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Critiques de Naomi Novik (843)
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Les enclaves dorées

Un troisième tome dont la qualité est en dessous des deux premiers. Il faut notamment attendre la moitié du roman pour que l'histoire se mette vraiment en route, et les choses s'enchaînent de façon assez peu naturelle, tant dans les relations entre les personnages que dans les enjeux politiques entre les enclaves.



La lecture est également rendu extrêmement fastidieuse par beaucoup de "techno-blabla". Là où, dans les deux premiers tomes, les explications étaient claires, drôles et installait la magie et ses règles, ici elles sont poussives. La narration cherche plutôt à justifier les actions, et c'est long, pénible et en plus pas très clair.



En point positif, on sent que la conclusion était déjà prête, avec une historie en toile de fond qui est correctement filée. Même si je dois admettre que je reste perplexe de la fin et que quelques questions me restent en tête.



C'est à la fois bien mené, et en même temps complètement bâclé. Je ne regrette pas ma lecture, mais on est loin de mon emballement pour les deux premiers tomes.
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La Fileuse d'argent

Lecture audio

Encore une fois l’auteure fait un roman fantaisie accessible et en un seul tome.

J’aime le faut que l’univers soit accessible et on s’attaché très rapidement au héros. J’ai aimé les différents points de vue. Même ceux des personnages moins importants.
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Éducation meurtrière

Oh hisse oh hisse 🚣



Voilà le bruit caractéristique d'une Aurélie qui rame sévère. Oui on me l'avait dit, on m'avait prévenue. C'est une lecture compliquée avec des chapitres qui n'en finissent plus... 😱



Mais j'ai eu envie d'essayer. J'ai failli abandonner au bout de 60 pages. La fée pas chier m'a murmuré à l'oreille avec sa voix de haut parleur : C'EST DOMMAGE, UNE FOIS HABITUÉ C'EST GÉNIAL. 📣



Bon ok. J'ai lu un tome de the promised neverland et j'y suis retourné. Et j'aurais regretté de ne pas avoir continué.😁



Déjà c'est une ambiance à la Battle Royal mélangée avec du Harry Potter. Pas de pitié pour les croissants les gars. 🥐



El et Orion doivent chaque jour se battre pour ne pas crever comme des merdes. Y a plein de bestioles pas très sympa qui hantent les couloirs, les canalisations, les faux plafonds enfin bref un monstre se cache peut-être même sous ton pieu 🛏



Donc oui c'est vachement bien, mais ce n'est pas une lecture à savourer parmi le bruit et la foule. J'étais à fond et j'aurais pu me transformer en boîte de lait tellement j'étais concentré. 🐮



Donc habituellement les chapitres de 30 pages, je déteste, mais là c'est passé tout seul. Une fois que t'as passé le cap (60 environ voire même 70 pages) avec un monologue vraiment interminable, des questionnements de la part de l'héroïne qui n'en finissent pas , enfin bref le vent tourne et la magie opère. 😍



Galadriel (El ) n'est vraiment pas une nana comme les autres et j'aime comment elle parle , son comportement enfin bref enfin quelqu'un doté de corones !



Bien sûr que je veux connaître la suite, vieux bougre ! Mais c'est la première fois que je vais mettre plein d'alertes dans un livre que j'ai aimé.



C'est pas à la portée de tous, c'est long, c'est une écriture particulière. Donc lance toi mais tu risques d'y laisser des plumes , de te péter les dents ou d'adorer ta lecture au choix !
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La Fileuse d'argent

Superbe lecture dont le charme a peut-être été renforcé par son écoute en audiolivre (version Lizzie disponible notamment sur Audible) avec trois excellentes narratrices, une pour chaque héroïne (plus quelques très bons narrateurs supplémentaires pour certains chapitres).



Je m'attendais à de la "fantasy" assez classique alors que l'histoire ressemble plutôt à un conte d'inspiration russe ou slave qui, sous les apparences traditionnelles d'un tel récit, tient un véritable discours féministe et est porté par des héroïnes fortes et complexes.



C'est donc pour moi une excellente découverte qui m'a donné envie de lire d'autres romans de Naomi Novik.
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Les enclaves dorées

La conclusion d'une trilogie que j'affectionne particulièrement.

Le style de Naomi Novik fonctionne avec moi, un peu froid, humour noir, protagonistes pleins de défauts, de hargne, ayant des réactions normales, si on vivait les mêmes expériences. Et ca, c'est important.

