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Citations de Nancy McKenzie (28)


Merlin sait manipuler l'esprit des hommes comme personne. Il laissa les questions courir à travers la salle comme un feu de paille, puis les murmures se tarirent et le silence se fit. Quand tous les yeux et toutes les oreilles eurent son attention, il leur conta l'histoire de l'Epée.
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- [...] Pensez à Arthur comme à un grand arbre, l'arbre de Bretagne. Je suis la fleur, la mousse, le bouton éphémère sur le rameau. Lancelot est la grosse branche qui me soutient. Pourtant il n'est rien sans l'arbre lui-même, et il en va de même pour moi. Sans Arthur, nous mourons. Et sans nous, il est affaibli.
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Prendre les choses comme elles viennent, sans se plaindre. Ce qui sera sera. La vie est un don des femmes, la mort est un don de Dieu.
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La vie est un don des femmes, la mort est un don de Dieu.
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Prends garde, mon roi ! Ne rit point avant que la nuit ne soit passée ! C'est une nuit faée ! A l'est, la reine des étoiles a chu en une éblouissante gerbe. Et voici qu'à présent, à sa place s'est levée une nouvelle étoile d'une magnificence à nulle autre pareille, la plus belle dans les cieux ! Ce sont là signes annonciateurs de grandes choses. Il y aura de la magie cette nuit en ton palais.
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Je ne sais pas ce qu'est le Graal. Je soupçonne qu'il n'est rien de plus qu'un miroir du cœur.
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Lancelot souffre d'avantage que toi. En tant que parent de Maélgon, il est obligé d'écouter ses vantardises et de rire à ses plaisanteries.
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"La vie est un don des femmes, la mort est un don de Dieu"
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Toute personne qui m'aime [Arthur], ou qui aime la Bretagne, n'a pas à avoir peur de Merlin. [...] Quoi qu'il soit, homme ou esprit, il est notre protection contre le mal que font les hommes. Pensez à lui comme à un talisman et réjouissez-vous lorsqu'il se trouve à proximité.
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Il croyait toujours aussi aux anciens dieux, ceux de ses ancêtres, les dieux des routes et des rivières, des orages et du tonnerre, des bois et des collines, ceux-là mêmes que l'on vénérait avant que les Romains n'occupent notre île de Bretagne.
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Suis ton cœur. Telle est la clé de ta quête. Suis ton cœur et tu ne pourras échouer.
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Dans la douzième année du règne d'Arthur Pendragon, Haut Roi de Bretagne, la pleine lune accompagna l'équinoxe d'automne. Cette nuit-là, Viviane, la Dame du Lac, franchit seule les portes voûtées d'Avalon et gravit le Tor par des sentiers secrets afin d'entendre l'Oracle de la Grande Déesse.
Vêtue de sa robe blanche, solitaire pâleur dans la nuit, elle marcha vers la clairière située au sommet du Tor. Sous elle, s'étalaient les lacs luisants, les vergers, les champs, les prairies, les rivières abondantes, les riches forêts et les collines ondoyantes d'un pays en paix : la Bretagne d'Arthur.
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Si je reste, je suis l'homme le plus cruel au monde mais si je pars, je suis le plus ingrat des êtres. Si je romps ma promesse, je suis maudit, mais si je la tiens, je ne suis qu'un misérable pêcheur, déjà damné. Ô, Dieu, l'honneur m'est désormais interdit.
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Il y a cet instant, sur le fil du rasoir, où tout peut arriver, où le grand inconnu s'abat sur toi, où la prochaine seconde peut être ta dernière ou ta première. Tu découvres alors des choses qui t'étaient à ce jour étrangères. En risquant le tout pour le tout, on se révèle soi-même.
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Le garçon écoutait tandis que l'amertume familière de leurs disputes l'enveloppait, lui donnait l'impression d'être petit et seul. Il ne comprenait qu'une seule chose : le roi avait admis lui avoir fait du mal. Il s'avança, s'arrachant à l'étreinte de sa mère.
«Je te tuerai, dit-il avec fermeté, se dressant, droit comme un soldat, et regardant son père droit dans les yeux. Quand je serai grand. Je te tuerai.»
Sa mère lui serra à nouveau le bras mais le roi ne bougea pas. Les yeux gris s'étaient tournés vers lui avec la vitesse d'une dague lancée, le clouant sur place. Malgré son coeur affolé, Galaad ne pouvait détourner le regard du visage de son père, des cheveux et des sourcils noirs, des lignes nettes des Pommettes, de la mâchoire, du nez qui avait été cassé dans son enfance et dont les femmes disaient qu'il lui dérobait sa beauté. Lentement, le roi leva son épée et s'en toucha le front en signe de salut.
