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Critiques de Nicolas Petrimaux (244)
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Brume

C'est une série de courtes histoires écrites par des auteurs différents sur le thème de l'écologie et de la préservation des espèces. C'est forcément inégal, certains récits sont parfois très manichéens, caricaturaux, certains assez enfantins, d'autres plus graves, mais le tout fonctionne bien, il y a une cohérence d'ensemble, non dénué de militantisme, avec un ton ludique pour un résultat distrayant, frais et dynamique.



Arche de Grelin, Djet et Maele C : assez enfantin aussi, et touchant, un grand père préserve une faune artificelle pour son petit-fils.



La contre attaque du panda de Grayshuko : assez rocambolesque, un papa lutte contre les grands groupes agro-alimentaire déguisé en panda.



Lia et Mister Mug de’Hélène Canac et Laurent Habart : Sans doute celui qui m’a le moins plus, le même thème que Arche.



Analogon de Yuio : très enfantin, très simple, mais qui touche juste, un grand-père explique sa passion pour le jardinage à ses petits enfants.



Ce qu’on mange de Julia Bax : Des animaux obèses qui se nourrissent dans une décharge. Une allégorie sur la malbouffe. Dessin trop académique à mon gout.



Retour à la mer d’Aral de Ludovic Ouali : Le réchauffement climatique, sa conséquence dans certaines régions, traité avec des personnages réalistes, très touchant aussi.



Chamallow de Malvil et Kalkair : deux hérissons dégénérés à cause des saloperies qu’ils mangent, cette histoire ci fait dans l’humour noir, court mais percutant.



Dans tes ramures : Eloge du retour à la nature, un peu de militantisme naturiste, rien de bien choquant, au contraire, léger et poétique. Dessin un peu naïf en aquarelle.



Mauvaise graines : du post apocalyptique servi par un graphisme original, à la Tim Burton, très beau, et triste.



Momy ? Daddy ? de Samkat : Graphisme intéressant, je suis moins convaincu par la symbolique qui manque de finesse. Le seul récit qui m’a laissé de marbre.

Jugement dernier de Misday : Graphisme très classique, mais l’histoire de ce bucheron jugé par des arbres est bien vue, simple et très efficace.



Réminiscence de Nicolab : Assez classique, avec des personnages intéressant,s un récit bien construit, sans être fan absolu, cette histoire aurait pu faire le sujet d’un one-shot.



Erika de Guillaume Clavery et Paul Drouin : On est ici plutôt dans le reportage, à la manière de Davodeau, ça parle de la marée noire de L’Erika, un réquisitoire contre l’utilisation du pétrôle.



Meat Coke d’Anael Snook et La Grenouille Noire ; Militantisme le plus agressif pour parler de la consommation de viande et des consortiums de l’agro-alimentaire, un graphisme volontairement sombre, en jaune et noir, une voix off qui distille des slogans publicitaires, un univers post-apocalyptique violent, le récit choc du recueil.



Mutsubushu Totoyor de Rémi Maynègre : récit volontairement caricatural, utilisant les ressort du manga, outrageusement manichéen, La nature contre l’industrie en version Power Rangers, drôle et sympathique.



Floraison de Olivier Pichard : Sans doute le récit le plus onirique, le plus original et le plus surprenant de la série.



Megacorp d’Olivier Dobremel et Saimon : M’a fait penser aux récits de Christin et Bilal ou de Caza, dans les années 70, non dénué de charme, une dystopie bien mise en place en très peu de pages, une belle réussite.



Jungle Urbaine ; Un récit de post-apocalyptique assez classique, les animaux et la nature ont repris leurs droits, la ville s’est transformée en jungle, assez haletant, du rythme et de l’action sur 11 pages.
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Brume

L’avantage d’être dans un réseau de médiathèques, c’est que des nouveaux titres arrivent régulièrement : on s’échange certains documents entre bibliothèques… Or, alors que je devais rendre la bande dessinée « Brume », je me suis permis de la lire vite fait pendant ma pause… Il y avait un panda roux sur la couverture, alors il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre ! De plus, elle était « classée jeunesse » et abordait la thématique de l’environnement, donc j’ai pensé que je passerais un super moment… mais non, pas plus que ça. Déjà, il faudra que je signale à mes collègues que ce n’est pas du tout pour les enfants (à la limite, pour des ados, cela passerait), car certains messages sont compréhensibles uniquement par des adultes, l’humour noir n’est pas forcément compris de tous et, bien qu’elle soit jolie, la petite BD « Dans tes ramures » met en scène une petite dame nue dont on voit toute l’anatomie sous tous les angles (seins, fesses, clitoris et vulve)… Alors quand je pense que plusieurs jeunes enfants ont emprunté cette BD, je me pose des questions et me dis que j’aurais peut-être dû lire l’ouvrage avant… Bref, vous pouvez imaginer dans quel état j’étais en repensant à cette lecture…