J'ai adoré le développement, enfin sorti de la Scholomance... Nous avons les réponses à toutes nos questions, même celles que je ne me posais pas!



J'ai été happé par la suite de leurs aventures, et heureuse de lire les dernières pages, non sans nostalgie.
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Les enclaves dorées

J’avais beaucoup aimé les deux premiers tomes, mais là je n’ai pas retrouvé la même fougue, la même vivacité dans ce dernier tome final.

Pourtant, il est assez bien mené, les derniers secrets sont révélés et la lumière est faite sur certains aspects mystérieux notamment les gueules béantes. Mais l’héroïne n’avait plus ce petit côté différents avec du peps des précédents. J’ai moins accroché alors que le cliffhanger du tome 2 m’avait retourné et mise en suspens dans l’attente de la suite.

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Les enclaves dorées

Avec Scholomance, ça aura été, je t'aime moi non plus... A mon plus grand regret. Moi qui espérais une conclusion digne de ce nom après avoir beaucoup aimé le tome deux, j'ai été plus que déçue... C'est d'ailleurs "amusant" de voir que mon tome préféré aura été le second, alors qu'habituellement dans une trilogie c'est très souvent celui qui pèche un peu. Comme quoi tout arrive.



Commençons par les choses qui fâchent. La traduction. Je n'avais pas vu ce défaut dans les autres volumes de Scholomance mais ici... les mots qui manquaient, les mots qui étaient en trop et rendaient les phrases incompréhensibles... du genre l'utilisation d'une négation alors que la phrase est affirmative... Juste mince. Le style de Naomi Novik est complexe et dense alors en ajoutant cela, j'avoue que cela n'a pas rendu ma lecture très plaisante. Personne n'a envie de relire des phrases trois, quatre fois pour la comprendre. Le vocabulaire aussi qui ne convient pas du tout à El, pour moi (c'est notre narratrice et on s'attend à ce qu'elle parle et pense de la même façon, donc le langage soutenu était très bizarre)... Et même si c'était de base un choix de l'auteur, je pense qu'il aurait été plus cohérent de garder cet équilibre. Je ne sais pas vous, mais personnellement quand je pense, j'ai tendance à ne pas faire dans la dentelle, et El est de base quelqu'un qui ne mâche pas ses mots et qui n'a rien d'une lady du XIXe siècle.



Vient ensuite le style de Naomi Novik... Je l'aime beaucoup et en même temps... j'ai aussi du mal. J'ai l'impression de dire "ce n’est pas toi, c'est moi"... Le hic, c'est que j'aime le côté incisif, drôle, caustique, ce qu'elle a fait de ses personnages et la façon dont elle nous fait ressentir des choses. Il y a un côté intimiste et poétique aussi que j'apprécie énormément. Mais il y a aussi les descriptions à rallonge, les tergiversations, les explications sur absolument tout mais alors tout, des réflexions qui durent plus de trois ou quatre paragraphes où l'on tourne en rond pour aboutir au point de départ, les répétitions de données que l'on nous rabâche. Je pense que plus d'un tiers du roman aurait pu être supprimé et que l'on aurait tout aussi bien compris.



Ces deux éléments ont fait que ma lecture n'a pas été très enchanteresse et je me suis retrouvée lors de ma lecture du tome un où ces défauts étaient déjà présents (et avaient quasiment disparu dans le second...). Et pourtant, j'avais tellement envie de finir cette trilogie sur une bonne note. Il faut de plus arriver à la moitié du roman pour que les choses deviennent un tant soit peu intéressantes. Et c'est long, trop long pour une conclusion. Alors qu'il y avait tellement d'éléments intéressants. Des réponses à ne plus savoir qu'en faire. On comprend enfin énormément de choses et tout se met en place. L'existence de El, d'Orion, de la Scholomance, des enclaves, des bouches-béantes et les fondements de toutes ces communautés. La psychologie des antagonistes est parfaite dans le sens où oui, chacun a raison en un sens, mais est-ce que c'est le seul chemin ? L'amour de ses proches inconditionnel et si dévastateur. Cette jeune génération qui a trouvé un leader en El, alors qu'elle exècre ça mais en même temps lui donne un but. Ces enfants qui vivent dans un monde construit par leurs parents et qui essayent de le remodeler comme ils le peuvent pour qu'il soit plus juste. La coopération qui est exploitée à la perfection aussi pour moi qui adore ça. Tant de choses qui font que ce tome aurait pu être un coup de coeur au final... Et ça me rend triste...



