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Clemenceau avait avant tout du talent et du tempérament, du courage dans la vie et en politique, ce n'est plus si fréquent. Il n'avait jamais peur de déplaire, quand il estimait que c'était son devoir. Il me semble fondé en avoir aujourd'hui la nostalgie.
Là où il y a de l'art, là où il y a du talent, il n'y a ni vieillesse, ni solitude, ni maladies et même la mort n'est plus que la moitié d'elle-même.
Quelques phrases qui m'ont marquée :
"La fatalité des origines n’existe pas."
"Sapere aude : Ose savoir"
Phrase du Général de Gaulle : "Le Français est un cheval qui, au lieu de sauter l’obstacle, essaie chaque fois de passer à côté. S’il ne trouve pas un jockey pour le forcer à aller droit sur la haie, hop, il l’évite. On peut toujours l’attendre dans les tribunes, il ne fait pas le parcours."
Mais il était choquant et triste, estimait Désirez, d'être choisi pour le symbole que l'on incarnait plus que pour l'héroïsme et le courage dont , on avait fait preuve,en combattant si loin de chez soi. Il en conclut bien innocemment,que la politique avait ses zones d'ombre parfois sans grande noblesse.
Certes, elle ronflait, mais moins que lui. Il n’était finalement ni honteux ni confus d’être une espèce de chat opportuniste. Raymonde estimait de son côté que Chabouc avait les avantages d’un mari sans en avoir les multiples inconvénients.
Aujourd'hui, comme longtemps par la suite, on ne parle pas des Juifs. Une indécence. Comme s'ils avaient simplement subi, et non pas, eux aussi, combattu.
"Je suis un pessimiste qui se forge son optimisme chaque jour", déclarait-il fréquemment, mais il avait en ce jour, conclu avec tristesse "la vie est faite de bonheurs approximatifs et de malheurs certains".
Il est à bout de force, il le sent, il le sait. Il est seul. Trop de morts, trop de douleurs. Mais il va devoir se relever, encore une fois, pour l'épreuve finale. Ce sera son ultime effort, son dernier combat. Il ne l'a pas vu venir, mais il va devoir repartir au front. Un mal pour un bien, peut-être. "Le souffle des grands jours a magiquement ranimé la vieille flamme toujours brûlante des émotions d'autrefois." Il a quatre-vingt-huit ans, on l'attaque, il va être au rendez-vous. Il revit.
(...) il se récitait à haute voix Victor Hugo. (...)
"Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi, ô Seigneur, a quitté ma couche pour la vôtre. Et nous sommes encore tout liés l'un à l'autre, elle à demi vivante et moi mort à demi."
Comme ses deux amies du marché lui demandaient pourquoi il les surnommait Ma perle et Mon diamant, il avait répondu, hilare, "car une perle, ça s'enfile, un diamant ça se monte".