AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Petrimaux (244)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Amateurs d'action non-stop à l'intrigue délirante, au dessin chatoyant et coloré, foncez acheter cette pépite !

J'ai eu l'impression de suivre en version BD un Tarantino de la meilleure veine, où les destins se croisent et s'entrecroisent sans arrêt, autour d'une course poursuite qui confine parfois à l'absurde, et vous arracherait des larmes (de rire).

Commenter  J’apprécie          60
Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Oh yeah, Ramirez est de retour! Je viens de terminer le tome 2 et franchement, c'est décoiffant, c'est rythmé, c'est drôle, ça pète de partout...

Cet acte est tout aussi bon, voire meilleur, que l'acte 1.

Le début de cette suite se situe exactement à l'endroit où le précédent tome nous avait laissés.

Le scénario est toujours aussi excellent, nous passons d'une révélation à l'autre, d'un étonnement à l'autre.

Dans ce tome, nous pouvons basculer de l'humour à la mélancolie, car OUI hélas, ce personnage a malheureusement perdu la vie (sniff, sniff, pourquoi Nicolas Pétrimaux a anéanti un rêve qui aurait pu être).

Les scènes d'action sont toujours aussi spectaculaires. Les dialogues restent aussi bien élaborés, certaines scènes et publicités sont hilarantes avec de nombreux clins d'œil.

En ce qui concerne l'aspect graphique, on retrouve la continuité du tome précédent. Les couleurs, d'une intensité chaude, nous plongent dans la chaleur de l'action. Grâce à la mise en scène des vignettes et à la mise en page, nous nous retrouvons plongés au cœur de l'action d'un film. Les doubles planches nous émerveillent, la mise en page est un véritable plaisir pour nos petits yeux.

Pour tous ceux qui ont été séduits par le premier, sautez sur la suite.

Une fois de plus, j'ai passé un excellent moment avec M. Ramirez. Je suis vraiment impatient de découvrir le troisième et dernier tome de la série.
Commenter  J’apprécie          80
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Il faut flinguer Ramirez le premier tome, est pour moi un véritable succès, un véritable coup de cœur. Cette bande dessinée a tout pour attirer l'attention.

Observez ce format de bande dessinée, extrêmement pratique à prendre en main, (on dirait un format 16/9 retourné), la couverture est splendide, la quatrième de couve nous donne une irrésistible envie d'en savoir plus sur ce curieux personnage.

Dès le départ, on sait que le pauvre est muet, qu'il est le spécialiste de la réparation d'aspirateur, un homme anodin qui ne ferait aucun mal à une mouche. Vraiment comment pourrait-il être la cible d'un dangereux cartel mexicain bien décidé à lui faire la peau ?

Dès l'ouverture de ce tome, nos yeux sont subjugués par les couleurs chaudes des illustrations qui ornent les pages. C'est une véritable claque visuel.

Grâce aux traits des dessins, les personnages sont expressifs et le mouvement est parfaitement retranscrit, on a vraiment l'impression d'assister à un véritable film d'action à la Tarantino. Les cases parfaitement découpées nous donnent presque l'impression d'être au cinéma, on en aurait presque les oreilles qui bourdonnent avec cette ambiance incroyable. Nous ne savons plus où donner de l'œil, il n'y a aucune baisse de régime.

Le scénario est bien élaboré, très bien structuré, chaque chapitre est agrémenté de publicités humoristiques années 80 tout à fait remarquables. Pendant ces publicités, ces instants de détente entre les chapitres, il ne nous manque plus que les hôtesses pour nous proposer des glaces et des bonbons. La construction est si bien élaborée que j'ai l'impression de regarder un film dans une salle.

Cette bande dessinée ne manque de rien, tout y est, de l'action à l'humour en passant par les références (j'ai trouvé très drôle le clin d'œil à Magnum avec la Ferrari).

Les personnages sont tout de suite attachants, que ce soit notre héros, ou ces 2 femmes à la Thelma et Louise, les Mexicains, on a envie de suivre leurs péripéties.

J'ai passé un excellent moment avec cette bande dessinée, le dosage entre humour, action et suspense est parfaitement équilibré.

