Caktus, tome 1

L'histoire tient debout, mais c'est tellement cliché, le riche veut devenir toujours plus riche prend l'argent aux pauvres qui n'ont déjà plus rien. Et ce n'est qu'un exemple, tout est pareil.
L'humour est au ras des pâquerettes, j'ai souvent levé les yeux au ciel. Quelques fois les blagues sont faites entre deux perso qui ne se parlent même pas. le comique de répétition est utilisé à outrance. Non, c'est trop pour moi.
Le dessin est plutôt bon, ça ressemble beaucoup à Lucky Luke.
Je comprends que ça puisse plaire, mais pas à moi. On va dire que je ne suis pas la cible

Jim Brown est chargé par un juge fédéral d'aller remplacer le shérif de Santa Pé, une ville sens dessus dessous depuis que le gang des Pasamontas y fait régner la terreur. En chemin, Jim rencontre Diogène, un ancien chasseur de primes alcoolique qui va devenir son partenaire. Arrivé sur place et voyant l'ampleur des dégâts, Jim décide de ne pas se faire connaître. C'est clandestinement, dans son costume vert, qu'il commence à rendre la justice et affronte le gouverneur Cordoba, un politicien véreux qui dirige en sous mains les Pasamontas pour mieux régner sur la ville.

Caktus, c'est à la fois un hommage à Zorro et à Lucky Luke, mais c'est aussi un clin d'oeil à Robin des bois et aux super héros en collants moulants des comics américains. Entre situations absurdes, jeux de mots pas toujours très fins et gags à répétition, le scénariste Nicolas Pothier applique une recette qui avait déjà parfaitement fonctionné dans sa précédente série Ratafia. Niveau dessin, la parenté avec le cowboy solitaire de Morris est flagrante : le barman, le blanchisseur chinois, le croque mort, le shérif, etc, on retrouve tous les éléments qui composent un bon Lucky Luke. C'est une évidence, le trait de Johan Pilet s'ancre avec facilité dans la tradition franco-belge tendance Spirou.

Caktus est un titre tout public, garanti sans gros mots, dans lequel les adultes pourront déceler des références à quelques sujets très contemporains comme le problème des retraites où la question des impôts. Pour les enfants, c'est une histoire drôle et trépidante, sans temps mort et où les méchants sont châtiés comme il se doit à la fin. Bref, voila une bonne BD à partager en famille !
Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..

Un gentil petit western avec les ingrédients de base : une ville (Santa Pé) terrorisée par les attaques répétées de la bande de desperados « Los Pasamontas », un gouverneur qui met la population aux abois, un shérif dépassé par les événements…et un sauveur !
Un nouveau Marshal arrive incognito pour mettre de l'ordre, en se faisant passer pour l'aide du nouveau blanchisseur. Dans le même temps, un justicier masqué tout de vert vêtu, commence à intervenir dans la ville…
Nicolas Pothier est le scénariste de « Ratafia » et l'on retrouve la même veine d'humour décalé et le même usage (presque abusif) du jeu de mots. le dessin est classique et efficace.
Un album bien sympathique qui emportera aussi bien grands et petits.