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Critiques de Neil Jomunsi (153)
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Une vie parfaite

Que dit Cali dans sa chanson, déjà ?

J'entends : c'est quand, le bonheur ? c'est quoi, le bonheur ? c'est con, le bonheur ? *



Au vu de cette pièce, c'est un peu tout ça :

- quand et quoi : se rend-on compte quand on est heureux ? veut-on toujours plus ?

- con : si on attend que le bonheur vienne de l'extérieur, si on doit payer pour, c'est vrai que c'est con…

Mais il faut distinguer le 'bonheur' éblouissant de carton pâte (celui des réseaux sociaux avec sourire-Colgate et décor fabuleux), et le simple fait de se sentir mieux, ou pas trop mal, quand les tuiles s'accumulent.



La famille Dudek connaît quelques problèmes ordinaires, pas si graves, mais qui empoisonnent le quotidien : boulot stressant, ados pas conformes aux espérances parentales. Qu'à cela ne tienne, ils ont les moyens de faire appel à Karma, une entreprise qui « programme leurs décisions et envies ». A la manière de scénaristes, des scientifiques de la boîte modifient les comportements des uns et des autres, écrivent à l'avance leurs interactions pour que tout s'ajuste à la perfection.

L'idée peut faire rêver, mais est-elle réalisable ? durable ? et même souhaitable ?

En moins utopique, ça ressemble au recours à un psy quand le comportement d'un membre de la famille montre que la mécanique est grippée...



Bien qu'il soit destiné à des débutants en langue française, je n'ai pas trouvé le texte si simple à lire.

Le sujet est passionnant, en revanche, nous renvoyant à des exemples personnels : jusqu'où irait-on pour que notre environnement soit 'idéal' ? Est-ce aux autres de s'adapter ? Lorsqu'on prétend agir pour le bonheur de nos enfants, de nos 'vieux' parents, pense-t-on à eux ou à notre confort, notre tranquillité d'esprit ? etc.

___



* https://www.youtube.com/watch?v=7Jq-nUahOb4
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Jésus contre Hitler, tome 1 : Zombies nazis e..

Bien entendu ce roman est de mauvais goût. Délicieusement de mauvais goût. Ce n'est ni subtil ni à prendre au premier degré. Nous sommes face à un gros hommage à la littérature de gare et au film de série Z -nan nan pas B mais Z, c'est dire...-. Il faut avoir un humour bien décalé pour apprécier vraiment cette aventure. David Goldstein, notre héros, est un soldat américain super fort toussatoussa. De par ses capacités impressionnantes il est muté à l'Agence B, dirigée par Jésus renommé John J. Christ depuis son retour sur terre. C'est un avorton mal coiffé drogué au réglisse. David ne saura pas tout de suite qui est véritablement son supérieur et aura un peu de mal à accepter la vérité. On le comprend. Face à nos deux héros, le plus grand Méchant de l'Histoire : Hitler. Qui a levé un armée de zombies nazis.



Disons-le, ce récit est très court -une centaine de pages- et le scénario tient sur quelques lignes. Mais j'ai passé un moment délirant et divertissant. Si je devais émettre quelques réserves ce serait que tout ça est un peu facile -le choix d'Hitler et Jésus est une provocation un peu trop évidente-. De plus, si j'ai effectivement beaucoup apprécié ce premier tome, je me demande comment l'auteur pourra vraiment rebondir par la suite.



Reste un roman drôle qui nous offre quelques perles doublées de clins d’œil appuyés au lecteur.



Quant au personnage de John J. Christ, il m'a fait plusieurs fois bien marrer avec ses répliques...



Si ce livre te tente n'hésite pas ami lecteur. Et dans tous les cas , je te conseille d'aller sur le site de l'éditeur lire la présentation de ce bouquin, elle vaut vraiment le détour.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Projet Bradbury, tome 7 : Celsius 233

Nous étions pour la précédente nouvelle dans la nostalgie de l'enfance. Pour cette nouvelle, c'est un changement de décor complet.

Nous suivons un maillon essentiel de tout système totalitaire : l'exécutant qui prend du plaisir dans son travail. Il en est fier. Il en est craint. Il n'a presque aucune humanité. Il sert le système.

