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Critiques de Nathalie Berr (61)
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Borderline, Tome 1 : Son pire ennemi se cac..

Fernando Villa est écrivain. Il a publié un roman qui a eu un succès d'estime : 3000 exemplaires vendus. Son éditeur le pousse pour qu'il en écrive un second.

Mais voilà c'est la panne de la page blanche et comme Fernando est plutôt du genre glandeur ça n'avance pas et quand ça bouge c'est mauvais, même très mauvais.

Au cours d'une soirée avec des copains il fume de la drogue dure qui le met dans un état lamentable.

Le lendemain il s'aperçoit qu'il a écrit - à la main - de quoi faire deux chapitres. Mais de cela il ne s'en souvient pas le moins du monde.

Nouvelle fumette et nouvelle écriture. Livre bouclé, publié et succès.

Sauf que ce qui a été publié ressemble à s'y méprendre a une réalité qui implique quelqu'un qui porte plainte...



C'est du tout bon, j'ai bien aimé. Scénario de première de Alexis Robin, du style thriller et dessin superbes de Nathalie Berr (le héros ressemble à Jean Reno).

Le trait est d'un grand réalisme avec des couleurs fondues de Christophe Lagrange, réalistes elles aussi.

Les pages se tournent vite.

Après une première lecture je suis revenu sur la qualité des dessins par une seconde lecture, avec tout autant de bonheur, c'est dire!

Que demander de plus?


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Borderline, Tome 1 : Son pire ennemi se cac..

Un roman graphique où l'histoire qui nous est racontée est originale sans être unique.

Le scénario de l'écrivain qui voit sa production venir non pas de son imagination mais de plus loin sans pouvoir se l'expliquer mais de devoir en subir les conséquences .

Un premier tome qui se termine avec quelques pistes de clarification en attente du second volet pour en savoir encore plus.

Des traits de dessins réalistes réalisés par Nathalie Berr.
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Les naufragés du métropolitain, tome 1 : Les Ra..

J’ai beaucoup aimé le début puis par la suite, les choses vont se gâter. Les auteurs par souci d’authenticité ont décidé de rester dans l’ambiance de l’époque avec le langage des rues un peu spécial. Il faut décrypter ce qui se dit dans ce Paris canaille. Il n’y a pas de traduction proposée. Bref, le lecteur doit absolument maîtriser les expressions d’époque fin XIXème – début XXème. Cela ne sera pas chose aisée.



Par ailleurs, et je continue dans le rayon des critiques, les auteurs font l’impasse sur des choses qui nous auraient sans doute intéressé (comment est morte la mère de l’héroïne, à quelle date ? etc…) mais développent d’autres qui sont peu entraînantes. Au final, on va plutôt s’ennuyer avec un scénario qui peine véritablement à convaincre. Ce n’est pas la première fois qu’on a une série sur les grandes inondations qui ont touché Paris en 1910 lors de la crue de la Seine.



Je reproche un peu à cette œuvre de nous faire passer cet épisode douloureux pour les Parisiens comme un cliché romantique avec les gondoles vénitiennes. On remarque qu'il n’y a personne dans les rues. Il faut savoir qu’en 1910, il y avait 2,8 millions d’habitants dans Paris intra-muros contre 2,2 millions de nos jours.



A noter qu’il n’y a plus eu de crue majeure de la Seine depuis 105 ans. Paris est-elle réellement à l’abri ?
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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

La découverte des derniers ossements en 2007 de la famille impériale de Russie aurait dû mettre fin à toutes les spéculations. Mais non, rien n’y fait puisque voilà une nouvelle adaptation en bande dessinée après des dizaines de romans et de films. J’avais beaucoup aimé le dessin animé de Don Bluth sorti en 1997 mais qui restait très léger sur les conditions qui avaient permis sa survie. En l’occurrence, rien ne nous sera épargné dans la bd sur ce qui s’est passé dans la villa Ipatiev dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 à savoir le massacre de la famille du Tsar par les bolcheviques aux ordres de Lénine. La mise au jour des restes a prouvé la sauvagerie avec laquelle les bolchéviques ont massacré la famille impériale : nez et mâchoires brisés, traces de baïonnettes profondément enfoncées dans les os, etc…



Bref, le doute n’est plus permis. Anastasia a bel et bien été assassinée. La plupart des imposteurs qui se sont manifestés en prétendant être les Romanov étaient motivés par l’argent (mettre la main sur la fabuleuse fortune de la famille) mais aussi par un besoin pathologique de reconnaissance. De même le Tsarévitch, hémophile, ne pouvait avoir survécu à ses blessures, pas plus que ses sœurs dont tous les témoins affirment qu’elles saignaient de manière anormalement abondante en cas de blessure, et ce depuis leur enfance. Elles portaient sans doute le gène de l’hémophilie transmis par leur mère (mais sans souffrir de la maladie).