Je me dirige immédiatement vers la deuxième séance.
Commenter  J’apprécie          100
Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Suite au tome 1, je me suis empressé de lire ce tome sans attendre.



On retrouve l'univers digne de Tarantino dans une histoire bien ficelée, ultra dynamique qui réussit à nous surprendre dans toute ses explosions. Les personnages sont toujours aussi exquis et caricaturaux. L'ambiance pop californienne des seventies est toujours conservée grâce à des traits rétros et une colorisation tantôt pétillante, tantôt ternie. On retient ainsi son souffle dès les premiers instants de ce second volume et l'on se laisse porter ainsi d'un bout à l'autre…jusqu'à cette immense frustration lorsque l'on tombe sur le fameux "suite au prochain épisode"...



Mais le tome 3, risque d'être plus long que celui-ci. Vite qu'il sorte, le suspens est à son comble !
Commenter  J’apprécie          60
Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Tome 2 sur 3.



Ah mais quelle BD ! C'est même bien plus qu'une BD.

Un Breaking Bad version BD avec des mafieux, des règlements de compte, de l'humour, un homme au profil discret qui est en fait un assassin redoutable.

C'est toute la recette d'Il faut flinguer Ramirez, une petite crêpe fajitas remplie d'ingrédients différents, mais qui donnent un goût unique.



Pas étonnant que cette histoire ait eu plusieurs prix.

Jacques Ramirez est muet. C'est le meilleur employé de sa boîte d'électroménager, et celui qui se fait le plus exploiter par la même occasion. Bah oui, "trop bon, trop con" comme on dit. Et c'est en même temps la cible d'un gros cartel mexicain qui veut l'éliminer par tous les moyens. Ola !



Dans ce tome 2, la course poursuite continue entre d'un côté Ramirez et les 2 braqueuses, et de l'autre tous ceux qui sont à leur recherche, police et mafia.

Des explosions dans tous les sens, des fuites au volant de bolides, des balles tirées à en faire péter les chargeurs, et un aspirateur qui traîne au milieu de tout ça, et toujours l'humour du premier tome qui ne s'est pas fait la malle pour celui-ci, incluant les fausses pubs et interviews.



On va même faire plus ample connaissance avec le padre de Jacques, et en apprendre plus sur le passé de notre muet préféré, tout ça sur un fond de morceau rock.

(Pour ma critique du tome 1, j'avais demandé un son bourrin pour accompagner la BD, eh bien pour le second volet mon souhait s'est réalisé !).

Impatiente d'avoir le tome 3 dans les mains quand il sortira.

Bref, du plaisir qui tient dans la main au même titre que le manche du Vacuumizer 2000.
Commenter  J’apprécie          60
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Warning ! Achtung ! Attention ! Bouclez vos ceintures car on embarque pour un retour dans les années 80 ! Ici, on retrouve les fusillades, les punchlines et les pin-up comme dans de nombreux films de cette époque.



Tous ces ingrédients sont magnifiés par la mise en scène, ultra-dynamique, et le dessin qui donne des expressions totalement réelles aux personnages ! Côté colorisation, là aussi nous ne sommes pas en reste, c’est remarquable et les multiples changements de teintes attirent le regard du lecteur et le forcent à la contemplation et donc à prendre des petits moments de break dans sa lecture !



Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est le côté sérieusement déjanté du récit, entrecoupé de fausses publicités, d’extraits de journaux. Le résultat, c’est que le lecteur se retrouve – même sans le vouloir – plongé dans l’histoire !



Côté scénario, rien de réellement transcendant, ça sent un peu le déjà vu mais ça a l’avantage de fonctionner et d’être efficace. Déjà vu car nous avons là une formule classique, être au mauvais endroit au mauvais moment et tout au long de cet album, le doute sur le passé du tueur Ramirez est plausible…



Pas un milligramme de violence ici, on fait ça en toute intelligence ! Notre bon Ramirez va prendre la poudre d’escampette accompagné par un duo de braqueuses ravissantes… Côté personnages, ils ont tous un caractère bien trempé et ne sont pas là pour faire de la figuration. Mais chut, je ne vous en dis pas plus, je voulais juste attiser votre curiosité.



