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Critiques de Musée d` Orsay - Paris (36)
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1893, l'Europe des peintres

En 1893, tous ces artistes ont exposés un ou plusieurs œuvres, parfois leur chef-d'oeuvre. Ils sont tous réunis dans ce catalogue : Adler Amiet Bakst Bernard Bonnard Breitner Burne-Jones Carrière Casas i Carbo Cézanne Corinth Cormon Cottet Cross Degas Degouve de Nuncques Denis Edelfelt Egedius Ensor Eugen Ferenczy Finch Gallen-Kallela Gauguin Gay Guthrie Gysis Hammershoi Hodler Hollosy Israels Karsen Khnopff Kroyer Lacombe Laermans Laurens Leibl Lenbach Levitan Liebermann Luce Malczewski Masek Mednyanszky Moll Monet Morbelli Moreau Munch Nomellini O'Conor Osbert Pankiewicz Pellizza da Volpedo Pissarro Prianichnikov Puvis de Chavannes Regoyos y Valdès Renoir Ring Rippl-Ronai Rohde Rothenstein, Douanier Rousseau, Rusinol Segantini Serov Sérusier Sickert Signac Sohlberg Sorolla y Bastida Thaulow Thoma Thorn Prikker Toorop Toulouse-Lautrec Valadon Vallotton Van Rysselberghe Vuillard Watts Zorn.
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A table au XIXe siècle

Catalogue d'exposition organisé au musée d'Orsay.



Cette exposition s'est intéressée aux habitudes alimentaires des hommes au XIXes.

Il propose un panorama du XIXes à table, allant de ce qu'on servait dans l'assiette à la façon de dresser la table, de s'y tenir, et le cadre dans lequel le repas était pris (de la salle à manger privée au restaurant).

Cette exposition portait sur le mode de vie dans les villes, traitant socialement des déshérités aux grands bourgeois.

Le XIXes élargit s'étend de la Révolution française à la première Guerre mondiale.

Le livre est composé de quatre partie: cuisine et aliment (et le nouveau rôle des conserves), les manières à table, la salle à manger et le café restaurant.

Les auteurs des différentes rubriques sont soit des historiens de l'art, soit des conservateurs de musée.

Très enrichissant.
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Catalogue Monet

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De nombreux amateurs d’art se souviennent encore de l’exposition Claude Monet qui a battu des records de visiteurs au Grand Palais en 2010. J’y étais. Près de 200 toiles du chef de file du mouvement impressionniste étaient réunies. La Réunion des musées nationaux voulait un catalogue à la hauteur de la manifestation. Le résultat est superbe, relié sous jaquette, 385 pages. Un pavé ! Difficile à lire s’il n’est pas posé à plat !



Je prépare un travail d’écriture sur la première femme du peintre, la douce et discrète Camille. Je ressors donc ce gros catalogue et, surprise, je m’aperçois qu’il n’a pas été remarqué sur Babelio. Je me devais de faire quelque chose, d’autant plus que son prix actuel est particulièrement attractif pour ce très beau livre d’art présenté sur papier mat.



Les toiles que j’avais admirées dans le musée m’apparaissent en très grand format, impressionnantes. La plupart des tableaux connus par les admirateurs de Claude Monet sont présents. Curieusement, j’ai lu par ailleurs plusieurs critiques sur la mauvaise qualité des reproductions contenues dans le catalogue. Je le feuillète consciencieusement. Désolé pour les grincheux, mais nous ne devons pas avoir le même livre ! Toutes les toiles que j’admire depuis longtemps sont de qualité et les commentaires sont bien rédigés.



La star de l’impressionnisme « Impression, soleil levant », qui n’était pas dans l’exposition, est bien dans le catalogue avec son soleil orangé se reflétant dans l’eau du port du Havre. Monet le guettait de sa chambre d’hôtel face au port très tôt le matin.



