Les images du rêveur sont des projections de lui-même
Il n’y a que toi qui sais ce qui est juste pour toi.
Plus on considère la vérité de chacun, plus on respecte la sienne.
Tout ce que nous vivons à l’extérieur de nous est le reflet de notre intérieur.
Quand on attend une chose, on ne sait jamais sous quelle forme elle arrivera.
C’est dans le désert qu’on se découvre !
Ce que nous voyons au-dehors, c’est le miroir de ce que nous ressentons au-dedans.
On ne devrait jamais posséder trop de choses, sinon ce sont les choses qui finissent par nous posséder.
Tu sais, on ne trouve pas l’accord parfait sans faire de fausses notes.
Parfois, il faut avoir le courage de plonger dans ses peurs pour les apprivoiser.
Les larmes sont la lessive du cœur.
La seule chose que tu puisses faire lorsque tu dois prendre une décision, c’est te demander si tu agis par peur ou par amour.
Parfois, il faut savoir se dépouiller pour trouver l’essentieL.
C’est ton intuition qui te l’a montrée. Parce que l’on projette toujours à l’extérieur ce qui se passe à l’intérieur de nous. (...) Ce que nous voyons dehors est le miroir de ce que nous ressentons au-dedans
Charlotte se sent portée par son intuition. C'est devenu presque un jeu. Le jeu de la vie.
-Au contraire, tu vas accéder encore plus à ta profondeur. Avoir le courage d'aller chercher sa vulnérabilité est un acte de foi, et c'est le moteur de tous ceux qui veulent faire passer un message authentique au monde. Après, il ne faut pas se laisser trop déstabiliser par cette fragilité. Tout est question d'équilibre, dans la vie.
Charlotte imagine les longues racines des arbres du jardin, plantées profondément dans la terre. Elle pense à l'arbre généalogique de sa famille qu'elle n'a jamais fait. Elle se rend compte qu'elle a toujours vécu comme si ses ancêtres n'avaient jamais existé, qu'elle ne pense jamais à se relier à eux. Comme s'ils étaient des étrangers.
- Le plus étrange, Théa, c'est que ces rivières de larmes coulaient ici, à Topanga.
- Ces rivières de larmes que tu décris, ça me fait penser au Chemin des larmes... C'est ainsi que les Amérindiens ont appelé l'arrivée des Blancs sur leurs terres... Ils savaient qu'ils devaient passer par la perte, l'errance, le rejet de leur culture et de leurs traditions, la dislocation de leurs familles, de leurs tribus... C'était leur nuit noire de l'âme...
Il tente de faire plus de bruit à son contact avec le sol, puis il commence à pousser des cris de motivation. Les autres danseurs se mettent aussi à crier, sauf Charlotte, qui diminue encore l'intensité avec laquelle elle exécute ses mouvements. Comme s'il avait des yeux dans son dos pour voir Charlotte ralentir, Asar crie depuis l'autre bout de la salle : - Jamais, il ne faut jamais s'arrêter de bouger quand on danse. Même quand on s'immobilise on danse encore.
Charlotte se sent renvoyée à sa souffrance, à cette absence de contact avec sa mère qui l’a glace. Elle se fige, vivante à l’extérieur mais morte à l’intérieur. Comme dans son cauchemar, elle ne parvient pas à ouvrir la bouche.