AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Pothier (128)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Voies off

Cela a le goût d'un polar, la couleur d'un polar... Cependant, il manque un peu le rythme et l'inspiration.



Ces dix petites histoires qui essayent de méditer en toute élégance sur les crimes tombent à chaque fois à plat dans une désuétude profonde. Il y a une bonne idée de départ qui est cependant "massacré" à chaque fois sans vouloir faire de méchants jeux de mots. Visiblement, une fois qu'on a compris le procédé, cela en devient un peu répétitif.



Je dois admettre qu'il y a bien une ou deux histoires qui sortent un peu du lot. Néanmoins, ce n'est pas assez pour susciter une quelconque admiration.



On a droit à une couverture toute droit sorti du jeu vidéo "GTA Vice City". Une déception palpable en perspective. Mais bon, c'est tout de même un exercice de style. J'ai effectué une relecture qui est mieux passé. Je vais me montrer indulgent dans ma notation car ce n'est quand même pas mauvais.
Commenter  J’apprécie          40
Ratafia, Tome 1 : Mon nom est Capitaine

Je m'attendais quand même à beaucoup mieux en lisant cette BD pourtant plébiscité par la majorité des lecteurs.



Non pas que l'humour quasi présent fasse mouche mais le dessin est vraiment enfantin. Bref, je n'aime pas du tout la simplicité du dessin. Une juxtaposition de jeux de mots et un semblant de scénario ne m'ont guère convaincu : je n'arrive pas à trouver cela réellement drôle.



Pourtant, je dois bien admettre que cette bd a un côté assez sympathique qui peut séduire notamment son fameux capitaine. On a observé un succès lors des premiers tomes mais cela semble s'essouffler. Il est vrai que le premier tome avait mis la barre assez haute. Et puis, la concurrence semble être rude dans le même secteur.



Je ne suis pas un adepte du genre "humour décalé" mais je trouve que c'est tout juste pas mal dans l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          50
Walhalla, tome 1

Sur l’île volcanique de Rvahr, une chose pour le moins étrange s’est produite. Durant la nuit précédente, tous les habitants ont en effet fait le même rêve. Or, d’après la prophétie, ce grand rêve collectif annonce que le village sera bientôt anéanti par la lave et que cette éruption imminente offrira à tous un aller simple pour le Walhalla, là où reposent les plus valeureux héros morts au combat. Refusant cette fatalité qui menace toute la communauté, Dhamar le Sage propose une autre alternative : celle de trouver le paradis des Vikings sur Terre ! Ses mots à peine refroidis par le vent du Nord, il organise une expédition afin de sauver les siens d’une mort certaine. S'entourant des valeureux guerriers Rüdolf et Brömur, il part à la recherche d’un endroit paradisiaque capable d’accueillir son peuple, mais tombe sur un territoire au climat humide, peuplé d’hommes portant des jupes à carreaux…



Si ces nouveaux personnages burlesques imaginés par Nicolas Pothier ne sont pas les premiers à immédiatement mettre les voiles, le scénariste de Ratafia, Junk et Caktus reste en revanche bien fidèle à la collection Treize Etrange de chez Glénat. Accompagné de Marc Lechuga au dessin, il s’attaque cette fois aux mythiques barbares du Nord, dans le cadre d’un récit qui s’inscrit immédiatement dans la même veine que l’excellentissime Ratafia.



Cette mission d’exploration visant à préparer l’exil viking semble en effet être un nouveau prétexte pour délivrer de l’humour, des clins d’œil cocasses, des dialogues délirants et des jeux de mots bien réfléchis, qui s’enchaînent avec une grande fluidité. Si le scénario multiplie les calembours et joue à merveille avec le décalage constant des situations, le ton humoristique s’atténue légèrement au fil des pages, permettant à l’intrigue de reprendre progressivement le dessus. Des noms à double sens amusant des héros de cette saga (Dhamar, Apar, Toubibdegard, etc…) à l’invention du Tüb, sorte de télévision permettant aux habitants de suivre le périple de leurs compagnons, l’auteur ne lésine sur aucun détail pour alimenter l’esprit totalement loufoque de son récit.



