Neil deGrasse Tyson

"C'est curieux. Nous passons plus de temps à féliciter le succès des autres au lieu d'encourager ceux qui n'en n'ont pas."

"Vivre sa vie n'est jamais une chose aisée. Mourir est plus dur encore."

"Je pense qu'une liste de tout le bien venant de la science dépassera largement ce qu'elle a pu apporter de mauvais. Mais ce qui importe, en fait, est que la science n'est pas bonne ou mauvaise en soi. Il s'agit juste d'une base de connaissances sur le fonctionnement de la nature. Ce sont les applications de la science qui prennent des aspects bons ou mauvais."

"Et n'oublie jamais que les seules personnes qui sont bonnes dans ce qu'elles font dans la vie sont celles qui sont passionnées et persévérantes. Au sujet de tes crises d'épilepsie occasionnelles, elles t'empêcheront certainement de devenir spationaute. C'est le cas de beaucoup de problèmes de santé comprenant les maladies chroniques qui doivent être traitées par des médicaments. Mais elles ne t'empêcheront pas d'être intelligent [...]."

Au commencement, il y a presque quatorze milliards d'années, tout l'espace et toute la matière et toute l'énergie de l'univers connu étaient contenus à l'intérieur d'un volume mille milliards de fois plus petit que le point qui termine cette phrase.

La beauté et la force des lois de la physique, c'est qu'elles s'appliquent partout, que vous choisissiez d'y croire ou non. Après les lois de la physique, tout le reste n'est qu'opinion.

"Pour tout événement unique, on trouvera toujours des choses inexplicables car elles sont sans précédent.
Mais il faut toujours savoir faire la différence entre ce que l'on sait être vrai, ce qui est faux et ce que l'on ne sait pas. C'est la part de ce que l'on ignore qui fait que des événements singuliers peuvent donner lieu à des interprétations peu orthodoxes (notamment par des théoriciens du complot) de ce qui a pu se passer."

Donnez un livre à un enfant, et vous changerez le monde, et, en un sens, l'univers.

Faute d'avoir cette curiosité, nous sommes tel le fermier qui n'éprouve pas le besoin de sortir de son trou, sous prétexte que ses quinze hectares satisfont tous ses besoins. Pourtant, si tous nos ancêtres avaient raisonné comme lui, le fermier habiterait aujourd'hui une caverne et poursuivrait son dîner armé d'un bâton et d'un silex.

Nous ne vivons pas seulement dans l'univers. L'univers vit à l'intérieur de nous.

Sommes-nous capables d'admettre que nous avons aussi, collectivement, une vision immature des choses ? Sommes-nous capables d'admettre que nos pensées et nos comportements découlent de la croyance que le monde tourne autour de nous ? Apparemment pas. Et pourtant les preuves sont là. Tirez le rideau qui recouvre les conflits culturels, raciaux, ethniques, religieux ou nationaux de nos sociétés et vous verrez l'ego humain aux manettes.
Et maintenant, imaginez un monde dans lequel chacun, en particulier les gens qui ont le pouvoir et I'influence, possède une vision étendue de notre place dans le cosmos. Avec une telle perspective, nos problèmes rétréciraient - ou ne se poseraient jamais - et nous célébrerions nos petites différences terrestres tout en rejetant le comportement de nos prédécesseurs qui s'entretuaient à cause d'elles.

On commence avec du gaz, on fabrique des étoiles, les étoiles vieillissent et laissent derrière elles un cadavre – les produits finis de l’évolution stellaire : trous noirs, étoiles à neutron et naines blanches. Cela continue jusqu’à ce que toutes les lumières de la Galaxie s’éteignent, une par une. Les galaxies s’éteignent. L’Univers s’assombrit. Il ne reste plus que les trous noirs qui émettent une faible lueur – comme l’avait prédit Stephen Hawking.
Et ainsi le cosmos se termine. Pas dans le feu, mais dans la glace. Et pas avec un bang, mais avec un gémissement.
Bonne journée à tous ! Et, bienvenue dans l’univers…

Nous sommes de la poussière d'étoiles animée, dotée par l'Univers du pouvoir de se comprendre lui même. Et nous venons juste de commencer.

"Les tours jumelles de New-York ont définitivement perdu le Soleil. Mais il est réconfortant de savoir qu'il se lèvera à nouveau chaque jour, comme il l'a déjà fait des milliards de fois auparavant."

Nous sommes de la poussière d'étoile animée, dotée par l'univers du pouvoir de se comprendre lui-même.

Les enfants ignorent encore que le monde ne tourne pas autour d'eux.

En dehors des cristaux et des roches brisées, on ne trouve rien de naturellement très anguleux dans le cosmos. Même si beaucoup d'objets ont des formes biscornues, la liste des machins ronds est pratiquement sans fin : elle va des simples bulles de savon aux univers observables tout entiers. L'action de lois physiques toutes simples tend à produire des formes rondes. Cette tendance est tellement universelle que dans nos expériences de pensée nous faisons bien souvent l'hypothèse qu'un objet est sphérique, même si nous savons pertinemment qu'il ne l'est pas du tout, juste pour en tirer quelques enseignements élémentaires. Pour faire court, si vous ne comprenez pas le cas sphérique, c'est que vous ne comprenez pas la physique de base de l'objet.

La théorie de la relativité générale d'Einstein était radicalement différente de toutes les réflexions précédentes sur l'attraction gravitationnelle. Au lieu de se contenter, à l'instar de Newton, de voir la gravitation comme une action à distance un peu magique (une conclusion qui mettait Newton lui-même mal à l'aise), la relativité générale considère la gravité comme une réponse de la matière à la courbure locale de l'espace et du temps causée par la présence d'autres masses ou champs d'énergie. En d'autres termes, les concentrations de matière engendrent des distorsions - de légers creux, en fait - dans la trame de l'espace-temps. Et ces distorsions guident les masses en mouvement le long de lignes géodésiques droites, même si elles nous apparaissent comme les trajectoires courbées que nous appelons orbites. Le physicien théoricien américain du XXe siècle John Archibald Wheeler a parfaitement résumé les conceptions d'Einstein : "La matière dit à l'espace comment se courber et l'espace dit à la matière comment se mouvoir".
(p. 86-87)

La perspective cosmique montre que la Terre n'est qu'un grain de poussière. Mais c'est un grain de poussière précieux et, pour le moment, c'est le seul domicile que nous ayons.

Et les quarks les plus familiers sont… Eh bien, en fait il n’y a pas de quarks familiers. Chacune des six sous-espèces de quarks a reçu un nom qui ne sert aucun objectif philologique, philosophique, ni même pédagogique, et dont le seul intérêt est de les distinguer les uns des autres: les quarks «up» et «down» (haut et bas), «étrange» et « charmé», «top» et «bottom» (encore haut et bas en anglais).