Les magnifiques « Nymphéas », sur une double page intérieure, correspondent bien à ma vision des immenses panneaux regroupés dans les salles du musée de l’Orangerie à Paris. Monet avait promis à son ami Georges Clemenceau d’en faire don à la France après sa mort en 1926. Des explications claires et détaillées accompagnent chaque panneau. L'harmonie picturale des fameux « Nymphéas » est bien présente : symphonie des couleurs, saules pleureurs trempant dans l'onde, reflets des nuages et éclats du soleil primesautier, vibrations des feuillages dans l'eau troublée par le vent, lumière volage. Les yeux fatigués de Monet fouillaient inlassablement l’horizon liquide : la ligne d’horizon était supprimée, la perspective disparaissait, les formes se dissolvaient. Seul Monet était capable de rendre ce fouillis aquatique de façon aussi réaliste, souvent proche de l'abstraction.



Camille m’apparait, magnifique dans « La Femme à la robe verte ». Une expression coquette emplit son beau visage. Sa longue robe trainante à bandes noires et vertes s’écroule en larges plis souples. Dans « La Capeline rouge », sa capeline vermillon sur la tête la fait ressembler à un père Noël. Assise dans l’herbe sous les lilas, « La Liseuse » se confond dans la végétation, sa robe rose est parsemée de paillettes de lumière.



Les éblouissants reflets sur la surface ridée de l’eau de la « La Grenouillère » sont composés de larges touches de couleurs pures, bleus cernés de noirs, soulignés de minces trainées de jaunes et de roses. Les taches colorées lumineuses se disloquent en touches géométriques brisées s’encastrant les unes dans les autres comme une mosaïque.



Les séries peintes à partir des années 1890 sont un gros travail fait par Monet pour montrer des meules, peupliers et cathédrales. Tout au long de la journée, il les étudie, sous différents angles, à différentes heures de la journée. Une belle double page intérieure montre les « Cathédrales de Rouen », que Monet peignait face à la cathédrale. Au fur et à mesure de l’avancement du soleil, il changeait de toile, guettant la moindre modification de lumière sur les vieilles pierres.



Les fabuleux « Dindons », immenses, se promènent toujours en toute liberté dans le grand parc. Montrer des animaux de basse-cour n’était pas très recherché par les clients lorsque Monet les peint. Lumineux, le soleil accroche leurs plumages blancs teintés d’un jaune clair somptueux par endroit et d’un étonnant rose pointillant les contours.



Quel plaisir de revoir ces toiles ! Monet reproduisait toute cette beauté qui l’entourait. « Regarde la nature et peins ce que tu vois, comme tu peux. », donne-t-il comme unique conseil à Blanche, sa belle-fille, qui plante souvent son chevalet à ses côtés.



Les grincheux auront tort, car, à part quelques toiles moins bien présentées, je n’ai vu que d’excellentes reproductions qui font de ce catalogue un des plus beaux livres d’art consacré à l’œuvre de Claude Monet.

Cela ferait un magnifique cadeau qui trouverait facilement sa place au pied du sapin de Noël. Ne surtout pas l’accrocher sur ses branches…



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Catalogue Monet

Magnifique catalogue édité par la Réunion des Musées nationaux à l'occasion de l'exposition de 2010-2011 au Grand palais à Paris. Il comprend 21 essais d'auteurs divers mettant en évidence des périodes ou des techniques et des réflexions sur le peintre et son art ,175 reproductions de grande qualité , des index et une chronologie. Mon préféré "Soleil d'hiver ,Lavacourt"(cat.51).
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De Cézanne à Matisse : Chefs d'oeuvre de la fon..

Renoir, Cézanne, Matisse, Manet, Monet , Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Douanier Rousseau, Modigliani, Picasso ... telle est une partie de l'étonnante richesse de la Fondation Barnes. Cependant, le règlement très strict de la fondation en a fait un endroit peu connu et quasiment mythique.

