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Critiques de Olivia de Lamberterie (348)
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Avec toutes mes sympathies

Il y a des livres qui donnent des frissons, celui ci donne de l'émotion et des frissons. C'est rare.

C'est le roman-récit d'une soeur qui cherche son frère. Où part-on quand on se suicide ?

O de L nous embarque dans son douloureux questionnement et nous fait traverser l'océan de son chagrin (le pays des Lost-in-peine de qui perd ceux qu'il aime) dans un SOS d'amour pour son frérot, pour le rendre vivant en "personnage de papier".

On ressort rincé du bouquin, l'attachement de O à A est d'une beauté fulgurante surtout quand on connait le détachement, l'animosité voire la haine entre certaines fratries.

Le style est à l'image de la citation de Jim Harrison "Cultivez le désir de mystère, le romantisme dans la vie, évitez la merde, la banalité...".

"Avec toutes mes sympathies" pour le léger à priori que j'ai eu avant de commencer cette lecture au vu du nom de l'auteure.

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Avec toutes mes sympathies

Ode à un frère trop tôt disparu...
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Avec toutes mes sympathies

Ce livre mérite que l'on s'y attarde, qu'on le retienne car rarement le deuil n'a été abordé de cette façon.

Une écriture solaire, sans mièvrerie pour évoquer un jeune homme, le frère de l'auteur, parti trop tôt.

Un jeune homme brillant, drôle parfois, triste souvent, handicapé de la vie par une mélancolie sournoise qui souvent le tenaille, le ronge de l'intérieur empoisonne sa vie au point de vouloir en mourir.

Sujet violent et difficile, témoignage d'amour et de lumière qu'une sœur rend à son frère, pour expliquer, pour peut-être comprendre et surtout pour qu'il reste encore un peu
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Avec toutes mes sympathies

Récit autobiographique poignant sur le suicide du frère de Mme De Lamberterie, l’autrice. Elle partage avec nous, dans une très jolie écriture, son vécu avec ce frère qui a fait le choix de renoncer à la vie avec laquelle il n’est pas parvenu à composer malgré une apparence de réussite tant familiale que professionnelle. C’est touchant d’authenticité, émouvant voire bouleversant par moments. Elle raconte sa colère, son incompréhension, sa douleur devant l’inacceptable. Elle nous livre aussi les maladresses de certains dans l’entourage amical qui n’a pas toujours les mots justes faute d’avoir traverser un tel drame.

Très bel hommage à son frère.
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Avec toutes mes sympathies

In the mood for…une ode à la vie.

Il a tout pour lui.

Alex est beau, créatif, entouré par sa famille et ses amis. Il a une belle maison, une belle carrière. Il a aussi le mal de vivre, une maladie invisible qui rôde dans la famille.



Alex le flamboyant a choisi la mort un jour d’Octobre.

Il laisse aux siens de magnifiques derniers mots, et une injonction à sa soeur: « écris ton livre ! ». Alors, n’ayant plus goût à rien, Olivia raconte la perte de son frère.

Pudique, elle partage les émotions qui la traversent avec honnêteté et courage.



Elle exprime toute l’affection qu’elle a pour lui, sans comprendre le pourquoi de son geste mais sans jamais parler à sa place. Elle raconte la délicatesse d’Alex, mais aussi son audace, leurs moments de complicité. Elle écrit et l’absent devient tellement vivant, tellement brillant.



Le récit est transparent: on y lit clairement la générosité d’Olivia. Et l’amour. Pour son frère, pour sa famille et pour son métier: les mots, les livres. L’amour de la vie aussi. La vie qui gagne.

Un livre fin, nuancé, sans concession. Vrai.



Prix Renaudot Essai 2018. 🙏🏼 @oliviadelamberterie, j’ai été extrêmement touchée par vos mots.



#resilience #courage #pudeur #famille #vie #avectoutesmessympathies #oliviadelamberterie #editionsstock

#bookstagram #bookaddict #lecture #livre #inthemoodforbooks @editionsstock
Lien : https://www.instagram.com/in..
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Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur

J'ai aimé ce petit livre sous forme d'abécédaire quand on ne sait pas par quel bout commencer. Elle est très sympathique bien qu'elle soit née du bon côté. Elle est médecin elle a fait des études (femme, libanaise, famille riche) bravo et elle se met au service des autres.