La fin de Scholomance était par contre tout ce que je souhaitais pour nos héros. Une libération même si l'avenir ne sera pas facile. Il y a cette note d'espoir qui fait sourire et qui nous permet de croire que oui, tout ira bien, et je trouve que vu l'univers, c'était un tour de force que l'on peut saluer. L'univers complexe et dense ainsi que ses personnages auront su me marquer, je ne vais pas le nier, mais la lourdeur du récit a clairement été un frein et c'est extrêmement dommage. J'avais déjà senti ses prémices avec La fileuse d'argent, et j'espère que les prochains romans ne seront pas dans cette lignée, car j'aime beaucoup ce que l'imagination de Naomi Novik est capable de créer. Je croise les doigts.

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Éducation meurtrière

Le titre de la saga « Scholomance », et du tome 1 « Éducation meurtrière », donnent immédiatement le ton de ce qui nous est proposé par Naomi Novik :

Une école de magie recelant maints dangers.

L’enjeu pour les élèves est, non pas d’étudier et d’obtenir leur année, mais de survivre. Survivre aux mâlés qui rodent, à la compétition latente, et à l’École elle-même, qui anticipe leur raisonnement, tente de les manipuler ...

Au paroxysme de cette lutte pour la survie, l’Examen Final des terminales consiste en une bataille meurtrière avec les monstres prisonniers de l’École…



Cela confère au récit une ambiance de danger permanent, de qui-vive, engendrant par ailleurs une philosophie du « chacun pour soi ». Si les alliances sont courantes, elles ne résultent pas de réelles amitiés ou d’une solidarité naturelle, il ne s’agit que de choix stratégiques et d’échanges donnant-donnant. Rien n’est gratuit, le moindre bien est précieux, tout-et-n’importe-quoi peut être objet de marchandisation.



Les élèves sont conscients d’être en compétition les uns les autres, à court terme (la mort des uns étant le salut des autres) et moyen terme (le véritable enjeu de cette scolarité consiste pour la plupart à réussir à intégrer une enclave au terme des études).



Ce contexte est propice aux questionnements de moralité, jusqu’où aller pour survivre ? Comment survivre sans bafouer sa dignité ?



La compétition est d’autant plus sauvage que le livre est criant d’inégalités.

La plus évidente d’entre elles concerne l’appartenance ou non à une enclave.

Ceci-dit, les inégalités sont partout à Scholomance, l’Ecole étant cruelle et injuste sans distinction entre les élèves. Ainsi en va-t-il de l’attribution des chambres, réalisée de manière arbitraire. Cela pourrait sembler anodin, mais dans cette Ecole, une mauvaise localisation ou une chambre regorgeant de cachettes-à-mâlés augmente considérablement le risque d’être tué.



La compétition est donc au cœur du roman, bien que paradoxalement la survie implique de ne pas être seul. La survie passe par le groupe, par le fait qu’un camarade couvre vos arrières pendant la douche, par les échanges d’objet comme de service. Cet état de fait, cumulé à la quête de l’enclave, confère à la parole donnée une importance des plus impérieuses. Nul ne saurait rejoindre une enclave s’il a bafoué la confiance d’un allié.

La réputation devient alors l’atout prépondérant des aspirants-enclavés, plus que d’être loyal, il faut avoir la réputation d’être loyal.



Ce même raisonnement s’applique aux compétences que les aspirants-enclavés mettent en avant pour décrocher le graal. Nul besoin d’être puissant, il faut que les autres croient que vous le soyez. Inversement, si vous êtes puissant mais que personne ne le sait, alors cela ne vaut rien.



L’autrice joue ainsi sur de nombreux paradoxes, inhérents aux faux-semblants, aux armes dissuasives, donnant également la dimension d’un énorme jeu de poker où la triche est partout.



Si le synopsis semble en lui-même assez peu innovant (un cursus dans une école de magie – du déjà vu ?), le roman se singularise donc clairement par son ambiance-survie, mais également par le système de magie inventé. Un peu complexe à appréhender en début de roman, ce système oppose le mana (magie créée par une personne en puisant dans ses propres ressources) au malia (magie créée en puisant dans des éléments extérieurs).

Les façons de créer du mana sont diverses et ajoutent une note d’humour, de déjanté, qui colle parfaitement au récit et au choix de narration.

Une nouvelle manière pour l’autrice de se singulariser fortement des autres récits de type « école de sorcellerie ».



