Nicolas Le Nen

Sur douze commentaires, au moins la moitié émanent de femmes qui ont apprécié cette lecture, comme moi ( deux lecteurs ou lectrices n'ont pas précisé leur sexe) , c'est bien plus qu'un récit de guerre (que les femmes peuvent bien sûr aussi priser à l'instar des hommes), car c'est un roman d'une grande force psychologique et humaine . Trois militaires de l'armée française, se retrouvent prisonniers du Vietminh. Ils vont se raconter pourquoi ils se sont engagés, délivrant , ainsi, peu à peu, leur conscience, même si quelques fois , leurs révélations sont empreintes de non -dits, de mensonges, de tergiversations. Des confessions qui vont leur redonner leur humanité, qui vont permettre de comprendre leurs souffrances et leur attitude souvent équivoque.

J'aurais apprécié qu'une carte soit annexée afin de situer plus précisément l'ensemble des lieux décrits.

J'ai aimé le style de l'auteur.

Peu après la chute de Diên Biên Phu, 3 hommes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, se côtoient dans une colonne de prisonnier : Un Saint-Cyrien, un fils de paysan limousin et un légionnaire allemand, ancien de la Wehrmarcht !



De événements vont les obliger à cohabiter et même s’entraider pour survivre. Chacun va se raconter aux autres. Les doutes, les espoirs, les erreurs, tout ce qui pèse sur leur conscience va être dévoilé tour à tour pendant que la colonne s’avance vers la détention.



Ce roman choral nous entraine dans l’intime de ces soldats et nous plonge dans des enfers dont ils ne furent pas toujours innocents.



Entre ces confidences salvatrices, l’auteur raconte aussi les horreurs présentes autour des prisonniers et démontre sans ambiguïté le gouffre qui existe entre l’idée de la guerre et ce qu’elle est pour les hommes et les femmes, soldats ou habitants.



Chaque intervention nous plonge dans les tourments personnels et les atrocités du conflit ! Difficile de ne pas ressentir quoique ce soit à ces écrits et seule la fin un peu trop manichéenne à mon goût m’a sortie rapidement du malaise ressenti à la lecture !



Un livre à lire, tellement il est loin de ce que l’on peut dire sur les conflits et les hommes qui s’y battent.



#armistice #massecritiquebabelio #rentreelitteraire2023

"Un roman âpre et saisissant" : difficile de mieux résumer ce livre.  Dans la veine de Schoenderffer, Armistice est une déclaration de haine à la guerre. L'auteur tisse 3 parcours très différents autour d'un point commun : la guerre transforme et détruit les hommes. Un très beau roman. 

Les colonels de Courrèges, Germain et Le Nen sont des praticiens de la guerre mais aussi des théoriciens de la guerre moderne. Ils s’inscrivent dans un courant fort que connaît l’armée française actuellement quant à la publication de travaux de réflexions et de recherche sur la guerre. J’ai déjà largement commenté les publications du colonel Michel Goya par exemple.



S’inscrivant dans une démarche remontant au 19ème siècle dans l’armée française et consistant à rechercher les prncipes de la guerre, les auteurs ont cherché à appliquer cette démarche aux guerres asymétriques telles que nous les connaissons aujourd’hui en Irak ou en Afghanistan: guerres d’embuscades, d’IED, de terrorisme. A cette pratique de la « petite guerre », les occidents se doivent de répondre par la mise en place d’un dispositif de guerre contre-insurrectionnelle. C’est ce à quoi elles s’emploient désormais et ce particulièrement au sein de l’OTAN.



Il est clair que ces guerres se jouent désormais principalement au niveau de l’appui des populations civiles: celles au contact de la guérilla avec la volonté de « gagner les cœurs et les esprits » mais aussi au niveau des opinions publiques occidentales promptes au retrait unilatéral face aux pertes civiles ou militaires. L’insurrection en est d’ailleurs parfaitement consciente.



Les auteurs ont donc fait un travail à la fois historique, méthodologique et bien évidemment militaire sur le sujet en cherchant à dégager donc les grands principes de la guerre contre-insurrectionnelle.



Ils en ont dégagé trois:



* la légitimation de l’action

* l’adaptation au contexte local

* la marginalisation de l’ennemi



La démonstration est brillante et convaincante, appuyée par des notes et une bibliographie rigoureuse. Si on ajoute le fait que l’ouvrage ne compte que 114 pages, on a bien là un condensé de réflexion de haut niveau, clair, direct et précis.