Visuellement, le dessin dynamique et expressif de Marc Lechuga (Hong Kong Spirit) colle parfaitement au ton léger de cette série tout public qui plaira non seulement aux plus jeunes, mais dont les différents niveaux de lecture sauront également séduire un public plus adulte. Si ce premier volet n’atteint pas encore le Walhalla, ce voyage vers la terre promise invite déjà à passer un bon moment de lecture, riche en rigolade.
Commenter  J’apprécie          00
Voies off

Après l’excellente série à succès « Ratafia » chez le même éditeur, Nicolas Pothiers nous livre un nouvel album dans un style totalement différent. En collaboration avec Yannick Corboz (avec qui il a déjà publié « Woody Allen » chez Nocturnes) il nous livre ici dix histoires courtes en jouant habilement avec les ingrédients et clichés du polar noir et avec une voie off non dépourvue d’humour noir.



J’ai particulièrement aimé la deuxième partie de l’album (à partir des caramels à la fraise), la qualité des chutes de ces histoires courtes et le décalage entre l’image et la voie off.



Le format comics se prête admirablement bien à ces histoires courtes, ainsi que le dessin dynamique, la colorisation et le découpage efficace de Yannick Corboz.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
Ratafia, tome 6 : Fitzcarraldies

Depuis leur aventure japonaise, l’équipage de la Kouklamou doit supporter les chants de Cecilio de Bovero, le plus grand ténor d’Amérique du Sud, récupéré sur l’île de Polempoix. Le Capitaine, plus amoureux d’art que d’or, s’est en effet mis en tête d’aider le célèbre artiste à construire un opéra en pleine jungle mamazonienne. Les autres pirates ne l’entendent initialement pas de cette oreille, mais en échange de leur collaboration, le chanteur aux grands airs promet de les conduire vers le mythique Eldorado !



Après un premier cycle de quatre volets hilarants et un one-shot aux parfums d’Azie, il aura donc fallu attendre près de cinq ans pour retrouver les sympathiques pirates de Nicolas Pothier. S’inspirant librement du film Fitzcarraldo de Werner Herzog, avec Klaus Kinsky et Claudia Cardinale, ce sixième volet met les voiles sur les eaux du fleuve Mamazone, en pleine forêt tropicale.



Les retrouvailles avec le Capitaine Charles, Romuald, Jeanne et leurs compagnons d’infortune s’effectue en musique, sur un scénario aussi riche en rebondissements qu’en fausses notes. Le chanteur de pacotille qui rythme cet album de chansonnettes populaires plonge les flibustiers de la Kouklamou dans une galère certes improbable, mais toujours aussi amusante. Cette nouvelle aventure particulièrement musicale n’est évidemment qu’un prétexte pour délivrer de l’humour, des clins-d’œil cocasses, des dialogues délirants et des jeux de mots bien réfléchis. Si la culture nippone faisait encore l’objet des délires du tome précédent, les auteurs s’attaquent maintenant au western et à tout ce qui touche à la musique, dont les fameux castings des émissions de télé-réalité tels que Star Academy, Nouvelle Star ou The Voice.



Au niveau du graphisme, Frederik Salsedo ayant quitté le navire, c’est dorénavant Johan Pilet qui mène la barre. Ce dernier avait déjà collaboré avec Nicolas Pothier sur Caktus et parvient à rester fidèle à l’univers graphique de la série. De la reprise de la couverture d’un album de Tintin aux traditionnels têtes de mort volantes qui viennent accentuer les inévitables bides, il entretient brillamment l’esprit totalement loufoque de cette aventure maritime.



À force de chanter le même refrain, Ratafia pourrait finir par lasser au fil des tomes, mais c’est surtout le plaisir de voguer en terrain connu, à la recherche de la moindre vanne cachée, qui subsiste et impose progressivement cette saga comme un classique du genre. Au risque de se tordre de rire, il est donc fortement conseillé de se lancer à l’abordage de cette cargaison d’humour fin et décapant !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
Ratafia, tome 5 : Le nénuphar instantané

Après un premier cycle de quatre tomes hilarant, Nicolas Pothier et les frères Salsedo récidivent avec un one-shot aux parfums d’Azie.



