Noémie Fachan

Voici une bande-dessinée qui m'a passionnée et régalée à la fois. De fait, on ne rencontre pas si souvent des réflexions brillantes sous une aussi jolie forme. Ces dessins sont une vraie beauté, et servent à merveille un propos qui est loin d'être anodin : la maternité. Ou plutôt les maternités.



Le sujet s'avère incroyablement vaste, et les 158 pages ne sont pas de trop pour évoquer les injonctions que subissent les femmes, mères en puissance. Et si toutes endurent le poids de ces représentations sociétales, pour certaines c'est double peine. Les thèmes du racisme, de la grossophobie, du handicap, des transgenres sont abordés sous ce prisme de la maternité, c'est très instructif.



Je me suis aussitôt abonnée au compte instagram de l'auteure, Noémie Fachan alias maedusa gorgon, qui a décidément une réflexion fine et inspirante sur la féminité. J'ai aussi mis ce livre entre les mains de mon compagnon.

Merci pour cette belle découverte.

C'est par son compte Instagram (@maedusa_gorgon) que j'ai connu l'autrice/illustratrice Noémie Fachan. Connaissant la qualité de son travail et la pertinence des ses réflexions et ses prises de paroles, notamment sur le féminisme et les droits des femmes, je n'ai pas hésité une seconde à acheter cette BD lors de sa sortie.

Et je n'ai aucun regret ! Ce livre devrait être lu par toutes et tous, afin d’appréhender et de comprendre au mieux les injonctions, les tabous et carcans que la société impose à la maternité. Ou plutôt les Maternités. Car comme le décrit et l'illustre si bien l'autrice, la maternité n'est pas unique, mais multiples, et il est important d'avoir cela en tête pour s'ouvrir aux autres et permettre à chacun.e de vivre sa parentalité dans le respect et la tolérance.

Les différentes situations vécues par les personnages de ce livre sont décrites avec simplicité et force, permettant au lecteur.rice de se retrouver dans une ou plusieurs histoires, et de découvrir des maternités qu'iel ne connaissait pas ou n'envisageait pas. N'hésitez pas, foncez lire ce livre, et palez-en autour de vous !

Quoi de mieux qu'un roman graphique des éditions Leduc avec un mélange de Mythologie et de féminisme ? Entre réflexions et découvertes, L'œil de la Gorgone nous fait (re) découvrir les mythes, mais fait également le transfère sur la société actuelle. Noémie revisite 22 figures emblématiques et brise le prisme patriarcal de façon brillante. J'ai beaucoup apprécié cette lecture riche et actuelle. Poussant à la réflexion, ce roman graphique aborde la parole des femmes, le consentement, l'envie... Brillant, ce roman graphique a en plus de sublimes illustrations qui prennent tous leurs sens !

Cette bande-dessinée est innovante car il s'agit d'une réhabilitation de 22 figures féminines dénigrées par les poètes de la Grèce Antique (car point de vue patriarcale). Chose que j'ai apprécié c'est aussi ce mélange d'explication de certains termes féministes que je connais plus ou moins et les illustrations qui vont avec, et ça j'ai vraiment adoré.

Cette BD regroupe 19 portraits, témoignages, autour de la parentalité et des injonctions diverses de notre société qui y sont liées.

Organisé comme des petits chapitres, dessiné avec des couleurs douces et un trait tourné vers l'humour, l'ouvrage aborde de nombreux sujets comme le handicap, l'homoparentalité, la transparentalité, la charge mentale, le burn-out parental, le non désir d'enfant... Il donne à la fois des exemples concrets, des chiffres et des ressentis. Il y a d'ailleurs une liste de référence en fin de livre si l'on veut approfondir certains sujets.

La bd se veut surtout un ouvrage de sensibilisation à la différence sous toute ces formes et permet d'amorcer des discussions. L'ensemble est dense, très intéressant et aborde bien des sujets dont je n'avais même pas conscience.

A découvrir sans attendre.

Une BD très bien faite pour les fans de mythologie mais aussi les féministes autour de vous.



Dans ces mythes souvent très machistes, un peu de féminisme fait beaucoup de bien. J'ai adoré redécouvrir les grands mythes autrement, et surtout le lien qui est fait avec les femmes et la société actuelle. Parce qu'au milieu de ces déesses, sorcières ou autres héroïnes, on réfléchit à ce qu'il se passe dans notre quotidien : le poids accordé à la parole des femmes, le consentement, le désir féminin, l'éco-féminisme, l'effet Matilda.



J'ai adoré pouvoir lire sur toutes ces thématiques à partir des mythes que je pensais connaitre par cœur depuis des années, et qui finalement, continuent de livrer des versions différentes selon le point de vue qu'on leur donne.

