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Citations de Nisargadatta Maharaj (484)


Que d’ambition ! Comment une personne limitée dans le temps et l’espace, un simple ensemble corps-mental, un sursaut de douleur entre une naissance et une mort, pourrait-elle être heureuse ?
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Q: Comment agir avec les autres ?
M: Pourquoi faire des plans, et dans quel but ? De telles questions font preuve d’angoisse. La relation avec autrui est une chose vivante. Soyez en paix avec votre soi intérieur et vous serez en paix avec tout le monde. Réalisez que vous n’êtes pas maître de ce qui arrive, que vous ne pouvez contrôler l’avenir, sauf dans des matières purement techniques. On ne peut pas planifier les relations humaines, elles sont trop riches et trop variées. Soyez seulement compréhensif, faites preuve de compassion, libérez-vous de la recherche du moi.
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Le mal, c’est la puanteur d’un mental malade. Soignez votre mental et il cessera de projeter des images distordues et horribles.
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Q: Me conseillez-vous de revenir régulièrement en Inde ?
M: Si vous êtes sérieux, vous n’avez pas besoin de bouger. Vous êtes vous-même n’importe où et vous créez votre propre climat. Les déplacements et les transports ne vous apporteront pas le salut. Vous n’êtes pas le corps et le trimbaler de place en place ne vous mènera à rien. Votre mental peut parcourir librement les trois mondes - utilisez pleinement cette liberté.
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Ce à quoi vous avez renoncé n’a plus d’importance. A quoi n’avez-vous pas renoncé ? Découvrez-le et renoncez-y. La sadhana c’est la quête de ce qu’il faut rejeter. Videz-vous complètement.
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Quand je dis je suis, je ne fais qu’affirmer et réaffirmer un fait éternellement présent. Mes mots vous fatiguent parce que vous ne voyez pas la vivante vérité qui est cachée derrière. Entrez en contact avec elle et vous trouverez le vrai sens et des mots et du silence.
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Si vous étudiez de près l’évolution de la vie, partout vous trouverez la cruauté, la vie se nourrit de la vie. C’est un fait, mais vivre ne vous donne pas un sentiment de culpabilité. Vous avez commencé une vie de cruauté en causant à votre mère des souffrances illimitées. Jusqu’au dernier jour de votre vie vous vous battrez pour votre nourriture, des vêtements, un abri, pour entretenir votre corps, vous lutterez pour ses besoins parce que vous le voulez à l’abri dans un monde d’insécurité et de mort. Du point de vue de l’animal, être tué n’est pas la pire façon de mourir; en tout cas, c’est préférable à la maladie ou au dépérissement de la sénilité. La cruauté se situe dans la motivation, pas dans les faits. Tuer blesse le tueur, pas le tué.
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V : La plupart des gens manquent de dévotion.
M : Chaque être vivant est dévoué à rester vivant. Aucun effort n’est épargné pour rester en vie.
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V : Vous ne demandez pas à vos disciples d’observer de restrictions particulières.
M : Pour ma part, cette existence est l’enfant d’une femme stérile. Qu’est-ce que cela changera que l’enfant se comporte d’une manière ou d’une autre ? Le sage Ramdas disait à ses disciples que c’était comme s’ils lui demandaient de décrire en détail quelque chose qui n’est jamais arrivé.
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Je ne suis pas la conscience mais je m’en sers quand c’est nécessaire. Je suis le témoin de la conscience, elle est mon instrument.
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V : Quelle est la différence entre le temps et vous ?
M : Le temps a un début et une fin, je n’en ai pas.
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M: Il n’y a rien qui soit l’ignorance, il n’y a que l’oubli. Qu’y a-t-il de mal dans l’oubli ? Il est aussi naturel d’oublier que de se souvenir.
Q: N’est-ce pas une catastrophe que de s’oublier soi-même ?
M: C’est aussi mauvais que de se souvenir de soi-même constamment. Il y a un état, au-delà de l’oubli et du non-oubli ― l’état naturel. Se souvenir, oublier, ce sont des états du mental conditionnés par les pensées, par les mots. Prenez par exemple l’idée d’être né. On me dit que je suis né ― je ne m’en souviens pas. On me dit que je mourrai. Je ne l’attends pas. Vous me dites que j’ai oublié, ou que je manque d’imagination. Plus simplement, je ne peux pas me rappeler ce qui n’est jamais arrivé ou m’attendre à ce qui est manifestement impossible.
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Il est absolument nécessaire de trier et de rejeter (viveka-vairagya). Tout doit être examiné de près et ce qui est inutile doit être détruit sans pitié. Croyez-moi, il ne peut pas y avoir trop de destruction, car, en réalité, rien n’a de valeur. Soyez passionnément dépassionné, c’est tout.
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Q: A quel point êtes-vous indifférent ? Toutes les misères du monde ne sont-elles rien pour vous ?
M: Je suis parfaitement conscient de vos ennuis.
Q: Que faites-vous pour eux ?
M: Je n’ai rien à faire. Ils ne font qu’aller et venir.
Q: S’en vont-ils par le fait-même que vous leur prêtez attention ?
M: Oui. La difficulté peut être physique, émotionnelle ou mentale, elle est toujours individuelle. Les calamités à grande échelle sont la somme de destinés individuelles innombrables et elles prennent du temps pour s’installer. Mais la mort n’est jamais une calamité.
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Pour se connaître, le soi doit être confronté à son opposé, le non-soi. Le désir mène à l’expérience. L’expérience conduit à la discrimination, au détachement, à la connaissance de soi, à la libération. Après tout, qu’est-ce que la libération ? De savoir que vous êtes au-delà de la naissance et de la mort ? En oubliant qui vous étiez et en vous imaginant être une créature mortelle vous vous êtes créé tant d’ennuis qu’il faut vous en éveiller, comme d’un mauvais rêve. La recherche aussi vous éveillera. Vous n’avez pas besoin d’attendre la souffrance ; la recherche du bonheur est meilleure car le mental est en paix en harmonie.
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Quand des faits se produisent ensemble avec persistance nous avons tendance à voir un lien causal entre eux. Cela crée une habitude mentale, mais habitude n’est pas nécessité.
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Le désir barre la route à toute expérience plus profonde. Rien de valable ne peut arriver à un esprit qui sait exactement ce qu’il veut. Car rien de ce que le mental peut imaginer ou désirer n’a beaucoup de valeur.
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Vous cherchez toujours à améliorer le monde. Croyez-vous vraiment que le monde vous attend pour être sauvé ?
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La conscience n'est pas statique ; c'est un état continu, tout comme une roue qui bouge.