Une lecture qui rend accro, une lecture immersive, une lecture qui se termine par un cliffhanger et qui nous donne envie de courir chez le libraire ! 100% validé et 100% recommandé !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
Commenter  J’apprécie          100
Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Arrivé bien après la grosse vague des critiques positives sur cette série, je me suis enfin penché sur cette Bd aussi bien notée et qui a défrayé tout les chroniqueurs de l'époque.

Et franchement, je suis totalement conquis !



La BD est un pur délire jouissif, autant graphiquement que scénaristiquement. Pleinement ancré dans la référence aux années 70, jouant sur les décors et les pages de pubs/journaux intégré à l'intérieur (et bourrés de détails à la con qui m'ont fait éclater de rire), c'est un film aux allures de block-buster de qualité. Sans vraiment prendre le temps de se poser, il nous fait explorer moultes situations qui sont à la fois des critiques de la marchandisation constante, du monde de l'entreprise, du poids des familles même, dénonçant au détour d'une page le sexisme et la sexualisation des stars. C'est disséminé de façon simple mais efficace dans le récit.



Mais ce qui reste, c'est le scénario qui passe à toute vitesse sur les détails qui me bloquent habituellement : la crédibilité est inintéressante, on est là pour s'éclater ! Et j'adore cette sensation de se laisser porter dans une histoire absurde à base de réparateur d'aspirateur et de tueur à gage. C'est aussi une superbe série d'action, qui ne faiblit jamais. J'ai adoré le déroulé, l'humour qui s'invite en permanence à base de répliques choc, de situations absurdes et de plans badass (mais avec un aspirateur). C'est le genre de série que j'adore avoir rien que pour la relire ! Et je ne parle pas du plaisir virtuel au niveau des dessins. Les pages sont explosives dans tout les sens du terme, avec en plus l'idée géniale des fausses pubs complètement dans l'air de cette époque (ça m'évoque les vieux magazines Géo qui trainaient chez mes grands-parents).

Bref, une excellente BD dont j'attends avec impatience la fin de la série ! J'ai adoré, j'en redemande !
Commenter  J’apprécie          50
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Arrivé bien après la grosse vague des critiques positives sur cette série, je me suis enfin penché sur cette Bd aussi bien notée et qui a défrayé tout les chroniqueurs de l'époque.

Et franchement, je suis totalement conquis !



La BD est un pur délire jouissif, autant graphiquement que scénaristiquement. Pleinement ancré dans la référence aux années 70, jouant sur les décors et les pages de pubs/journaux intégré à l'intérieur (et bourrés de détails à la con qui m'ont fait éclater de rire), c'est un film aux allures de block-buster de qualité. Sans vraiment prendre le temps de se poser, il nous fait explorer moultes situations qui sont à la fois des critiques de la marchandisation constante, du monde de l'entreprise, du poids des familles même, dénonçant au détour d'une page le sexisme et la sexualisation des stars. C'est disséminé de façon simple mais efficace dans le récit.



Mais ce qui reste, c'est le scénario qui passe à toute vitesse sur les détails qui me bloquent habituellement : la crédibilité est inintéressante, on est là pour s'éclater ! Et j'adore cette sensation de se laisser porter dans une histoire absurde à base de réparateur d'aspirateur et de tueur à gage. C'est aussi une superbe série d'action, qui ne faiblit jamais. J'ai adoré le déroulé, l'humour qui s'invite en permanence à base de répliques choc, de situations absurdes et de plans badass (mais avec un aspirateur). C'est le genre de série que j'adore avoir rien que pour la relire ! Et je ne parle pas du plaisir virtuel au niveau des dessins. Les pages sont explosives dans tout les sens du terme, avec en plus l'idée géniale des fausses pubs complètement dans l'air de cette époque (ça m'évoque les vieux magazines Géo qui trainaient chez mes grands-parents).

Bref, une excellente BD dont j'attends avec impatience la fin de la série ! J'ai adoré, j'en redemande !
Commenter  J’apprécie          50
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Une histoire détonante, des couleurs éclatantes.