C est une bande dessinée très intéressante, qui parle d amour, de tolérance, de compréhension, des genres, des émotions ... Il est très facile à lire et très intéressant ! De plus, les gorgones, en vrai, on aime ça ! Bref, je vous le recommande pour prendre une bouffée d'humanité. Ça fait jamais de mal.

Comment vivre sa maternité sereinement et passer au travers toutes ces injonctions et inepties que l’on peut entendre quand on attend ce que l’on a de plus cher au monde: son enfant .



Ce livre raconte les récits des personnages qui se succèdent chez le "gorgonologue " et qui racontent leurs inquiétudes et leurs déboires face à ces injonctions parentales.

Chaque situation est analysée avec finesse et justesse, le graphisme particulier est bien réfléchi.

L’écriture alterne entre humour, ironie et bienveillance.



Je recommande cette BD qui devrait être prescrite sans modération à toutes les "gorgones" futures mamans, afin de les libérer et les déculpabiliser de leurs angoisses perpétuelles autour de la maternité.

Je remercie Babelio et les éditions Hâtier de m’avoir fait découvrir cette formidable auteure .

Première lecture de l'année ! Un combo gagnant (mythologie + féminisme).



Ne vous laissez pas avoir par le format BD, que certains déprécient. L'oeil de la Gorgone est riche en réflexions, dense (je m'attendais à quelque chose de plus léger et pourtant j'étais déjà lectrice sur les réseaux ; le format court m'a donné une impression faussée).



Avec humour, Maedusa tape juste, et c'est donc très justement que Méduse ouvre le panel.



Noémie Fachan offre un nouveau regard sur certaines divinités (quels que soient leur genre) et personnages mythologiques (comme Clytemnestre, que j'ai redécouverte). En faisant parler les femmes, elle redonne du sens aux mythes.



Elle établit des ponts constants entre un hier plus que lointain et notre société d'aujourd'hui. Elle fait référence à des concepts actuels (incels, culture du viol, âgisme...) et mets les point sur les i en approfondissant (le viol, l'effet Matilda...).



Quelques rapprochements m'ont paru artificiels : mais bon, rien d'insurmontable quand on songe que la mythologie renseigne sur la société qui y croit... et la perpétue. Par essence, elle ne peut être figée et est sujette à interprétation.



Pour ne rien gâcher, j'apprécie les traits et les couleurs.

Décidément, je suis dans une période mythologique (et j’adore toujours ça !). L’œil de la Gorgone est un livre que l’on pourrait qualifier « d’ovni littéraire » dans le sens où le livre semble être une bande dessinée dans le style des autres titres #LeducGraphic… sauf que Noémie Fachan a pris le chemin de laisser libre cours à sa créativité. On découvre donc un format qui sort des classiques, mélangeant BD, textes et illustrations parfois avec et parfois sans case. Les bulles sont là mais ce n’est pas systématique. Bref, un livre qui est bien fourni niveau contenu et que j’ai vraiment apprécier découvrir. Je vous explique pourquoi.



C’est noté sur la couverture : 22 figures mythologiques sous un regard féministe. @Maedusa_gorgon reprend ces femmes que l’on a déjà vu sous 1001 coutures mais elle le fait à sa façon, en décortiquant des scènes et des récits sous un jour moderne, féministe, puissant et démystifiant. Elle nous parle ainsi de sujets durs, parfois tabous avec humour et décadence… mais aussi avec beaucoup de sérieux. Une manière originale de rendre le pouvoir aux femmes et de nous inciter à nous bouger maintenant pour nos droits, nos vies, nos places dans la société.



A travers ces femmes de la mythologie, elle nous parle notamment de la culture du viol, du regret maternel, du consentement, du devoir conjugal, de la charge mentale, de l’appropriation des travaux des femmes à travers l’histoire et de leur disparition dans le paysage médiatique….



J’ai beaucoup aimé la phrase : « Nos vies ne s’arrêtent pas aux frontières de notre fécondité ». Tellement fort, tellement vrai et trop souvent oublié surtout dans ces récits « anciens » qui ne collaient qu’un trait de personnalité à chaque héroïne. Untelle, déesse de XXX et c’est tout !



Elle nous fournit ainsi des préceptes qui sont inspirés à chaque fois d’une figure mythologique, décortiqué avec sa plume et son humour pour nous inviter à réfléchir, à nous réveiller, à être femme, fière, forte et indépendante.



Un livre original, drôle aussi (j’ai adoré les références à la pop culture !) et fort dans ses propos, militant même. Chaque portrait se termine avec une phrase de « convocation » qui résume son analyse du personnage et nous invite à nous bouger.