C'est en fait un de ces rouages qui ne vivent que par le rôle que l'oppression leur confie. Sans elle, ils ne sont rien et n'ont pas de vie, d'envies, de passions.



Je ne pense pas que tout le monde aimera cette nouvelle : la froideur d'Hector est glaçante.



Mais j'ai aimé cette nouvelle.

Pourquoi ?

Pour ces références aux univers :

Farenheit 451 (pour ceux qui n'auraient pas converti les °C en °F)

1984 concorde parfaitement

Le meilleur des mondes

Brazil : Certes, le film est très onirique à l'inverse de cette nouvelle.

Mais la fin de la nouvelle et du film ont de nombreux points communs.

Dans le film, le personnage principal Sam Lowry finit par s'échapper.

Le dénouement de la nouvelle, est-il de même nature que celui de Brazil ?

S'échappe-t'il physiquement ou ... ?

Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler.

Je retrouve aussi, comme dans Brazil, le personnage du mentor du père (Mr Helpman).

Je retrouve aussi les forces d'intervention brutales.

La tenue standardisée aussi.

et plus contemporain PRISM.

Écouter, suivre, dénoncer et soupçonner les gens ordinaires est devenu de nouveau d'actualité n'est-ce pas ? Quelle est la différence fondamentale entre le fonctionnaire de la sécurité qui vous écoute depuis l'appartement d'à côté et celui qui lit vos mails ?

Dans tous ces récits, Hector aurait pu être, durant un chapitre, le fonctionnaire zélé qui traque et dénonce.



Vivement la prochaine nouvelle du projet Bradbury.
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Projet Bradbury, tome 6 : Aurélia sous la terre

C'est une nouvelle très intime et onirique : une descente dans la tête de Neil Jomunsi.

C'est un brin nostalgique. On croise des objets anodins qui possèdent pourtant un fort potentiel de mémoire.



J'ai bien aimé la différence d'attitude entre les deux personnages.

On peut d'un côté, se consacrer et plonger soit même dans son propre passé. Plonger en soi même en fait.

Ou au contraire, on peut rester en surface interdit. Et ne pas participer en corps ou en esprit et ne ressentir que le prix des choses et pas leur valeur.

Car il y a bien deux implications possibles à la lecture de cette nouvelle : l'empathie ou la distance.



Afin de ne pas révéler le moteur de ce récit, je n'en dirais pas plus. Mais je suis admiratif de la source de ce récit et sa retranscription.



On va finir par bien connaitre Neil.

Car à son insu, le projet Bradbury est une découverte de bien des pans de la personnalité de son auteur



Comme d'habitude, j'aimerais que la lecture dure plus longtemps, car c'est une nouvelle et je suis impatient de lire la prochaine nouvelle.


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Projet Bradbury, tome 2 : Onkalo

Ambiance très différente de "Nouveau Message"



Nous suivons une expédition en terre inconnue. Ce n'est pas une société humaine telle qu'on l'entend : les règles de vies, de collaboration, les expressions sont différentes.

C'est un peu mystique.

Neil Jomunsi réussit la gageure de nous faire rentrer dans une société aux règles différentes et nous familiariser avec elle dans le format d'une nouvelle.

La compagnie me fait penser par ses personnalités différentes, par sa culture étrange et sa quête à la Horde du Contrevent.

Pour en revenir à l'ambiance, Nola ressent et nous transmet une sourde angoisse qui monte.

On ne lâche pas la nouvelle jusqu'au dénouement.



Évidemment vu le format court seul le personnage principal est vraiment détaillé.

La culture décrite est intéressante et pourrait mériter un livre plus long (mais sur une autre histoire, car ...)

La trame de l'histoire se prête bien à la longueur de la nouvelle.



En conclusion



Une immersion dans une autre culture

Une angoisse qui monte

Une sorte de voyage initiatique pour un groupe disparate

Le tout dans une nouvelle

Ne googlez pas le titre avant de lire la nouvelle
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Projet Bradbury, tome 24 : Yokai

Une excellente nouvelle qui m'a vraiment parlé.

J'ai eu comme une impression de récit qui m'était destiné personnellement, comme une conjonction de thème, de culture et de moment.

Il y a dans ce texte des influences voulues ou involontaires de récit, situations, lieux qui me sont proches.

