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Citations de Nick Hornby (468)


Un mariage, c'est comme un ordinateur. Voilà le problème. On peut toujours le démonter pour explorer l'intérieur, mais quand on se retrouve avec des milliers de pièces détachées, on n'est pas plus avancé.
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C'était une extraterrestre, un fantôme, un mythe, pas une personne dotée d'un répondeur téléphonique, d'une poêle à frire rouillée et d'une carte orange.
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Ce n'est pas comme l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. C'est plutôt qu'on a versé une demi-pinte dans un verre d'une pinte vide. Mais il fallait que je voie combien il y en avait. Maintenant, j'ai vu.
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Je me trouve au milieu d'un parking de Leeds au moment où j'annonce à mon mari que je ne veux plus être sa femme.
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Quand je pénètre dans le salon, je vois tout de suite que je suis promis à une mort lente dans des souffrances atroces. Il y a un type en veste rouge brique et un autre en costume de lin repassé. Charlie dans sa robe du soir, une femme en collants fluorescents et blouse de soie blanche étincelante, une autre avec un de ces pantalons qui ont l'air d'une robe mais qui n'en sont pas une. N'en est est pas une. Bref. A l'instant où je les vois j'ai envie de pleurer, pas seulement de terreur, mais de pure et simple envie : Pourquoi ma vie n'est-elle pas comme ça ?
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Ce n'est pas ... On s'égare, là. Mais c'est peut-être ce que nous attendons du mariage. Qu'il soit une machine à mouvement perpétuel, qui ne tombe jamais en rade d'énergie. Mais on a des gosses, un crédit, ta mère, mon père, un travail, ou pas de travail ... Comment tout ça pourrait-il ne pas nous broyer ?
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Marie LaSalle monte sur scène (pour ainsi dire : il y a une estrade et un ou deux micros à quelques mètres de moi) à neuf heures ; à neuf heures cinq, à ma grande honte, je suis en larmes, et le monde anesthésié dans lequel j'ai vécu ces derniers jours s'est évanoui.
Il y a beaucoup de chansons que j'essaie d'éviter depuis que Laura m'a quitté, mais celle par quoi commence Marie LaSalle, celle qui me fait pleurer, n'en fait pas partie. La chanson qui me fait pleurer ne m'a jamais fait pleurer avant ; pour tout dire, la chanson qui me fait pleurer me faisait chier. J'étais à la fac quand c'était un tube, et Charlie et moi on levait les yeux au ciel en tirant la langue quand quelqu'un... la mettait dans le juke-box. La chanson qui me fait pleurer, c'est, dans la version de Marie LaSalle, Baby, I love your way de Peter Framton.
Rendez-vous compte : à côté de Barry, de Dick avec son T-shirt des Lemonsheads, écouter une reprise de Peter Framton et sangloter ! Peter Framton ! Show me the way ! Cette permanente ridicule ! Ce truc en forme de sac dans lequel il jouait : sa guitare sonnait comme la voix de Donald Duck ! Frampton comes alive en tête des charts américains pendant sept cent vingt ans, et sûrement acheté par tous les débiles chevelus cocaïnés de L.A. ! Je sais bien que j'ai un énorme besoin de produire des symptômes pour me rappeler combien j'ai été traumatisé il y a peu, mais fallait-il qu'ils soient aussi extrêmes ? Dieu aurait pu opter pour quelque chose de raisonnablement nul - un vieux tube de Diana Ross, disons, ou une chanson d'Elton John.
Et ça ne s'arrête pas là. Le résultat de la reprise de Baby, I love your way par Marie LaSalle ("Je sais que je ne devrais pas aimer cette chanson, mais je ne peux pas m'en empêcher", dit-elle ensuite avec un sourire coquin), c'est que je me retrouve dans deux états apparemment contradictoires :
a) Laura me manque soudain passionnément, comme jamais depuis son départ. b) je tombe amoureux de Marie LaSalle.
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- Si cela peut te consoler, je regrette tout. Depuis toujours.
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- De mon point de vue, elle a gagné un concours de beauté à cause de son physique, repris Dennis. Son physique ne doit rien au fait d'avoir gagné un concours de beauté.
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Le bureau est sombre, tapissé de lambris, angoissant, à l'évidence conçu pour mettre les visiteurs mal à l'aise. La directrice choisirait sans doute d'être elle aussi recouverte de lambris si c'était possible.
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Il faut un maximum de lest pour vous empêcher d'aller à la dérive ; il faut des gens autour de soi, des trucs qui se passent, sinon la vie est comme un film lâché par la production - plus de décors, plus de paysages, plus de seconds rôles, plus qu'un type tout seul qui fixe la caméra sans rien à faire et personne à qui parler - et qui croira en ce personnage ?
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Mes cinq ruptures inoubliables, mon île déserte permanente, par ordre chronologique :

- 1) Alison Ashworth
- 2) Penny Hardwick
- 3) Jackie Allen
- 4) Charlie Nicholson
- 5) Sarah Kendrew.

Celles-là, elles m'ont vraiment fait mal.
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- C'est juste une famille, non ?
- Une famille où personne n'a le bon âge.
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On avait douze ou treize ans et on venait de découvrir l'ironie – ou plutôt ce que j'ai reconnu plus tard comme tel : on se permettait de faire de la balançoire et du tourniquet, de jouer dans le bac à sable pourri, à condition de le faire avec une sorte de détachement ostensible, au second degré. Il fallait pour ça feindre la nonchalance (le truc consistait à siffloter, à bavarder, à tripoter un mégot de cigarette ou une boîte d'allumette), ou bien de prendre des risques inutiles, par exemple sauter de la balançoire quand elle était au plus haut, s'accrocher au tourniquet quand il allait le plus vite, se tenir sur le bord de la bascule jusqu'à ce qu'elle soit à la verticale. Si l'on prouvait que ces enfantillages pouvaient mener au traumatisme crânien, ils étaient moins déshonorants.
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Il était du genre à visiter la vie des gens; il ne voulait pas qu'on visite la sienne.
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Ne rien faire de la journée lui offrait des occasions infinies de rever, de comploter et de s'imaginer être ce qu'il n'était pas.
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Donc, quand il pensait à des gens comme lui, il ne voulait pas dire des gens exactement comme lui, il pensait simplement à des gens qui ne faisaient pas vraiment grand-chose de la journée et ne voulaient pas réellement en faire plus.
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Soixante ans plus tôt, tout ce qui permettait à Will de passer le temps n'existait tout simplement pas.: il n'y avait pas de télé dans la journée, il n'y avait pas de cassettes vidéo, il n'y avait pas de magazines de luxe et, donc, pas de questionnaires et, bien qu'il y ait sans doute eu des marchands de disques, le genre de musique qu'il écoutait n'avait même pas été inventée à l'époque. Ça lui aurait laissé les livres. Les livres! Il aurait été forcé de trouver un boulot, sous peine de devenir fou.
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-Parrain? L'église, tout ça? Les cadeaux D'anniversaire? L'adopter si vous mourez dans un accident D'avion?
- ouais.
- tu rigoles!
- on a toujours pensé que tu avais des profondeurs insoupçonnées, dit John.
- Ben, tu vois, j'en ai pas. Je suis aussi superficiel que j'en ai l'air.

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Il serait toujours lui-même, et ça, lui semblait il, c'était le problème de base.
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