Pour en revenir à la bd, nous retrouvons le couple Patrick Cothias – Patrice Ordas qui après avoir signé « La Rafale » pour traiter de la guerre d’Indochine chez l’Editeur Bamboo dans la collection grand angle décident de s’attaquer au mythe de la survivance des Romanov. On reprend le même éditeur et on recommence. Je dois bien avouer avoir préféré cette série à la précédente dont le premier tome est paru 3 mois plus tôt. On dirait une offensive sur les séries de type historique.



J’ai bien aimé la précision du récit historique malgré une faute particulièrement grossière. Ainsi, Nicolas II avait renoncé au trône au profit de son frère et ne comptait pas du tout mettre Anastasia sur celui-ci. Et pourtant, cela nous est présenté ainsi dès la première page. Il y a manifestement détournement de la réalité historique pour faire dans la romance. Et pourtant la suite sera parfaitement crédible et correspondra à ce que les témoins d’époque ont révélé à travers les centaines d’articles de presse. En conclusion, il ne faudra pas tout prendre pour argent comptant.



Le dessin reste toujours aussi vieillot. A croire que c’est une marque caractéristique du choix de ces auteurs pour un dessinateur qui entre dans leur univers. Le dessin reste correct mais la colorisation fait sans doute trop dans les tons pastel. Bref, un graphisme léger à mon goût. Il y a également une erreur dans une bulle qui a été mise sous la forme de bulle de dialogue alors qu’il s’agissait d’une bulle narrative. C’est le genre de chose un peu énervante qui fait dire qu’il n’y a pas de relecture de l’œuvre avant impression. De l’amateurisme qui ne devrait pas exister à ce niveau.



Néanmoins, j’ai été assez intrigué par le sujet et je pardonnerais toutes les erreurs et autres invraisemblances. Cela donne tout de même envie de lire la suite.
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Nous, Anastasia R, tome 2 : Les cendres de ..

Ekaterinbourg, 31 décembre 1918



Voilà 5 mois que le Tsar Nicolas II et sa famille ont été exécutés.

La ville est contrôlée par les Blancs, l'armée impériale, mais pour combien de temps encore. Bon nombre d'officiers et de soldats ont été soit tués, soit passés de l'autre côté, chez les Rouges.



Une évidence, la Sainte Russie s'apprête à devenir soviétique et un retour en arrière s'annonce quasi impossible à envisager.



Anastasia, fille de Nicolas II et sauvée du massacre de sa famille par le colonel Volodine en arrive aussi à ce constat.



Laissée mourante par les rouges, Félix Volodine n'avait en effet pas hésité à la soustraire, au dernier moment, du camion qui devait emmener les corps dans une fosse commune, avant qu'on y déverse de l'acide pour les rendre indentifiables.



Soignée par Sacha, un ami de Félix, Anastasia est maintenant presque guérie de ses blessures, et se fait passer pour une cousine de Félix pour ne pas attirer l'attention sur elle.



Sacha a déserté et est parti vers Bucarest en Roumanie en compagnie de Franziska, une jeune fille qui ressemblait étrangement à Tatiana, la sœur d'Anastasia, dont il était éperdument amoureux.



Mais Franziska est un peu... perdue, et à de plus en plus de flashes d'une vie luxueuse, faite de bals, de châteaux etc...



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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

Ekaterinbourg, dans l'Oural, 15 juillet 1918



Capturés par les Rouges, le Tsar Nicolas II et toute sa famille sont retenus prisonniers dans une villa de la localité.



Entourée de palissades, gardée par des dizaines de soldats, cette mini-forteresse n'offre à la famille Romanov aucune chance d'évasion.