Un humour acéré, et de petites perles drôlatiques semées ici et là (ca me fait penser à Gotlib)

Le rythme est rapide, on s'imagine un film en enchainant les pages.

C'est drôle, le dessin est beau, foncez!

Cerise sur le gâteau, il y a une suite
Commenter  J’apprécie          60
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Tome 1 sur 3.



Ah mais quelle BD ! C'est même bien plus qu'une BD.

Un Breaking Bad version BD avec des mafieux, des règlements de compte, de l'humour, un homme au profil discret qui est en fait un assassin redoutable.

C'est toute la recette d'Il faut flinguer Ramirez, une petite crêpe fajitas remplie d'ingrédients différents, mais qui donnent un goût unique.



Pas étonnant que cette histoire ait eu plusieurs prix.

Il ne manquait plus que le son, un bon gros son bourrin mêlé aux Gipsy Kings pour agrémenter le tout.

Jacques Ramirez est muet. C'est le meilleur employé de sa boîte d'électroménager, et celui qui se fait le plus exploiter par la même occasion. Bah oui, "trop bon, trop con" comme on dit. Et c'est en même temps la cible d'un gros cartel mexicain qui veut l'éliminer par tous les moyens. Ola !



J'ai adoré cette histoire, les dessins et les dialogues remplis d'humour.

Hâte de découvrir le tome 2 pour savoir si notre petit moustachu s'en tirera vivant, ou s'il se fera flinguer salement et que quelqu'un passera un coup d'aspirateur Vacuumizer 2000 sur le lieu du crime.
Commenter  J’apprécie          76
Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Nous retrouvons Ramirez, toujours muet, calme presque indolent alors que tout explose autour de lui et que les cadavres s'empilent.

Avec un rythme effréné, la fuite en avant continue.

Son père lui colle aux basques et Jacques a un secret qu'il nous tarde de connaître.

Les dessins sont géniaux avec des paysages fabuleux et des personnages si expressifs qu'on tremble, transpire et avons peur pour eux.

Vivement le troisième tome mais l'énergie dépensée à penser l'histoire et a dessiner ont laissé Nicolas Petrinaux si exsangue qu'il semble que ce n'est pas pour demain.

Pas grave, on aura un prétexte pour relire les deux premiers tome avant d’entamer le troisième.
Commenter  J’apprécie          260
Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Cette série est vraiment sympa. Les graphismes sont top et l'histoire est dingue ! Pauvre Ramirez, simple - et muet - salarié chez robotop, célèbre fabricant d'aspirateurs, qui se retrouve bien malgré lui embarqué dans une dangereuse aventure où se mêlent des criminels en tous genres.

Dans l'attente du tome 3 pour avoir le fin mot de l'histoire... c'est un régal et on ne sait vraiment pas à quoi s'attendre.
Commenter  J’apprécie          10
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Une BD jubilatoire.

Des cadavres, des hold-up, une explosion, un gars dont on ne sait pas trop qui il est, des courses poursuites, des mafieux et une ambiance de film américain.

Des dessins fantastiques, des voleuses sexy, un scenario rythmé, des personnages expressifs, des dialogues caustiques et du suspense.

Allez vite, direction le tome 2
Commenter  J’apprécie          370
Doggybags, tome 4

Ah voilà !

Enfin mon Doggybags!



Chacun peut trouver son doggybags et pour l'instant celui-ci est le mien !



Comme nous avons pu agréablement le savourer en regardant le film The Triangle of Sadness de Ruben Östlund : sur l'île déserte, les dominants ne sont plus les mêmes, car l'argent ne sert à rien... Et on pourrait imaginer un autre dénouement, donc la surprise est de taille, à la limite de l'humour noir.



J'ai également adoré la seconde histoire qui prend une direction complètement différente de ce que l'on aurait pu concevoir, transformant l'épouvante en horreur inimaginable. Là aussi, c'est presque drôle.



Et la dernière, c'était n'importe quoi, avec un Ben Laden increvable...



