Jim Brown est chargé par un juge fédéral d’aller remplacer le shérif de Santa Pé, une ville sens dessus dessous depuis que le gang des Pasamontas y fait régner la terreur. En chemin, Jim rencontre Diogène, un ancien chasseur de primes alcoolique qui va devenir son partenaire. Arrivé sur place et voyant l’ampleur des dégâts, Jim décide de ne pas se faire connaître. C’est clandestinement, dans son costume vert, qu’il commence à rendre la justice et affronte le gouverneur Cordoba, un politicien véreux qui dirige en sous mains les Pasamontas pour mieux régner sur la ville.
Caktus, c’est à la fois un hommage à Zorro et à Lucky Luke, mais c’est aussi un clin d’œil à Robin des bois et aux super héros en collants moulants des comics américains. Entre situations absurdes, jeux de mots pas toujours très fins et gags à répétition, le scénariste Nicolas Pothier applique une recette qui avait déjà parfaitement fonctionné dans sa précédente série Ratafia. Niveau dessin, la parenté avec le cowboy solitaire de Morris est flagrante : le barman, le blanchisseur chinois, le croque mort, le shérif, etc, on retrouve tous les éléments qui composent un bon Lucky Luke. C’est une évidence, le trait de Johan Pilet s’ancre avec facilité dans la tradition franco-belge tendance Spirou.
Caktus est un titre tout public, garanti sans gros mots, dans lequel les adultes pourront déceler des références à quelques sujets très contemporains comme le problème des retraites où la question des impôts. Pour les enfants, c’est une histoire drôle et trépidante, sans temps mort et où les méchants sont châtiés comme il se doit à la fin. Bref, voila une bonne BD à partager en famille !
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