De très beaux souvenirs avec cette revue de bande dessinée « A SUIVRE» je dirais plus sérieuse, plus adulte et qui confirme sans le moindre doute que c'est accepté comme un « Art ». Après « Tintin », Spirou », « Pilote », Métal hurlant », cette revue arrivait à point sur mon parcours d'artiste. Ce n'est plus pour les enfants, mais les adultes en devenir et qui par la suite suivront son parcours. C'est grâce à des revues comme « A SUIVRE » que s'agrandir la palette créative des dessinateurs et des scénaristes. Encore aujourd'hui (dans la soixantaine) j'ai encore du plaisir à lire de la bande dessinée qui se fait de plus en plus de haute qualité.
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La génération qui s'ébroue sur les beaux restes de la contre-culture (ils ne feront d'ailleurs plus illusion très longtemps), pétrie de politique, d'audaces émancipatrices et de soif de libertés, est encore disponible pour toutes les aventures.
Ce sera le talent de l'équipe fondatrice d'A Suivre que d'inventer sur ce terreau-là, à l'instinct ou presque, une autre manière de créer de la bande dessinée. et de savoir, en l'appuyant sur le génie des auteurs, façonner comme une idée vraiment neuve cette approche alors inédite, qui nous paraît aujourd'hui si évidente: proposer de grands romans en bande dessinée.
Nicolas Finet, directeur de notre domaine bande dessinée, présente la dernière ?uvre de l'auteur coréen Park Kun-woong, « Mémoires d'un frêne ».
Cette bande dessinée est le récit saisissant d'un massacre de masse.
En librairie depuis le 26 avril.