Il doit y avoir un tome 3 foutre dieu ! Allez-vous enfin publier failli gratteur de papier ????
La puissance des caronades se lisait encore dans les bois hachés des lisses, des batayoles et des bas de mât. Cela semblait ne jamais devoir finir, et je me contraignais à ne pas regarder pour ce qu’ils étaient les esquilles d’os et les morceaux de chair indistincts que déplaçaient mes fils de carets.
Ainsi donc, j’allais connaître mon premier combat naval. Je n’avais pas peur et, pour tout dire, j’en étais même curieux, fort de cette naïve intuition d’invulnérabilité dont la jeunesse pare son ignorance.
Sa peu farouche moitié était si ambitieuse, si attentive aux pas qu’elle faisait à Versailles et aux Tuileries, si regardante à qui elle ouvrait le compas, que son éventail était plus dangereux que les mortiers des chebeks maures qu’il avait combattus de la dunette du Galopin.
Où je découvre que le combat n’est pas honneur mais précipitation apeurée, alors même qu’il révèle la détermination des forts et la lâcheté des faibles.
Les bois de la frégate craquaient encore de se mettre à leur aise, et chaque grincement me faisait sursauter, certain que le mince rempart de chêne entre les abysses et moi allait céder sous les coups de bélier des lames grises.
Ce fléau que la bêtise... Que l'on ne su point était chose pardonnable, personne n'était omniscient, l'apprentissage pouvait y pourvoir. Que l'on ne pût point était humain, chaque homme avait ses limites, l'expérience pouvait atténuer les inaptitudes. Mais que l'on ne possédât pas le simple bon sens d'avouer ses incompétences et de tâcher d'y pourvoir était insupportable.