Outre ce détail qui me donne encore des sueurs froides, je trouve l’idée de recueil d’histoires autour de la thématique de l’environnement très intéressant. Une trentaine d’auteurs se sont pris au jeu et ont proposé quasiment vingt récits dans un style et une ambiance différents avec toujours un message important lié à la nature. Parmi les histoires proposées, on est souvent dans des mondes post-apocalyptiques où la faune et la flore ont été touchées voire anéantie. Notre monde n’existe plus et les personnages se ressassent des souvenirs d’antan en se disant qu’ils auraient dû réagir… Il y a également des récits sans dialogues comme « Ce qu’on mange » dont le message est très fort ou encore des univers où les robots sont très présents.



Mes nouvelles favorites sont peu nombreuses cependant, elles m’ont marquée. Il y a « Arche » qui m’a fait songer au roman/film « Les animaux fantastiques » : l’humanité a été anéantie et seules quelques espèces ont été sauvées puis placées dans des salles pour les protéger et les laisser vivre en paix. Un grand-père et sa petite fille habitent dedans et vivent en harmonie avec ces animaux… Mais ils ont tout perdu et ne pourront jamais revivre comme autrefois sur Terre… Les dessins sont superbes et on sent bien la douleur qu’éprouvent les protagonistes. J’ai également aimé « Mommy ? Daddy ? » où le graphisme sombre et gothique m’a envoutée. « Jugement premier » est tout simplement original : un bûcheron est jugé par des arbres dignes des Ents du « Seigneur des anneaux ». Une fois encore, le message est très fort et, pour une fois, le scénario se finit de façon positive où l’espoir est permis. Enfin, dernière nouvelle marquante : « Floraison » dont l’idée de fleur comme partie du corps m’a beaucoup plu. Les autres petites bandes dessinées sont plus ou moins sympathiques. J’ai trouvé certains messages plus clairs et percutants que d’autres… Mais comme on dit, c’est une question de goût… Ma plus grosse déception a été « Meat Coke » dont le graphisme ne m’a pas du tout plu. C’est trop fouillis, psychédélique et écrit très petit… J’ai vraiment eu du mal à la lire…



Dans l’ensemble, j’aime l’idée générale de la BD qui laisse plusieurs auteurs et dessinateurs s’exprimer sur la thématique de l’environnement néanmoins, j’ai eu peu d’œuvres qui m’ont plu sur les vingt récits… Par ailleurs, j’aurais souhaité voir plus de pages pour certaines de mes BD favorites. Je me répète, mais je ne suis vraiment pas fan du format « nouvelles ». C’est parfois trop court… Bref, un ouvrage avec de beaux messages partant d’une chouette initiative, mais qui n’aura pas su entièrement me convaincre…


Lien : https://lespagesquitournent...
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Doggybags, tome 4

DoggyBags tome 4 ne déçoit pas. Du sang, des coups, du fantastique et du frisson... Comme les précédents, il est trash et on aime ça !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Doggybags, tome 4

Doggybags a rapidement trouvé son rythme de croisière et offre aux lecteurs leur dose d’originalité [...] Un album qui complète parfaitement cette série de qualité.
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..
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Doggybags, tome 4

On sent parfois poindre de l’ironie et quelques recours aux caricatures, mais jamais au point d’éloigner le lecteur de l’histoire, et surtout sans moquerie ni cynisme. Une série toujours excellente qui est loin d’avoir vidé son chargeur.
Lien : http://www.actuabd.com/Doggy..
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Doggybags, tome 4

Ce quatrième volume est une nouvelle fois très bon. Il regroupe tout ce qu’on aime dans ce genre d’histoires, se permet de briser des tabous, de nous mettre face à des horreurs terrifiantes… Le tout servi par des dessins qui, s’ils sont à chaque fois différents, assurent une cohérence, tant dans les propos que dans l’ambiance.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Doggybags, tome 4

Ah voilà !

