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Citations de Nathalie Marie (59)


— Est-ce que le fait que l’on soit deux hommes, papa et moi, rend les choses encore plus immorales ?
— Ce qui est immoral et interdit, c’est que vous soyez un père et un fils, pas deux hommes.
— Tu veux dire que si l’on était deux hommes, sans ce lien filial, ça ne serait pas… condamnable ?
— L’amour, c’est l’amour, Tristan. Il n’est pas cloisonné à un homme et une femme. Il en existe une grande variété. L’amour que je te porte en est une, il est filial et sain. Si tu veux parler de l’amour amoureux…
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Elle l’enlaça et il se blottit dans ses bras. Elle n’était pas sa mère, loin de là, mais elle était la seule présence féminine qu’il avait dans sa vie. Elle avait le parfum de la douceur et de la bienveillance. Elle était une figure maternelle. Sa présence le réchauffa et apaisa son cœur. Elle libéra des émotions enfouies en lui, de celles dont il ne parlait jamais, ne sachant pas à qui se confier. Elle déverrouilla la porte de ses secrets et il s’ouvrit à elle.
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Il est ton père et l’amour qu’il doit te porter est celui que l’on donne à un fils. Il existe toutes sortes d’amour, mais un père ne convole pas avec son enfant. C’est contre nature. C’est ce que l’on appelle l’inceste et c’est un interdit.
— Je sais, j’en ai parfaitement conscience. Que dois-je faire ?
— Lui faire retrouver la raison.
— Comment ? Dis-moi comment ?
— Je ne sais pas…
Le regard de Tristan se perdit dans la mouvance de la mer. Il était bouleversé. Des mots avaient été posés, des mots difficiles à prononcer et à entendre, des mots nécessaires qui lui avaient manqué. Et il n’était plus seul. Il s’écroula dans les bras de Laureline, la sœur de sa mère, sa tante et sa marraine. Elle veillait sur lui depuis des années, de loin, toujours présente quand il en avait besoin, sans qu’il ne sache comment elle faisait pour savoir.
— Exige de lui des choses qu’il est incapable de te donner. Donne-les-lui pour conditions.
— Quelles choses ? Il a peu de limites. L’argent lui ouvre toutes les portes.
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Il courut droit devant lui, jusqu’à être à bout de souffle, et échoua en haut de la falaise, là où il aimait tant rester et admirer ce qui s’offrait à son regard. C’était splendide, sauvage, sans aucun voile pour tricher ou mentir. Lorsqu’il faisait beau, comme aujourd’hui, tout était lumineux et d’un calme caressant. Quand la nature se déchaînait, elle le faisait avec une même intensité, sans retenue. C’était une des raisons pour laquelle il aimait ce lieu, pour cette franchise douce ou brutale, apaisante ou effrayante, mais toujours magnifique. Il glissa son sac sous sa tête et retrouva avec confiance la dureté du sol. Ici, il se sentait vivant, positivement vivant.
Il devait partir, quitter cette maison qui était la sienne et le confort auquel il était habitué. Il avait toujours vécu là, dans la sécurité et l’aisance financière. Ils faisaient partie des riches familles du coin, du pays même.
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Son père. La personne qu’il aimait le plus après sa mère, la seule personne qu’il redoutait depuis quelques semaines. Il n’arrivait pas à comprendre, il ne savait plus ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Il était enfermé dans un carcan serré qui lui brisait le cœur et lui lacérait l’estomac. Son père était un homme aimant qui avait tout fait pour qu’il ne manque de rien, tant financièrement qu’émotionnellement. Il avait toujours été présent, partageant son affection avec sa mère. Depuis qu’elle était partie, il avait pallié ce manque. Au-delà de la tristesse liée à la perte de sa mère, il avait été un enfant heureux et un adolescent épanoui.