Alain Jaubert et Philippe Pilard ont tourné un film de 52 mn, intitulé "Citizen Barnes. Un rêve américain" qui fait visiter les salles de la fondation et invite à la découverte du destin exceptionnel d'Albert Barnes, personnalité aussi fascinante qu'étrange.

Le texte est dit par Michel Bouquet.
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De Cézanne à Matisse : Chefs d'oeuvre de la fon..

Pour retrouver un peu de l'ambiance de cette rare exposition ou pour découvrir les oeuvres choisies.

Personnellement je conseillerais de regarder d'abord les oeuvres les "plus proches" ou les "moins éloignées" de nous, donc commencer par la fin du livre et remonter le temps.

En fonction des goûts, chacun-e s'attardera sur telle ou telle reproduction de chef-d'oeuvres. Un parcours resplendissant sur la dynamique et l'inventivité de la création.

Une grande admiration particulière pour "Rosa la Rouge" de Henri de Toulouse-Lautrec.
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De Cézanne à Matisse : Chefs d'oeuvre de la fon..

Exposition inoubliable au Musée d'Orsay car Alfred Barnes fut un grand collectionneur et sa fondation à Philadephie détient plus d'un chef d'oeuvre de nos grands artistes français.

De Matisse, on a pu voir enfin en direct le fameux tableau de "La joie de vivre", achetée par Barnes après maintes négociations avec Matisse, et conclue si je me souviens bien à l'occasion de sa grande rétrospective aux Etats Unis en 1929. Barnes lui avait aussi commandé alors la fresque de la Danse Matisse en a fait plusieurs versions et il l'installera finalement à la fondation en 1933.



Mais dans cette exposition, on pouvait aussi "Les Grandes baigneuses" de Cézanne. Je me souviens d'avoir passé un temps certain à décrire par écrit ce somptueux tableau, de façon à mieux le "voir"
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De Cézanne à Matisse : Chefs d'oeuvre de la fon..

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Depuis la constitution de la fondation Barnes en 1922 à Merion, non loin de Philadelphie aux États-Unis, la collection n'avait jamais bougé.

En septembre 1993, 70 ans après leur départ définitif de France, 72 chefs-d'oeuvre achetés à Paris par le judicieux docteur Barnes sont revenus à Paris le temps d'une exposition de quatre mois.



Albert Barnes a amassé une fortune considérable. A partir des années 1910, il va devenir un des nouveaux acteurs du marché de l'art et imposer sa présence. Il est de la race de ces riches collectionneurs américains du début du 20e siècle nommés Philipps, Frick, Palmer, Getty, Ryerson, parmi les plus célèbres.

Amateur d'art éclairé, il voyage en Europe. Paris est la capitale des arts. Épris de la France il se met en relation avec les marchands d'art Ambroise Vollard et Durand-Ruel et achète de nombreuses toiles de peintres avant-gardistes.

Le docteur Barnes va devenir l'un des amateurs les plus « avancés » d'art français contemporain. Il dépense une fortune pour le grand tableau des « Joueurs de cartes » de Paul Cézanne qui deviendra l'une des pièces majeures de sa fondation.

En quelques dizaines d'années, entre 1910 et 1950, il acquiert un ensemble d'oeuvres diversifié de maîtres anciens et modernes de grande valeur qui vont faire de sa collection l'une des plus importantes au monde : « Là, les tableaux anciens sont mis à côté des modernes, un Douanier Rousseau à côté d'un primitif, et ce rapprochement aide les étudiants à comprendre bien des choses que les académies n'enseignent pas. – Henri Matisse, 1930 »



Cette exposition à Paris est exceptionnelle. Des Renoir, Monet, Cézanne, Van Gogh, Rousseau, etc. Pour ne pas faire trop long, j'ai choisi de montrer une galerie restreinte se limitant aux peintres avant-gardistes du début du 20e siècle.



