Citations de Nalini Singh (342)
- Je ne peux pas te donner ce que tu veux, répéta-t-il.
[…]
- Ai-je exigé quoi que ce soit ? (Elle leva la main et vint effleurer la joue de Jason.) J'ai tant d'amour en moi, Jason. Tant. Et je n'ai jamais pu en faire bénéficier quiconque. Personne n'en voulait. Laisse-moi étirer les ailes de mon cœur vers toi.
- Cela sera-t-il suffisant d'aimer et de ne pas l'être en retour ? demanda-t-il, sachant que la question était brutale.
Son sourire se fit encore plus lumineux.
- Tu n'as pas idée de ce que tu me donnes.
_ Je ne te laisserai pas t'en aller.
C'était un serment. Quoi qu'il advienne, quoi que Jason pense de son incapacité à forger des liens durables, il était sien, et elle lutterait pour le retenir. Ils avaient besoin l'un de l'autre, elle et son ange aux ailes de nuit.
Le rire d'Honor était haché, amer.
— Vous êtes rapide. (Un vampire de cet âge et de cette puissance pouvait lui briser la nuque avant même qu'elle ne le voie venir.) Vous m'avez laissée vous blesser.
— Non, Honor. Je ne laisse personne me blesser. (Soie noire sur la peau de la jeune femme.) Je regardais vos lèvres, et non le couteau dans votre main. La prochaine fois, je vous enlèverai d'abord vos armes.
La pure arrogance de cette déclaration trancha à travers la laideur barbelée de ses émotions pour infuser une chaleur langoureuse dans ses veines.
— Ah ouais ? Eh bien, peut-être que la prochaine fois, je vous couperai cette main, dit-elle, bien que la vue de son sang lui ait fait quelque chose, ait donné naissance à une répugnance viscérale.
Il se rapprocha. Son doigt effleura la lèvre inférieure de la jeune femme. Elle sentit comme une fumée sur son corps, semblable au toucher d'un amant la caressant à des endroits sensibles.
— Tant que vous comprenez qu'il y aura une prochaine fois.
— Elena est une meilleure traqueuse.
Un argument irréfutable, puisque Elena était chasseuse-née, un véritable limier pour retrouver les vampires.
— Cette compétence n'est pas nécessaire pour le moment. (Et il s'agissait de la chasse d'Honor, comme Isis avait été celle de Dmitri.) Nous faisons sortir les serpents de leur nid, nous ne les chassons pas.
— Une analogie appropriée. (Ses ailes bruissèrent alors qu'il les pliait fermement contre son dos. Il se tourna pour regarder Dmitri droit dans les yeux.) Beaucoup pensent qu'une telle dépravation correspond exactement à tes goûts personnels.
Dmitri le savait, comprenait très bien qu'il se tenait au bord d'une ligne qui ne pouvait être franchie.
— Il semble que même moi je ne sois pas encore dégénéré à ce point.
"Tu ne ferais jamais de mal à une femme d'une telle manière, Dmitri." La voix de l'Archange dans sa tête, sa pureté presque douloureuse. "Nous le savons tous deux. C'est pour cela que je t'autorise à provoquer Elena comme tu le fais et que je tuerais s'il s'agissait d'un autre que toi."
— Est-ce qu'une femme vous a déjà dit non, Dmitri ?
— Une fois. (Il se tourna avec un sourire qui donnait envie à la chasseuse de prendre son visage dans ses mains et de fondre ces superbes lèvres aux siennes.) Je l'ai épousée.
Soutenant son regard, il franchit la derniere distance entre eux et se mit a genoux, ses beaux traits contusionnés levés vers elle.
Lorsqu'il plaça ses mains autour de sa taille et appuya le coté de son visage contre son ventre, les larmes se mirent à couler de nouveau, doucement et calmement, sur les joues d'Honor . Dimitri courbait l'échine devant personne; il ne se rendait ni se soumettais jamais.
Mais il était à genoux devant elle, vulnérable à un coup de pied, un coup de poignard, au plus violent des rejets.
-Oh, Dimitri.
Tremblante, elle fit courir ses doigts à travers les cheveux du vampire, de cet homme qui avait été si affreusement meurtri que la méfiance était sa réaction instinctive.(...)
-Pardonne moi.
Avait-elle cela en elle? La force de le pardonner.