Il venait de fêter ses dix-huit ans et, depuis, tout avait changé, son monde était bouleversé. Le chagrin de son père ne s’était jamais tari, il n’avait pas remplacé sa femme. Il avait essayé, il s’était efforcé de faire quelques rencontres, mais elles ne dépassaient jamais le stade des premières secondes. Elles n’étaient jamais assez belles, jamais assez intelligentes, jamais assez sages.
Le jour de sa majorité, il lui avait révélé les derniers mots de sa mère. Ils étaient une énigme. Sa phrase était restée gravée en lui et il se la répétait souvent pour tenter de la comprendre.
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Il savait qu’il avait froid, sa peau frissonnait et ses muscles se raidissaient, mais il n’y attachait que peu d’importance. Il était tellement confus.
Il se rappelait sa première vraie douleur, celle qu’il avait connue enfant et qui l’avait réveillé tant de fois la nuit, seul et apeuré, dans ce silence si particulier qui le tirait à chaque fois du sommeil. Sa veilleuse ne suffisait pas pour le rassurer, elle n’était qu’un maigre rempart face à l’absence de celle qui l’avait tant aimé et dorloté. Sa mère était morte jeune, un peu avant trente ans. Il en avait six. Il se souvenait d’elle comme d’une princesse de conte de fées. Elle était si belle, si blonde, ses longs cheveux cascadant jusqu’en bas de son dos. Il aimait les caresser et jouer avec lorsqu’elle lui prodiguait des câlins. Il n’y avait pas d’heure pour ces moments, mais ceux qu’il préférait se situaient au moment du coucher, lorsque sa voix douce et féminine lui contait des histoires qui l’emmenaient dans les rêves. C’étaient des minutes qu’il privilégiait à toutes autres. Elles n’appartenaient qu’à lui, qu’à eux. Il n’avait pas non plus oublié ses yeux si bleus, ni son regard doté de tant de gentillesse et de sagesse. Elle était ce qu’il avait eu de plus beau dans sa vie d’enfant et ça n’avait pas changé.
Quand il se regardait dans le miroir de sa salle de bains, il avait l’impression de la voir. Il lui ressemblait trait pour trait.
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Je suis trop en manque de toi. C’est une douleur émotionnelle, mais c’est aussi une douleur physique. J’ai perdu mon souffle.
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Tout était pret. La table était mise,la cuisine embaumait de douces saveurs, il s'était habillé de manière sexy...et il était plus qu'impatient.
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— Eh, salut ! Je vois que le geek est revenu ! Alors, p’tit gars, tu t’es remis de tes frayeurs ?
Le ton de Marco est sympathique, mais jusqu’à aujourd’hui, peu ont adressé la parole à Pierre, préférant l’ignorer et n’en tenir aucun compte. Nous ne sommes pas toujours très aimables avec les nouveaux, alors avec Pierre… Il s’est figé, regrettant, j’en suis sûr, de ne pas se trouver derrière la protection de ses ordinateurs. Il prend plus que son temps pour se retourner et répondre.
— Nan, pas vraiment, pas totalement. Il faut du temps à un p’tit informaticien comme moi. Je ne suis pas fait de nerfs d’acier et j’ai une queue de taille normale. Alors, forcément, ce n’est pas si simple.

Les yeux de Marco sont ronds comme des soucoupes, il est incrédule et déstabilisé. Je jette un rapide coup d’œil à Antoine. Il a la bouche crispée et le fou rire au bord des lèvres. Je lui fais un clin d’œil et me laisse happer par une crise de rire qui fait beaucoup de bruit. Putain ! Je l’adore, mon Geeky ! Il a un humour tantôt désopilant, tantôt faussement naïf et, parfois, franchement corrosif. C’est juste… jouissif !
— Euh… je venais juste prendre de tes nouvelles et te féliciter pour ton intervention de la semaine dernière. Je ne voulais pas me foutre de ta gueule.
— Ça tombe bien, moi non plus. J’ai juste profité de l’occasion pour dire quelques vérités… Vous avez des nerfs d’acier et, si vos queues sont proportionnelles à la taille de vos muscles, alors elles sont plus grosses que la mienne. C’est tout.