Enfin mon Doggybags!



Chacun peut trouver son doggybags et pour l'instant celui-ci est le mien !



Comme nous avons pu agréablement le savourer en regardant le film The Triangle of Sadness de Ruben Östlund : sur l'île déserte, les dominants ne sont plus les mêmes, car l'argent ne sert à rien... Et on pourrait imaginer un autre dénouement, donc la surprise est de taille, à la limite de l'humour noir.



J'ai également adoré la seconde histoire qui prend une direction complètement différente de ce que l'on aurait pu concevoir, transformant l'épouvante en horreur inimaginable. Là aussi, c'est presque drôle.



Et la dernière, c'était n'importe quoi, avec un Ben Laden increvable...



J'ai bien aimé également l'intermède sur les espèces animales de l'Oregon.
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Doggybags, tome 4

« Doggybags, volume 4 » est une déception après le puissant travail de recherche sur les narcotrafiquants mexicains ou les gangs blacks de LA effectués dans les numéros précédents.



La première histoire aussi radicale qu’absurde est joliment troussée par Nicolab dans un cadre pour une fois plus exotique et séduisant que les ruelles défoncées des crack-cities.



Ensuite après ce départ honorable c’est la chute et les auteurs ne se foulent pas beaucoup en recyclant les vieux codes des films d’horreurs ou d’action purs et durs US.



Quand en plus les dessins, surtout de Singelin sont affreux, on a surtout envie de passer au numéro 5 de la série pour voir la suite !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Doggybags, tome 4

Après trois excellents tomes, les auteurs du Label 619 d’Ankama continuent de prendre leur pied au sein de cette saga défouloir qui propose trois nouvelles histoires courtes d’une trentaine de pages chacune. Au menu de ce quatrième volume de Doggybags : une leçon de survival, une légende urbaine pour conducteurs avertis et un assaut militaire qui tourne au massacre… mais, surtout, une bonne dose d’horreur et de frissons !



Basé sur un mélange d’auteurs qui laissent libre cours à leur créativité et un concept série B au look très vintage, Doggybags rend hommage au cinéma Grindhouse des années 60-70 et s’inspire du concept de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez pour leur diptyque « Boulevard de la mort (Death Proof) / Planète terreur (Planet Terror) ». Le lecteur a donc droit à trois histoires bien trashs qui sortent des sentiers battus : des scénarios sans concession qui mêlent violence, humour bien macho, sexe et beaucoup d’hémoglobine. À l’inverse du volet précédent qui s’articulait autour d’un thème central mexicain, celui-ci part à nouveau dans tous les sens.



La première histoire, intitulée « Sélection », raconte les déboires d’un richissime marchand d’armes dont le yacht de luxe fait naufrage. Échoué sur une île déserte en compagnie de sa jeune épouse et un cuistot russe bien décidé à ne plus suivre les ordres de son patron, l’homme d’affaire va vivre un voyage de noces moins paradisiaque que prévu. Si ce huis-clos permet de retrouver le scénariste de Pizza Roadtrip et « Monkey Bizness » dans un registre plus sombre, mais toujours aussi efficace, il invite surtout à découvrir le talent de Nicolab au dessin. Son style coup de poing contribue à installer une tension grandissante malgré le décor exotique et accompagne avec brio le carnage imaginé par ElDiablo.



Dans « Lady in white », c’est au tour du maître de cérémonie de revisiter mythe de la Dame blanche. Pour ce faire, il accompagne un couple perdu, roulant de nuit dans une forêt de l’Oregon. Lorsque la femme aperçoit une silhouette immaculée sur le bord de la route, c’est le début d’une légende urbaine qui n’annonce rien de bon… et même probablement bien pire ! Bien loin de l’ambiance ensoleillée du premier récit, Run (Mutafukaz) propose une plongée délicieusement frissonnante dans l’Amérique profonde, celle où les coups de hache arrivent plus facilement que les secours.



Les lecteurs qui ont survécu aux massacres précédents ont ensuite droit à la version abracadabrantesque de l’assaut des Navy Seals lancé contre Oussama Ben Laden au Pakistan. « Geronimo » revisite en effet l’attaque ayant coûté la vie au terroriste le plus recherché au monde suite aux événements du 11 septembre. Si la dépouille du célèbre leader d’Al-Qaïda termine effectivement en mer, Run et Guillaume Singelin (King David, Pills, The Grocery) ont cependant une vision légèrement différente et beaucoup plus fantastique de cette mission historique des marines. Les deux s’en donnent à nouveau à cœur joie lors de cette opération militaire rythmée par l’action.