Les fameux pirates du Kouklamou mettent donc les voiles vers le pays du soleil levant. Chaque rencontre avec nos pirates favoris n’étant qu’un prétexte pour délivrer de l’humour, des clins-d’œil et des jeux de mots bien réfléchis, c’est cette fois la culture nippone qui va faire l’objet des délires des sympathiques auteurs lyonnais. Notre joyeux capitaine ira même

jusqu’à inventer le manga ... :)



Au niveau du graphisme, on retrouve le dessin de Fred Salsedo, qui continue d’insuffler beaucoup de fraîcheur à cette série, tout en entretenant son esprit loufoque. Pour l’occasion Fred va même créer un personnage typique manga : Totolo ! :)



Au niveau de l’humour j’ai par contre eu la même impression que lors du tome précédent : un léger manque de naturel et d’absurdité. La finesse et la subtilité sont cependant toujours au rendez-vous, tout comme la recherche au niveau des dialogues. Alors, oui, c’est vrai, je suis également un peu déçu car, à l’inverse des premiers tomes où j’avais pleuré de rire, ici, j’ai juste ri. Comme quoi, il n’est pas évident d’œuvrer dans l’ombre d’un premier tome cultissime.
Commenter  J’apprécie          00
Ratafia, tome 4 : Dans des coinstots bizarres

Ce quatrième tome vient clôturer le premier cycle de cette excellente série qu’est "Ratafia". Un petit résumé sur la page de garde vient d’entrée rafraîchir la mémoire du lecteur concernant les événements des trois tomes précédents. Une initiative que j’aimerais voir copiée par beaucoup d’autres séries, mais qui, dans ce cas-ci, n’était qu’une vaine tentative de m’ôter le plaisir de replonger dans les tomes précédents afin d’y déceler des jeux de mots que j’avais loupé.



Après lecture de ce nouveau tome, je dois néanmoins également avouer que j’ai trouvé cette aventure de mes pirates favoris moins efficace que les précédentes. D’un côté j’ai trouvé ce tome trop 'construit', moins naturel que les précédents. Au niveau de la trame, j’ai un peu trop ressenti cette envie de vouloir boucler la boucle afin de terminer le cycle. Alors que mes pirates donnaient l’impression de pouvoir voguer en toute liberté, j’ai eu constamment le sentiment qu’ils devaient ici voguer vers un point bien précis : la fin du cycle ! Le plus grand nombre de références aux tomes précédents qui en résulte donne également l’impression de naviguer avec l’ancre pas entièrement levée.



Au niveau de l’humour j’ai eu cette même impression de manque de naturel. La subtilité est toujours là, les dialogues sont amusants, construits, amenés, mais il me manquait cette dose d’absurdité, ces jeux de mots divinement cons. La finesse est toujours là, tout comme la recherche au niveau des dialogues, mais les blagues nulles et gratuites qui me faisaient pisser de rire sont moins présentes. Ou est-ce le fond plus 'politique' de l’humour qui m’a moins plu ?



Au niveau du graphisme, c’est un peu la même remarque. J’ai regretté le manque de grosses vannes totalement stupides : ces moments ponctués de têtes de mort volantes inspirées de la série "City Hunter" venant accentuer les bides ! J’ai également regretté l’absence de ces scènes muettes exquises (Romuald jonglant avec la mappemonde dans le tome 3 ou le ballet aquatique en tutus du premier tome). Mais bon, le dessin en lui-même reste excellent. J’adore la fraîcheur et l’esprit loufoque qu’il insuffle à cette série et qui constitue l’une des grandes forces de "Ratafia".



Mais bon, malgré cet avis qui confirme l’expression «qui aime bien châtie bien», "Ratafia" reste la série qui m’a fait le plus rire ces trois dernières années et que je conseille à tout le monde de lire. Le beau coffret qui vient de sortir est d’ailleurs l’occasion rêvée de se lancer à l’abordage de cette cargaison d’humour fin et décapant !