Autre élément à la fois original et bienvenu : le point de vue interne du récit. Nous suivons les pensées de la protagoniste Galadriel, personnage au caractère bien trempé, que l’on pourrait qualifier en début de roman de bougonne persifleuse asociale, mais qui suit une évolution intéressante. J’ai apprécié ce point de vue par les sarcasmes omniprésents de notre héroïne, conférant une touche d’humour noir cinglant de vérité. Personnage qui se révèle malgré tout attachante par sa sincérité et son intégrité.



En conclusion, j’ai apprécié ce moment passé à Scholomance, et j’y retournerai volontiers pour affronter l’année décisive (terminale). L’autrice a su donner du rythme et de l’originalité à un synopsis pourtant déjà bien exploité (école de magie). Le roman se relève assez drôle pour qui apprécie le sarcasme et le loufoque. Un bon moment de détente.
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Éducation meurtrière

Bienvenue à la Scholomance, cette école de magie étrange, autonome et surtout dangereuse !



J’ai beaucoup aimé ce roman ! Pourtant, au début ce n’était pas gagné ! J’étais complètement paumée durant le premier chapitre ! Beaucoup d’informations nous tombent dessus ainsi que du vocabulaire spécifique à l’univers et que je n’ai pas trouvé très clair. Mais au fil des pages, on s’y fait, on découvre le fonctionnement de l’école, ses dangers, le système de magie… Et c’était vachement intéressant ! J’ai énormément aimé ce concept d’école qui s’auto gère, sans professeurs et dans laquelle les élèves peuvent être tués par leurs camarades mais aussi être attaqués par des monstres divers et variés entrants par les failles. Ce n’est franchement pas une école qui fait rêver, c’est vrai, mais dites-vous qu’à l’extérieur c’est pire !



J’ai trouvé l’idée super originale et c’est typiquement le genre d’atmosphère que j’aime : sombre, cruelle parfois bien dégueu aussi. Pour s’en sortir à la Scholomance, le mieux est de créer des alliances, encore faut-il avoir confiance aux autres élèves ! Même en tant que lecteur on ne sait pas à qui se fier, on n’ose pas s’attacher aux personnages de peur qu’ils disparaissent ou qu’ils ne commettent une trahison.



Dans ce premier tome, on fait connaissance avec El (Galadriel de son vrai nom), qui est la narratrice du récit. C’est une jeune fille qui a toujours été rejetée et qui s’est forgé une carapace au fil du temps. Elle n’est pas commode, a un caractère fort, mais au fond, elle est attachante et loyale. Il y a aussi Orion, ce personnage que j’ai eu du mal cerner au début mais que j’ai finalement beaucoup apprécié !



Ce fut une lecture exigeante dans le sens où le format est dense, le texte n’est pas assez aéré à mon goût et ça manque cruellement de dialogues ! En plus de ça, les chapitres sont sacrément longs ! Il faut s’accrocher mais je vous assure que ce livre vaut le coup !
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Éducation meurtrière

😁 Une très bonne lecture, malgré tout 😁



Pour moi, à la base, Scholomance c'est un donjon dans World of Warcraft 😅



Mais en cherchant l'origine du bousin, j'ai appris que c'était, dans un mythe transylvanien, une école de magie noire dirigée par le Diable 😅



Le livre et le jeu s'inspire de la même chose !



Je vais pas vous mentir, j'ai eu du mal à rentrer dedans 🤯



Le 1er chapitre a failli avoir raison de moi 😅 (les chapitres font 30 pages 😱)



C'est une tartine de texte, un monologue mental du personnage principal avec pléthores d'informations, sans structure ni logique, et sans aucun dialogue 😱



Le fonctionnement de la magie, de l'école, son enfance, sa famille, ses camarades de classe, tout y passe... Et c'est chiant à lire 🤣



Heureusement, la suite s'améliore grandement et je suis contente d'avoir persévéré 💜



Une fois prise par l'histoire, c'était reparti comme en 40 et j'arrivais pu à fermer le livre 😅



C'est pas un coup de cœur du coup, mais c'est une très bonne lecture, faut juste s'accrocher au début 🤣



J'ai trouvé les personnages attachants, surtout El et Orion, l'oursonne mal léchée et le héros de l'école qui deviennent copains comme cochons 🐷💜



J'adore l'ambiance de l'école, où chaque élève peut se faire buter à tout moment, par un monstre dégueulasse attiré par la magie (dont l'école est infestée) ou par un camarade de classe peu scrupuleux 🤔



En gros, Scholomance, c'est Poudlard en mode giga hardcore !