Mais au loin, le bruit des canons se fait entendre, de plus en plus proche.

Les Blancs, l'armée impériale est presque dans les faubourgs de la localité et cela redonne de l'espoir au Tsar et sa famille.



Mais cette poussée militaire va au contraire précipiter les événements vers une orientation nettement plus tragique pour les Romanov.



De peur de voir l'armée impériale venir au secours et délivrer le Tsar, les responsables des Rouges viennent de confirmer au geôlier des Romanov l'ordre d'éliminer toute la famille au grand complet !!

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Borderline, Tome 1 : Son pire ennemi se cac..

Dans les grandes lignes : un mec écrit un livre sous l'effet d'un drogue. Une fois publié il s'avère que le recit est un fait réel concernant un ou plusieurs meutres. L'affaire une fois résolue il n'y a aucune explications du comment du pourquoi. Même pas un indice qui permettrait de donner envie de lire la suite... Dommage car cela avait bien débuté
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Les Naufragés du métropolitain, tome 2

Cela faisait longtemps que j'avais lu le premier tome et je n'ai pas réussi à me remettre dans l'histoire de cette bd.

Complète après 2 tomes, l'enquête est close et fait de l'inondation parisienne un élément déterminant.


Lien : http://boumabib.fr/
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Borderline, Tome 1 : Son pire ennemi se cac..

Il faudra m'expliquer pourquoi la dessinatrice a donné au personnage principal les traits de Jean Reno ! C'est que c'est fichtrement perturbant dès le départ, puisqu'on passe une bonne partie des premières planches à se demander à qui est-ce que ce visage nous fait penser. Et une fois trouvé, impossible de se sortir ça de la tête, au détriment de l'histoire malheureusement.

Pourtant, il faut lui donner sa chance à ce scénario. L'idée de départ est intéressante : un écrivain, souffrant du syndrome de la page blanche, trouve son salut dans l'absorption d'une drogue qui lui permet d'écrire pendant son sommeil. Au réveil, il ne garde aucun souvenir. Pourtant, tout ce qu'il a couché sur le papier est bien plus que de la fiction : c'est une histoire vraie. Dommage cependant que les thèmes de la créativité et de la folie ne soit pas plus creusés. Au troisième tome l'explication arrive, trop vite acceptée. L'histoire est du coup assez banale et prévisible. Il lui manque ce petit supplément d'âme qui aurait pu faire sortir du lot ce premier album. Les suivants étant à l'avenant, pas de surprise, ni bonne ni mauvaise. Au final, ça se laisse lire sans qu'on en garde un grand souvenir.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Nous, Anastasia R, tome 2 : Les cendres de ..

Comme je suis ennuyée dans ce tome ! Il ne se passe rien ou si peu de chose ! Jouer avec un mythe historique devrait être exaltant : deux tomes et non seulement l'histoire ne décolle pas mais je m'endors ! je vais finir la trilogie parce que le tome 2 d'une trilogie est souvent le moins bon : j'espère sincèrement qu'il va se passer quelque chose !
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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

l'idée de base n'est pas originale mais repose sur un mythe historique étayé de pas mal de prétendantes au XX°s : la survie d'Anastasia Romanov, fille du tsar Nicolas II. Même Disney s'y est collé ... L'hypothèse choisie n'est pas non plus originale SPOILER : elle survit à la fusillade et est sauvée par un jeune russe blanc infiltré chez les Rouges ... le dessin/le graphisme est intéressant, le choix des couleurs, mais il y a parfois des ellipses, des raccourcis et il manque quelque chose que je ne peux identifier clairement, le truc qui fait que l'histoire m'embarquerait et que j'aurais envie d'y croire ... l'historienne que je suis reste un peu sur sa faim ... va pour le tome 2, mais sans enthousiasme débordant !
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Borderline, Tome 4 : Martyr

Très bon dernier tome. À nouveau un épisode où nous naviguons constamment entre le présent et le passé. Fernando Villa va devoir révéler la source de ses visions. Ses livres se vendent bien mais il a encore du mal à assumer son succès se sentant plus usurpateur qu’écrivain.

Une nouvelle fois un dessin d’une grande précision, des détails parfaitement travaillés.