J'ai bien aimé également l'intermède sur les espèces animales de l'Oregon.
Commenter  J’apprécie          623
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

J'ai adoré ce roman graphique et je te dis tout de suite pourquoi :



1, parce que c'est très drôle 🤡



Mais vraiment très drôle. Extrêmement drôle. Au-delà de l'humour au sein des pages, ce que j'ai vraiment aimé et qui m'a hurler de rire plus d'une fois, ce sont les fausses publicités, les extraits de journaux, des pages qui n'ont "rien à voir" avec l'intrigue mais qui sont un régal à lire. Rien n'est laissé au hasard, de la première à la dernière page, et des pépites d'humour se cachent dans tous les coins ! Cette manière d'aller au-delà de ce qu'on attend, réfléchir l'objet au-delà de l'intrigue, ça me parle et ça me plait. L'humour est aussi dans les pages, l'intrigue est délicieusement déjantée, ça part dans tous les sens et les situations rocambolesques sont hilarantes !



Et 2, c'est très cinématographique



Un véritable film d'action sous forme de bande-dessinée ! C'est piquant, percutant, aucun temps mort ni répit pour le héros ni pour les lecteur·trices, ça explose, ça tire, ça se poursuit en voiture... Le tout dans une ville de l'Arizona des années 80, un style graphique pop et coloré. Ce n'est pas sans rappeler Tarantino parfois, tout en ayant une patte très particulière. L'intrigue pourrait vraiment être celle d'un film de gangster, avec un étonnant héros : le meilleur vendeur d'aspirateur d'une célèbre entreprise d'électroménager, qui a la particularité d'être muet. Ramirez se retrouve ainsi propulsé dans une sombre affaire de vengeance, où rien ne se passe comme prévu et tout dégénère...
Commenter  J’apprécie          20
Doggybags, tome 4

« Doggybags, volume 4 » est une déception après le puissant travail de recherche sur les narcotrafiquants mexicains ou les gangs blacks de LA effectués dans les numéros précédents.



La première histoire aussi radicale qu’absurde est joliment troussée par Nicolab dans un cadre pour une fois plus exotique et séduisant que les ruelles défoncées des crack-cities.



Ensuite après ce départ honorable c’est la chute et les auteurs ne se foulent pas beaucoup en recyclant les vieux codes des films d’horreurs ou d’action purs et durs US.



Quand en plus les dessins, surtout de Singelin sont affreux, on a surtout envie de passer au numéro 5 de la série pour voir la suite !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
Commenter  J’apprécie          80
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

De quelles couleurs étaient les années 80 ? Les années 80 étaient jaune-orangé et bleu avec beaucoup de contraste. Je ne le savais pas avant mais maintenant c’est évident.

Cette BD est bourrée de références à une pop culture très imagée et elle est drôle particulièrement quand on entre dans le détail des articles de presse ou de publicité. L’absurde prend alors le dessus dans les petits détails.

Petit clin d’œil : si on présentait un produit technologique phare des années 80 comme on le fait pour un iphone de nos jours : avec de l’emphase, du suspens, de l’évènementiel, et de l’incontournable. C’est ridiculement délicieux.
Commenter  J’apprécie          00
Il faut flinguer Ramirez, acte 2

« Plein la gueule » ainsi je concluais le commentaire du premier « Ramirez » lu et je persiste et signe pour le second quoique... Il me semble que le scénario a perdu un peu de sa persuasion et au niveau graphique l’orientation des dessins vers des encarts publicitaires ou journalistiques, de toute beauté il est vrai, ne me semble pas trop approprié pour l’histoire.

On sent que Pétrimaux s’est fait plaisir mais le scénario en nécessitait-il tant? Oui peut-être en fin de compte.

Donc l’histoire depuis la fin du premier tome où on en a appris un peu plus sur Ramirez

perd un peu de son punch, oh pas grand chose mais quand même.

La course poursuite après Ramirez en cavale se poursuit de plus belle et ce dernier se voit associé aux deux terrifiantes nymphettes hold -uppeuses qui lui ont tiré sa caisse. Tout ça car derrière le cartel mexicain continu d’envoyer leurs tueurs sans beaucoup de succès au grand dam du boss Hector qui s'en émeut lors d'un vernissage des ongles de ses doigts de pieds.