Sans profs, sans adultes, sans sécurité, où la remise des diplômes consiste à traverser une salle remplie de monstres affamés et prier pour être encore vivant à la sortie 👍
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Promotion funeste

💀✨📖 Quand Poudlard a des airs d'Hannibal Lecter 📖✨💀



Le retour des chapitres de 30 pages et plus, du texte hyper dense blindé d'infos, des longs passages de digressions, sans dialogues, dans la tête de El : bon retour à Scholomance, l'école de magie qui bute les 3/4 des élèves qui y rentrent 🤣



On reprend exactement où on a stoppé le tome 1 👍 Il m'a fallu quelques pages pour remettre tous les personnages, moi qui n'ai aucune mémoire des noms 😅

Après les événements du tome 1, clairement l'école semble avoir une grosse dent contre El, oui, oui, vous avez bien lu : l'école, le bâtiment, fait tout ce qu'elle peut pour mettre des bâtons dans les roues de la demoiselle 👍

Et par bâton dans les roues, j'entends "la tuer", en lui lançant tous les malés existants dans les murs, sur la tronche, évidemment 🤣

Elle va devoir compter sur des alliés pour la rincer avec leur mana... Sinon elle a 2 choix, pomper l'énergie des autres élèves jusqu'à leurs morts ou... mourir 🤔

Dur choix. (non)



Passer de la plus grosse loseuse asociale à la personne la plus convoitée de Scholomance, ça fait bizarre 🤣

Toutes les enclaves la veulent, même Orion, le mec le plus balèze de l'école la regarde avec des yeux de merlan fris... Tout ça parce que sans elle, beaucoup ne survivront pas à la remise des diplômes 😵‍💫

À moins qu'elle pète les plombs et les tue tous avant ? 😜



Comme pour tous les livres de Naomi Novik, je ne peux pas vous conseiller la lecture de cette saga, parce que la plume et le style sont tellement spéciaux, tellement complexes à appréhender, que ça passe ou ça casse 😅

J'ai vu beaucoup d'avis de gens qui ont pas du tout aimé ou qui ont carrément abandonné la saga au bout de 30 pages (le chapitre 1 du tome 1 a effectivement de quoi faire peur) 😕

Chez moi, ça passe nickel et j'ai adoré tous les livres de l'autrice que j'ai pu lire 💜

Je dirais "à tenter" en sachant qu'il faut s'accrocher 🤣



Par contre, je vais être très claire : C'EST QUOI CETTE FIN DE MERDE ? 😭

Je proteste énergiquement 😵‍💫



C'est quand qu'il sort en poche le tome 3 ? J'ai le cœur et le cerveau bousillé 💔 POURQUOI ME FAIRE ÇA ? 😭

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Les enclaves dorées

Naomi Novik est l’une de mes auteures préférées, j’ai aimé tous ses livres. Cette saga est spéciale mais tellement originale.

Il faut un peu s’accrocher à l’image des personnages. C’est dur à expliquer. Au début y a beaucoup d’informations.

Ce troisième tome est le point final à la saga.

J’ai préféré le deuxième tome tout de même à ce troisième qui traîne un peu en longueur parfois.

Bref, les personnages resteront à jamais dans mon cœur.



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Éducation meurtrière

Alors l’univers aurait pu être sympathique mais, malheureusement le style d’écriture est tellement particulier que je n’ai absolument pas réussi à accrocher. C’est un oral très familier qui pour ma part ne pas donner envie de poursuivre. J’ai vraiment arrêté avant la moitié.

Je pense que mon problème est uniquement dû à cette façon d’écrire, j’ai trouvé également l’héroïne exaspérante au possible. Il est vraiment rare que je déteste un livre dès les premières lignes mais ce fut le cas pour celui-ci.
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La Fileuse d'argent

Naomi Novik. La fileuse d’argent. 2018. Flammarion 2020. J’ai lu. 540 p. 5 étoiles.

Ce livre fait partie de ceux que je n’oublie jamais. Il s’inscrit profondément dans ma mémoire. Pas le texte, mais une expérience, une émotion. Une connaissance.

Un conte fantastique accessible aux adolescents aussi.

Cela parle aussi d’argent. Prêts, remboursements. Et il faut attendre le déclic magique pour verser dans un autre monde. Dans lequel découvrir qui on est (ses différences, ses capacités,…) la seule façon de survivre. Et aimer la seule manière de régner.