Pour le reste, l’ambiance est à nouveau soignée jusque dans les moindres détails, de la maquette du livre au style rétro et usé de l’ensemble, en passant par les fausses publicités, un poster détachable en fin d’ouvrage, les mini-coupons à découper ou ce vrai-faux courrier des lecteurs, qui sont insérés avec minutie dans l’album, rappelant le bon souvenir des vieux comics underground. Certains bonus, comme les faits divers réels ou fiches explicatives sur la faune et la flore de l’Oregon et les Navy Seals, apportent même une touche didactique et réaliste aux thèmes abordés.



Doggybags est une véritable tuerie, chaudement recommandée à un public averti.



Retrouvez cet album dans mon Top de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Doggybags, tome 4

Mouvement, rythme et lisibilité au top pour ce récit qui sent la poudre et le cadavre et qui clôture un nouveau volume réussi d’un des projets collectifs les plus excitants depuis longtemps.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Doggybags, tome 4

Doggybags est une véritable tuerie, chaudement recommandée à un public averti.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Doggybags, tome 4

Encore une fois, le Label 619 nous offre une vraie tuerie tant dans le fond, la forme, le support et le prix. Ce quatrième tome de DoggyBags est le résultat d’un vrai gros travail mêlant audace et créativité pour un seul but : le plaisir partagé des artistes et du public. Une vraie réussite, ne passez pas à coté.
Lien : http://www.avoir-alire.com/d..
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Doggybags, tome 4

Dans ce tome 4 de "Doggybags" trois lieux, trois histoires différentes aux dessins graphiquement toujours aussi bons.



Pour ce tome 4, on retrouvera une histoire sur un trafiquant d'armes, une histoire sur le mythe de "La Dame Blanche" revisité par son auteur RUN et pour finir, la troisième histoire s'attardera sur la traque de Oussama Ben Laden avec au dessin Guillaume Singelin.



Ce quatrième tome la série des "Doggybags" est toujours aussi bon et toujours aussi jouissif et procurera un bon shoot d'adrénaline aux lecteurs habitués à la série.
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Doggybags, tome 4

Régulièrement le Label 619 abreuve notre soif d'horreur et d'hémoglobine, une petite dépendance marquée car c'est quasiment les seuls qui arrivent à l'assouvir en s'aventurant dans ce domaine.
Lien : http://www.psychovision.net/..
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Doggybags, tome 4

Suspense, frisson et horreur !!, 3 histoires pour lecteurs avertis, 108 pages tout en couleurs et sans aucune concession, violence 100 % graphique. Voilà ce qu'on peut lire sur la couverture du 4ème numéro de Doggybags. Autant dire que si vous vous lancez dans l'aventure de cette bande dessinée hors normes qui n'est pas sans rappeler les contes de la crypte et autres pulps de la belle époque – les influences ne manquent pas - vous devez savoir à quoi vous en tenir.



Trois histoires donc qui vont puiser leur source dans les contes et légendes urbaines ou bien même dans notre actualité... En entrée une histoire au titre russe dont je serais bien incapable de vous prononcer -heureusement les auteurs ont bien voulu nous le traduire : « sélection » – qui raconte le naufrage d'un armateur véreux sur une île déserte. Il est le seul survivant avec sa toute récente épouse et un golgoth russe, ancien cuisinier qu'il avait viré la veille même de leur déconvenue. Et, comment dire, la cohabitation ne se fera pas sans heurts... Ensuite, en plat principal, Lady in white,. Un couple paumé en pleine nuit dans une forêt de l'Oregon croise le chemin d'une dame blanche qui pourrait être annonciatrice de bien des dangers... mais est-ce seulement une dame blanche ? Appeler de l'aide peut en tout cas coûter bien cher... Et enfin, en dessert, si tant est que votre estomac ait tenu jusque-là, une interprétation toute personnelle des auteurs retraçant la capture d'Oussama Ben Laden. Vous en voulez des frissons et de l'horreur, vous allez être servis!