Commenter  J’apprécie          00
Ratafia, Tome 3 : L'impossibilité d'une île

l y a pas mal de séries où je commence par relire les tomes précédents avant d’attaquer la dernière parution. Mais, alors que généralement cette relecture s’avère nécessaire à la compréhension du dernier tome, pour Ratafia, je le fais uniquement pour le plaisir de revivre l’entrée en scène extraordinaire de ce petit marin excentrique parmi l’équipage du Kouklamou et au sein du neuvième art.



C’est donc imbibé de cet humour Ratafien que j’ai attaqué cette troisième aventure déjantée de nos sympathiques pirates et que j’ai retrouvé ces jeux de mots divinement cons, cet humour décalé et ce mélange d’absurdité et de subtilité. Références historiques, clins d’œil, têtes de mort volantes inspirées de la série "City Hunter" venant accentuer les bides, jeux visuels avec des expressions courantes ; tout y passe et on en redemande.



Repêchant inévitablement quelques gags des tomes précédents, ce troisième tome, pré-publié dans Bodoï, va également abondamment piocher dans les références bibliques (le serpent, la pomme, l’Arche de Noé, la crucifixion, etc.).



Comme dans les tomes précédents on retrouve une critique sociale de fond, qui va d’ailleurs puiser dans le passé da la série avec des Dos Fixes qui se voient maintenant aidés par la Croix Rouge pour être finalement remis dans le même environnement, mais également avec une île qui est à nouveau rasée pour en extraire les richesses.



Côté graphisme, l’arrivée de nombreux animaux semble donner un peu de mal à Fred Salsedo, mais même si cela diminue ses chances de dessiner un éventuel tome de la série "Zoo", il parvient à garder cette fraîcheur au niveau du dessin, qui constitue une des grandes forces de "Ratafia".



D’ailleurs, malgré des dialogues exquis, ce sont les scènes muettes qui constituent la cerise sur le gâteau dans cette série, avec, dans cet album, une scène d’un Romuald jonglant avec la mappemonde digne du ballet aquatique en tutus du premier tome.



Et comme, heureusement pour nos pirates, le ridicule ne tue pas, les auteurs ne manqueront de vite nous corriger cette fin de tome, car même si on ne connaît toujours pas son nom, on s’y est vite attaché à ce petit moustachu aux répliques décapantes.
Commenter  J’apprécie          00
Ratafia, tome 2 : Un zèle imbécile

Que c’est agréable toutes ces formes d’humour dans la BD ! Chaque lecteur est certain de trouver chaussure à son pied tellement le choix est vaste entre l’humour extrêmement noir de "Durandur" et celui plus enfantin de "Spirou", en passant par "idées noires" et "Lanfeust". Moi, c’est avec l’humour de "Ratafia" (assez proche de celui de "Lincoln") que je prends mon pied.



Premier point positif de ce deuxième tome est le fait de d’abord relire le premier tome et de constater qu’on avait manqué quelques feintes. Puis on se plonge dans le deuxième et, même si l’effet de surprise a disparu par rapport au premier tome, on retrouve cet esprit loufoque et on en redemande.



Toujours ces jeux de mots divinement cons, cet humour décalé et ce mélange d’absurdité et de subtilité. Comme dans le premier tome avec les Dos Fixes, on retrouve une critique sociale de fond dans ce deuxième tome, que ce soit avec les Zombies dont la terre et les richesses sont exploités ou avec le plan S. Une critique sociale qui fait rire, mais qui dans le fond fait quand-même un peu réfléchir.



Il n’y a pas à dire, que ce soit avec "Isaac le pirate", "De cape et de crocs" ou "Ratafia", le lecteur rencontre des pirates bien sympathiques ces derniers temps et c’est avec une grande impatience que j’attends la suite des aventures de Romuald et de Capitaine, car tel est son nom.
Commenter  J’apprécie          00
Ratafia, Tome 1 : Mon nom est Capitaine

Excellent ! Je crois que je viens de découvrir le même plaisir qu’Obélix quand il croise ses pirates favoris dans un album de Asterix. Moi, mes pirates favoris, ce sont ceux de Ratafia dorénavant !



