De très beaux souvenirs avec cette revue de bande dessinée « A SUIVRE» je dirais plus sérieuse, plus adulte et qui confirme sans le moindre doute que c’est accepté comme un « Art ». Après « Tintin », Spirou », « Pilote », Métal hurlant », cette revue arrivait à point sur mon parcours d’artiste. Ce n’est plus pour les enfants, mais les adultes en devenir et qui par la suite suivront son parcours. C’est grâce à des revues comme « A SUIVRE » que s’agrandir la palette créative des dessinateurs et des scénaristes. Encore aujourd’hui (dans la soixantaine) j’ai encore du plaisir à lire de la bande dessinée qui se fait de plus en plus de haute qualité.
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Durant près de vingt ans, A Suivre a fait partie du paysage de la bande dessinée franco-belge. Grâce à une politique éditoriale d'une rare clairvoyance et à la force de frappe de Casterman, un des principaux éditeurs du secteur, la revue a joué un rôle de premier plan dans l'émergence de nouveaux talents, on pense à François Schuiten, Jacques Tardi ou encore Didier Comes mais aussi dans la redéfinition du cadre dans lequel le neuvième art évoluait. C'est avec A Suivre qu'on a commencé à parler de second souffle de la BD, qu'on a rompu avec les standards et les codes imposés par les éditeurs, notamment en nombre de pages. Les romans graphiques se sont imposés, explorant des thèmes souvent délaissés par les albums traditionnels.
Nicolas Finet évoque cette épopée avec beaucoup de finesse, isolant les évolutions successives de la publication et les innovations qui ont jalonné son histoire. On sort ravi de cette plongée passionnante dans une époque qui, manifestement, a marqué un tournant dans l'histoire littéraire.
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Entre manga et documentaire, ce livre est un mélange parfait de deux genres différents.
Un guide instructif sur Tokyo retraçant les quartiers populaires et méconnus d’une ville qui ne dort jamais.
Les parties documentaires du livre nous font découvrir la culture, l’histoire et les traditions de chaque monument et quartier de la ville.
Il n’y a aucune difficulté pour lire et comprendre le livre ni d’ordre précis pour le lire. Cependant, il faut respecter le sens de lecture puisque le livre se présente sous forme de manga.
Les parties fictions/mangas sont quant à elles sympathiques à feuilleter mais il n’y a aucune cohérence entre chaque histoire.
En résumé, ce manga/documentaire est très agréable à lire. Je recommande ce livre pour tous ceux qui aimeraient découvrir Tokyo de manière légère et simple.
Maxime, élève de 5e
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J'ai beaucoup apprécié ce guide pour découvrir la ville de Tokyo et ses lieux insolites à travers un manga. Je trouve l'idée originale, pour chaque lieu, les auteurs nous proposent une petite histoire. Le tout agrémenté de conseils : spécialités, shopping, musées, etc. Les dessins et couleurs sont raffinés. Un petit bijou.
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Grand admirateur du film "The snowpiercer", j'ai voulu connaitre la genèse de cette histoire extraordinaire, pour moi l'une des grandes réussite de ses dernières années. le livre de Finet nous explique les débuts avec Jacques LOB, BOCQUET et LEGRAND pour le scénario originel. ALEXIS et ROCHETTE ont mis en image ce projet pharaonique. L'ouvrage dévoile des planches, croquis, esquisses et nombreuses information sur ce travail mené sur de longues années.
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Le plaisir d'une bonne lecture, souvent, presque toujours même, se suffit à lui même.
Et, je goûte fort peu les ouvrages où d'éclairés "discoureurs" viennent expliquer, disséquer et commenter.
Déjà, au lycée, je m'agaçais de ces explications de texte interminables qui venaient gâcher et brouiller l'émotion ressentie à un poème de Baudelaire, ou à quelques belles phrases de littérature découvertes au hasard d'un programme scolaire qui ...
Dieu me savonne !
... fait souvent peu pour l'amour du livre.
"Histoires du Transperceneige" déroge à cette règle.
C'est un petit bijou, un bel album.
Il est abondamment documenté, et richement illustré.
Mais c'est aussi que le Transperceneige a une histoire particulière.
Un peu comme le "Faust" de Raymond Poïvet, perdu et oublié pendant de longues années, et qui a été retrouvé sous un lit après la mort de son auteur.
Le Transperceneige, rappelons-le pour ceux qui reviendraient d'un long séjour sur Mars, c'est un immense convoi ferroviaire tiré par une locomotive apparemment inépuisable.
C'est le train aux mille et un wagons.
C'est le plus long train du monde, et aussi le dernier sans doute, qui chemine dans un monde à l'abandon envahi par le froid.
C'est de la bonne science-fiction.
C'est de l'excellente bande-dessinée.
C'est un album de Rochette et de Lob paru en 1984, avec une pensée pour Alexis, après avoir été, en 1982, publié en épisodes dans le journal "A suivre".
Jacques Lob conçoit, au milieu des années 70, un premier projet dessiné par Alexis.
Malheureusement, la disparition brutale de ce dernier n'en laisse que seize planches achevées.