J'ajoute un commentaire additionnel sur les exceptionnelles « Poseuses » de George Seurat peintes en 1887 dont nous voyons un détail sur le catalogue de l'expo : Avec « Un après-midi à l'île de la Grande Jatte », cette toile est l'une des oeuvres les plus ambitieuses de l'artiste, aussi déterminante que, plus tard, « Les demoiselles d'Avignon » pour Picasso. Ce chef-d'oeuvre, une très grande toile de demoiselles nues, faite de tous petits points juxtaposés dans des tons violacés, sera acheté par Barnes en 1926 et fait toujours le bonheur du musée américain.



Début 20e les avant-gardistes étaient cette colonie de jeunes artistes ambitieux qui, après les impressionnistes, voulaient révolutionner la peinture. Ils s'étaient installés dans Paris à Montmartre et Montparnasse. Les marchands parisiens, surtout Paul Guillaume, rabattaient leurs toiles pour le docteur Barnes. Elles ne coûtaient pas trop cher à cette époque.





« le petit pâtissier », Chaim Soutine : Une liberté de touche et de couleurs qui subjugua de suite Barnes et fit connaître ce peintre étonnant, émigré russe qui trainait sa misère parmi la bohème de Montparnasse.



« Portrait de Jeanne Hébuterne », 1919, Amedeo Modigliani : Ce portrait de la dernière compagne de l'artiste, qui se suicidera à sa mort, est surprenant par sa composition, le bras gauche de la femme est arrondi autour de la tête comme un arc.



« Acrobate et jeune arlequin », 1905, Pablo Picasso : Une grande toile de la période rose de Picasso. le thème des saltimbanques et de la fête foraine est très présent à Paris. Ces artistes du spectacle itinérant figuraient souvent dans les poèmes de Verlaine, Baudelaire ou Apollinaire, ami de l'artiste.





Henri Matisse est le peintre le plus représenté dans l'exposition. Toutes les toiles présentées à Paris sont des chefs-d'oeuvre d'une qualité impressionnante. Deux d'entre eux, les plus célèbres de l'artiste, sont admirés dans le monde entier :



« le bonheur de vivre, 1906 : Une oeuvre légendaire dans l'histoire de la peinture. Un paradis montrant les plaisirs terrestres (l'amour, la danse, la musique, la nature). Rêverie érotique dans un décor champêtre. Un an après, Picasso peindra ses « Demoiselles d'Avignon » dans un esprit de rivalité avec Matisse.



« La danse », 1933 : Il s'agit d'une composition monumentale et murale commandée par Barnes à Matisse pour l'installer dans sa fondation à Merion. le docteur Barnes comparera « La danse » à la verrière d'une cathédrale et Matisse trouvera qu'elle ressemble à un chant qui s'élève vers la voûte du plafond.



Après la mort du docteur Barnes le pèlerinage à Merion des amateurs d'art ne va guère cesser.

La fondation Barnes demeure un des rares endroits au monde où le visiteur sent constamment la présence de l'ancien maître des lieux et le choix d'un seul homme derrière chacune des oeuvres qui l'accueille.





De par la quantité et surtout la qualité, cette exposition est l'une des plus belles de chefs-d'oeuvre de la peinture moderne française appartenant à un collectionneur qui ait été présentée à Paris. J'ai tenté d'en restituer la saveur. J'en garde un souvenir ému. Heureusement il me reste le catalogue.




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Dessins de Jean-François Millet

Bon livre sur les dessins de Millet. Mon seul regret et que la plus grande partie du texte évoque plus la constitution du fond de dessin du Louvre que les dessins eux mêmes. Néanmoins cela vient éventuellement. certains des commentaires sont très intéressants et replace les dessins dans l'œuvre de Millet. On découvre qu'ils avaient aussi un aspect commercial car pouvait lui rapporter des revenus à peu près fiables à un moment où l'argent lui manquait cruellement.

On n'hésite pas à se perdre dans les lignes des œuvres de l'artiste. c'est un plaisir des yeux.
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Dessins de Seurat et des Artistes Neo-Im

Bon livre sur les dessins de Seurat et des néoimpressionistes.