En voici quelques-unes :



« Convoquons l’esprit rebelle d’Arachné pour nous accompagner dans nos combats pour un monde plus juste »

« Convoquons l’inspiration de Dionysos en nous pour apprendre de la différence et non la condamner ! ».

« Convoquons la mémoire de Callisto pour nous rappeler que l’amour des femmes pour les autres femmes, le soin que les femmes prennent des autres femmes, est un acte de résistance ».

Un livre qui est aussi très beau dans sa palette de couleurs, ses dessins inclusifs et diversifiés. Bref, un ouvrage de référence impressionnant que j’aimerais voir dans beaucoup de bibliothèques !

Leur rêve le plus fou s’est réalisé…



Un petit lapin kidnappé, une gamine meurtrière, Saint Expedit qui sévit, un facteur troublant, des cercles, de la soupe aux choux, un exilé Vietnamien à Paris, mai 68, un accident mortel, le RER, une poupée aux cheveux bleus, une petite fille aveugle, un forain, des post-il, une adolescente en rupture et en souffrance, un jeu virtuel…. Mais, que signifie cet inventaire à la Prévert ???

C’est une jolie histoire, un conte merveilleux que je vais vous raconter. Plantons le décor :



Une maison d’édition : Les Editions KYKLOS http://www.kykloseditions.com/Accueil.html crée en 2009 par Virginie Carbuccia, Fabrice Berthet et Mathieu Hebras ont une politique éditoriale audacieuse. Virginie Carbuccia a donné sur le site Unwalkers http://www.unwalkers.com/kyklos-maison-deditions/ un interview où elle définit très bien « Kyklos ».



Une grande école française spécialisée dans le domaine de l'information et de la communication : le CELSA , http://www.celsa.fr/, propose chaque année, depuis 2007, à ces étudiants un concours de nouvelles, couronné par un Celsa d’or.



Ces 2 « marraines » se sont réunies et ont voulu rassembler dans un livre les 7 meilleures nouvelles. Après moult débats, ce qui fut dit, fut fait : « Des nouvelles du Celsa » est paru le 3 novembre dernier à la librairie PIPPA.



La vingtaine chacune, la tête bien faite, ces 7 « petites nouvelles » Sophie Dupin de Saint Cyr, Laurence Gardella, Justine Richard, Sophie Peltier-Le Dinh, Marianne Barrett, Clara Melot, Noémie Fachan ont vu leur rêve fou réalisé : être publié.



Leurs récits pleins de fougue ont pour marqueurs communs : la solitude et la difficulté de communiquer. C’est avec un vrai talent qu’elles nous prennent par la main et un réel plaisir que nous feuilletons et dévorons ce livre.



Je vais oser parodier notre Grand Ronsard : Mesdemoiselles, si m’en croyez, n’attendez à demain, écrivez dès aujourd’hui les mots de votre vie.



Si vous ne croyez pas à mon histoire, allez au salon des Editeurs Indépendants, vendredi 18 vers 18 heures….. Elles vous dédicaceront leur livre.

Zazy Fée Minime



Cette jolie histoire vraie valait bien un article dans la rubrique : les fées divers à lire sur http://www.Toiledesfées.Reve


Lien : http://zazymut.over-blog.com..

Dans le cadre d'une opération menée en partenariat avec Kyklos, le commentaire doit se faire sous la forme d'un article de journal. Vous trouverez donc deux commentaires dans ce billet : un article de journal ainsi qu'un commentaire classique.





Hier soir, après plusieurs heures de délibérations d’un procès sans fin, les jurés au nombre d’un unique lecteur ont rendu leur verdict. Mais rappelons les faits avant de pouvoir juger les condamnées. Alors qu’au Celsa, toutes et tous tendent à vouloir améliorer notre quotidien en formant des futurs scribouillards, un individu seul ou en groupe a eu la brillante idée d’organiser une chasse au trésor. La chasse étant l’écriture, le trésor, vous l’aurez compris, la reconnaissance de ses pairs. Mais on s’en fout. Dans une frénésie incontrôlée, beaucoup, que des jeunes –mais ce n’est pas de notre faute si les vieux sont (et sentent) mauvais-, se mirent à rendre des copies, illisibles pour la plupart fort heureusement. Quelques-unes, tout de même, sortirent du lot, et pas parce qu’elles sont les plus belles, faut pas croire les ragots. Vous pourrez noter qu’à aucun moment nous n’aurons fait cas de la misogynie perpétrée à l’encontre du sexe fort, mais vous l’aurez remarqué seules des jeunes femmes d’un âge indécent auront réussi, comme par hasard, à sortir leur épingle du jeu. Pourquoi, comment ?



