être humain ? Les planches sont ainsi très frappantes avec une petite touche de grotesque entremêlé aux expressions tragiques des pauvres contaminés qui ne parviennent pas forcément à contrôler leurs états avancés de blob. Le dessin réaliste du mangaka contribue à accentuer le tragique de cette mutation.



Dans ce premier tome, le mangaka met en valeur deux cas de contaminés différents : un père de famille esseulé et une alcoolique love-addict et c'est avec beaucoup d'humanité et de psychologie que notre héroïne Misaki Tamaru va tenter de sauver ces deux victimes. L'issue peut être tragique ou heureuse, elle est toujours amené avec beaucoup de soin quand à l'écriture des personnages et un bon sens de la tension dramatique, nous rappelant qu'un compte à rebours mortel est ici en jeu.



D'une certaine manière et, à l'exception de la transformation monstrueuse en blob qui possède malgré tout une aura assez symbolique, Motorô Mase traite l'épidémie sous un angle assez réaliste à travers le prisme du stress et de la panique. Rappelons le stress individuel et collectif engendré par la covid. C'est un même aspect de cette épidémie qui est ici traité en même temps qu'un aspect plus social due au surmenage. L'exemple du père de famille qui doit affronter des problèmes conjugaux en plus d'être surmené au sein d'une entreprise au bord de la faillite est très parlant. Les victimes sont d'abord des êtres paralysés par le stress , un état qui s'accentue suite à la transformation d'où l'importance de ramener ces gens touchés dans un état de calme.



De ce fait, ce premier tome impose une vision de l'épidémie remarquable et traité de manière plus humaine à travers des thématiques fortes comme le harcèlement, les relations conjugales... Des thématiques qui sont traitées avec finesse et réalisme par Motorô Mase.



Pour ce premier tome, la série présente avant tout des cas épidémiques mais on peut espérer par la suite que l'intrigue mettra d'autant plus en valeur les membres de la brigade médicale qui demeurent des personnages plus secondaires que les contaminés de ce premier tome, le mangaka préférant se concentrer sur le cheminement qui a aboutit à l'éclosion du virus chez les contaminés.



En conclusion, la nouvelle série de Motorô Mase impose une série catastrophe aussi étrange qu'originale avec la mise en valeur d'un traitement contre une épidémie plus humain, plus sociale et rendu très symbolique par la transformation en blob. C'est monstrueux, tragique et pesant mais aussi porté par un suspense certain.

Ce manga est toujours plus profond et mais l accent sur la responsabilité de chacun avec cette loi nationale. Tout le monde peut se poser des questions sur la réelle utilité mais il ne faut pas dévoiler ses doutes en public, sous peine d emprisonnement car considéré comme personne dégénérée. On est en présence d un état totalitaire où la police a une grande place. Par contre on a de plus en plus de mal à saisir le but de cette loi car la violence semble omniprésente.

Le côté graphique est toujours très bien mené.

Fujimoto se questionne, se confie, doute et continue à livrer l'ikigami.

Cette édition double, épisodes 9 à 12, relate toujours les dernières heures des différents détenteurs d'ikigami mais en abordant davantage les aspects politiques, les partisans et ceux qui sont opposés à cette loi.

Des histoires fortes et une fin qui laisse entrevoir de nouveaux rebondissements.

Un nouveau tome beaucoup plus profond que le précédent où les différentes réactions de ceux qui reçoivent l ikigami sont plus disséquées. Elles sont toutes différentes passant de la résignation au refus.

Ce tome est du coup plus intéressant mais quelque part on attend réellement un chamboulement, car pour l instant on a une multitude de cas. Celui qui distribué l ikigami se pose des questions sur sa fonction et les mesures de cette loi

Ce manga est très bien soigné dans la qualité graphique et sur le scénario on sent qu il y a un virage

Ikigami est une série manga proposant un scénario intéressant et qui aurait put être d actualité avec la covid et la vaccination. La théorie du complot avait mis en avant l inoculation de nano particule dans les vaccins. Voici le thème du manga mais avec un but autre mais plutôt intéressant. On suit donc le parcours de jeunes personnes qui n ont plus que 24h de vie .

Le scénario est béton et les réactions face à l annonce sont toutes différentes. Après mon interrogation va plus sur la finalité de l histoire car pour l instant on voit différentes situations face à la mort mais il y a t il une échappatoire. Hâte de connaître la suite.