Une très belle série à découvrir.
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Borderline, Tome 3 : Kumlikan

Même si le voyage au Chili nous permet de comprendre ce que vit Fernando, cet album est plus classique que le précédent. L'essentiel de l'histoire se déroule dans le passé, sans aller-retour fréquent dans le présent comme dans les tomes précédents.

Le dessin, les couleurs, les personnages sont toujours aussi travaillés, précis.

Fernando venant de découvrir ce que le futur risque de lui réserver (revivre des évènements dramatiques à travers des nuits d'écriture incontrôlées et rendre justice), le dernier tome nous réserve probablement une fin surprenante....
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Borderline, Tome 2 : N'oublie pas de me dir..

L'effet de surprise passé, nous retrouvons Fernando et ses transes, son somnambulisme créatif nocturne. Cette fois-ci, nul besoin de fumer une substance chilienne pour l'aider à vivre, nous dirons écrire, une nouvelle histoire d'homicide. Au centre de cette dernière Wanda, une prostituée, déjà présente dans le T1 avec laquelle Fernando avait noué une relation particulière. En effet leur rdv permettait à chacun de se livrer un peu. Mais Wanda a disparu du jour au lendemain.... et Fernando découvre en lisant ses notes nocturnes qu'elle est en danger.

Entre fiction et réalité, cette nouvelle histoire est aussi aboutie que la précédente. le personnage central très attachant nous transmet ses inquiétudes, ses peurs. le dessin est toujours aussi précis, subtile, impeccable.

vivement le T3.
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Borderline, Tome 1 : Son pire ennemi se cac..

Premier tome d'une série qui démarre de façon rapide, prenante, le tout avec un dessin moderne et très réaliste.

L'histoire plante le suspens dès les premières pages : un écrivain publie un roman qu'il pense sorti de son imagination alors qu'il s'agit en fait d'une terrible histoire vraie. Et lorsqu'à la fin nous savons que le psychopathe décrit existe, alors tout nous laisse à penser que les tomes à suivre vont nous entraîner dans une histoire beaucoup plus complexe et peut être même machiavélique...
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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

Une très belle BD réaliste, on ne peut que la lire jusqu'au bout tellement elle nous tient en haleine, malgré la malheureuse fin que l'on connait déjà.
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Les Naufragés du métropolitain, tome 2

2 tomes, même critique. Paris 1910, année des inondations. Galère pour les commerçants en autre pour le joaillier de la place Vendôme. Pour d'autres, c'est l'aubaine. La bande des Apaches va tenter d'enrôler Valentin, l'arpète, tandis que la brigade des tigres les surveille. En avant pour l'aventure dans Montmartre, les cabarets, les souterrains du métro envahit de rats avec l'eau qui a montée. Une lecture agréable, parfois confuse, avec un dessin et des couleurs trop appuyés à mon goût.
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Les naufragés du métropolitain, tome 1 : Les Ra..

2 tomes, même critique. Paris 1910, année des inondations. Galère pour les commerçants en autre pour le joaillier de la place Vendôme. Pour d’autres, c’est l’aubaine. La bande des Apaches va tenter d’enrôler Valentin, l’arpète, tandis que la brigade des tigres les surveille. En avant pour l’aventure dans Montmartre, les cabarets, les souterrains du métro envahit de rats avec l’eau qui a montée. Une lecture agréable, parfois confuse, avec un dessin et des couleurs trop appuyés à mon goût.
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Les naufragés du métropolitain, tome 1 : Les Ra..

Très belles planches avec des personnages biens rendus et de très belles couleurs. L'intrigue nous invite dans un Paris superbement bien reconstitué. Une belle évasion.
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Borderline, Tome 4 : Martyr

Une série vraiment bluffante : une histoire qui oscille entre la réalité et le fantastique, sans que jamais elle ne paraisse abracadabrante, un dessin solide et subtil qui aide à nous immerger dans la psychologie des personnages, un sens du découpage sans fioritures inutiles mais diablement efficace... et surtout, des personnages et des situations non attendues qui m'ont embarqué en un tour de main. Et pour ceux qui se demandent encore où sont les femmes dans la bande dessinée, il y a là deux vraies auteurs qui nous réservent, je n'en doute pas, de belles surprises dans leurs prochaines œuvres.
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