Un triste "Salut l'artiste", initié par Gotlib, rendait hommage à l'ami disparu dans Fluide Glacial en novembre 1977.
Régis Loisel, François Schuitten firent partie des jeunes dessinateurs pressentis pour prendre le relais ...
"Histoires du Transperceneige" est un livre éclairant.
Il replace la bande-dessinée dans son contexte sans emphase.
Les illustrations ajoutées sont magnifiques et judicieuses.
Nicolas Finet n'est pas un "discoureur".
Il est un de ceux dont on aime à suivre la phrase ...
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Pris au hasard des rayonnages de la médiathèque. Je connaissais le nom, une chanson "Mercedes Benz", ses addictions et sa carte de membre du club des 27. Sexe, drogue et rock ou blues. Faut que je la regarde bouger. Pas fan des dessins à part le chien de la page 127.
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160 pages qui passent comme les cinq années où le chant de Janis s'est élevé au-dessus de tout. Cette bio graphique se lit comme on écoute Pearl : on entend la voix de la dame et on ne voit plus le temps passer. Captivé, scotché. Ému, comme ceux qui l'aiment et que l'étoile filante semble négliger pour mieux capter l'amour de parfaits inconnus ou de ses propres stars. Janis aurait pu être une simple groupie. Mais il y avait sa voix, sa sensibilité. Janis aurait pu être une simple grande chanteuse. Mais il y a eu son look. Janis aurait pu être une simple star. Mais il y a eu sa volonté... ou pas, son goût... et ses excès, son style de vie... et sa mort. Alors Janis est une légende et sa trilogie au disque une odyssée. On y pénètre avec bienveillance et empathie dans cette bio bien ficelée, rythmée et colorée. Une belle réussite et un bel album pour qui aime la dame et replonger - sans substances - dans l'esprit "flower-power" des années 60's au début des 70's, de Monterey à Woodstock et de la côte ouest à New-York en passant par le Texas, le blues et le folk.
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Fan de Janis Joplin depuis quelques années déjà, j'ai apprécié ce roman graphique aux lignes épurées, et aux très belles couleurs.
Le texte est respectueux du personnage : j'ai ressenti la tendresse de/des auteurs pour cette jeune femme, qui a fait exploser les contours de son univers de départ : le Texas et les années 50/60, pour devenir Janis. J'ai retrouvé dans ce texte le ton passionnant de celui de Martine Vacher "sur la route de Janis Joplin", ainsi que la vibration très particulière de la chanteuse. Je ne sais pas si Janis recherchait de l'amour (public/privé), mais quelque chose en elle, l'entraînait toujours vers l'addiction, quelque chose de très désespéré, quelque chose qu'elle partageait avec ses idoles : Bessie Smith, Billie Holliday ou Odetta. Nous avons la chance d'avoir des archives visuelles disponibles sur le net. Regardez Janis chanter et danser : elle est toujours vivante ...
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La vie de Janis Joplin racontée de façon chronologique de sa naissance à sa mort par une voix off familiale, aimante, sa mère probablement pas, son père peut-être, on ne saura pas.
Tout y est, son désir enfantin de devenir artiste, ses rencontres avec tout ce que le rock des années 60 compte de stars et surtout avec la drogue. L’héroïne c’est elle mais c’est aussi l’autre, cette dépendance personnifiée par une pieuvre de plus en plus imposante, qu’elle réussira à faire disparaitre un temps mais qui réapparait plus envahissante encore, l’inscrivant au club des 27 (ceux qui sont morts à l’âge de 27 ans !)
Le dessin est simple mais franchement ça passe, l’histoire linéaire est facile à comprendre. Très utiles les 8 pages de portraits accompagnés d’une mini bio à la fin, pour qui ne connaitrait pas toutes les personnes de cette période.
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Fan de Pink Floyd et amateur de bande dessinée, j'ai accueilli avec enthousiasme la proposition de Babelio et des éditions Petit à Petit de me faire découvrir ce volume. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je suis déçu.
Du côté du dessin, du fait que chaque chapitre a été traité par un artiste différent, la qualité est vraiment inégale. Certains dessinateurs ont une patte assez agréable, d'autres un style vraiment peu recommandable et, dans l'ensemble, l'idée de recourir au dessin pour raconter l'histoire de Pink Floyd n'apporte pas grand-chose : hormis quelques visions psychédéliques et quelques passages sur scène ou en studio où l'on voit les musiciens en pleine action, le reste aurait pu tout aussi bien être raconté par des mots.
Des mots il y en a justement dans chacun des chapitres puisque chaque bande dessinée est suivie par deux pages de texte. En fait, il s'agit surtout de description des conditions de conception et d'enregistrement des albums successifs, sans approfondissement de la vie des membres du groupe.
Outre le fait qu'on apprend pas grand-chose, cette combinaison d'histoire dessinée et de contenu rédactionnel devient vite lassante, du fait que les mêmes informations sont reprises sur les deux supports. On peut supposer que cela vient d'un manque de coordination éditoriale mais c'est encore plus gênant quand on retrouve des explications identiques dans les textes de deux chapitre différents, a priori rédigés par la même personne.