Je ne peux que m'extasier devant la technique a crayon conté de Seurat et les œuvres qu'il parvient à créer avec ce seul instrument. Les silhouettes semblent sortir du noir, être illuminées doucement. Quel mystère, quel beauté. ce livre m'a aussi permit de découvrir d'autres néo-impressionnistes et la qualité de leur dessins tel que Ernest Laurentou encore Charles Angrand. Ces artistes gagnent à être connus. Leur talent doit être mise en avant et je remercie ce livre de l'avoir fait.



Mon seul regret classique dans ce genre de livre est que les explications soient séparées des dessins mais je comprend le choix de les faire admirer sans texte.

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Edward Burne-Jones 1833-1898: Un maître angla..

Livre d'une remarquable exposition du Musée d'Orsay consacrée au maître anglais Edward Burne-Jones.

Chantre du mouvement artistique des préraphaélites, il donne à voir un univers fantasmatique et fantastique où le romantisme se mêle à des références antiques et médiévales. Il met en scène légendes et contes dans des tableaux enchanteurs. Les personnages ont un aspect hiératique, comme porteurs d'une lourde destinée.

Ses visages de femmes aux regards pleins de mélancolie et aux longues chevelures sont inoubliables.



A noter que Tim Burton donna à l'une des héroïnes de son film Sleepy Hollow une robe créée sur le modèle exact d'un tableau d'Edward Burne-Jones.
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Edward Burne-Jones 1833-1898: Un maître angla..

Ce livre est un ouvrage superbe, un bel objet en lui-même et surtout un véritable délice pour tous les amateurs de préraphaélisme qui pourront passer des heures à le lire, le lire et à admirer la qualité de reproduction des oeuvres d'Edward Burne-Jones qu'il contient.
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Gustave Caillebotte - 1848 1894

Il n'a peut être pas le génie des couleurs de Monet, du coup de crayon de Toulouse Lautrec ou de Degas mais si comme moi vous restez scotché devant "les raboteurs de parquet" au Musée d'Orsay, vous aurez compris l'importance de ce peintre. Son frère était photographe et ses toiles sont faites comme une photographie, il n'y a pas la légèreté d'un Pissaro ou d'un Sisley, ou la folie d'un Van gogh, mais que c'est beau.
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L'Art russe : Dans la seconde moitié du XIXe ..

Je poursuis des re-rangements draconiens de ma bibliothèque après une période de travaux (cause exaspérante de dégâts des eaux ! ouf, mes chers livres ont été épargnés !!), et je redécouvre des ouvrages incroyables, dont ce très prolifique catalogue d’exposition du Musée d’Orsay, qui voyait la mise en avant ,en 2005 [19 septembre 2005-8 janvier 2006] de cinq cents œuvres conçues entre 1870 et 1914, dont certaines montrées pour la 1ère fois en France. Exposition mirifique car pluridisciplinaire et abondante dans tous les domaines, de la peinture, la sculpture, la photographie, à l’architecture et aux arts décoratifs…



Très belle publication à la généreuse iconographie couleurs… dans laquelle , très partialement, je mets à mon tour en avant, un artiste parmi mes préférés, Bilibine, découvert pendant mes années de librairie ancienne. Ivan Bilibine, dessinateur, peintre russe, mais aussi décorateur de théâtre et professeur fut l’un des illustrateurs russes parmi les plus renommés…et qui contribua à une forte émergence du « Livre pour enfants »… mais pas seulement !



