AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Nathalie Marie (59)


Nous petit déjeunions avec Félix et je m’amusais, comme souvent, du large sourire en chocolat qui maquillait son visage. À chaque fois, je m’ordonnais de corriger ses manières et de lui montrer comment boire son lait chocolaté sans y laisser cette marque. À chaque fois, j’échouais, ne réussissant pas à m’y résoudre.
Commenter  J’apprécie          10
Il avait fallu la colère des Dieux et une destruction sans précédent pour que je me retrouve à cet endroit, dans ce lit, contre ce corps, ma bouche scellée à celle de Cyprian. Il avait fallu un enfer et je n'arrivais pas à le regretter.
Commenter  J’apprécie          90
— […] Vous regarder souffrir n’entre pas dans le cadre de mes préférences.
Commenter  J’apprécie          10
Mon cœur eut un petit soubresaut d’allégresse.
Commenter  J’apprécie          00
Je pense que l’amour, le véritable amour, ne peut se satisfaire de tromperies. C’est peut être naïf et idéaliste, mais je ne crois pas. Je reste convaincu que celui qu’on aime doit nous suffire.
Commenter  J’apprécie          20
# À moi !

# Quoi ?!

# Il est à moi, à nous.

# Euh, tu ne crois pas que t’en fais un peu trop, là.

# Non. C’est la vérité.

# Arrête de fantasmer, tu vas te faire du mal.

# Son loup me veut aussi. Je ne fantasme pas.

# Quoi ?

# Son loup me veut et ils te veulent.

# N’importe quoi !

# Ouvre les yeux et tes autres sens. C’est toi qui es à côté de la plaque.

# Tu veux me faire paniquer ? Cet homme est effrayant.

# Oui, le Grand Méchant Loup. Miam miam !
Commenter  J’apprécie          00
Il avait beau se creuser la tête, rien de plus téméraire ne lui venait à l’esprit. Il pourrait bien lui acheter tout ce qu’il pouvait désirer, le couvrir de cadeaux ou le combler de mille douceurs que ça ne serait pas suffisant. L’amour ordonnait des concessions bien plus importantes que des biens, il exigeait le meilleur de soi-même. Il se sentait prêt à tout lui donner, sa vie comme son âme.
Commenter  J’apprécie          00
Elle était sa vie et son univers. Ma tante dit qu’elle était pour lui le soleil et qu’il était son satellite… Peut-être que cette promesse qu’il lui a faite est devenue une obsession qui a brouillé tout le reste… En même temps, rien ne l’oblige à se remarier…
Commenter  J’apprécie          00
C’était vraiment un très beau jeune homme qui dégageait une douceur et une lumière qui ne pouvait qu’attirer et attendrir. Il n’en restait pas moins que ce qu’il ressentait n’avait rien de répréhensible ou de pervers.
Commenter  J’apprécie          00
Il offrit son sourire à ses collègues et il en éblouit plus d’un. Les femmes, les hommes, personne ne pouvait résister à son charme lorsqu’il était si flamboyant. Sa casquette, seconde peau qu’il ne quittait jamais, n’était plus qu’un mince rempart. Seules ses lunettes le protégeaient encore, ses yeux étaient à peine visibles.
Commenter  J’apprécie          00
Pouvait-on être aussi… beau ? Magnifique semblait plus exact. Un corps aux muscles fins, idéalement dessinés, comme sculptés dans un marbre délicat. Une peau glabre d’une blancheur exquise qui appelait les baisers et les caresses lentes. Ses mains fourmillèrent, il les plia et les déplia plusieurs fois. Elles voulaient partir en exploration. Il ferma les yeux, les imagina voyageant sur cet épiderme fait de perfection et son sexe se tendit dans son pantalon. Il fit sauter le bouton et descendit la fermeture éclair. Un soupir extatique lui échappa. Il ne se toucha pas, il n’en avait aucune envie. C’était trop trivial, trop banal, pour l’image que lui renvoyait son cerveau.
Commenter  J’apprécie          00
Ce jeune homme était le fils du maire. Un tel poste dans une ville aussi grande et importante supposait du talent et une grande responsabilité. Cela dénotait aussi un statut de premier ordre. Il était le numéro un dans cette mégapole et son fils était forcément une personne connue. La notoriété rejaillissait toujours sur la descendance, pas forcément de façon heureuse, mais ça restait une vérité.
Commenter  J’apprécie          00