Malheureusement le procès n’aura pas éclairci ce point, mais à coup sûr, c’est une histoire de pistons.



Les auteurs des nouvelles ont du comparaître l’une derrière l’autre. Seule à la barre, elles faisaient moins les malignes, et c’est ainsi que furent détaillées chacune des histoires. L’avocat de la défense, et lecteur assidu, dans sa plaidoirie aura tenté d’amadouer la cour. Malgré ses arguments qui d’après les spécialistes furent suffisamment objectifs pour ne pas perturber le jugement de la cour. Ce lecteur passionné aura traité ces nouvelles tantôt de fantastiques, tantôt de comiques, et parfois, même, pleines d’émotions.



Le verdict est tombé et sera, nous l’espérons tous, respecté scrupuleusement. L’auteur de Pelure d’oignon devra acheter une laisse pour le lapin, la survie de l’humanité en dépend, trop d’hommes sont morts, alors que la deuxième créatrice devra envoyer Christophe en cure, à cause de Gustave. La troisième devra investir un cercle et cultiver le navet, ça lui fera les pieds, na ! La quatrième devra chanter comme une pie pour séduire alors que la sixième –oui, la cinquième se doit de vivre et d’aimer à nouveau-, sera condamné à écrire des choses plus gaies. La dernière devra arrêter de jouer sur son ordinateur.



Le juge, à la lecture de ce verdict, a voulu dire quelques mots. Dans ce tribunal un peu fantasque, le juge et juré ne font qu’une seule et même personne. La justice se doit d’être impartiale. Ces mots furent à l’encontre des prévenues dures et difficiles à entendre. Leur retranscription n’est rien comparée au ton employé, et au regard pesant du juge. Il a, dans ces termes, fait l’éloge de l’ouvrage incriminé : « saisissant, hilarant, poignant, truculent, passionnant, désolé je n’ai plus de rime en hihan ! ».



Cet ersatz de justice nous aura paru être une grande farce où seul le lecteur goguenard y aura trouvé son compte. En attendant, je vous invite à vous procurer un exemplaire de cet ouvrage, Les nouvelles du Celsa, et de, vous aussi, tenter sans grande difficulté de rire, de pleurer, ou de crier de plaisir. Nous tenons à remercier.



les Editions Kyklos et Partage Lecture sans qui ce reportage n’aurait pu être réalisé.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..

Je connais Maedusa (Noemie Fachan) via son compte instagram, devenu pour moi un outil incontournable de la pédagogie woke et féministe. Vivez libres, Cessez les injonctions ! Sa précédente BD sur les injonctions à la maternité était un BANGER que j'ai offert plusieurs fois autour de moi. Celle-ci est plus risquée et audacieuse à sa manière : Noémie reprend les grands mythes antiques (Circé, Méduse, Pandore...) et propose une nouvelle lecture, métaphorique, qui éclaire sur les mécanismes patriarcaux à l'oeuvre dans nos sociétés encore aujourd'hui. C'est vraiment brillant et une fois encore, ça mérite d'être partagé partout, même pour celles et ceux qui n'y connaissent rien à la mythologie grecque. Car finalement, cette BD parle moins de Dieux antiques que d'humains d'aujourd'hui.

Toute femme à un moment, va se poser la question : enfant ou pas enfant. Ce livre n'est pas uniquement féministe, c'est un regard sur les parentalités, les différentes configurations familiales et les enjeux sociétaux autour. C'est profond et humain, il m'a beaucoup touchée.

Grande amoureuse de la mythologie, j'ai été très intriguée par ce livre, et j'ai bien fait de l'acheter, c'est une visite des personnages mythologiques féminins et à travers eux , des aspects du féminisme , ce livre interroge, constate , pousse à la réflexion avec humanité et intelligence.

Il parle des femmes au pluriel, il parait qu'un tome II va sortir et j'ai hâte de le lire.

Un roman graphique engagé, féministe mettant en avant des portraits de femme et modernisant le mythe de Méduse : le combo était parfait, du sur-mesure.

De plus est, mère de trois jeunes garçons, je pense maîtriser (et vivre pleinement) le concept d’injonction à la parentalité. J’ai lu, cherché, relu et fouiné sur ce sujet ces dernières années.

Les injonctions faites aux femmes : sois belle, baise bien, réfléchis, reste à ta place, mais penses-y, deux enfants c’est bien, non trois c’est trop, travailler c’est important, à la maison à 16h30 max, cuisine bio, gère les finances ….