« Le « style Bilibine », si caractéristique, se fondait sur un dessin aux lignes fermées, de contour net et précis, et colorié en à-plats d’aquarelle. Les thèmes et la manière de les traiter reflètent aussi bien les influences des –loubok-, images populaires russes qui racontent des histoires simples à l’aide de dessins rudimentaires, que celles des arts graphiques contemporains français et japonais, alors source d’inspiration pour de nombreux artistes » (p.282 / « Ivan main de fer » : Bilibine et l’art de l’illustration par Renata Clavien, traduit du russe par Nadine Dubourvieux)



Catalogue véritablement encyclopédique, présentant dans la seconde partie , les notices et commentaires pour les 518 œuvres, un glossaire, une bibliographie conséquente (p.448-461) ainsi que la liste des artistes, sans omettre le régal inouï pour les yeux !....

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La peinture au musée d'Orsay

Le livre fut publié dans les années 90, a l’époque Geneviève Lacambre était conservateur en chef du Musée . En toute logique les collections ont forcement évolué, mais les pièces maîtresses du musée seront présenté .



Le livre ce compose de 5 thèmes éclectisme et réalisme, Impressionnisme, Post-Impressionnisme,Naturalisme et Symbolisme et Apres 1900



Une sélection de peinture assez vaste notons que la partie apres 1900 est vite expédie . Tres peu d'histoire de l'art (il faudra voir ailleurs pour ca), mais pas mal de mise en contexte et d'explication concernant les compostions des artistes appartenant au divers mouvement exposé à Orsay . La mise en page donne la part belle au peinture, plutôt qu'au texte, ce que certain lecteurs apprécieront . Cependant peut de representation d'oeuvre en pleine page, ce qui reste assez dommage .
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Le mystère et l'éclat : Pastels du musée d'Orsay

Honteusement trompée par Un parc dans la nuit de Rippl-Rónai en couverture de ce catalogue d’exposition, trop pressée pour vérifier que la totalité du contenu m'intéressait vraiment (il faut dire que je l'ai dégoté à très bas prix dans une braderie, il ne s'agissait pas qu'on me le dérobe!), j'ai fait face à une amère, affreuse, horrible, terrible déception quand je me suis rendu compte que, non, il n'était pas question que des pastels symbolistes dans le livre.





Pour être honnête, j'avais bien vu qu'il y était question de deux ou trois autres petits trucs - des trucs appelés Millet, Manet, Degas -, mais je n'y avais pas attaché tellement d'importance. Et puis vu les noms précités, ça ne pouvait pas être complètement inintéressant. C'est juste que j'ai dû m'avouer que Millet et Degas ne m'intéressaient finalement pas plus que ça ; je le savais déjà plus ou moins pour Manet. Il y a aussi le cas Odilon Redon, qui là m'a posé problème.





Je reste cela dit persuadée, après avoir refermé ce catalogue, que si j'avais lu des bouquins sur l'ensemble de l'oeuvre de Millet, Manet ou Degas, j'aurais été plus intéressée par leur cas. Car je n'ai pas très bien vu ce que la présentation des pastels de ces trois artistes apportait à la connaissance de leur art. Alors oui, il est bien clair dans les textes du catalogue que le XIXème a été un renouveau pour le pastel, qui au XVIIIème se cantonnait presque exclusivement aux portraits (dont ceux, fameux, de Quentin de la Tour) et au rendu rosé et poudré des chairs. Il est clair que Millet a rompu avec tout cela. Mais pour autant, je ne comprends guère en quoi le pastel a été pour lui différent de la peinture à l'huile, ou de tout autre medium, dans sa pratique générale. Même chose pour Manet et Degas. Et puis les couleurs des pastels de Degas m'ont paru criardes, agressives...





Pour le cas Odilon Redon, Dario Gamboni s'est efforcé non seulement d'expliquer en quoi le pastel constituait une étape vers la couleur, mais aussi d'analyser, peut-être plus que ses confrères, les œuvres reproduites. Malgré cela, je n'ai pas été passionnée par le propos, sans doute parce que la couleur de Redon ne vaudra jamais, pour moi, ses noirs. Et puis finalement, ce que j'ai retenu de l'utilisation du pastel par ces quatre artistes, c'est que c'était moins fatiguant à utiliser qu'un autre medium. Certains d'entre eux ayant été affligés de maladies qui les ont considérablement affaiblis au fil du temps, le pastel leur a permis de continuer à pratiquer leur art malgré leurs infirmités. Et on saisit aussi, évidemment, que le pastel permet d'aller vite.





