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Citations de Nick Hornby (468)


Mais je n’arrive toujours pas à me décider pour savoir si ce sont des coïncidences ou pas. Obtenir ce que l’on veut n’est peut être jamais une coïncidence.
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Si tu empruntes les fringues d’une autre, les trucs qui l’intéressent ou sa façon de parler, ça te fait un peu de vacances de toi-même, moi je trouve.
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Jouissif, jubilatoire, drôle et subtil, totalement attachant, ce roman au cours duquel on accompagne un anti-héros loser so british est une réjouissance à mettre entre toutes les mains !
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La vérité sur les chansons autobiographiques, réalisa-t-il, c'est que d'une certaines façon, elles vous obligeaient à transformer le présent en passé : on prenait un sentiment, ou un ami, ou une femme, qu'on devait vider de toute actualité, afin de pouvoir être définitif à leur sujet. IL fallait les mettre sous une cloche en verre, les scruter et penser à eux, jusqu'à ce qu'ils renoncent à leur signification, et c'est ce que Tucker avait réussi à faire avec tous ceux et celles qu'il avait un jour rencontrés, épousés, engendrés. La vérité sur la vie, c'est que rien ne finissait jamais avant votre mort, et même à ce moment-là on laissait un tas de récits inachevés derrière soi.
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(...) jamais Duncan n'avait ne serait-ce que tenté d'avoir une relation avec une fille aussi glamour que Juliet, ni même d'ailleurs avec une fille de la catégorie glamour tout court. Il savait où était sa place, et c'était deux étages au-dessous - pas un, mais deux, ce qui éliminait tout espoir de rencontre. De sa place, on ne pouvait même pas apercevoir les femmes inatteignables. Si on se représentait tout ça à l'échelle d'un grand magasin, Duncan se trouvait au sous-sol, avec les ampoules électriques et les articles de quincaillerie ; et les Juliet étaient toutes au rayon "lingerie féminine", à plusieurs volées d'escalators de là.
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Ce soir, pour la première fois de ma vie, je vois un peu comment il faut s'y prendre
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N’importe, tout ce que je veux dire ici, c’est qu’il y a eu un moment – peut-être un jour, peut-être plusieurs, je me souviens plus – où tout semblait parfaitement en place. Et, évidemment, c’était le moment idéal pour tout foutre en l’air.
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Je vous raconte ça comme si c'était une histoire, avec un commencement, un milieu et une fin. Et c'est bien une histoire, en un sens, parce que la vie de chacun est une histoire, non? mais c'est pas le genre d'histoire qui a une fin.
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Rendez-vous compte : (...) écouter une reprise de Peter Frampton et sangloter ! Peter Frampton ! "Show me the way" ! Cette permanente ridicule ! Ce truc en forme de sac dans lequel il jouait : sa guitare sonnait comme la voix de Donald Duck ! "Frampton comes alive", en tête des charts américains pendant 720 ans, et sûrement acheté par tous les débiles chevelus cocaïnés de L.A. !
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Will n’avait jamais souhaité tomber amoureux. Lorsque c’était arrivé à des amis à lui, ça l’avait toujours frappé comme une expérience qui paraissait particulièrement désagréable, quelque chose qui faisait perdre du sommeil et du poids, et on était malheureux si ce n’était pas réciproque, et on était heureux de façon suspecte, à en devenir cinglé, quand ça marchait. C’étaient des gens qui ne pouvaient pas se contrôler, ni se protéger, des gens qui, ne serait-ce que de façon temporaire, ne se contentaient plus d’occuper leur propre espace.
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Au fur et à mesure que le jour passait et qu’il avait bu un peu plus, Will comprenait confusément que rechercher une fois par an la convivialité et l’harmonie n’était pas une ambition entièrement méprisable.
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JENNY
C'est difficile et ennuyeux d'apprendre, c'est difficile et ennuyeux d'enseigner. Alors ce que vous êtes en train de me dire, c'est qu'il faut que je m'ennuie, que je m'ennuie et que je m'ennuie encore, mais cette fois pendant toute ma vie!
Ce stupide pays tout entier est d'un ennui mortel.
Il n'a pas de vie, pas de couleurs, pas de joie!
Seulement moi j'ai le choix.
J'ai le choix entre faire quelque chose de difficile et ennuyeux, ou bien d'épouser David.
et d'aller à Paris, Rome, et écouter du jazz et lire, et manger de bonnes choses dans de beaux restaurants, et m'amuser.