"Hitomoji" se révèle toujours aussi excellent et prenant. Nous avons en même temps plein des cas différents, très intéressants, des réflexions percutantes sur le stress, et en même

temps des surprises, des évolutions, de l'inattendu. Dans ce tome, nous traitons de deux cas.

Le 1er cas sur un jeune homme bridé dans sa vie parce qu'il appartient à un ordre religieux. Il n'a pas eu le choix, il est de deuxième génération, c'est sa mère qui est embrigadée. Il y a des règles très précises, le culte peut se montrer sans pitié. Il essaye de plaider sa cause et avoir au moins un minimum de liberté, il a beaucoup enduré. Pour l'organisation en charge de son dossier, le SMCC , c'est très difficile, car évidemment que la présence des gens du culte qui entourent la mère ne va pas diminuer la source de stress.

Dans la deuxième histoire, ce sont deux jeunes femmes mises en avant, elles ont en commun d'avoir été harcelée, à l'école. L'une est scénariste et s'occupe du scénario de l'histoire de l'autre. Leurs situations sont identiques et font mal, à part que pour la plus jeune il y avait aussi la folie des réseaux sociaux, qui empirait tout. Attention certaines scènes du passé sont montrés et ça fait mal. Cette série sur laquelle elles travaillent ensemble c'est un peu leur revanche sur la vie, et sur leurs harceleuses, seulement les plaies restent vives, et tout le monde n'y pense pas, l'essentiel étant que ça plaise aux spectateurs et fasse du chiffre.

Misaki Tamaru et son équipe du SMCC font face à des sentiments très complexes. Il faut empêcher le pire d'arriver. Ils cherchent, enquêtent, surtout que les gens ne disent pas tout et qu'ils ont besoin de comprendre la source réelle du stress pour agir dessus. Ils ne peuvent pas faire de miracles, mais ils sont attentifs, font au mieux, cherchent des solutions et comment faire quand les éléments se contredisent, ou encore comme ce cas où le hitomoji s'est scindé en deux ? Cela ne semble pas être le seul mais comment est-ce possible ?

Le scénario est riche à différents niveaux et ne fait clairement pas dans la facilité.

La série est toujours aussi excellente, renversante et surprenante. Le SMCC fait de son mieux, en tout cas l'équipe que nous suivons même s'il y a des limites à ce qu'ils peuvent accomplir. Tout en ayant des cas traités très intéressant, une touche personnelle et évolutive y est ajouté, ce qui en fait vraiment une excellente série que je vous recommande.

Une des personnes de SMCC aura un lien personnel et relationnel avec une des victimes. Deux personnes viennent en renfort pour un des anciens cas, mais la façon qu'ils ont de la traiter pose des questions, y compris d'ordre éthique et moral. Pour finir, certains sont préservés de ce risque de se transformer en hitomoji, mais c'est loin d'être le cas de tout le monde.

Et si quelqu'un aimerait en devenir un ou du moins respirer ses pores, mais pourquoi donc ? Et comment maîtriser les sentiments noirs et néfastes qui naissent en nous, surtout que eux vont se transformer en hitomoji ? Si une régénération est possible, elle ne fonctionnera pas avec tout le monde. Il y a autant une forme de réalisme, que de cruauté mais également d'espoir.

Pour nos deux cas majeurs. Le premier est un humoriste, non reconnu, pourtant c'est son rêve depuis toujours d'en vivre et de faire rire son public. Pour le deuxième cas, c'est une mère célibataire qui attend son deuxième enfant. En se transformant, il se pose aussi la question si l'enfant dans son ventre va pouvoir survivre.

Comme toujours, c'est prenant, immersif, avec plusieurs niveaux, des malentendus, des choix complexes etc.

C'est aussi par moment une somme d'éléments qui se liguent et finit par faire perdre la tête. Que s'est-il passé ? Comment s'en sortiront-ils ou non ? Les réflexions sont percutantes, impossible d'y rester indifférent.

Venez le découvrir. Le prochain tome sera déjà le dernier.

On continue à suivre Fujimoto lors de ses questionnements ainsi que les livraisons d'ikigami qui le confrontent décidément à des réactions très diverses.

Nous découvrons dans ce manga, en édition double, 4 nouveaux épisodes. Une lecture qui ne laisse pas indifférent tant par le graphisme, l'action des cases que par le récit.