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Téméraire, tome 7 : Le Trésor des Incas

Nouvelle aventure de Laurence et Téméraire toujours aussi savoureuse. Les aventures à travers le monde entier, les périples qui se succèdent, l'imagination fertile qui fait de cette époque napoléonienne une uchronie avec de subtils changements tout en restant crédible, ces visions des choses si différentes selon qu'on le perçoit sous l'angle d'un humain ou d'un dragon, les débats éthiques et surtout cet humour, toujours très présent.



Arrivé au tome 7, il est difficile d'en dire plus. On suit une histoire qui se continue de tome en tome, le prochain tome étant la conséquence directe du précédent. On suit les protagonistes et on découvre ce monde. Ici, l'autrice nous emmène dans l'empire Inca qui a survécu à l'Histoire grâce aux dragons... et des dragons à plumes ne vous en déplaise! La diplomatie est de rigueur, bien que nos différents protagonistes ne soient pas toujours les plus fins diplomates...



J'aime l'univers, j'aime l'intrigue proposée, j'aime les personnages. C'est un série qui suit la même construction, qui, à mes yeux, ne s'essouffle pas tant que ça et qui ainsi me procure toujours un grand plaisir de lecture.
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Éducation meurtrière

Timing parfait parce que l’autrice était présente à Trolls & légendes et que @liliblacks_readings organisait une LC, on ne peut pas rêver mieux que cela. En plus, c’était une chouette LC ! J’en avais entendu que du bien et puis j’adore les couvertures des poches ! Par contre, j’ai tellement aimé que ça sera dur d’attendre la sortie du 3 dans ce format.



Dès le début, on est plongé dans l’histoire et l’autrice ne nous fait aucun cadeau. Cela peut sembler assez difficile de comprendre au début mais il suffit de s’accrocher un peu et cela devient un vrai régal à lire. On découvre comment fonctionne la magie et l’école au fur et à mesure. L’autrice distille les informations juste comme il faut au bon moment et nous permet petit à petit de voir comment tout s’agence.



L’ambiance est très sombre. Très vite on apprend qu’il ne faut pas trop s’attacher aux différents personnages soit ils risquent de mourir soit ils risquent de trahir. Et pourtant, impossible de ne pas s’attacher à Orion, ce grand naïf avec un coeur énorme. J’ai adoré le personnage de Galadriel aussi, je l’ai trouvée touchante surtout quand on apprend tout ce qu’elle a vécu petite. Elle cherche à se protéger de tout et tout le monde mais parfois on ne contrôle pas tout. C’est un personnage qui va beaucoup se révéler dans la suite je pense.



J’ai adoré l’histoire ! J’ai été totalement prise par le quotidien des élèves, les cours qu’ils doivent suivre, leurs travaux, les aventures pour aller chercher du matériel,… et surtout la grande entreprise à la fin du tome. À chaque instant, les monstres peuvent tout faire basculer. On termine ce tome avec beaucoup de mystère et l’envie de plonger sur la suite.
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Éducation meurtrière

Ayant bien aimé Déracinée et adoré La Fileuse d’argent, j’ai acheté ce nouveau roman sans trop hésiter…

Et quelle déception ! Je me suis vraiment forcée à le terminer. Certes l’univers inventé est original, mais il est tellement imaginaire que j’avais du mal à m’en faire une idée. Les longues explications qui ne sont pas cantonnées qu’à la mise en place de l’intrigue sont soit redondantes soit obscures, à se demander si le traducteur lui-même n’avait pas des difficultés à comprendre aussi de quoi il s’agissait. Enfin l’héroïne toujours en colère est peu sympathique… au début sa hargne est amusante, mais devient lassante. La dernière phrase du livre est accrocheuse mais ne suffira pas à me faire continuer la série.