Autant vous le dire tout de suite, quand j'ai appris que le 4ème tome de Doggybags allait sortir dans toutes les bonnes librairies BD, j'ai commencé par importuner mes voisins en brisant miroirs et vitres de mon appartement de ma voix dont... dont mes proches redoutent le timbre dès que je me mets à chanter. Une fois mon forfait accompli, une fois ma respiration revenue, j'ai appelé tous les amis que j'avais déjà pris le soin de contacter – harceler ? – pour la parution du deuxième et du troisième...



Aussi vous ne m'en voudrez pas si je ne m'appesantis pas spécialement sur les histoires contenues dans ce quatrième tome. Je vais vous parler de Doggybags dans son intégralité. Car, oui, Doggybags c'est un tout. Des histoires qui font peur, des histoires élevées à la violence et trempées dans le sang. Rien de gratuit pour autant. Au-delà de cet aspect on devine l'hommage à la littérature fantastique et d'horreur. Le format des doggybags est à lui seul évocateur. Semi-poche, à la couverture faussement usée, on trouve aussi à l'intérieur de fictives publicités totalement délirantes aux dessins qui fleurent bon les années 50 (pour exemple : construis ton minilabo de crystal meth : une superbe introduction au monde merveilleux de la chimie, 33 dollars 99 + frais d'envoi – avec coupon à découper) ; sans parler des dossiers thématiques en rapport avec les histoires elles-mêmes...



La vérité est dans les détails, dit régulièrement Stephen King. Ici, la maxime s'applique à bien des égards et s'avère si sensée qu'on se plonge dans ces histoires avec la même avidité qu'on pouvait avoir en regardant les films interdits au cinéma du haut de nos quatorze ans quand il en fallait seize, ou des lectures nocturnes à la lampe de poche, des histoires qui nous empêchaient de dormir. Bon maintenant, j'ai l'âge de lire Doggybags mais le plaisir est intact, mâtiné d'une fascination /répulsions tout à fait intense et savoureuse. Faites tourner !
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

J’avais tardé à me lancer dans cette série, un préjugé, une impression que ce n’était pas pour moi. La lecture du tome 1 m’avait ouvert les yeux. Il me fallait lire le 2 au plus vite, c’est chose faite. Le petit cinéma de Nicolas Petrimaux fonctionne toujours aussi bien. C’est toujours aussi déjanté, dynamique, explosif, drôle…Mais pour autant le scénario tient bien la route et les quelques infos distillées dans ce tome 2 maintiennent l’intérêt pour la suite….car le mystère reste présent et on se pose encore pas mal de questions sur ce héros improbable.. Qui est donc vraiment Jacques Ramirez ?

Au final on passe quand même un sacré bon moment, L’univers de cette série peut plaire à tout le monde, et le dessin n’est pas en reste, c’est beau, coloré, les scènes d’action sont impressionnantes.

Laisse-toi embarquer par Jacques Ramirez, tu ne le regretteras pas !

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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Somptueusement tarantinesque



Après un premier acte qui offrait un savoureux cocktail d’action virevoltante, de violence, de glamour et d’humour cinglant, c’est peu dire que ce second tome comptait parmi les plus attendus de cette fin d’année…



Truffé de références parfaitement digérées, la série a été construite comme un long métrage en trois volets… Porté par des acteurs charismatiques et talentueux, des cadrages et des mouvements de caméra virtuoses, des effets pyrotechniques décoiffants, des dialogues ciselés et percutants, le scénario aux accents tarantinesques de Nicolas Petrimaux s’avère aussi déjanté que jubilatoire…



Véritable concentré de culture pop des années 80, ce second tome se hisse à la hauteur du premier en offrant un récit à grand spectacle ultra référencé riche en fausses pistes, en rebondissements et en page-turner dont l’auteur a le secret…



Dès lors on est partagé entre la furieuse envie de lire la suite des (més)aventures de Jacques Ramirez et la tristesse d’abandonner cet univers graphique et narratif hors norme… Pour se consoler, on se prend à rêver d’un spin-off revenant sur l’un ou l’autre des personnages du récit…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

2,5/5



j'ai relu le tome 1 de Ramirez et fini le 2, franchement vraiment rien à dire niveau découpage, couleurs, dessin : ça Envoie carrément sévère!!

