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Citations de Natalio Grueso (62)


Tes lèvres sont le journal sur lequel j'écris mes instants de bonheur
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Elle aimait retenir sa respiration et, couchée un long moment, percevoir la chaleur et l'odeur des cristaux de bain. Car Keiko avait appris que le bonheur et le plaisir, c'est aussi simple que de passer du froid à la chaleur, la chaleur d'un foyer, d'une couverture ou de celui qui t'emmitoufle le coeur.

p20
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La journée avait été triste, grise, comme si elle s'était trompée de saison et qu'elle était descendue de son train en été alors que sa destination était l'automne.

p201
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Nous jouons tous avec les sentiments des autres quand ça nous intéresse, quand nous pouvons en tirer profit. La seule règle, c'est le putain d'égoïsme, petit Français de merde, le plaisir, le pouvoir, l'argent, c'est ce qui compte dans ce foutu monde.

p118
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Son père avait encore en mémoire l'amende qu'il avait dû payer pour l'absence de roue de secours dans sa voiture. Pourquoi diable l'Etat s'intéressait-il au fait qu'il n'eût pas de roue de secours dans son coffre, car en fin de compte, s'il avait crevé, il aurait été le seul lésé : c'était lui qui aurait dû appeler une dépanneuse, la régler, et s'acheter une autre roue. Pour qui donc l'Etat se prenait-il ? Lui mettre une amende dont le montant était équivalent à ce qu'il gagnerait ce jour-là en travaillant honnêtement, et pour une raison pareille ? Comment quelqu'un pouvait-il affronter une dure journée de labeur en sachant que tout ce qu'il allait gagner servirait à payer cette amende absurde ?

p89
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L'infirmière croit voir une larme couler de ses yeux. Cette allergie va me faire la peau, se justifie la star de la radio, mais l'infirmière sait bien que ce n'est pas le printemps qui est en cause, mais les souvenirs.

p54
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En plus , avec l'impôt sur les mots, il parlait de moins en moins aux siens, et comme pris dans une sorte de spirale, à force de moins se parler , ils avaient chaque fois moins de choses à se dire.
Il se servit un soda, et y ajouta pour une fois une petite goutte de gin. Dis donc, pensa sa femme, aujourd'hui, c'est vraiment un jour important. Depuis la cuisine où, vêtue de son tablier, elle préparait des patates sautées, elle lança à son mari un regard d'une extrême douceur.

p85
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"Ce qui rend les êtres humains profondément malheureux, c'est la capacité absurde qu'ils ont à anticiper leurs souffrances ; nous nous inquiétons de notre avenir alors que nous ne sommes même pas sûrs qu'il nous reste quelques heures à vivre [...]."
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Ne prends pas ça trop au sérieux , mais c'est comme si aujourd'hui je n'avais pas envie de vivre.
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"C'est incroyable à quel point une personne que l'on connaît à peine peut transformer votre vie [...]."
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"La seule chose qu'il comprit, c'est que l'être humain peut être d'une cruauté diabolique, et qu'à la fin chacun reste seul et désemparé sous les étoiles, si magnifiques soient-elles."
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Les quatre nonagénaires rigolent et se rappellent de vieilles histoires. Ricardo leur a apporté une bouffée d'air frais, enfin quelqu'un qui leur rend visite. Tu sais, fils ?
lui dit l'un d'eux, nous sommes parqués ici comme des voitures dans une casse ! Avec tout ce qu'on a fait pour vous, les jeunes ! Ça devrait être interdit !
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"Parfois le poids de la mémoire peut devenir insupportable, et on ne sait plus alors ce qui fait le plus ma, les souvenirs heureux ou malheureux, car tous finissent par devenir tristes."
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On ne possède que ce qu'on ne peut pas perdre au cours d'un naufrage.
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Le jour de son anniversaire, on offrit à Lucas, quatre cents mots. Il dépensa les deux premiers pour remercier sa mère et, avec les quatorze suivants, il écrivit deux vers qu'il dédicaça à la fille dont il était amoureux. Cela faisait déjà quelques mois que la multinationale Pinkerton avait racheté les droits d'utilisation de toutes les langues, de tous les langages parlés et écrits dans le monde, de tous les mots jamais inventés. Depuis, quiconque voulait utiliser une langue, était tenu de verser des droits à M. Pinkerton. C'est pourquoi on parlait de moins en moins. A présent, seuls les riches pouvaient se permettre de dilapider leurs mots en bavardages au cours de fêtes creuses, d'écrire des messages ridicules ou de se servir de la langue pour agresser leurs ennemis. Les poètes écrivaient pour eux, dans la clandestinité, incapables qu'ils étaient de payer le prix des magnifiques adjectifs qu'ils couchaient sur le papier…..
….La grande machinerie de la consommation fonctionnait à plein régime. Le monde se dégradait, enveloppé dans un manteau de silence, l'ignorance s'y sentait à son aise, tandis qu'un vaste marché noir commençait à émerger. Cependant, on avait offert quatre cents mots au petit Lucas, les mots de son choix, et son imagination débridée cherchait les meilleurs combinaisons possibles dire à la fille qu'il aimait les choses les plus belles »
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- Tu sais écouter, jeune homme. C'est bien, ça !
Ecouter c'est toujours plus intelligent que parler, c'est moi qui te le dis. D'ailleurs, moi, je ne parle qu'à partir du quatrième whisky.
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si je ne croyais pas aux retrouvailles, la mort nous aurait fauchés lorsque nous nous sommes séparés.
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"Tel est peut-être le grand mal de notre temps, le fait que tout le monde pense avoir le droit de tout juger, d'avoir une opinion sur tout en ne disposant que d'une infime partie des faits, comme le marin bouffi d'orgueil qui méprise l'iceberg sans savoir ce qui se trouve en dessous."
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"Ensuite, les vagues accomplissaient leur travail et effaçaient les mots avant l'arrivée des hommes de l'inspecteur Hargo, car les marées et la nature sont plus puissantes que n'importe quelle entreprise humaine."
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"Mais parfois lire fait du mal, parfois mieux vaudrait ne pas avoir tant lu."
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