Je pourrais en citer quelques unes :

* Des romans d'Haruki Murakami comme Kafka sur le rivage ou La Fin des Temps

* Des films comme "La lettre à Momo"

Très beau film qui a le bonheur de se passer dans une région que j'ai découvert cet été 2013.

* "Le voyage de Chihiro"

* "Princesse Mononoke"

* et dans une moindre mesure un film comme "Un été avec Coo"

Ce dernier donne une nature tout autre aux Kappa (dans la tradition le kappa vit dans les rivières et entre autres entraine les imprudents vers le fond)

Des lieux que j'ai visité (Fushimi Inari)

Des lieux que je n'ai pas encore visité : Tono le pays des kappa



et bien sur un manga NonNonBã (résumé) :

Une vieille dame mystique et superstitieuse qui aime raconter des légendes étranges, est accueillie dans la famille du jeune Shigeru. L'imaginaire débordant du garçon s'en trouve décuplé. Les histoires de fantôme prennent le pas sur la réalité. Cela complique tout.
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Kappa16

Un plaisir de lecture pour geek. Ce court roman expose les possibilités et limites de l'intelligence artificielle. L'histoire de ce robot plairait à Isaac Asimov, reprenant certaines lois qu'il a énoncées.
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Kappa16

Petit roman mais grand coup de cœur. J'ai eu l'impression de revenir 25 ans en arrière quand pour la première fois j'ai découvert Isaac Asimov et ses Lois de la Robotique.



Un couple, heureux en apparence, fait l'acquisition d'un robot de l'avant dernière génération pour prendre soin de leurs enfants dont l'un est autiste. Ce robot, un Kappa16 nommé Enoch, est le plus fiable du marché et comme tout bon robot qui se respecte ne transgresse jamais les règles. Pourtant, on retrouve Enoch perdu dans le métro berlinois, compulsant ses archives pour comprendre les raisons de sa fuite et de son impardonnable erreur....



Les premières pages sont assez déroutantes sur la forme, une suite d'instructions informatiques, un code un peu abscons pour le profane que je suis mais qui permet de se plonger directement dans la pensée de la machine. Cela va rester tout le long du récit, en étant beaucoup plus digeste par la suite et même plutôt bien vu.



L'histoire est plutôt simple, la déliquescence d'une famille face au handicap, à la différence, la peur et l'incompréhension. Le tout guidé par les valeurs ancestrales du Japon et la pensée shintoïste du robot.



Touchant, émouvant et poétique, cette novella d'une centaine de pages se lit d'une traite et ne laissera personne indifférent.




Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Projet Bradbury, tome 16 : Alexandria

Une histoire très touchante sur les regrets et la trace qu'il laisse en vous et parfois avec un peu de magie sur vous.

C'est un texte en alexandrins. Mais pas de lourdeur dans le texte. C'est de l'alexandrin contemporain.
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Projet Bradbury, tome 11 : Antichrist Under..

C'est une histoire fictive basé sur un personnage réel. Je ne connais que très peu Marylin Manson. J'ai entendu quelques une de ses chansons dont l’excellente reprise de Tainted Love



Mais j'ai surtout regardé Bowling For Colombine où il est interviewé par Michael Moore. Les conservateurs l'accusent d’entraîner la jeunesse dans la violence. Il est capable de bien plus de recul et d'analyse que les politiciens.



Cette nouvelle bien que pure fiction colle assez bien au personnage et pose la question du star système, de la provocation dans un monde instantané et blasé.
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Projet Bradbury, tome 8 : Face à l'étoile

C'est la plus énigmatique des nouvelles.

Elle commence par une peinture acerbe de la vie politique

Quelques citations pour s'en rendre compte :

Résoudre vos problèmes nous est indifférent, mais votre minable souci de voirie ou d'impôts nous transporte un peu plus haut, là où il y a davantage d'amour, de vénération et de pouvoir.

En sport comme en politique, la défaite est souvent silencieuse.

Derrière un caractère de cochon se cache souvent un ego surdimensionné.

Le pouvoir est ma maîtresse

Ensuite, on bascule vers le fantastique. Et là, mon esprit trop rationnel se posait trop de questions (sans spoiler) :

Pourquoi lui ?

et surtout pourquoi uniquement lui ?

Pourquoi ça ?

Je ne suis pas arrivé à faire le lien entre une première partie, peinture hélas réaliste de la politique, et la deuxième partie fantastique.