Elle sentit qu'on la touchait, une intrusion sensorielle si choquante que l'alarme qu'elle déclancha trancha net les fils entremêlés de la vision. Le souffle coupé, elle se réveilla, et se retrouva face à des yeux qui n'étaient pas entièrement humains. Un instant plus tard, elle prit conscience des mains sur ses épaules. Peau contre peau. Son débardeur était trempé de sueur, et le raz-de-marée de sensations aurait dû la submerger mais, au lieu de cela, elle implora d'une voix rauque :
- Ne me lâche pas. Ne me lâche pas, ou je vais être aspirée de nouveau.
Vaughn raffermit sa prise troublée par ce qu'il lisait dans les yeux de Faith. Ceux-ci avaient quelque chose de vitreux, comme si elle n'était pas entièrement reveillée.
- Parle-moi, Faith.
Elle continuait à respirer de manière saccadée. Puis, à sa grande surprise, elle tendit les bras et vint poser les paumes contre son torse nu. Il se serait attendu à ce que les mains de la Psi soient glacées; au lieu de cela, elles étaient brûlantes. Le jaguar en redemandait.
- Ne me laisse pas repartir. S'il te plaît, Vaughn. S'il te plait.
Il ne comprenait pas ce dont elle avait si peur, mais il était une sentinelle; il savait protéger.
Ne sois pas rebutée par ses refus. Insiste! Insiste jusqu'à ce qu'il perde le controle. Rappelle-toi que la glace fond au contact du feu.
Ma mère est un monstre qui terrifie les autres monstres.
La sympathie découle de la rencontre, la confiance de la loyauté.
Certains crimes étaient impardonnables. Ne restait que la vengeance pour seul remède.
Elle prit un ton plein de malice. "Problème" n'est pas seulement mon deuxième prénom, c'est surtout le premier et aussi mon nom de famille.
Ils se séparèrent pour lui jeter un coup d’œil, leurs poitrines haletantes - deux hommes moitiés nus, le corps couvert de sueur, des lames aiguisées de manière redoutable à la main. Illium était beau, Venin si différent qu'il en devenait étrangement attirant. Ensemble, pensait-elle dans un coin de son esprit, ils formaient un sacré tableau. Sara aurait dit d'eux qu'ils étaient parfaitement baisables.
-Putain! (L'homme en uniforme le plus proche d'Elena releva sa casquette et la fixa tandis qu'elle atterrissait sur le vert luxuriant de ce qui ressemblait à une air de stationnement sous le pont.) Ce sont des vraies?
Elle ne pu s'en empêcher.
-Non, déstockage d'une boutique de déguisements.
Oui il y avait de la cruauté en lui. Il n’était pas mignon, pas charmant, rien d’aussi insipide que cela. Il était dangereux et fort, la quintessence de ce qui en appelait à ses sens de chasseuse. Toute sa vie, elle avait été trop forte, trop rapide et pas assez féminine pour les hommes humains.
Basculant sur le lit, Raphaël pressa son corps contre celui d'Elena, lui laissant sentir le lourd poids de sa possession.
Les cauchemars n'ont rien à te réclamer, Elena.
Tu m'appartiens.
On dira ce qu'on voudra sur les besoins nutritionnels, mais choisir le vampirisme faisait à l'évidence des miracles pour la peau et le corps.
- Ellie? (La voix de Sara semblait venir de la lune.) Où es-tu?
- Approximativement à mi-chemin de Boston, répondit-elle, puis elle alla droit au but. Pourquoi m’as-tu mise sur l’affaire?
Elle n’était pas mécontente de retourner sur le terrain, mais la Guilde avait bon nombre de chasseurs à sa disposition.
La voix de Sara disparut pendant une seconde, puis revint…
- … partout. Nous avons besoin de tout le monde.
- Quoi? (Elena monta le volume de ses écouteurs) Répète-moi ça?
- Des vampires brisant leurs Contrats de toute part, dit à nouveau Sara. C’est un étrange…
Quelques temps plus tard, Montgomery apparut avec un broc de café fumant, des tartines beurrées, des bols remplis de salade de fruits et un assortiment de petites viennoiseries. Le majordome, habillé avec l’attention habituelle qu’il portait aux détails, ne paraissait pas le moins du monde troublé de trouver l’un des êtres le plus puissant sur cette terre tenant une branche pendant qu’Elena en taillait les extrémités mortes.
- Bonjour Sire, Chasseuse de la Guilde.
- Bonjour Montgomery.
Raphaël prit le café que ce dernier lui tendait, et cela la frappa à ce moment-là.
La maison.
Elle était à la maison.
— Brute.
— Peste.
Sur cet échange de familiarités, Talin sentit quelque chose passer entre eux. À l'expression de Clay, elle sut que ça ne lui avait pas échappé non plus.