En éliminant de telles répétitions, ce livre aurait pu être 2 fois moins épais... ou garder la même taille, mais avec une vision de l'histoire de Pink Floyd plus approfondie... et plus intéressante.
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Deux années de suite que la masse critique graphique m'apportent dans sa hotte un petit bijou de beau livre sur Pink Floyd, le groupe mythique anglais qui continue encore de bercer mes silences par ces différentes mélodies au fil des années, depuis plus de 40 ans, certains morceaux se sont diffusés dans ma chair pour la marquer au plus profond de son être, une forme de résonance se cristallise, Dogs d'Animal sera la flamme musicale qui éclairera mon existence dans une incroyable harmonie. Après le sublime livre de Dominique Dupuis sur la discographie de Pink Floyd et de ces membres reçus l'année dernière lors des fêtes de fin d'année, je viens de recevoir Pink Floyd en bande dessinée de Nicolas Finet dans le texte, illustré par différents dessinateurs au total de 27.
Ce livre est conçu de façon originale mêlant bande dessinée et textes de Dominique Dupuis agrémentées de photos du groupe, de leurs pochettes de disques et personnes ayant collaboré avec eux artistiquement, pour une créativité encore plus folle, comme peut être les œuvres musicales de Pink Floyd, 27 artistes graphiques se sont succédé pour illustrer une part de la magie du groupe dans différents moments importants de leurs carrières, au total 28 chapitres nous emportent dans la vie de Pink Floyd, une échappée picturale qui doit être accompagné musicalement par divers morceaux glanés au fil des humeurs du lecteur. Je commence par la source dans leur premier album The Piper At The Gates Of Dawn, le morceau psychédélique de plus de 9 minutes, Interstellar Overdrive, ou était encore présent Syd Barett, ce génie schizophrène, catalyseur créatif vite perdu dans les méandres lointains des paradis artificiels, je poursuis avec See-Saw, dans le second album A Saucerful Of Secrets, une ode légère au voyage intérieure, je picore ci et là ces morceaux comme dans Ummagumma, ce double album studio et live, avec The Narrow Way, Part 1, de David Gilmour, une balade apaisante inspiratrice, Cymbaline de More, résonne lentement dans mon esprit, voguant dans l'atmosphère de mes 12 ans, l'un des premiers albums que j'ai écouté de Pink Floyd, comme Obélix, je suis tombé dedans tout petit. Amélie Nothomb dans son dernier roman le livre des sœurs constatait justement le détournement de la musique écoutait plus jeune par les adultes, le considérant souvent comme un plaisir d'adolescence, je dois faire partie de l'exception comme certain, gardant cet esprit de jeunesse pour déguster ces crus de jeunesses.
Plus jeune, j'avais acheté deux livres sur Pink Floyd, le premier, le Livre du Pink Floyd d'Alain Dister, Udo Woehrle et Jacques Leblanc, édition de 1978, intéressant par sa documentation et photos inédites, le second Pink Floyd de Glenn Povey, plus complet sur tous leurs concerts publics et privés, étant inachevés, Pink Floyd a continué sa carrière au-delà de toute raison, presque irréelle comme un Phénix qui renait de ces cendres, j'aspire désormais à acquérir la Bible sur les morceaux écrits du groupe, Pink Floyd - La totale : Les 179 chansons expliquées de Jean-Michel Guesdon et Philippe Margotin. Pour en revenir sur cet ouvrage détonant, j'aime la diversité graphique plus ou moins réussi selon le style, étant un détail peu important, j'ai beaucoup apprécié cette liberté de création comme Pink Floyd le fût musicalement, scéniquement, artistiquement et psychédéliquement, laissant Nicolas Finet libre cours à la biographie du groupe et petite anecdote comme le titre Atom Heart Mother, étant inspiré par la première Britannique transplantée cardiaque, dotée d'un pacemaker alimenté au plutonium, lors d'une lecture d'un tabloïd, comme le fait remarquer l'auteur, « À quoi tiennent les légendes du rock. »
Cette lecture me permet de mettre en avant plusieurs titres marquants du groupe, que j'écoute souvent, comme Alan's Psychedelic Breakfast, plutôt anecdotique selon Nicholas Finet, Burning Bridges de la musique du Film La Vallée, titre de l'album Obscured By clouds, Dark side on the Moon avec The Great Gig In The Sky, un sublime moment vécu lors de leur tournée en France au Zénith, une expérience lunaire, pouvant à chaque album citer un titre, ou plusieurs tant le sublime transpire à chaque morceau visant la perfection !
Le dernier chapitre 2015 à l'infini, titre prémonitoire ou pas, mais Pink Floyd aura une part importante dans l'empreinte qu'il aura posé sur la musique et le pop rock avec des morceaux laissant le temps s'évanouir pour l'étirer à profusion, Pink Floyd nous a ouvert des horizons nouveaux comme le souligne Nicolas Finet :
« Qui, c'est le propre des horizons, ne se referment jamais. Et c'est ainsi que Pink Floyd est grand. »
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