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EAN : 9791032927274
L'Observatoire (04/10/2023)
3.63/5   75 notes
Résumé :
18 juin 1960, Paris. Désiré, jeune orphelin et journaliste débutant à France-Soir, se retrouve malgré lui au coeur d'une ténébreuse affaire qui va changer sa vie.
Quinze héros de la France combattante choisis à la Libération font leur entrée solennelle dans la crypte du mont Valérien, ainsi que l'a voulu le général de Gaulle. C'est un grand moment d'histoire nationale. Pourtant, dans l'ombre, c'est le branle-bas de combat : il semblerait qu'un traître, Rober... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Un sujet intéressant et quasi inédit pour ceux qui s'intéressent à cette période trouble de notre Histoire , il offre donc de multiples entrées pour en raconter la trame.
Nathalie de Saint-Cricq a choisi le roman inspiré par la réalité des faits. Son écriture est vive, humoristique, les personnages attachants, vivants, ils reflètent bien l'époque concernée, mais j'aurais préféré découvrir cette histoire sous la forme d'une enquête d'investigation complète menée par un vrai (une vraie) journaliste, comme l'a fait l'auteure pour écrire cette fiction. Ce récit aurait gagné en force .
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J'étais curieuse de découvrir la romancière et non plus la journaliste. Quoique les deux se retrouvent ici...

Déjà, le héros, ou plutôt l'investigateur, Désiré Février, est un apprenti journaliste. Et le point de départ de l'enquête est une histoire vraie, polémique politique qui a failli faire scandale. Nous sommes le 18 juin 1960 ( je viens juste de naître 😉) Lorsque le général De Gaulle inaugure l'entrée dans une crypte au mont Valérien de quinze héros de la France combattante choisis à la Libération, une rumeur court: l'un des cercueils est vide ,on a enlevé le corps car c'était celui d'un traître !

Rumeur dont s'empare Désiré, désireux de fouiner ( la Fouine était justement son surnom à l'orphelinat), et d'accéder à son rêve : devenir journaliste au lieu de croupir comme comptable à France-Soir. Si je fais ces jeux de mots un peu appuyés , c'est parce que les formules frappantes ( punchlines aujourd'hui ) , les détournements de citations d'auteurs abondent. C'est souvent humoristique, mais parfois lourd ou trop fréquent.

L'écriture est nerveuse, le rythme enlevé. Cependant, la déformation professionnelle pointe, même si c'est souvent à travers les personnages. L'auteure ne peut s'empêcher de livrer des informations comme dans un article de journal.

le sujet est intéressant et a retenu toute mon attention. Il etait judicieux de raconter les faits selon un point de vue neuf et extérieur. Je n'ai néanmoins pas su être vraiment en empathie avec Désiré, au destin pourtant difficile. Et le secret qui entoure sa naissance se devine vite.

Mon impression, après lecture, reste donc un peu mitigée. Ce qui est sûr, c'est que Nathalie Saint-Cricq s'est passionnée pour ce pan d'histoire méconnu, cela se sent.
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Le jeune Désiré, apprenti comptable au journal France Soir prend des allures de journaliste lorsque il découvre une fait incroyable.
L'un des quinze cercueils de résistants qui doivent être célébrés par le général de Gaule au Mont Valérien serait celui d'un traître.
Mais tout le monde semble vouloir museler Désiré.
Un fait d'histoire bien réel raconté dans un roman de fiction.
Les deux sont intéressants.
On sent la plume de la journaliste.
On peut dire que c'est un bon livre.
Et pourtant, je l'ai trouvé long, très long, pour ne pas dire interminable.
Tant sur la partie histoire que sur la vie de Désiré.
Les deux m'ont semblé diluées, à rallonge.
Contente d'avoir tourné la dernière page.
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Tout d'abord, j'ai bien apprécié le prologue du livre. Il explique clairement le contexte du récit dans lequel on va entrer : comment Nathalie Saint-Cricq en est venue à s'intéresser à ce sujet "épineux" pourtant pas récent, tout en le resituant dans le cadre historique dans lequel des décisions ont été prises à la toute fin de la guerre et dans les années 60.