Dommage !
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Promotion funeste

Après un premier tome réussi, Naomi Novik revient à son univers de la « Scolomance » pour un second volume qui, certes, ne bénéficie plus de l’effet de surprise, mais se révèle néanmoins très plaisant. [Attention, si vous n’avez pas encore eu l’occasion de lire le premier tome de la trilogie, vous risquez de rencontrer des SPOILERS dans ce paragraphe] On retrouve donc El exactement au moment où on l’a quittée, à savoir juste après l’incorporation des nouveaux troisièmes qui lui apportent un message laconique de sa mère l’invitant à éviter précisément le garçon dont elle est devenue l’amie au cours de l’année écoulée. On retrouve avec plaisir l’ambiance de la Scholomance, une sorte de Poudelard mais en plus dark puisque, même si l’école se donne un mal fou pour protéger ses élèves, une poignée des monstres qui sont irrésistiblement attirés par les phéromones que les jeunes sorciers dégagent à l’adolescence parviennent toujours à se faufiler à l’intérieur et à semer la terreur. Le taux de mortalité est ainsi relativement élevé, les morts étant réguliers tout au long de l’année, l’apogée étant atteint en fin de Terminale. Pour quitter l’établissement, les élèves doivent en effet passer par la salle des diplômes où ont trouvé refuge les pires créatures qui veulent leur peau. Ou du moins était-ce le cas avant l’arrivée d’Orion et El. Le premier parce qu’il s’est fait remarquer tout au long de sa scolarité en sauvant un nombre incalculable d’élèves d’une mort atroce, ce qui fait qu’ils sont bien plus nombreux à arriver en Terminale cette année que les fois précédentes. La seconde parce qu’elle possède un pouvoir destructeur immense, de même qu’une conscience de classe assez aiguë (il existe un énorme fossé entre les élèves privilégiés issus des « enclaves » et qui disposent d’autant de flux magique qu’ils le souhaitent, et les autres élèves qui servent majoritairement de chair à canon), deux aspects de sa personnalité qui vont lu permettre d’envisager de rompre avec la tradition morbide de la Scholomance.



La trilogie de Naomi Novik s’inscrit pleinement dans le courant « young adult » (de part l’âge des protagonistes et la mise en scène d’une romance, notamment) mais parvient à ne pas tomber dans les écueils qui rendent d’ordinaire ce genre de roman difficile à lire pour des adultes (généralement une grande mièvrerie couplée à une intrigue et des personnages qui manquent de complexité). Rien de tout cela avec « Scholomance » qui dépeint un décor immersif, des personnages convaincants et surtout s’aventure sur des thématiques sociales traitées avec justesse. On retrouve ici la même critique formulée précédemment concernant le tri réalisé par l’école en fonction des origines sociales des enfants. Un problème qui pouvait paraît inéluctable jusqu’à présent mais auquel la protagoniste commence à réfléchir et envisager des réponses possibles (dont un qui ressemble beaucoup à la généralisation du modèle libre VS le modèle prioritaire qui illustre grossièrement la façon dont fonctionnent les enclaves). S’il s’agissait dans le précédent opus de présenter l’univers et les règles régissant cette école de magie un peu particulière, il est en revanche question dans le second d’en dynamiter les codes. Les élèves réalisent en effet peu à peu qu’ils ont la possibilité d’agir concrètement pour transformer leur scolarité en autre chose qu’un enfer de quatre ans, si bien que de nouveaux comportements aux effets totalement inattendus commencent à se généraliser. Alors certes, les attaques de malés se font moins nombreuses et les élèves ont tendance à relâcher de plus en plus leur vigilance, mais cela ne veut pas dire que l’intrigue perd en nervosité ou en dynamisme, au contraire. L’autrice accorde aussi une grande importance à la diversité des origines géographiques de ses personnages, l’école accueillant des enfants du monde entier, et pas seulement d’Europe ou des États-Unis. Cela lui permet d’aborder de front le problème des discriminations dont sont victimes les élèves asiatiques.



Les personnages sont quant à eux toujours aussi attachants, à commencer par El (asociale et pas franchement aimable) et Orion (grand benêt un peu naïf) qui composent un duo atypique. Leur relation sentimentale s’étoffe ici et, si ce n’est clairement pas l’aspect le plus intéressant du roman, au moins cela ne prend pas trop de place sur l’intrigue. Les personnages secondaires sont eux aussi réussis, et ce en dépit de leur nombre. L’autrice parvient en effet à créer une vraie dynamique de groupe, en mettant en scène une grande diversité de profils d’élève, enclavés ou non, blancs ou non, européens ou asiatiques, de première année aussi bien que de Terminale. Cela participe à créer une ambiance agréable à la « Harry Potter », avec un décor d’autant plus convaincant et immersif qu’on le sent véritablement habité. On peut également saluer la volonté de l’autrice de ne pas (totalement) tomber dans le cliché du sauveur ou de l’élu aux pouvoirs exceptionnels capable de tout faire tout seul. Certes, Orion et El disposent de capacités sans commune mesure avec les autres élèves, ce qui les amène à accomplir des exploits inimaginables, mais l’intrigue insiste aussi beaucoup sur la nécessité d’une action collective, et, effectivement, beaucoup ont le droit à leur moment de bravoure. La conclusion de ce deuxième tome est particulièrement spectaculaire à ce titre et permet à nouveau de refermer l’ouvrage sur une note très positive et avec l’envie d’enchaîner immédiatement avec la suite.