Lorsqu’on sait qu’en plus derrière arrive toute les tuniques bleues du pays dont le flic au stetson à la Larry Hagman de Dallas et lunettes de soleil façon Texas, flic particulièrement obtus et à l’intuition assez limitée: cela fait une sérieuse cavalcade.

Il ne manque plus que l’animation des images pour la perfection mais bon ça c'est de la vidéo: on sort de la BD

J’ai particulièrement apprécier la première de couverture (encore) avec un Ramirez frappant avec virtuosité son Vacuumizer 2000 comme Jimmy Hendrix sa Fender à Woodstock. Est-il déjà arrivé au festival de Stone Creek ?

Un aspect plus saignant, des armes plus pointues avec le fusil mitrailleur de Chelsea (on notera que Chelsea a un grain de beauté sur la joue droite mais parfois il se trouve sur la joue gauche (tome 1) je suppose que c’est de l’humour Petrimaux?) et une mignonne petite arme de poing très féminine mais qu’on imagine très efficace surtout dans la main de Dakota (une chouette prénom entre nous soit dit) J’apprécie aussi les bourrelets de Janet l’officier de police en plein tir, bourrelets certainement dus aux hamburgers gras et aux longues heures d’attente dans les bagnoles de flics.

Toujours autant d’humour des fois à peine suggéré comme dans le tome1 (c’est pénible les flash-back): une pause de 15 mm de 9h40 à10h20 si on le prend au pied de la lettre hum hum!

Bref à quand la suite ?

Il faut flinguer Ramirez, tome 3 : 31 décembre 2024 ?
Commenter  J’apprécie          20
Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Un graphisme particulièrement parlant comme je les aime sans ambiguïté sur les traits des personnages. L’objet du dessin on le comprend immédiatement : un aspirateur, personnage important de la BD, Le Vacuumizer 2000 modèle des années 60/70 peut-être est bien perçu comme tel rien à voir avec un Dyson tarabiscoté sans filtre papier, Ramirez aussi en rasta éthiopien avec son nez péninsule Cyrano de Bergerac et sa moustache à la Pierre Vassiliu, crépu à souhait mais bien mexicano tout comme son responsable d’agence au profil type hispano colérique .

Une première de couverture flamboyante qui met l’eau à la bouche, des couleurs hyperréalistes et tranchées sur un fond orangé, brume de chaleur torride et poussiéreuse mexicaine que l’on retrouve dans d’autres scènes apocalyptiques, une superposition des personnages: d’adorables nymphettes mortelles et venimeuses comme des crotales aux boss à bacchantes Gengis Khan et boucle d’oreille à la Corto avec cigarillo cubain et en ombre chinoise à l’arrière l’assassin, le tueur qui fait peur, le maffioso, le traître:Ramirez

pourtant décrit comme muet, doux et blanc comme neige.

C’est tellement beau que je me sentirais obligé d’expliquer l’impression éprouvée entre cette première de couverture et les premières pages: la troisième, un Ramirez, le Muet,

vu par dessus, saccageant la moquette orange avec son Vacuumizer 2000, le soucis du détail de Petrimaux pour l’émigré, homme de ménage, qui aspire sa sacoche à l’épaule même pas de vestiaire le tout aux couleurs bleuâtres/verdâtres et noirâtres pour la tignasse!

La cinquième page bleutée blanc/glacé image hyperréaliste de la cafetière du boulot et la

septième,contraste très fort, toute en bleu et noir, lumière filtrée par des persiennes en contre plongé donnant une impression de fraîcheur au lecteur après la fournaise du début

Bref…Difficile de continuer comme ça sur l’ensemble de la BD on ne sent sortira pas!Tout mériterait un commentaire élogieux du début à la fin et de minutieuses descriptions mais bon, mieux vaut avoir la BD en mains.

Un style incomparable et incisif un graphisme digne de plans cinématographiques, de publicités bien léchées et de bons goûts, de la réclame d’autrefois qui ne souciait pas de vraisemblance mais d’impact visuel surtout en pleine page voir sur deux.

Des traits dessinés au scalpel, parfois au burin lorsque nécessité fait loi pour les personnages et surtout les visages et des décors fourmillants de détails plausibles.