Ensuite, je dois reconnaître que j'ai été séduite par la plume de cette journaliste, dont la spécialité est plutôt orientée dans le domaine politique pur (ce qui n'est pas ma tasse de thé...). En effet, Nathalie Saint-Cricq a construit un récit assez palpitant, qui tient la route tant il m'a emporté et qui plus est, ce qui ne gâche rien (au contraire!), est largement parsemé de traits d'humour.

Enfin, au delà de cette affaire (incroyable, maie vraie) de cercueil vide au Mont Valérien et de tout ce qui s'en suit, Nathalie Saint-Cricq pose en réalité la VRAIE question en écrivant : "Qu'aurait-il fait, lui, pendant la guerre? Quel aurait été son choix et l'intensité de son courage pour défendre son pays malgré sa peur?"
Car, ça, bien sûr, à moins de se raconter des carabistouilles, personne ne le sait!

Un livre vraiment intéressant tant du point de vue historique que de celui de la narration. Une belle découverte.
Le petit épilogue ramenant le lecteur en 2020 était à mon humble avis pas forcément utile, mais bon...pour les 10 dernières pages, c'est pas grave du tout! Je pense que l'auteure a souhaité nous montrer que ces histoires qui datent des années d'après guerre nous amènent encore à nous interroger aujourd'hui. Ce qui est le cas, alors, un bilan vraiment positif car "L'ombre d'un traître" m'a permis de passer un très bon moment.
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Ce roman historique m'a un petit peu déçue. Je ne m'attendais pas à ce que la part romanesque concernant le jeune journaliste l'emporte sur l'histoire du Mont-Valérien. Cette petite déception mise à part, l'auteure nous plonge dans cette France de 1960 avec le Général à la tête du pays et le SAC qui fait les sales besognes du gaullisme. Elle nous livre aussi une vision nuancée de la France qui se voulait résistante. On n'échappe pas à une lecture contemporaine des événements lorsqu'un de ses personnages dénonce le patriarcat ou un autre déplore le racisme qui a présidé au choix du remplaçant du traître dans son caveau. Par contre, l'humour annoncé sur la quatrième de couverture m'a échappé. A moins qu'il ne s'agisse des tentatives philosophiques du chat et du serin de Désiré, auquel cas je suis passée à côté.
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critiques presse (1)
LaCroix
20 novembre 2023
À partir d’une histoire vraie, Nathalie Saint-Cricq raconte l’honneur rendu aux combattants de la Seconde Guerre mondiale. Un traître peut toujours se glisser aux côtés des héros.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quelques phrases qui m'ont marquée :
"La fatalité des origines n’existe pas."
"Sapere aude : Ose savoir"
Phrase du Général de Gaulle : "Le Français est un cheval qui, au lieu de sauter l’obstacle, essaie chaque fois de passer à côté. S’il ne trouve pas un jockey pour le forcer à aller droit sur la haie, hop, il l’évite. On peut toujours l’attendre dans les tribunes, il ne fait pas le parcours."
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Mais il était choquant et triste, estimait Désirez, d'être choisi pour le symbole que l'on incarnait plus que pour l'héroïsme et le courage dont , on avait fait preuve,en combattant si loin de chez soi. Il en conclut bien innocemment,que la politique avait ses zones d'ombre parfois sans grande noblesse.
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Certes, elle ronflait, mais moins que lui. Il n’était finalement ni honteux ni confus d’être une espèce de chat opportuniste. Raymonde estimait de son côté que Chabouc avait les avantages d’un mari sans en avoir les multiples inconvénients.
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Aujourd'hui, comme longtemps par la suite, on ne parle pas des Juifs. Une indécence. Comme s'ils avaient simplement subi, et non pas, eux aussi, combattu.
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Lorsque le Général arrive au pouvoir en 1944, il sait que sans symbole ni cérémonial, sans rite ni apparat, le souvenir et la mémoire se dissolvent vite. S’il veut rebâtir la nation, il se doit d’offrir aux Français un miroir qui leur renvoie une image gratifiante d’eux-mêmes. Il veut les rendre fiers de ce qu’ils ont fait, surtout quand ils ne l’ont pas fait…
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+ Lire la suite
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