Ce livre a été une excellente découverte. L'auteur m'a charmée dès les premières pages. J'ai découvert ce livre grâce à la plateforme Gleeph et je les en remercie. Le style de l'auteur est élégant et l'originalité de la structure du récit est absorbante. Les personnages sont humaines et le lecteur peut rapidement s'y attacher.

Je recommande ce livre à toute personne intéressé par l'histoire et les récits de guerre.

Roman sur la Guerre d’Indochine écrit par un général de division, Nicolas Le Nen. Autant dire que pour ce qui est de la « chose militaire », l’auteur s’y connais. Cette connaissance transparaît bien dans son roman, « Armistice », dont le sujet et les thèmes dépassent l’Indochine pour traiter de la Guerre au sens large et des hommes qui la font.



Ouvrage très intéressant bien que l’équilibre entre les aspects documentaire et fictionnel soit parfois bancal. Effectivement, j’ai trouvé Le Nen quelquefois trop didactique au détriment de sa propre histoire. Du coup, j’ai appris quelques petites choses ici et là mais j’ai eu du mal à me plonger et m’immerger dans ce livre ; une immersion d’autant plus compliquée que l’histoire se compose de flashbacks.



Pourtant, il se dégage une certaine force d’ « Armistice ». On se lie facilement aux trois soldats aux profils différents et on se laisse séduire par l’ambiance particulière du roman.



Une bonne lecture au final malgré quelques imperfections.

Nicolas Le Nen ARMISTICE



Chute de Diên Biên Phu, 7 mai 1954, les armes se taisent. Trois soldats se retrouvent dans la colonne des prisonniers: Constant Jalaire, jeune lieutenant idéaliste sorti de Saint-Cyr; Marcel Larget, fils de paysans du Limousin; Heinrich Schmidt, légionnaire allemand, ancien officier de la Wehrmacht.



Durant cette marche vers la captivité, qui prend des allures de confessionnal, ils livrent leurs peurs, leurs égarements, leurs remords, leurs démons intérieurs... L'un a mené une embuscade ratée et meurtrière, l'autre a déserté au moment d'un assaut ennemi, le troisième a des souvenirs terribles de la campagne de Russie. Parviendront-ils à conclure un armistice avec leur conscience? Å retrouver leur dignité d'homme?



Général de division, Nicolas Le Nen est l'auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique et de stratégie.



Mon avis :

Un "armistice" est un accord de cessez-le-feu temporaire entre des parties en conflit, généralement conclu pendant une guerre ou un conflit armé. Il vise à mettre fin aux hostilités pour une période donnée, souvent en vue de négociations de paix plus globales.

Dans le contexte de la normalisation des relations entre trois soldats ou trois hommes qui se sont haïs, l'utilisation du terme "armistice" pourrait symboliser leur volonté de mettre fin à leurs conflits personnels, de suspendre leur hostilité et de chercher à comprendre et à accepter les différences qui les ont divisés. Cela peut signifier qu'ils ont décidé de mettre de côté leurs ressentiments, de faire preuve de compréhension mutuelle et de travailler ensemble pour trouver la paix et la réconciliation, de manière similaire à la manière dont un armistice met fin temporairement aux hostilités pendant une guerre. En fin de compte, il s'agit d'un accord symbolique pour mettre fin à la haine et au conflit en faveur de la compréhension et de la normalisation de leurs relations.



Ce livre permet ce travail de compréhension du cœur des hommes, en ce qu'ils cachent entre eux, à travers un récit épique voir picaresque.

Dans le décor de la jungle indochinoise bientôt vietnamienne, se noue une histoire née de la guerre insensée et qui a perdu son humanité.



Un récit comme un carnet de guerre journalistique, une pièce de théâtre réaliste dans le decor de la cuvette de Dien Bien Phu.



Un reportage fiction si réaliste et si percutant.

Roman choral à trois voix. Trois personnages, soldats au lendemain de la bataille de Diên Biên Phù. Ces trois hommes incarnent chacun à sa façon la figure éternel du soldat.

Le premier est un fils de grand bourgeois en révolte contre son père. Le second un paysan du Limousin qui s'est engagé un peu par hasard . Le troisième est un ancien officier de la Wehrmacht.

Les trois personnages traînent chacun un lourd passé, révélé au fil des pages. Ils doivent durant cette guerre faire l'armistice avec eux-mêmes, faire face à leurs démons, leurs peurs et arriver à faire la paix avec eux-mêmes. Vaste programme.

La guerre est violente donc la violence est omniprésente tout au long du livre.

L'histoire vous tient en haleine tout au long du livre. Je me suis surpris à m'identifier à chacun des personnages malgré leurs défauts. L'auteur réussit à les rendre attachants.