Donc, sans surprise, c'est l'essai sur le symbolisme qu m'a le plus intéressée. Mais pas seulement parce que je suis monomaniaque ! C'est que le flouté du pastel collait à merveille avec les objectifs des symbolistes, et qu'on comprend enfin l'intérêt de s'arrêter sur la technique du pastel dans ce cas précis. C'est le chapitre que j'ai trouvé le plus abouti, mais peut-être ne suis-je pas très objective. Je dois tout de même préciser que, le musée d'Orsay ayant organisé l'exposition avec ses propres œuvres, on trouve essentiellement des œuvres de Lévy-Dhurmer - qui valent vraiment le coup d’œil, pour ceux qui ne le connaîtraient pas.





En revanche, on ne comprend pas bien pourquoi Clair de lune et lumières de Spilliaert, mentionné dans le catalogue, n'y apparaît pas. L'oeuvre 'aurait-elle pas été retenue pour l'exposition, alors qu'elle fait partie des collections du musée ? Ou n'aurait-elle tout simplement pas été reproduite ??? On s'est également abstenu de reproduire quelques autres œuvres pourtant citées, ce qui n'est pas la procédure habituelle pour un catalogue d'expo (ben oui, s'il faut aller sur le Net à chaque fois pour voir de quoi on nous parle, merci pour le côté pratique).





Mais le catalogue s'achève heureusement avec trois œuvres magistrales. Un parc dans la nuit, que j'ai mentionné en début de critique, est suivi de Nocturne au parc royal de Bruxelles de Degouve de Nuncques, qu'il eût été impensable d'escamoter, pour se refermer sur l'étonnant et terrifiant pastel de Mucha : Le gouffre. Dans les profondeurs, un cadavre.
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M. K. Ciurlionis, 1875-1911

J'ai découvert Ciurlionis lors d'une expo à Orsay, il y a quelques années... M'avaient alors touchée son besoin d'illustrer la musique, ses fantasmagories imaginaires, son don pour la couleur... Ce Superbe catalogue d'expo m'a fait revivre tout cela...

Sous chaque tableau, un extrait de lettre du peintre, une explication...

Un beau-livre très beau !
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Manet inventeur du moderne

Ce très beau catalogue d'exposition permet de revoir les œuvres exposées, le tout agrémenté d'indications artistiques et culturelles.



Un beau livre, assurément.
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Manet inventeur du moderne

Catalogue d'oeuvres qui sont intéressantes et bien présentées.
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Manet/Degas : Catalogue

C’est à une exposition unique et jamais vue depuis le XIXe siècle que vous convie le Musée d’Orsay jusqu’au 23 juillet prochain. Sous la direction de Laurence des Cars, Stéphane Guégan et Isolde Pludermacher, Manet et Degas se donnent à voir, non pas à s’expliquer l’un par l’autre mais l’un avec l’autre dans une société en pleine mutation.

Pour poursuivre l’expérience, les éditions Gallimard publient le catalogue de l’exposition et un petit livre richement illustré, Manet / Degas. Œil pour œil par Stéphane Guégan et Isolde Pludermacher, toujours.



Tous, exposition et livres, ont pour vocation de vous présenter deux amis conflictuels, deux styles de peinture, deux regards sur ce qui les entoure et une même volonté, montrer le vrai sans chichi. Mais « "Faire vrai", comme le réclame Manet, ou s’avouer "réaliste", comme Degas insiste, cela ne revient pas à oublier la part de l’individu dans la relation au monde et sa représentation picturale », cela signifie « juste » rendre compte du point de vue de l’œil humain, ou du moins d’une vision qui leur est propre.



La suite sur : www.actualitte.com
Lien : https://actualitte.com/artic..
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