Par contre je n'arrive pas à totalement rentrer dans l'histoire qui à certes de bonnes bases mais elles semblent au final sous exploitées. Elles ne sont que très peu voir pas du tout développées dans ce 2ème tome : l'histoire du couple lesbien n'est pas vraiment étoffé, l'histoire du père et du fils un peu mais vraiment pas suffisamment, le cartel non plus, on apprend seulement quelques bribes de la vie de Ramirez...

bref je reste sur ma fin, beaucoup de dialogues pour faire avancer une certes trépidante course poursuite mais bien trop peu de dialogues pour l'évolution des personnages et du lore.

il y a aussi trop de pubs même si elles servent un peu dans le récit et donc rendent encore plus vivant et tangible ce monde, elles sont toutes avec le même style d'humour, c'est sympa mais trop éculé et lourd à force. Ils devraient diversifier le ton de ces pubs, ça passerait carrément mieux.

Bref un 7/10 pour le 1er acte car on découvre l'univers en espérant en connaître plus sur ce qui à été mis en place mais seulement 5/10 pour ce 2eme actes qui reste du bonbon pour les yeux mais pas vraiment pour le cervelet.

Apparemment le 3eme sera le dernier, il aurait clairement du en faire 4 avec un tome 2 uniquement en forme de Flash back sur les différents personnages car là leur survol est frustrant, ils restent à l'état de concept, de caractérisation sommaire...

Hâte de lire la suite tout de même.

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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Après une brève discussion avec son père qui lui suggère de se rendre au Twin Field Airport ou un avion l'attendra, Jacques Ramirez remonte dans la voiture des deux fugitives, Taylor et Smith. À leurs poursuites, les deux hommes d'Hector mais aussi la police. Cette dernière vient d'ailleurs d'avoir une info très importante puisqu'une serveuse a vu récemment les deux femmes et les a entendues prononcer le mot de Black Rock. Les deux hommes d'Hector n'hésitent pas à éliminer les deux flics, voulant garder ces infos pour eux et être les premiers à mettre la main sur Ramirez...



Un deuxième tome tout aussi (sinon plus) explosif que le premier ! L'on en apprend un peu plus sur les activités de Ramirez, sur celles de son père, sur le lien qui unit Hector et Jacques. Les personnages plus développés s'en donnent à cœur joie dans ce tome et ce, pour notre plus grand plaisir. Courses-poursuites, explosions, meurtres... l'on ne s'ennuie pas un seul instant. Le scénario, captivant, est très rythmé et la galerie de personnages étoffée. Un tome qui ne manque pas d'originalité aussi bien sur le fond que sur la forme. En effet, graphiquement, Nicolas Petrimaux nous bombarde de planches aussi incroyables les unes que les autres : mise en page dynamique et variée, doubles pages magnifiques, décors somptueux, plans originaux, trait ciselé, palette de couleurs riche, intrusion de pubs et moult détails...

Un tome dense et jouissif !
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

J'avais adoré le tome 1, et le tome 2 ne m'a pas déçue... j'attends le tome 3 avec impatience ! Des dessins et des couleurs très dynamiques, on se croirait dans un film policier qui passe à toute vitesse. Et la cerise sur le gâteau, c'est l'humour... Bref, c'est l'histoire d'un type réparateur d'aspirateurs, muet comme une tombe, doux comme un agneau, blanc comme neige, rapide comme l'éclair, féroce comme un lion, et sourd comme un pot, qui est poursuivi par les flics et par une mafia qu'il semble avoir trahie. Avec en plus deux jolies filles pas très honnêtes mêlées par inadvertance à son histoire. C'est clair qu'il a une double vie... mais peut-être pas celle qu'on croit. Au milieu de ce fatras de courses-poursuites, de meurtres et d'explosions, ne pas rater les pubs qui font rêver et les extraits de journaux. Pub pour un coffre-fort "équipé d'un cadenas en plastique à combinaison à 2 chiffres", pour une "unité P.Soft" qui ressemble à un minitel, mais qui permet de "passer le temps entre amis quand on n'a plus rien à se dire", pour un burger ("une bombe intestinale"), pour un motel avec fax, lit, poignées aux portes... Des extraits de la revue Voili-Voilou, où Chelsea enlève le haut, le milieu et le bas (du moins c'est ce qui est promis en 1ère page).

Une BD explosive ! Un message d'alerte écrit en micro-minuscules (lu avec une loupe) en 4è de couv. du tome 1 signale : "attention cette bande dessinée comporte un taux de moustaches excessif".


Lien : https://www.youtube.com/watc..
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