«Quand tu seras grand, nous verrons», dit-il avec un sombre sourire avant de tourner les talons.
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- Dans votre jeunesse, ma dame, ils avaient les guerres saxonnes à livrer, et un jeune roi pour les conduire. Mais tous les jeunes hommes ont soif de pouvoir et ils sont las de la paix et de la civilisation.
- Las de la civilisation ? Anna, que veux-tu dire ?
- Je veux seulement dire qu'ils désirent être roi sur leurs propres terres, fixer leurs propres lois et diriger leurs affaires comme bon leur semble. Ils n'aiment guère la façon de gouverner d'Arthur. Ils se moquent de la notion de justice pour les gens du peuple.
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Une heure avant le coucher du soleil, le premier des navires d'Arthur se glissa dans le port breton sur une mer lisse comme du verre. Une foule immense était massée sur la rive, les hommes se battant pour mieux voir, les chevaux renâclant, les bannières flottant dans la clameur des cris de bienvenue :
«Arthur ! Arthur ! Arthur de Bretagne !»
Galaad se tenait à l'écart du groupe réuni autour du Roi. Il n'avait plus vu le sol de la Petite Bretagne depuis cet affreux voyage, cinq ans auparavant, qui s'était terminé par la mort de Gareth et le bannissement de Lancelot. Accoudé au bastingage, il examinait les innombrables étendards et repéra, dans la lumière déclinante, le Sanglier Noir d'Armorique au-dessus des hommes du Roi Hoel. Il doutait que ce vieux guerrier soit là en personne... ils étaient probablement menés par Riderch, le fils aîné d'Hoel, un homme plus âgé qu'Arthur mais qui n'était encore que prince. Et là-bas... oui, c'était bien celui qu'il cherchait : le Faucon de Lanascol frémissant fièrement dans la brise du soir. Il se pencha en avant, cherchant fiévreusement le visage qu'il redoutait tant de voir. Mais c'était son oncle Galyn qui était à la tête des troupes de Lancelot. Il lui adressa un signe mais Galyn, dont l'attention était fixée sur le Haut Roi, ne le vit pas.Le navire se rangea le long du quai , les grandes aussières furent jetées et nouées. Hommes et bêtes s'agitèrent tandis que débutait la procession du débar­quement : Arthur en tête, avec Mordred et Gauvain sur ses talons, accompagnés par tous les rois et princes de Bretagne et leurs suites. Après une brève cérémonie d'accueil que Galaad, trop éloigné, n'entendit pas, un cheval fut amené au Haut Roi qui s'éloigna lentement en compagnie du Prince Riderch, les troupes massées l'escortant au pas hors de la ville.Le déchargement du navire allait prendre la moitié de la nuit. Les autres vaisseaux n'arriveraient que le lendemain matin. L'armée, après avoir établi son cam­pement, ne pourrait pas se mettre en route vers Kerrec avant trois jours au moins. Il avait amplement le temps. Pourtant, Galaad courait sur la rive, se frayant un che­min à travers les soldats, les pages et les serviteurs, la foule des marchands cherchant à vendre toutes sortes de choses : des sucreries, des babioles, des brassières en cuivre, de mauvaises dagues pour les imprudents, des charmes et des talismans de victoire pour les super­stitieux, des chopes de bière pour les assoiffés et du cuir sous toutes ses formes : sandales, bottes, fourreaux et gants épais. Il traversa cette populace pour rejoindre l'endroit où il avait aperçu les hommes de Lanascol.
Ils n'y étaient plus. Il se retrouva seul dans cette masse braillarde, là où Galyn s'était tenu à peine vingt minutes plus tôt. Ils ne l'avaient pas attendu. Lente­ment, il revint sur ses pas vers le quai. Ils devaient probablement penser qu'Arthur l'avait laissé à Camelot. Après tout, à quoi pourrait-il bien être utile ? Il n'avait que quatorze ans, il lui manquait une année tout juste pour servir dans l'armée. Dans la glorieuse bataille qui s'annonçait, il ne pourrait jouer aucun rôle.
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Pauvre garçon malheureux ! Si seulement tu avais gardé un peu de pitié dans ton cœur !
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Tu ne connaîtras que ta propre voie. Seul. Indésirable. Ne suivant ni ne menant personne. Sans foyer, ni cœur. L'honneur de ta maison mourra avec ton père qui mérite un meilleur fils toi.
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Galaad, ne peux-tu trouver en toi un cœur de fils ? Il t'aime profondément et tu ne lui rends que du chagrin.
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