Bref la société attend des femmes un rôle bien défini, cantonné. Et quand enfin elles deviennent mère… la foudre s’abat deux fois plus sur leur large dos !



Ce roman graphique m’attirait donc, j’avais envie de continuer ma réflexion sur le sujet à travers un format différent.

La première idée qui m’est venu en tête quand j’ai vu le sommaire : tiens, 18 portraits différents pour 157 pages. 18 thématiques traitées en l’équivalent d’un chapitre. Hum hum (je toussote).



Puis je me suis lancée dans la lecture. Rien à redire, les dessins sont très beaux, le coup de crayon est maîtrisé et l’autrice a un véritable style. Les cheveux de Méduse à toutes les sauces, j’ai adoré. Les couleurs, les personnages sympathiques et souriants, les illustrations participent pleinement au plaisir de la lecture.



Ce qui m’a beaucoup moins plu, c’est le manque d’arbitrage de l’autrice.

J’aurai préféré qu’elle ne choisisse que 4/5 thèmes et qu’elle les développe. Je n’apprécie pas réellement quand on me guide dans ma reflexion, quand la solution/réponse m’est livrée toute cuite.

C’est exactement ce qui se passe dans ce bouquin : l’autrice a un avis sur tout, le donne et passe à un autre sujet.

Étant dotée d’un cerveau en état de marche, j’aurai préféré comprendre par moi même, être confrontée à des situations concrètes, cheminer avec les personnages, me remettre en question.

Le parti pris a été d’aborder des sujets larges : charge mentale, burn out, maternité inclusive, grossophobie, non désir d’enfant, fausse couche …

Pour moi, cela n’a pas fonctionné.



Je pense que ce livre peut être adapté pour des personnes qui commencent juste à s’interroger sur ces thématiques, les situations exposées peuvent susciter l’intérêt ou la curiosité et pousser les lecteurs et lectrices à creuser le sujet ailleurs.



Pour des personnes déjà sensibilisées et engagées, le traitement des différentes injonctions faites aux mères peut paraître superficiel.



A offrir donc, aux papas ? 😁

"L'œil de la Gorgone" de Noémie Fachan propose une fusion réussie entre mythologie et féminisme. En revisitant l'histoire de 22 figures mythologiques avec une perspective féministe, l'auteure offre une réinterprétation éclairante, brisant les stéréotypes imposés par le prisme patriarcal.

En adoptant le point de vue des personnages eux-mêmes, Fachan redonne du sens aux mythes, notamment en mettant en lumière des figures méconnues. Le roman graphique établit des liens pertinents entre un passé mythique et les enjeux contemporains.

La force de l'œuvre réside dans sa capacité à susciter une réflexion sur des questions cruciales de la société actuelle, telles que le poids de la parole des femmes, le consentement, le désir féminin, et l'éco-féminisme. En somme, "L'œil de la Gorgone" offre un regard captivant sur la mythologie et le féminisme, tissant des liens pertinents entre le passé mythique et les préoccupations contemporaines. Gros plus : les illustrations très belles du roman graphique !

L'oeil de la Gorgone c'est l'histoire de 22 figures mythologiques racontées avec un point de vue féministe et rendant justice à ces dernières. Les mythes greco-latins sont quasi systématiquement raconté par le prisme patriarcal et donne une facette négative de toutes ces femmes et personnes queers de la mythologie. Noemie Fachan nous délivre ainsi la version féministe et du point de vue des figures elles-mêmes. Très bel ouvrage !

"L’Œil de la Gorgone" est un essai graphique de grande qualité, qui pose un regard différent et plus apaisé sur l’histoire et la représentation des principales figures mythologiques féminines.
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J'ai donc décidé de reprendre chacune de ces nouvelles et d'expliquer ce qui m'a plu ou pas. Tout d'abord, j'ai eu des préférences pour Pelure d'oignon et pour l'Éclipse. Ces deux nouvelles sont de véritables petits bijoux, et je vous conseille de les lire. Pelure d'oignon m'a vraiment touché, parce que l'auteure a pris pour sujet, les Sans Abris. En effet, l'histoire raconte une véritable amitié entre un Sans Abri solitaire et un lapin blanc, dénommé Pelure d'Oignon. On s'attache très vite à cette petite boule de poil, presque autant que ce Sans Abri qui fera tout pour le sauver. L'Éclipse est une histoire qui s'inscrit dans un tout autre registre puisqu'elle aborde de manière impressionante, le deuil, sujet qui selon moi, est un des plus durs à traiter. Mais l'auteure s'y prend vraiment très bien et réussit à nous présenter une nouvelle magnifique et triste à la fois.
Lien : http://lireoumourir.e-monsit..