L’album commence avec l’entrée en scène extraordinaire de ce petit marin excentrique qui s’annonce comme le nouveau capitaine du navire. Après avoir bluffé l’ancien capitaine Charles aux cartes, il parvient à bluffer l’équipage et le lecteur avec son audace.



Ce petit personnage mystérieux, qui n’est pas intéressé par les trésors mais plus par la littérature, la peinture et la sculpture, va changer la vie de cet équipage qui finira par danser en tutu et par abandonner des trésors.



Cette aventure de pirates humoristique est pourvue de dialogues bourrés de jeux de mots et de finesse. Un mélange d’humour, de finesse, de dérision, de poésie, de critique sociale (avec les fameux Dos Fixes) et de fraîcheur qui se retrouve dans les dialogues ainsi que dans le dessin.



Mélange d’absurdité et de subtilité pour un tome que je ne peux que conseiller !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
Junk, Tome 2 : Pay Back

Suite et fin de ce western en deux tomes, signé Nicolas Pothier et Brüno.



Après «Come back», qui proposait l’histoire de la réunion d’anciens hors la loi, se réunissant quinze ans après leur dernier méfait pour se lancer à la poursuite d’un magot fictif, les deux auteurs proposent «Pay back» ... car l’heure est bel et bien aux règlements de comptes.



Si le pitch de ce diptyque, une bande de vieux braqueurs à la retraite, lancée à la poursuite du trésor des confédérés, n’a rien d’original, le scénariste de "Ratafia" (LISEZ "Ratafia" !!!) ne lésine pas sur les rebondissements et sur les revirements de situation et prend plaisir à prendre le lecteur à contrepied. Au fil des souvenirs qui unissent les cowboys et des rancœurs qui les divisent, l’auteur soignent le développement psychologique de ses personnages et livre à nouveau des dialogues qui font mouche.



Et puis, last but not least, il y a le style graphique directement identifiable de Brüno ("Inner City Blues", "Biotope"). Un dessin d’une grande lisibilité, des personnages légèrement caricaturaux, tout en rondeur et extrêmement attachants. Un dessin atypique pour une série de western et une belle colorisation de la part de la coloriste attitrée de Brüno, Laurence Croix.



Un western atypique, parfaitement rythmé et très réussi.
Commenter  J’apprécie          20
Junk, Tome 1 : Come Back

"Come back": voilà un titre peu commun pour un premier tome. Il colle pourtant parfaitement à l’histoire de ces anciens hors la loi qui se réunissent quinze ans après leur dernier méfait afin de se lancer à la poursuite d’un magot qui devrait pouvoir leur assurer une belle retraite.



Une équipe de voleurs qui se réunit pour un ultime coup, le fameux trésor des confédérés, ... pas très original me direz-vous. C’est évidemment bien mal connaître Nicolas Pothier qui, avec "Ratafia" et "Voies off", a déjà montré qu’il aimait faire dans l’originalité. Les lecteurs de "Ratafia" ne seront donc pas surpris de découvrir que le trésor est ici fictif et le come-back une excuse afin de démasquer celui qui a trahi la bande Hank Williams il y a quinze ans. La classique chasse au trésor s’avère donc finalement être une chasse au traître bien plus originale.



L’expédition des six ex-collègues se retrouve ainsi au second plan de cette histoire qui va surtout mettre en avant les relations entre les différents protagonistes. Au fil des pages, le lecteur va découvrir les rancœurs, les souvenirs qui unissent et divisent ces cowboys. La mise en place des différents personnages est très réussie et pourrait faire jalouser le directeur de collection de la série "Sept".



Si les personnages sont un des points forts de cet album, la narration en est un autre. Les dialogues non dénués d’humour de Nicolas Pothier font à nouveau mouche et certaines répliques m’ont à nouveau fait pouffer de rire.