Des dessins façon manga avec des angles bizarroïdes et des expressions de bouches criardes et rectangulaires typiquement japonaises…

Un brouet graphique très select de la meilleure eau.

Mise en page des cases très moderne qui accentue la vraisemblance du récit avec des cases rectangulaires, celles de deux par page donnent une impression d’espace démesuré, des carrées, des superposées sur fond noir avec impression de relief, des cases gigantesques d’une page qui débordent du livre, des cases panoramique sur deux pages bref du neuf, de la grande invention.

Pour le scénario, même qualité ce qui est vraiment étonnant et rare que tout cela soit concocté par un seul et même homme! Chapeau!

Du farfelu mêlé inextricablement à du vraisemblable. Les genres sont maniés avec subtilité et beaucoup de réussite

Pour le coté filmique une brutalité de la narration qui n’est pas sans rappeler du Tarentino la «Une nuit en enfer» avec ses psychopathes par exemple, une sauvagerie urbaine et policée non-stop : une horde sauvage!

Derrière les tons colorés et chauds des cases/soleil il y a une froideur inéluctable et mortelle.

Brutal et efficace, haletant et essoufflant pour le lecteur, de l’ art véritable par un esthète de la violence graphique.

Plein la gueule mais alors vraiment, plein la gueule! S’cuzez mais y’a pas d’autres mots
Commenter  J’apprécie          10
Il faut flinguer Ramirez, acte 2

J’avais été totalement séduite par le côté complètement tarantinesque et absurde de l’acte 1 de l’excellente série Il faut flinguer Ramirez signé Nicolas Petrimaux. La conclusion de l’acte 1 laissait entrevoir un début de réponses aux questions que je pouvais me poser à propos de Ramirez et j’avais hâte de lire le tome 2. Vu que la sortie du 3ème et dernier tome n’était pas encore annoncée, je ne suis pas sûre que c’était franchement l’idée du siècle de me jeter sur le tome 2 😅 J’avais lu ici et là que l’acte 2 était encore plus déjanté et je n’ai absolument pas été déçue de ma lecture, même si j’ai mis quelques pages à entrer dans l’action…



Nicolas Petrimaux ne change pas la recette qui a fait le succès de l’acte 1, il va même encore plus loin dans l’acte 2, avec encore plus d’action, d’humour, de situations ubuesques, d’explosions et de sang… L’auteur nous entraîne dans un road trip complètement fou à travers l’Arizona en direction du Mexique. Entre la police, le cartel de Paso del Rio et les braqueuses, Ramirez s’éloigne de plus en plus de sa destination d’origine et subit la situation plus qu’il n’agit. Mais Ramirez ne serait pas Ramirez sans sa dose de chance et de malchance combinée. J’ai beaucoup aimé que le passé de Ramirez soit enfin exploré même s’il reste encore des zones d’ombres qui trouveront sans nul doute réponse dans l’acte 3. C’est au final un personnage très intéressant même s’il n’est pas très causant. La galerie des personnages est toujours fun, j’aime beaucoup.



La réalisation de ce 2ème acte est parfaitement exécutée, Nicolas Petrimaux a su trouver l’équilibre dans la construction de son récit entre l’action et l’histoire. Histoire qui se déroule tranquillement au fil des pages, bon, j’avoue que parfois c’est plus sanguinolant que tranquillement. Cet acte 2 se termine sur un suspense presque insoutenable et j’ai qu’une hâte, c’est de découvrir la suite 😅😅 Je trouve même que les fausses pubs sont encore meilleures que celles de l’acte 1, toujours aussi drôles et absurdes. Une chouette plongée dans les années 80 survitaminées !



Toujours aussi absurde, encore plus d’action et toujours plus d’hémoglobine ! Nicolas Petrimaux transforme largement l’essai et livre un acte 2 encore meilleur que l’acte 1 et je ne pensais que cela soit possible. Encore beaucoup de questions en suspens et j’espère que l’acte 3 va bientôt être annoncé.



Coup de cœur ❣❣❣❣
Lien : https://missbiblioaddict.wor..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Petrimaux (1522)Voir plus


{* *}