L'atmosphère de la jungle, omniprésente tout au long de l'histoire, et des combats est très bien rendue.

La fin de l'histoire est surprenante. Félicitations à l'auteur pour cette fin réussie.

Au final un livre très agréable à lire et amenant une réflexion sur les affres du soldat sur un terrain d'opération.

Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse critique je remercie Babelio et les éditions Le Rocher de m'avoir permis de découvrir cet auteur. Ce fut un plaisir de lecture.

Les trois personnages principaux de ce récit de la guerre d’Indochine sont militaires et leurs opinions vis-à-vis de l’armée les opposent. Le lieutenant Constant Jalaire, Saint Cyrien volontaire pour l’Indochine en partie pour fuir un père qu’il insupporte, est fier de porter l’uniforme et de combattre pour son pays. Le légionnaire Heinrich Schmidt est un ancien de la Wehrmacht devenu ce qu’il convient d’appeler un mercenaire. Le caporal Marcel Larget est en Indochine un peu par hasard et regrette la vie simple qu’il menait dans sa région natale.



Ces trois militaires sont prisonniers des forces du Viêt Minh après la défaite de Diên Biên Phu et l’arrêt des combats le 7 mai 1954. L’armée coloniale est devenue une interminable colonne de prisonniers dont le quotidien se résume à survivre face aux humiliations, aux violences physiques et à la malnutrition. La jungle indochinoise qui les a fait rêver est devenue un enfer. Tour à tour les trois militaires se souviennent, Jalaire et Larget de leur vie avant l’armée, Schmidt n’a connu que les combats, les victoires puis les défaites, à Stalingrad et maintenant en Indochine. Jalaire a perdu sa fierté d’officier, les soldats qu’il commandait sont morts au combat pour une défaite. Larget ne garde aucune fierté de son passage sous les armes et n’a pas hésité à se livrer à du marché noir et a envisagé la désertion, il n’a aucune interrogation sur la défaite ou la victoire, au contraire de ses deux compagnons de détention. Jalaire et Schmidt s’interrogent sur les choix faits lors des combats. Ce roman est un récit de guerres, en Indochine mais aussi de la bataille de Stalingrad, très visuel et réaliste comme Pierre Schoendorffer savait le mettre en image. Les réflexions des trois militaires français sont pertinentes et invitent à s’interroger pourquoi faire ou ne pas faire une guerre.



Un soldat-cinéaste mourant confie des bobines de film à Jalaire en lui demandant de les sauver de l’ennemi car elles constituent un témoignage de l’honneur et du courage des soldats servant la France. Désormais, Jalaire, Schmidt et Larget que tout oppose vont s’allier pour sauver les films également convoités par un commissaire politique du Viêt Minh à des fins de propagande. Jalaire organise une évasion avec ses deux compagnons de détention. Lors de cette évasion et de ses préparatifs une surprenante intrigue est dévoilée.



Nicolas LE NEN - Armistice . Parution le 30 septembre 2023 , Éditions du Rocher . ISBN 9-782268-109480.
Lien : http://mille-et-une-feuilles..

Chemins de défaites. C'est l'histoire d'une génération d'hommes-soldats qui enchaînent les drames, les guerres et les traumatismes. Le roman de Nicolas Le N'en nous plonge au cœur de la jungle de l'Indochine déclinante, celle des soldats de l'armée française, qui doivent assumer les tourments de la défaite après Dien Bien Phu. Sous une forme romanesque originale et plutôt bien maîtrisée, le récit à trois voix, trois points de vue, trois histoires d'hommes, raconte des vies percutée par l'Histoire. La violence y est omniprésente, la rancœur et le désir de vengeance n'est jamais loin. Un roman qui interroge sur la capacité des soldats, après l'armistice des armées, à faire l'armistice avec eux-mêmes, mais aussi pose la question de la place des images dans la mémoire. Si l'écriture est un peu austère au premier abord, on se laisse porter par le récit, laissant apparaître au fil des chapitres d'autres réalités, d'autres drames que celui vécu par les soldats vaincus d'Indochine. Un roman et un auteur à découvrir.

Dommage qu'il faille arriver presque à la moitié du livre pour y trouver du rythme. La première partie est excessivement grandiloquente voire jargonneuse (à moins que l'ouvrage ne soit dédié qu'aux élèves de Coëtquidan et de Saint Maixent). Récit intéressant au final même s'il laisse plus de questions en suspens qu'il n'apporte de réponses. Dommage.

J’ai reçu ce roman de la part des Editions du Rocher, que je remercie, et cela dans le cadre d’une masse critique organisée par Babelio.