Deux romans de Robert Charles Wilson arrivent mieux à mêler événement cosmique et destin individuel : "Spin" et "Les Chronolithes"

Cependant à l'heure où j'écris ces lignes la newsletter du Projet Brabury n'a pas encore parlé du contexte de la nouvelle.

Pour "Onkalo", le contexte avait éclairé la nouvelle et en avait beaucoup renforcé son intérêt.
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Projet Bradbury, tome 1 : Nouveau message

Je ne vais pas spoiler, mais l'intrigue est assez prévisible. J'ai su rapidement de quelle façon la nouvelle allait se terminer. J'ignorais juste le moyen.

Le personnage principal est un informaticien auquel on n'épargne pas les clichés habituels (à la Jurassic Park) : gros, célibataire, seul, chemise exubérante, ayant des difficultés de communication...

C'est un cliché qui me fatigue.



Reste que la nouvelle est bien écrite : mêlants gravité et mots d'esprit.

Elle appuie là où ça fait mal : notre vie sans but et notre grande solitude.

Que reste t'il de nos rêves une fois adulte ?

Qu'avons-nous fait de notre vie et de notre propre corps ?

C'est là où la nouvelle vous interpelle non sans talent !

J'espère que les prochains personnages et histoires seront moins prévisibles et originaux.

Bon courage Neil !

Suggestion



Si vous voulez lire un roman d'un thème proche, mais plus drôle lisez Mon donjon mon dragon de Lilian Peschet
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Projet Bradbury, tome 34 : Carte postale

Une histoire forte qui d'un côté ne peut guère être prolongée mais qui se termine bien trop brutalement.
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Projet Bradbury, tome 3 : Le dernier invité

Contrairement à "Onkalo" (projetBradbury 02/52), le récit commence dans un milieu contemporain et connu (le deuil d'une famille).

C'est sobrement écrit : raconté à la première personne par une adolescente un peu perdue par ce rite bizarre.

Et on glisse vers autre chose (que je ne puis révéler ici).

Les pourquoi, les comment ne sont pas de la partie. La nouvelle est concentrée sur le ressenti et l'émotion.

C'est sobre et touchant à la fois et la fin est arrivée bien vite.

Pourquoi bien vite ? Une fin assez ouverte et de la matière dans le récit pour en faire plus qu'une nouvelle.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Jésus contre Hitler, tome 1 : Zombies nazis e..

Jésus contre Hitler, il fallait oser !! Publié chez Walrus, cet OVNI numérique est le premier tome, on pourrait dire le premier épisode qui compose ces péripéties de Jésus pourchassant Hitler dans les années 60. L'auteur est Neil Jomunsi.

David Goldstein est considéré par sa hiérarchie comme le meilleur soldat américain. Il est donc naturellement choisi par John J. Christ pour être son coéquipier dans sa traque incessante du petit moustachu hystérique. David va être sceptique quant à la soit-disant identité de son chef, jusqu'à ce qu'il parte en mission avec lui, pour exterminer une armée nazie zombie en Sibérie.

Ouaaaaaaah ! Génial !

La suite sur le blog
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Jésus contre Hitler, tome 3 : Heil Yéti !

"À première vue, il s'agissait seulement d'un gros tas de neige déposé par la tempête. [...], la masse blanche n'avait rien de spécialement menaçant. Lorsque soudain, le tas de neige ouvrit les yeux"

Rien de tel qu'une bonne citation pour commencer l'avis sur ce tome 3, n'est-ce pas ?

Si vous ne connaissez pas la série direction mon avis sur le tome 1 : “Zombies Nazis en Sibérie”.

Rappel le tome 1 est gratuit. Je dis ça Je dis Rien.



On visite du pays avec cette série.

Les décors sont fabuleux amusant de parler de décors pour une lecture non ? Mais c'est le cas après des grottes fabuleuses dans l'Himalaya, ils y a d'autres surprises.

Les retournements de situations vous attendent au tournant.



Mine de rien les bonnes idées s'enchainent et soudainement vous vous retrouvez à lire le tome suivant. J'ai trouvé ce tome plus drôle que les précédents notemment au travers de dialogues bien savoureux comme :



— Richard et Archibald. Ils sont…

— Homosexuels, David. Oui, je sais. Je peux dormir ?