Elle n'avait pas besoin de citer tous ses amis, on ne les aime pas tous ! et puis ses amis cuisiniers (les repas un peu chers !)
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Avec toutes mes sympathies

Jusqu’à l’âge de 6 ans, je portais des cheveux très courts et souvent des joggings. Je ressemblais vraiment à un garçon et on m’emmerdait toujours avec ça.

J’ouvre ce livre, page 28 : « Lors de sa première rentrée, Alex portait donc ce tablier vert (...) et des boucles longues et presque blanches après un été cannois. Et son uniforme de garçon modèle : une culotte courte, des socquettes blanches (...) et des sandales à trous en forme de fleurs avec des semelles donnant l’impression de marcher sur un trampoline. Intriguée par cet enfant, une élève avait demandé à Alex s’il était une fille ou un garçon. Et il avait répondu : « Eh bien, je ne te le dirai pas! »



Il y a des livres qui me bouleversent plus que d’autres, certainement parce que j’ai l’impression d’y trouver mille morceaux de moi.

Olivia de Lamberterie rend hommage à son frère Alex, qui s’est donné la mort il y a quatre ans, avec beaucoup d’élégance, d’amour, de joie et de sincérité.
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Avec toutes mes sympathies

J ai aimé ce livre sincère et d’une force inouïe ... les premières pages partent dans tous les sens et l on ressent la difficulté de l autrice d écrire, puis peu à peu le chemin se forme pour exprimer la douleur, l incompréhension et surtout l amour qu elle a pour son frère et de comprendre son geste alors que la souffrance et l’incompréhension l envahissent... je venais de lire «  l autre qu’on adorait » de Cusset sur le même thème, également très beau mais ce livre reflète véritablement l amour d’une Soeur esseulée qui porte en elle une plaie à jamais refermée..
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Avec toutes mes sympathies

Ce livre nous fait réfléchir sur le deuil. Mais il y a plusieurs sortes de deuils. Perdre un parent très âgé, c'est un deuil: la bibliothèque qui brûle. Mais nous acceptons notre condition d'homme mortel. Perdre un proche trop jeune, c'est une autre sorte de deuil, plus terrible, porteur d'incompréhensions, de sentiments d'injustice... Et voir un proche se suicider génère encore une autre forme de deuil. Terrible perte, terrible solitude. A. de Lamberterie nous livre comment elle vit cette épouvantable expérience, après le suicide de son frère, (qui avait pourtant bon job, famille aimante, femme passionnée, enfants joyeux...).

Le texte est inégal, mais on se trouve souvent au plus près de l'intimité des sentiments, des impressions, et l'ensemble a la force du drame vécu. Il nous fait prendre aussi conscience de la fragilité de nos acquis.

Notons aussi que l'amour décrit ici est celui du lien soeur/frère: lien original, tellement différent de celui du lien ascendants/descendants.

L'auteure s'est livré à cet exercice d'écriture pour elle-même, et elle acquiert ainsi la certitude de l'éternité de la vie et du souvenir de son frère: on comprend cela très bien.

Il est très difficile d'ajouter autre chose.
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Avec toutes mes sympathies

Que reste-t-il après la perte d'un frère ou d'une sœur? Quand celui-ci ou celle-ci a décidé d'en finir? Comment fait-on pour continuer à vivre? Quid de la colère, de la culpabilité, du chagrin?!... Comment soutenir les proches lorsqu'on est soi-même submergé(e) par la peine?



Dans ce témoignage, Olivia de Lamberterie (que je ne connaissais absolument pas avant la parution de son livre) retrace jour après jour son cheminement intense, avant et après le suicide de son frère, Alexandre. Faisant fi des convenances, elle décortique avec une franchise et une transparence qui font la richesse de son texte, les étapes successives qui ont amené cet être lumineux à sauter un soir d'un pont à Montréal ainsi que son vécu de sœur.



Le texte est remarquable. S'il a fait écho à ma propre expérience, ce qui a peut-être encore plus amplifié mon ressenti, je pense que même si l'on a jamais été confronté soi-même au suicide d'un membre de sa famille, la puissance des mots de l'autrice fait forcément effet. Ils nous plongent au cœur des interrogations et des tentatives de compréhension, d'explication, au cœur de cet événement si personnel et pourtant partagé par un trop grand nombre.