Cela ne suffit plus de nous donner une éducation, Miss Walters.
il faut que vous nous expliquiez pourquoi vous le faites!
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Miss STUBBS (avec gentillesse)
Vous savez, c'est parce qu'il y a des élèves comme vous que je continue à corriger les copies bourrées de fautes de Sandra Lovell, qui me parle de son poney. Seulement je sais d'où vient ce flacon et, si je le prenais, j'aurais l'impression de nous trahir toutes les deux.

(Jenny remet le parfum dans son cartable et commence à s'éloigner. Elle s'immobilise toutefois quand Miss Stubbs reprend la parole.)

Vous pouvez faire tout ce que vous voulez, et vous le savez. Vous êtes intelligente et jolie...
Mais est-ce la Jenny intelligente qui intéresse votre petit ami?

JENNY (frustrée)
Je ne comprends pas très bien ce que vous essayez de me dire.

Miss STUBBS
Je vous dis que vous devez aller à Oxford; A tout prix.
Parce que, si vous n'y allez pas, cela me fera beaucoup de peine.

JENNY
Et vous, où êtes-vous allée?

MISS STUBBS
A Cambridge.

JENNY
Dans ce cas, vous êtes intelligente. Et vous êtes jolie. On peut donc supposer que c'est la Miss Stubbs intelligente qui a gagné. Et pourtant, vous vous retrouvez là, à corriger des rédactions sur les poneys.?
Je ne sais pas, moi...
Ces derniers mois, j'ai mangé dans de grands restaurants, je suis allée dans des clubs de jazz, j'ai vu des films magnifiques, j'ai entendu de la très belle musique...

MISS STUBBS
Jenny, est-ce que vous prenez des précautions?