Je suis une grande amatrice de roman historique avec une prédilection pour la seconde guerre mondiale mais cette fois je me suis laissée tenter par cet ouvrage qui traite de la guerre d’Indochine et en particulier de la défaite de la bataille de Diên Biên Phu.

Ce roman est constitué des témoignages de trois soldats français qui vont se retrouver, par hasard, côte à côte dans une colonne de prisonniers.

Nous avons un jeune lieutenant tout juste sorti de Saint-Cyr qui n’a jamais connu la guerre, un paysan du Limousin et un ancien officier de la Wehrmacht devenu légionnaire.

Durant la lecture des témoignages de chacun, on comprend très vite que ces trois soldats, que tout oppose, ont finalement beaucoup en commun et en particulier un dégout immense pour la guerre et les séquelles qu’elle laisse chez les soldats.

Au fil des pages on rentre un peu plus dans la tête des personnages et on finit par comprendre pourquoi et comment chacun en est arrivé là.

J’ai trouvé que les témoignages ainsi que l’atmosphère du roman été fort bien retranscrits et je recommande vraiment la lecture de cet ouvrage

Pour construire son roman, l'auteur opte pour le récit témoignage. En conséquence, pas de narrateur « omniscient » et extérieur à l'histoire mais plutôt trois narrateurs témoins plongés dans l'histoire.Tous les téléspectateurs qui ont vu des émissions sur des événements récents ou pas trop lointains (comme la Résistance ou la déportation par exemple) ont pu voir défiler des témoins de ce temps là livrer leur vécu et/ou leurs impressions. L'auteur d' « armistice » reprend ce procédé sans y joindre un récit de présentateur comme le fait par exemple Anouilh dans le prologue de sa pièce « Antigone ». Et c'est là où le bât blesse. Tout sonne faux et -par surcroît- le lecteur s'embrouille faute d'un récit linéaire. L'éditeur écrit dans sa présentation que c'est un « livre choral ». Outre le cliché à la mode (on ne compte plus les romans « chorals » ), les « choristes » chantent leur partition sans tenir compte du respect des règles de la polyphonie. D'où une sombre cacophonie ennuyeuse et morbide. Lisez le début. Le lecteur croit comprendre que c'est Constant Jalaire qui livre le premier témoignage. Avez-vous souvent entendu un témoin commencer son récit par les propos d'un autre personnage ? Il commencera par vous dire : j'étais à tel endroit et machin m'a dit ceci. Peu après c'est Heinrich Schmidt qui parle mais sur le ton d'un romancier pas d'un simple troufion témoin . Et, en plus, ce simple sous-off d'origine allemande se paye le luxe de respecter les règles du subjonctif ! Cela sonne terriblement faux. En revanche, les conditions de la marche des vaincus , réalistes et poignantes, sonnent justes. Les réminiscences, les rancœurs des personnages s'étalent trop longuement et détournent l'attention du lecteur sur le centre du roman. Je pense à Marcel Larget le paysan quand il évoque le propriétaire de la ferme en des termes un peu trop littéraires pour sonner juste. Quant au dénouement final, l'épilogue, il relève de la pure uchronie. Dommage. Cela aurait pu être un pendant différent et plus disert de la « 317° section » de Pierre Schoendoeffer mais la construction, le style , les dialogues et réflexions se révèlent trop compliqués pour ma petite tête.

P.S. : l'auteur a choisi un titre qui existe déjà.Compte tenu du sens qu'il donne à cet « armistice » là, un adjectif bien choisi accolé au titre eut été -à mon modeste point de vue- bienvenu.

P.P.S. : J'ai lu des récits de soldats prisonniers et cherchant à s'évader comme « le caporal épinglé » de Jacques Perret sans éprouver une once d'ennui à l'inverse du roman de Le Nen où la lassitude et l'envie d'arrêter m'ont souvent saisi. Mais peut-être ce roman doit-il se lire par petites gorgées ?

1954. Alors que la défaite de Dien Bien Phu résonne comme le signe avant coureur de la chute de l’empire colonial français, « Armistice » évoque l’examen de conscience de 3 soldats, faits prisonniers du Vietminh, et que tout oppose. Car si leur engagement dans cette guerre a été, au départ, un exutoire, il possède, à la fin de la guerre, un goût amer, entre quête inaboutie vers la rédemption, incapacité à accepter le cours de l’histoire et impossibilité de s’absoudre du déterminisme familial. Le roman alterne entre les confessions de ces 3 soldats, succession de monologues intérieurs et de confidences où chacun ne se livre jamais totalement et maîtrise son récit avant que le dénouement final ne vienne définitivement faire tomber les masques. Ce roman impressionne par sa force narrative, l’incarnation de ces destins contrariés dans un style parfaitement maîtrisé. Une très belle découverte et un auteur à suivre assurément.