Et puis, last but not least, il y a le style graphique directement identifiable de Brüno ("Inner City Blues", "Biotope"). Un dessin d’une grande lisibilité, des personnages légèrement caricaturaux, tout en rondeur et extrêmement attachants. Un dessin atypique pour une série de western et une belle colorisation de la part de la coloriste attitrée de Brüno, Laurence Croix.



Une première partie de dytique bien sympathique.
Commenter  J’apprécie          20
Junk, Tome 1 : Come Back

J'ai lu l'intégrale de ce western qui réunit une ancienne bande de hors-la-loi sur la piste du trésor des confédérés. C'était très sympa à la lecture mais sans être exceptionnel comme je le pensais au début.



En effet, beaucoup de questions resteront sans réponse à la fin ce qui laisse un petit goût d'inachevé. C'est clair que c'est un peu déstabilisant pour le lecteur. On peut se demander qui est ce mystérieux personnage à la fin qui semble tirer toutes les ficelles du jeu macabre. Aucune explication ne sera apportée et c'est bien dommage.



Pour autant, c'est rondement bien mené comme western. L'Ouest est sauvage et rouge comme la mort. Les morts vont se succéder. Cela sera sans aucune pitié. J'aime ce côté âpre dans le genre.



Les amateurs de western apprécieront. Les autres aussi car c'est assez atypique.
Commenter  J’apprécie          70
Ratafia, Tome 3 : L'impossibilité d'une île

Bon, le titre déjà m'a bien fait marrer; en lisant ce troisième tome, on comprend finalement que trouver des trésors n'apporte que des ennuis... (Ce qui n'est peut être pas faux). Le scénario final est un peu long.
Commenter  J’apprécie          20
Ratafia, tome 2 : Un zèle imbécile

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette bande dessinée. Nous nous attachons à cet équipage fantasque doté d'un capitaine peu ordinaire, accompagné de ce pirate "Romuald", toujours déconcerté par son chef atypique. Chaque page recèle de bons mots, le tout saupoudré d'un humour assez subtile.
Commenter  J’apprécie          20
Ratafia, Tome 1 : Mon nom est Capitaine

C'est certain Ratafia n'es pas un capitaine comme les autres. Son équipage non plus d'ailleurs. En fait il réagit toujours à l'opposé de ce qu'est censé faire un pirate. Je me suis bien amusé en lisant cet étrange récit plein de jeux de mots et de situations incongrues.

Ratafia me fait penser à "la pieuvre" de Rosco le rouge qui aurait grandi...
Commenter  J’apprécie          30
Ratafia Delirium, tome 1 : Le mal blanc

Cette incursion intersidérale permet d'élargir le champ des possibles en matière d'humour et de parodie et laisse au lecteur un goût de reviens-y.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
Commenter  J’apprécie          00
Ratafia Delirium, tome 1 : Le mal blanc

L’Odyssée du Kouklamoon



Nicolas Pothier et Frédérik Salsedo entraînent le joyeux mais néanmoins déjanté équipage du Kouklamoon dans l’espace intersidéral pour une odyssée cosmique et irrésistiblement comique…



Ils vont devoir sillonner les quatre coins de la galaxie pour trouver le remède au terrible mal blanc plus contagieux que le rire qui affecte nos pirates de l’espââââââce…



Truffé de références débridées, de jeux de mots délicieusement potaches et de situations aussi improbable que joyeusement foutraques, ce premier tome amorcent une série tout aussi jubilatoire que l’est Ratafia… Sur l’océan comme dans l’espace, Ratafia, c’est un remède contre la morosité !…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
Commenter  J’apprécie          10
Walhalla, tome 1

Un début vraiment bien qui me rappelle un peu les Astérix, très drôle et aventureux. J'aime beaucoup les jeux de mots avec les noms egalement
Commenter  J’apprécie          00
Ratafia, tome 7 : Un besoin de consolation

Peut-être le meilleur de la série: drôle, inventif, alerte. Une magnifique lecture
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Pothier (318)Voir plus


{* *}