— Oui, enfin… Attends. (Il le gratifia d'une nouvelle bourrade, plus forte cette fois) Je croyais que c'était interdit par ta religion ! Et tu ne dis rien ?

John ouvrit les yeux et donna une claque amicale à son compagnon.

— C'est pas ma religion, tête de noeud. C'est celle de ton pays et des abrutis dans ton genre…



— J'ai une question à poser au sujet de l'individu que monsieur… Christ, c'est bien ça ?

— Oui, Christ. Comme Jésus-Christ.

— Comme c'est cocasse…

— Vous n'avez pas idée



Ou encore



— Sainte Mère de Dieu ! souffla Archibald.

— Ah non, ne mêlez pas maman à ça



Délicieusement insolent non ?



Le tome se termine sur un élément plus dramatique : pour le prochain épisode, rendez-vous en ENFER !
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Kappa16

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

La réponse n'est pas divulguée mais ce que l'on peut dire, c'est qu'ils sont adeptes du shintoïsme.

Une novella douce-amère sur l'humanité des hommes et des androïdes.



@initiate.memRecollection(true),

$print(monressenti.txt);

Nous voici plongé dans le #cerveau d'une #intelligence artificielle collective. Les signent un contrat laissant toute latitude à la société conceptrice d'utiliser les données vues, enregistrées et ressenties par les #Kappa.

C'est très bien vu et fait. Tout le peut comprendre le #concept d'#intelligence artificielle, son #fonctionnement. L'immersion est d'autant plus complète car parsème son texte de #langage informatique, facilement compréhensible.

L'astuce utilisée pour développer une #IA compacte ne demandant pas de calculs gigantesques m'a particulièrement séduite. Réel ou imaginé par l', je ne puis dire.

Les #Kappas ayant été créé au Japon, ils sont particulièrement attaché au #shintoïsme et à la culture japonaise. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur le lien homme-machine-objet au pays du soleil levant. Le questionnement autour de la #conscience, du libre arbitre ou non des androïdes baigne le récit.

Tout cela s'intègre parfaitement, le ne ressent pas de lourdeur.

@stop.memRecollection(true);



@initiate.memRecollection(true),

$print(coupdegueule.txt);

L'exploitation des #autistes dans la littérature, le cinéma commence sérieusement à m'énerver. Pas marre les créateurs de ses facilités. Sinon on joue le jeu à fond.

Superficialité : belle blonde à forte poitrine.

Personnage sombre mais protecteur : un noir fera l'affaire.

Un héros : un militaire

Un terroriste : un arabe.

Un fasciste : on sort le blond germanique à l'accent qui va bien.

...

Faites marcher votre imagination, bon sang !

@stop.memRecollection(true);



@initiate.memRecollection(true),

$print(conclusion.txt);

Une histoire très sympathique qui fait inévitablement penser à la série Real Humans. Mais l'auteur réussit la gageure de faire entrer dans une centaine de pages pas mal de réflexions que je vous laisse découvrir sans tout vous dévoiler.

@stop.memRecollection(true);

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Projet Bradbury, tome 14 : Bully

Une nouvelle grave sur le mobbing. La fin abrupte nous prive d'une sortie. Mais y a t'il vraiment une sortie quand on se fait harceler, mépriser ?
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Jésus contre Hitler, tome 1 : Zombies nazis e..

Comment passer à coté d'une titre pareil !!! La première question que je me suis légitiment posée c'est comment allier tous ces ingrédients : Jésus + Hitler = Zombies ??? Non mais franchement c'est une équation barbare !

Mais qu'à cela ne tienne, l'auteur a du répondant et malgré l’incongruité des ingrédients et bien je dois dire que c'est bigrement réussi...



La suite sur le blog :
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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Projet Bradbury, tome 5 : Le Grand-Hozirus

Une bonne nouvelle drôle mais trop courte !

Elle est délicieusement caustique et impitoyable pour les pauvres crédules ...j'adore.

Délirante et amusante un bon couple pour une bonne lecture.



Il me reste cependant plein de point en suspens :

Comment le Grand Hozirus en est arrivé là ?

Que va t'il se passer ensuite ?

C'est trop cruel !



Je me consolerais en lisant la prochaine nouvelle du projet Bradbury...
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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