Citations de Nine Gorman (1484)
- Ne laisse pas la noirceur du monde t’engloutir. Fais confiance aux gens, aime-les. Certains te décevront, mais d’autres seront de belles surprises. [...] Il faut parfois traverser de mauvais moments pour apprécier les meilleurs à leur juste valeur. Les étoiles n’ont pas besoin de la nuit pour briller, mais toi, tu en as besoin pour les voir.
Tu as beau porter toutes ces cases, aucune d'entre elles ne peut t'enfermer. Ni boîte, ni labyrinthe ne sauraient te retenir, Zachary. Tu n'es pas déphasé, tu as juste un rythme bien à toi, ce qui te rend unique, et c'est loin d'être une mauvaise chose.
— Sky, tu passes trop de temps à devenir et pas assez à être.
* * * * * * * * * * * * * * * * * *
— Être, ça fait mal, Ash. Tu le savais?
Je m'en veux de la trouver si belle dans sa détresse, mais elle me rappelle que je ne suis pas le seul à être brisé, et que si je l'aime, elle et ses blessures, peut-être qu'elle peut m'aimer avec les miennes.
C’est fou comme on peut se convaincre de quelque chose quand on refuse d’affronter la réalité.
J’ai besoin que quelqu’un me dise que tout va bien. J’ai besoin qu’on m’assure que je ne vais pas crever et que je suis en sécurité.
On apprend tous les jours comment vivre, ma petite. Tous les jours. On apprend l'absence, et on avance.
Les gens n'ont pas peur de la hauteur, ils ont peur de tomber. Les gens n'ont pas peur de dire ''Je t'aime'', ils ont peur de la réponse.
extrait du Journal de Kurt Cobain
It’s better to burn out than to fade away.
Mieux vaut brûler d’un coup que de s’éteindre à petit feu.
- […] Tu ne peux pas effacer quelqu’un qui a autant compté. Et puis, même si tu en as envie au début, parce que ça fait trop mal de se rappeler, au fond, tu n’échangeras son souvenir pour rien au monde.
– C’est dur de renier ceux qui sont les plus proches de toi mais, s’il y a bien un truc que j’ai appris, c’est que ça ne sert à rien de perdre du temps avec des gens qui ne sont pas prêts pour nous, pas prêts à nous accepter tels qu’on est.
Bien sûr qu’ils peuvent changer, mais ce ne sera jamais une certitude.
Et puis, surtout, combien de temps ça prendra ? La vie file beaucoup plus vite que tu l’imagines.
Il faut pas brader ton existence, elle est précieuse.
- T'es quand même le seul mec, à ma connaissance, à préférer Bloomington à New-York ! Il n'y a rien, ici.
Ash, prend ma main et me regarde.
- Le ciel n'y est pas le même.
OK, il va m'achever.
Deux corps, une âme
Juste une paire de fous
Maintenant et pour toujours,
Je veux être ton frère
- Thomas ? Thomas, regarde-moi, s’affole tout à coup June.
Elle attrape mon visage pour me forcer à garder les yeux rivés sur les siens. Je suis en train de me noyer, mais elle le voit. C’est bien la seule qui peut le voir. C’est la seule qui me connaît suffisamment. Alors que j’essaie de me concentrer sur elle et uniquement sur elle pour reprendre mon souffle, June pose sa paume contre mon torse, au niveau de mon cœur.
- Il bat encore, dit-elle. Tu es en vie, Thomas. Alors respire, n’arrête jamais de respirer, d’accord ?
- Ça va aller ?
- Oui, t’inquiète.
J’ai répondu par réflexe. Au fond, quand les gens demandent si ça va, ils s’attendent à ce qu’on se contente d’un « oui » et qu’on passe à autre chose. Mais pas Finn. Alors que mon regard s’attarde sur le bâtiment moderne de l’hôpital psychiatrique, il ne me quitte pas des yeux.
La vérité, c’est que, parfois, j’aimerais me confier comme Jeager a pu se confier, mais c’est plus fort que moi : je ne veux pas être un fardeau pour les autres. Alors, oui, je mens, parce que c’est plus facile. C’est plus naturel.
Chanter (verbe) : faire parler ma langue en utilisant mon âme.
Il faut porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante. […] Plus sombre est le chaos, plus belle sera l’étoile.
Quand je reviens sur ma vie il y a un an maintenant, je me dis qu’il peut s’en passer, des choses, en trois cent soixante-cinq jours. On pense ne jamais pouvoir remonter la pente, on compare son existence à un immense terrain vague que seules des épaves recouvrent et où l’herbe ne pousse plus. On apprend à ne plus avoir d’espoir, à tenter de supporter le quotidien, à accepter de vivre chez son oncle à peine dix ans plus âgé que soi. Je pensais que seule la mort voudrait de mon terrain à la con comme maison, puis je me suis rendu compte que des tas de choses pouvaient s’y écraser par mégarde. Des rencontres, des problèmes, des imprévus… De merveilleux imprévus.
Puis l’herbe se remet à pousser.