— P’tit malin. Tu as cru que je me moquais de toi et tu m’as renvoyé dans mes pénates.
— Ouais, c’est ça. — Bien joué, le geek . Tu vaux le déplacement, pas à dire, surtout avec tes…
— Mes ?
— Rien.
— Tu ne vas pas me faire croire que je te fais peur, tout de même ?
— Il manquerait plus que ça ! Tes fringues complètement décalées et loufoques.
— Ah ! Mes fringues ! Je les aime bien, moi. À chaque fois que je les enfile, je me rappelle qu’il y a quelqu’un qui m’aime. Et toi, quand t’enfiles les tiens, tu parfois. Chaque matin, je suis déjà en retard, alors si je faisais attention à ce que je porte, je te raconte même pas !
— En tout cas, quand ma nana me regarde, elle aime ce qu’elle voit.
— Humm… Il n’est pas impossible que ce que je cache sous mon pantalon plaise aussi à ta nana. Mes sous-vêtements ne sont pas tricotés par ma grand-mère.
Oh merde ! Il va me tuer. Je n’arrête plus de rire et mes yeux brûlent de larmes. Antoine ne vaut guère mieux et Marco se retient de peur de céder. C’est un duel à coup de piques et de réparties que Marco ne peut que perdre. Pierre aura toujours le dernier mot et, plus ils vont continuer, pire ce sera.
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- Changeons de sujet, alors. Tu n'as pas survécu à un obus pour te faire massacrer par des homophobes.
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Tom est beau de fierté, de persévérance te d'abnégation.
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Je lutte de toutes mes force, convoque dans mon esprit fiévreux l'image de mon ange gardien, mon garde-fou, la meilleure partie de mon être.
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J’ai le ventre en charpie, le cœur agonisant et le corps tremblant. Tout cet amour qui me martyrise depuis des années se retrouve alimenté par un fol espoir, une percée de lumière dans la grisaille qui occupe une partie de mon âme et la noirceur qui la malmène depuis deux mois. J’ai mal, mal de tout ce qui bataille en moi, me déchire et me construit.
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Dans ses bras, je suis un homme entier, sous son regard, un homme libre, et dans mon cœur, un homme amoureux.
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Il arrive que de jeunes loups se retrouvent sans parents. Notre monde est rude. La meute s’en charge ou des familles adoptives. Ce n’est pas un obstacle.
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Il suait le pouvoir, la force et le charisme. Il était sûr de lui et, dans cet instant, son charme prenait toute la place. Ce qu’il vit aussi, ce fut de l’intransigeance et de la violence. Il n’y avait rien de nouveau là-dedans. À part en de rares exceptions, c’était toujours le cas, plus ou moins, et là, le plus ne faisait aucun doute.
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Toutes ces pensées tourbillonnaient dans sa tête, telles des compagnes. Elles ne le mettaient plus sens dessus dessous, mais continuaient de le blesser.
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Il avait sa fierté et son orgueil, et rien, rien de ce qu’il était ne lui faisait honte. Ils avaient échoué à le persuader qu’il était une anomalie, une erreur de la nature. Yanaël était différent, certes, mais il ne valait pas moins qu’eux, bien au contraire. Sa vision des choses était plus large, plus ouverte et plus humaine. Son cœur ne vivait pas à l’étroit, ses idées n’étaient pas étriquées. Non, il ne valait pas moins qu’eux et, avec un peu de chance, il en ferait une vérité.
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« — Tu veux que je passe la nuit avec toi ?
— Tu rigoles ! Je ne pense qu’à ça.
Il attrape ses fringues, les enfile à la va-vite, et s’approche de moi pour m’embrasser sensuellement, réveillant ainsi ma libido.
— Ne bouge pas, ne change rien, je reviens.
Et il file sans demander son reste sous mes éclats de rire. C’est définitif. JE SUIS AMOUREUX. »
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« Croire… et ne pas se laisser aller au découragement.
Croire… et ne pas autoriser les doutes et la peur à prendre le dessus. »
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