« Promotion funeste » est un deuxième tome réussi qui poursuit efficacement l’intrigue développée dans le premier volume tout en la faisant évoluer dans une direction non pas inattendue mais qui ouvre d’intéressantes perspectives. Naomi Novik parvient à créer une école de magie plus sombre et violente que Poudlard mais tout aussi vivante et intriguante. Les personnages sont tous aussi convaincants, à commencer par El, protagoniste marginale et légèrement asociale dont il est difficile de ne pas apprécier le franc parler et la lucidité. Vivement le final, qui devrait nous réserver encore bien des surprises.
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Les enclaves dorées

Dernier tome de la trilogie de Naomi de Novik.

C'est avec grande envie et en même temps une certaine appréhension que j'ai commencé cet ultime tome de Scholomance, car j'avais beaucoup d'attentes, et je n'avais pas non plus envie que l'histoire se termine.



Changement de décor, El et les autres élèves sont sortis de la Scholomance et vont pouvoir vivre leur vie d'adulte, en essayant, pour beaucoup d'entre eux, d'intégrer une enclave. Seulement un mal rôde dans la nature et s'en prend aux enclaves. Seule El a le pouvoir de les aider. Pour cela elle sera accompagnée de ses amis.



L'autrice prend le temps d'exposer les sentiments de Galadriel et le début du roman est un passage nécessaire sur l'après, maintenant qu'elle a survécu. Passé les 100 premières pages environ, l'action commence.



Au fil de du roman, notre héroïne va découvrir l'origine de ces attaques et surtout ce qui se cache derrière les enclaves. Elle va également découvrir sa voie et ce à quoi elle est destinée.



Même si ce dernier tome n'est pas mon préféré, il n'en reste pas moins une très bonne lecture et nul doute que je relierai plus tard cette super trilogie de Naomi Novik.



C'est la fin d'une histoire, mais une autre débute pour El...
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La Fileuse d'argent

Avec Spinning Silver, traduit en français sous le titre La Fileuse d’argent, Naomi Novik ne m’a pas seulement offert l’un de mes premiers coups de cœur de l’année 2024, elle m’a rappelé pourquoi j’aime la Fantasy. Ce qui commence comme une histoire de survie se transforme au fil des pages en un conte éblouissant sur la famille, le devoir, la compassion et l’amour. C’est de la magie, la vraie, celle qui met en relief cette qualité qui nous pousse à transcender nos circonstances et à surmonter l’adversité, pas seulement pour nous-mêmes mais pour le bien commun, cette qualité que l’on appelle l’humanité.



Sous couvert de fiction, l’autrice nous parle de la peur de l’autre et montre à quel point l’ostracisme et les préjugés sont délétères. Qu’est-ce que cela fait de construire sa vie en sachant pertinemment qu’on peut tout perdre à tout moment ? Qu’est-ce que cela fait de traverser l’existence avec cette peur viscérale, cette impossibilité de se sentir tout à fait en sécurité ? Le père de Myriam a choisi de se faire tout petit et de ne jamais réclamer l’argent qu’on lui doit, quitte à condamner sa femme et sa fille à la pauvreté. Le père de Wanda, quant à lui, a sombré dans l’alcool en laissant ses enfants se débrouiller par eux-mêmes. Et le père d’Irina, ne voyant en sa fille qu’un outil politique, n’hésite pas à la marier à un monstre.



Face à un destin aussi injuste, on comprendrait que ces trois héroïnes cèdent au désespoir. Pourtant, elles résistent et parviennent à survivre au jour le jour, grâce à leur formidable intelligence d’une part, mais aussi et surtout parce qu’elles acceptent de faire confiance à autrui malgré la peur. Elles ne renoncent ni à la solidarité, ni à la générosité, et c’est en cela que je trouve ce roman magistral.



Sous ses allures de conte slave, Spinning Silver, comme tous les grands récits de Fantasy, nous parlent de nous et de notre humanité. A la question « Est-il possible de vivre ensemble ? », Naomi Novik apporte une réponse à la fois pertinente et inquiétante : ça dépend essentiellement du bon vouloir de chacun.e. Certes, ça n’est pas forcément rassurant, mais ça incite à plus de générosité, de patience et d’ouverture d’esprit. Des qualités qui, sur le plan collectif, semblent nous faire cruellement défaut en ce moment…
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