Il était atterré qu’il ne puisse s’en rendre compte. On était au vingt-et-unième siècle, des trucs pareils, ça n’existait plus. Seuls les contes racontaient des histoires pareilles et c’étaient des contes à dormir debout, des légendes sans réalité à laquelle se raccrocher. C’étaient des inventions pures et simples. C’était en tout cas ce qu’il croyait, ce qu’il voulait croire. Il était hors de question qu’il cherche à savoir s’il y avait une quelconque réalité là-dedans, que ce soit dans le présent ou par le passé. Il savait que l’inceste existait, mais pour lui elle était un acte de violence, imposé dans la soumission par des êtres forts et lâches sur des plus faibles qu’eux. C’était une brisure, des actes immoraux sévèrement punis par la Loi et qui ne méritaient aucune tolérance. C’était barbare, du domaine de la torture et de l’inacceptable.
Commenter  J’apprécie          00
C’était tout de même terrible de se retrouver avec des biens qu’il affectionnait, mais qu’il n’aurait jamais pensé à demander si sa situation infernale n’avait pas existé. Il aimait sa voiture, il aimait la conduire, mais elle ne lui était pas indispensable. Il en était de même de son appartement, à la différence près qu’il avait bien eu l’intention d’avoir un lieu où résider pendant ses études, mais une simple chambre dans un internat lui aurait suffi.
Commenter  J’apprécie          00
pertinemment qu’il n’accepterait jamais les désirs de son père, il ne pouvait que se réjouir en son for intérieur de se retrouver à faire ses armes et à s’aguerrir. Dans des temps futurs, suffisamment proches pour qu’il y pense de plus en plus, il en aurait diablement besoin.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait toujours pensé qu’il était un être tendre et délicat, à l’image de son physique tout en douceur. Il ne pouvait qu’admettre qu’il était heureux de se voir autrement, tout en apprenant à mieux se connaître. Il prenait de l’assurance en se rendant compte qu’il pouvait tenir tête à son père. Sa peur s’estompait. Il commençait à envisager qu’il pourrait bien réussir à s’en sortir seul, même s’il continuait à espérer qu’il ne réussisse pas à combler ses demandes exigeantes et dispendieuses, égoïstes et digne d’un gamin capricieux et pourri gâté.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait perdu une de ses illusions, son père n’était plus le prince de son royaume enfantin. Il était un monstre, un monstre terrifiant, bien plus que ceux qui se cachaient sous son lit, dans la pénombre de la nuit, lorsqu’il n’était encore qu’un bambin.
Il le rejoignit au petit déjeuner, froid et distant, incapable de lui sourire ou de lui démontrer un peu de chaleur. Il le détestait. Il le détestait de l’obliger à le haïr et à se préparer à le quitter alors qu’il avait déjà perdu sa mère. Il ne le montra pourtant pas. Il s’était blindé pendant toutes ces heures où il était resté seul, à cogiter plus qu’il ne l’avait jamais fait. Il afficha un stoïcisme qu’il était loin de ressentir.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait dix-huit ans, il était un gamin, il avait toute la vie devant lui. Des espoirs et des rêves à ne plus savoir qu’en faire, des illusions à perdre et une innocence à préserver. Son père était en train de lui arracher tout cela. Quoi qu’il arrive, ça revenait au même. Il lui volait sa vie.
Commenter  J’apprécie          00
Être amoureux et heureux est bien plus important que de se perdre dans des questions rhétoriques. Nombreux sont ceux qui ne voient que le mal, même là où il n’y en a pas. Aimer, c’est aimer, et c’est la seule chose à laquelle tu devrais t’attacher. Il y aura toujours quelqu’un pour désapprouver, juger ou critiquer… Cette question est-elle importante pour toi ? Es-tu amoureux d’un homme, Tristan ?
— Non, je ne suis pas amoureux. Je ne l’ai jamais été… Je… suis plus attiré par les garçons…
— Plus que par les filles, mais un peu par les filles tout de même ?
— Non, que par les garçons…
— Ce n’est pas un problème, Tristan.
Commenter  J’apprécie          00
Un homme peut tomber amoureux d’un autre homme… Certains hommes n’aiment et n’éprouvent de désir que pour les hommes.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Nathalie Marie (122)Voir plus

Quiz Voir plus

La mafia dans les romans

Cosa nostra est le nom de la mafia sicilienne. Elle est surnommée la Piovra (la « pieuvre ») pour ses réseaux tentaculaires. Quel roman évoque ce monde souterrain qui sape les fondations de l'Amérique. (indice : marionnette)

Le Parrain
Les affranchis
American Desperado

10 questions
27 lecteurs ont répondu
Thèmes : mafia , romans policiers et polars , roman noir , enquêtes journalistiques , Crime organisé , organisations criminellesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}