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Je cherchais pas une copine, je pensais pas à ça.
J'étais jamais sorti plus de 7 semaines de suite avec une fille, et encore, sur les sept, il y en a trois qui comptent pas, parce qu'on se voyait pas;
Je voulais la plaquer et elle voulait me plaquer, alors on s'évitait.
Comme ça, on restait implaqués.
Autrement ç'avait été deux semaines par-ci, trois semaines par-là.
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La plupart des gens ne connaissent pas la musique de Tucker Crowe, et encore moins certains des épisodes les plus sombres de sa carrière, aussi n’est-il sans doute pas inutile de répéter ici l’histoire de ce qui a pu se passer, ou pas, dans les toilettes du Pits Club. Crowe se trouvait à Minneapolis pour un concert et il était venu au Pits pour y voir un groupe du coin, les Napoleons Solos, dont il avait entendu dire du bien. (Certains collectionneurs acharnés de Crowe, dont Duncan, possèdent un exemplaire du seul et unique album de ce groupe, « The Napoleon Solos Sing Ther Songs And Play Their Guitars ») Au milieu du concert, Tucker se rendit aux toilettes. Personne ne sait ce qui s’est passé là-dedans, mais quand il e ressortit, il regagna directement son hôtel et appela son manager pour annuler le reste de sa tournée. Le lendemain matin, il entamait ce qu’on doit désormais envisager comme sa retraite. Cela se passait en juin 1986. On n’a plus rien entendu de lui depuis – ni nouvel enregistrement, ni concert, ni interview.
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And I have to say, books aren't helped much with all this. Because whenever you read anything about love, whenever anyone tries to define it, there's always a state or an abstract noun, and I try to think of it like that. But actually, love is... Well, it's just you. And when you go, it's gone. Nothing abstract about it. (p.242)
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We get together with people because they're the same or because they're different, and in the end we split with them for exactly the same reasons. (p.65)
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Donc tout baignait. En fait, je dirais même que ce qui arrivait depuis six mois était bonnard dans l'ensemble.
Exemple : maman avait plaqué Steve, son fiancé pourrave.
Exemple : Mme Gillett, ma prof de dessin, m'avait pris à l'écart après le cours pour me demander si j'envisageais d'aller en fac d'arts plastiques.
Exemple : j'avais réussi deux nouveaux trucs de skate, d'un seul coup, après des semaines à me ridiculiser en public. (Je suppose que vous êtes pas tous des skateurs, donc je vais mettre les points sur les i tout de suite, histoire d'éviter un terrible malentendu. Skate = skateboard. On dit jamais skateboard, d'habitude, donc c'est la seule fois que j'emploierai le mot dans toute cette histoire. Et si malgré ça vous persistez à m'imaginer en train de faire l'andouille sur la glace sous prétexte que skate veut dire patin, faut vous en prendre à votre propre stupidité.)
Et en plus de ça, j'ai rencontré Alicia.
Je me dis qu'il serait peut-être bon que vous sachiez certaines choses à mon sujet avant que j'attaque sur maman et Alicia et tout. Si vous saviez des choses sur moi, il y en a peut-être dedans qui pourraient vous intéresser. Mais, en regardant ce que je viens d'écrire, vous en savez déjà pas mal ou, du moins, vous avez pu vous faire une idée. Vous avez pu deviner que ma mère et mon père vivaient pas ensemble, pour commencer, sauf si vous pensiez que mon père était le genre de personne qui s'en fout que sa femme ait des Jules. Eh ben, il est pas comme ça. Vous avez pu deviner que je skate et vous avez pu deviner que ma matière forte à l'école était le dessin, sauf si vous pensiez que j'étais le genre de personne que les profs prennent toujours à l'écart pour lui dire de s'inscrire en fac dans leur matière. Comme si les profs se disputaient mes talents, voyez. «Non, Sam ! Oubliez le dessin ! Faites de la physique !» «Oubliez la physique ! Ce serait une tragédie pour l'espèce humaine si vous laissiez tomber le français !» Et qu'après ils commencent à se taper dessus.
Ouais, bon. Ce genre de choses m'arrive jamais, vraiment jamais. Je peux vous jurer que j'ai jamais, jamais été à l'origine d'une bagarre entre des profs.
Et pas besoin d'être Sherlock Holmes ou ce que je sais pour piger qu'Alicia était une fille qui représentait beaucoup pour moi. Heureusement qu'il y a des choses que vous savez pas et que vous pouvez pas deviner, des choses bizarres, des choses qui ne sont jamais arrivées qu'à moi seul dans toute l'histoire du monde, sauf erreur. Si vous étiez capables de tout deviner à partir de ce premier petit paragraphe, je commencerais à me soupçonner de pas être une personne incroyablement compliquée et intéressante, ha ha.
C'était il y a deux ans, cette époque où tout baignait, j'avais quinze piges, presque seize. Je veux pas avoir l'air pathétique et je cherche vraiment pas à me faire plaindre, mais cette impression que ma vie tournait rond était une nouveauté pour moi. J'avais jamais eu cette impression avant, et je l'ai pas vraiment eue depuis. Je dis pas que j'ai été malheureux. C'est plutôt que, avant ça, il y avait toujours quelque chose qui craignait quelque part - un truc qui me prenait la tête. (Et des prises de tête, j'en ai eu pas mal après, comme vous allez voir, mais on n'en est pas encore là.) Par exemple, mes parents étaient en train de divorcer, et ils s'engueulaient. Ou alors ils venaient de divorcer, mais ils s'engueulaient quand même, parce qu'ils ont continué à s'engueuler longtemps après leur divorce. Ou c'étaient les maths qui allaient pas - je déteste les maths - ou je voulais sortir avec une fille qui voulait pas sortir avec moi... Tout ça venait plus ou moins de s'arranger, comme ça tout d'un coup, sans prévenir, comme la météo des fois. Et cet été, le fric avait commencé à remonter. Ma mère bossait et mon père était moins vache avec elle, ce qui veut dire qu'il nous donnait ce qu'il aurait dû nous donner depuis le début. Enfin, vous voyez. Ça aidait.
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[ Maureen ]

- Ça ne peut pas être mon fils, ai-je dit comme une imbécile. Il est handicapé.
- Vous êtes sûre qu'il ne fait pas semblant ?
Pendant une demi-seconde, je me suis posé la question. Que voulez-vous, quand c'est la police... Vous faites bien attention à dire toute la vérité au cas où vous auriez des ennuis plus tard.
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[ Martin ]

- D'où vient ton prénom ?
- D'où qu'y vient, mon prénom ?
L'idée que les prénoms puissent avoir une origine était clairement une nouveauté pour lui ; j'aurais pu aussi bien lui demander d'où lui venaient ses orteils.
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