Un pays, une loi pour la sauvegarde de la prospérité nationale est appliquée à chaque rentrée scolaire lors de la vaccination des jeunes pour leur rappeler la valeur de la vie. Une micro-capsule y est placée pour un jeune sur mille entre 18 et 24 ans qui est arbitrairement condamné à mort. Lorsque la personne reçoit l'ikigami, il ne lui reste plus que 24h à vivre.

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Fujimoto a la lourde tâche et responsabilité de livrer ces fameux ikigami. Il doit faire face à toutes les émotions et réactions des familles et/ou du concerné d'autant plus qu'il est jeune et n'a pas encore réellement vécu sa vie.

Ensuite, on assiste à diverses réactions et choix sur que faire de leurs dernières heures en fonction du vécu, de la personnalité...

L'idée est très bonne bien que terrifiante.

Un tome comprenant les quatre premiers épisodes, qui se lit très bien et dont on a envie de découvrir la suite.

Que feriez-vous s'il vous restait 24h à vivre ?



Cela faisait longtemps que je voulais lire ce manga, aimant typiquement ce genre de scénario sombre qui pose de réelles questions sur la condition humaine, j’en attendais beaucoup ! Au final, je suis un peu mitigée…

L'histoire se déroule dans un Japon dystopique qui souhaite donner une conscience accrue de la valeur de la vie aux citoyens.ne.s - et par ce biais, les discipliner -, pour cela, la société a mis en place un programme de vaccination pour les jeunes enfants où 1 dose sur 1000 de ce vaccin contient des nanoparticules mortelles qui se libèreront chez le ou la concerné.e entre ses 18 et 24 ans afin d'arrêter son cœur.

Fujimoto est le livreur qui a la lourde tâche de remettre l'Ikigami, le préavis de mort, laissant 24h à la personne pour "profiter" de ses derniers instants.





Comme prévu, l'ambiance est lourde, et on est vite pris dans la réflexion que pose ce terrible ultimatum qu'est l'Ikigami. Pour ce premier tome on suit les 24h de quelques victimes, et chacune réagira différemment en fonction de son histoire personnelle ; aussi, on voit les questionnements qui s'imposent à Fujimoto, tiraillé entre sens du devoir et avis plus personnel...





Tout au long de la lecture, j'ai trouvé un manque de rythme et qu'il y avait certains clichés désagréables ainsi que des moments un peu trop évidents, pour autant beaucoup de scènes sont très bien amenées dans l'intensité des émotions et dans la narration. J'ai beaucoup aimé la dernière histoire à laquelle on ne peut pas rester de marbre tant elle est touchante.

J'ai aussi aimé les traits ronds atypiques faits par l'auteur, les ombres très présentes et les expressions intenses des personnages.





J'espère que les autres tomes (10 en tout ou 5 dans l´édition Ultimate) sont plus poussés, j'attends du jeune Fujimoto qu’il se positionne plus malgré les risques que cela comporte et que ce programme soit remis en cause profondément, car suivre les dernières 24h des victimes désignées c'est intéressant, mais cela risque de devenir redondant donc ennuyeux à la longue.





Je vais sûrement tenter le prochain tome, car je suis sur ma faim et convaincue par le thème qui est fort, j'espère ne pas être déçue !

Manga d'anticipation que j'ai adoré.

Certe violent mais l'idée est originale autant qu'elle est glaçante !

Une société a accepté le fait que 1 personne sur mille mourra entre 18 et 24 ans suite à un virus qui lui sera inoculé en même temps que sa vaccination à l'âge de 6 ans. Risque : 1 pour 1000. But : comprendre la valeur de la vie et répondre à la "Prospérité Nationale".

Les jeunes malchanceux reçoivent en main propre un préavis de mort = Ikigami 24h avant celle-ci. Ce qui leur laisse du temps pour mettre leur affaire en ordre....

On va donc suivre plusieurs jeunes en surcis 24h et les réactions seront toutes différentes. Ce qui est intéressant aussi c'est le cas de conscience que se pose le jeune homme qui a passé 24 ans et donc qui sait qu'il est sauf et qui choisit comme métier de remettre les ikigami....

Bref des situations terribles qui donne matière à réfléchir, dans un univers que je qualifierais de totalitaire...

A découvrir si ce n'est pas encore fait !

Titre sympathique mais bien trop prévisible malheureusement.

C'est à la fois long à se mettre en place et les auteurs ne vont jamais au bout du concept.

Dommage car forcément l'idée de départ est plus qu'intéressante et appelle à beaucoup de questionnements, avoir plusieurs niveaux de lecture pour découvrir l'oeuvre plusieurs fois.