J’ai trouvé l’écriture de ce livre poignante , bien que la préface m’avait bien refroidi ( le ton était très académie et je ne savais pas où je partant.

Mais le destin de ces 3 soldats partis à la guerre pour des raisons différentes vont se retrouver

Je me suis replongé dans l’histoire d e ce pays , du pourquoi de cette guerre Indochine et sur les événements liés ala bataille de Dien ben Phu sachant que c’était une cause perdue .

Les points de vue des trois protagonistes est intéressant : un jeune franchement sorti de l’école, un paysan français attiré par l’argent et un mercenaire allemand .

De beaux échanges humains et une belle leçon d’histoire

Le colonel Nicolas Le Nen était le chef de corps du 27ème bataillon de Chasseurs Alpins (27ème BCA) lors de son engagement en Kapisa (Afghanistan). Le 27ème BCA constitua le noyau de la Task Force Tiger, groupement inter-armes organisé à cette occasion. Au terme d'une préparation exemplaire et intense, il fut engagé au combat, avec succès en Kapisa, en 2008-2009.



Le colonel Le Nen nous livre , dans cet ouvrage, le « journal de ce marche d'un chef de corps français en Afghanistan » pour reprendre son expression.



Témoignage direct, sans fioriture, d'un officier passionné par son métier, réfléchi et conscient de ses responsabilités. Il nous fait part de ses convictions et de ses réflexions au fur et à mesure de la montée en puissance de son unité.



A lire en complément de l'ouvrage de Patrick de Gmeline: Se battre pour l'Afghanistan commenté il y a peu.



A noter que le colonel Le Nen fait partie de ces officiers également bien actifs du côté de l'écriture comme Michel Goya par ailleurs.



Parmi les ouvrages cosignés par le colonel Le Nen:

- Principe de contre-insurrection avec Hervé Courrèges et Emmanuel Germain (Economica 2010)

- Guerre en montagne également avec Hervé Courrèges et Pierre-Joseph Givre (Economica 2010- 2ème édition)
Lien : http://www.bir-hacheim.com/t..

Ayant lu il y a 25 and le livre "accident à la Meije", et ayant parcouru ces arêtes l'année dernière encore, ce livre m'a passionné. Mais poir ceux qui ne connaissent pas la configuration de cette montagne, le récit peut être dur à suivre.

Je recommande aux montagnards !

Avec une carte, à la manière de ce qu'on trouve dans les topoguides, permettant de localiser les différents itinéraires, refuges et autres lieux de la face nord et de la face sud de la Meije, on s'y retrouverait beaucoup mieux quand on n'a qu'une notion approximative des lieux. J'ai pour ma part du chercher sur openstreetmap et sur geoportail (l'une et l'autre sources sont complémentaires) en zoomant l'échelle au maximum.



La solution de l'énigme est tirée par les cheveux, mais les récits d'alpinisme sont poignants. En bref c'est pour moi un bon roman de montagne et un roman policier assez moyen. Trevanian reste pour moi le maître du genre.

Le colonel Nicolas Le Nen était le chef de corps du 27ème bataillon de Chasseurs Alpins (27ème BCA) lors de son engagement en Kapisa (Afghanistan). Le 27ème BCA constitua le noyau de la Task Force Tiger, groupement inter-armes organisé à cette occasion. Au terme d'une préparation exemplaire et intense, il fut engagé au combat, avec succès en Kapisa, en 2008-2009.



Le colonel Le Nen nous livre , dans cet ouvrage, le « journal de ce marche d'un chef de corps français en Afghanistan » pour reprendre son expression.



Témoignage direct, sans fioriture, d'un officier passionné par son métier, réfléchi et conscient de ses responsabilités. Il nous fait part de ses convictions et de ses réflexions au fur et à mesure de la montée en puissance de son unité.



A lire en complément de l'ouvrage de Patrick de Gmeline: Se battre pour l'Afghanistan commenté il y a peu.



A noter que le colonel Le Nen fait partie de ces officiers également bien actifs du côté de l'écriture comme Michel Goya par ailleurs.



Parmi les ouvrages cosignés par le colonel Le Nen:

- Principe de contre-insurrection avec Hervé Courrèges et Emmanuel Germain (Economica 2010)

- Guerre en montagne également avec Hervé Courrèges et Pierre-Joseph Givre (Economica 2010- 2ème édition)
Lien : http://www.bir-hacheim.com/t..