Le centre de la roue, l'essieu, ne bouge pas. En partant du centre de l'essieu vers l'extérieur, le mouvement augmente. De même, le point de départ de la conscience est comme le centre d'une roue ; ce point est stable, constant. Dans un être humain, c'est le principe le plus constant. Depuis le jour de ma naissance jusqu'à ma mort, ce principe de conscience est là, au centre.

Au fur et à mesure que vous vous immergez dans le monde, le mouvement augmente. Regardez ce point central, regardez ce mouvement de conscience. Chaitanya, ce point central et stationnaire de la roue, observe le mouvement de la conscience. Celui qui observe le mouvement est également immobile.

De même, vous devez vous stabiliser dans une position plus immobile, près du centre.

Lorsque vous quittez ce point central, le mouvement prend le dessus.
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Nitin Ram :
Être rien, c’est être tout. On pourrait demander : comment est-ce possible ? Tout le monde perd son temps à rechercher « quelque chose », n’est-ce pas ? Pourquoi ? Probablement parce que chacun croit être « quelqu’un. » Mais il ne s’agit jamais de quelqu’un qui trouve quelque chose. En fait, la croyance et la conviction que l’on est un corps sont un obstacle principal à la réalisation de qui l’on est en réalité. Ce moment même est prêt à Tout livrer, quand vous êtes prêts à accepter Rien !
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