Si je devais faire une seule critique, ce serait peut-être que j'ai parfois pu ressentir une forme de jugement envers ceux qui ne partageraient pas toujours l'avis ou le ressenti de l'autrice, quelques théories assénées comme des vérités également. Je crois personnellement que chacun détient sa vérité en matière de deuil. C'est ce qui le rend souvent complexe. Mais je me suis demandé si cela n'était pas dû à la colère et au chagrin profond. Je serais curieuse de savoir si le texte serait exactement le même presque 5 ans après.





Malgré le sujet tragique de ce texte, Olivia de Lamberterie signe ici une ode à la vie, d'une immense richesse. Merci à elle d'avoir partagé avec nous cette expérience. Merci à elle de m'avoir permis de poursuivre mon propre cheminement.



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Avec toutes mes sympathies

En 2015, le frère de l’auteure se suicide après des années de dépression. Ce livre est le récit de l’été qui précède et des mois qui suivent le décès de cet homme exceptionnellement sensible.



Un récit touchant même si j’ai trouvé qu’il manquait d’universalité et donc de potentialité d’écho chez le lecteur.



A lire l’été, pendant des vacances en famille.


Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Avec toutes mes sympathies



Je ne loupe aucune chronique d'Olivia sur Télématin, une femme douce, posée, à la voix apaisante, je choisis souvent mes livres en fonction de ses recommandations, après le suicide de son frère Alexandre, dont elle était trop proche, elle a écrit ce livre.

Naturellement j'ai eu envie de la connaître davantage.

Je ne me permet pas de juger ou critiquer ce livre, je n'en suis pas en mesure de le faire, vu qu'il s'agit là de la meilleure critique littéraire, je suis que peu de choses à côté...

Je dirai que ce livre est une ode à l'amour, dégage une infinie tendresse pour ce frère perdu à jamais.



Olivia s'adresse directement à lui, comme pour lui dire au revoir ou le faire un peu perdurer à travers le récit de sa vie & leurs souvenirs communs.

Un bel hommage à un frère aimé mais désespéré, une description à la fois belle & tragique d'un homme lucide et tourmenté dont en comprend que son désespoir est tel qu'il ne peut être sauvé tant son obsession de ne plus être est ancrée en lui.

Quand la dépression prend toute la place & que la vie n'est plus une vie mais un cauchemar sans autre issue que la fin !

Quand la mort est une délivrance
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Avec toutes mes sympathies

Je connais l'auteure pour ses critiques au Masque et la plume, en lisant son récit j'entendais l'intonation de sa voix qui m'a suivi au fil des pages.

Un vibrant hommage à son frère, un besoin de comprendre l'incompréhensible, de mettre des mots sur la souffrance et la douleur de ceux "qui restent".

Le récit est court mais très intense, il en ressort tellement de positif également.



Bravo à Olivia de Lamberterie d'avoir trouvé les mots justes.

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Avec toutes mes sympathies

Je ne connais l'auteur que de nom, n'ayant jamais vu l'une de ces chroniques mais j'entendais beaucoup de bien de ce livre et je l'ai trouvé dans une boite à livre, l'occasion s'est donc présenté à moi pour lire ce récit.



Olivia de Lambertie nous narre le récit de sa vie avec son frère de Paris à Montréal, la plume de l'auteur est très fluide et nous parle de l'ensemble de ce drame sans tomber dans le patos malgré la dureté des choses vécues. Nous découvrons aussi la famille d'Alex et d'Olivia et le spectre de cette maladie qui semble touché les hommes de la famille qui souffre tous de cette mélancolie.



Le récit est court cependant j'ai ressenti le besoin de faire une pause à la moitié du récit, tant certains événements narrés sont difficiles, l'ensemble des médecins qui ne parviennent pas à poser un diagnostique, les institutions ou sont placées Alex et ce frère semblant être composé d'ombre et de lumière.







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Avec toutes mes sympathies

Avec toutes mes sympathies a entamé avec moi un jeu de séduction bien avant que je me décide à le lire. A sa sortie, ou presque, lorsqu’une amie l’a chaudement recommandé dans notre groupe de lecture commun, je n’ai pas souhaité le lire. J’avais des tas de mauvaises raisons pour cela, la principale étant mon rejet de principe des autofictions, lorsqu’elles émanent de personnalités médiatiques comme Olivia de Lamberterie, dont on imagine bien l’accès facile aux éditeurs de talent. Pourquoi serait-elle plus légitime qu’un.e autre pour écrire sur ce sujet ? Le débat au sein de notre groupe de lecture avait été vif et passionnant sur ce livre, je me rappelle, d’autant plus qu’il a rapidement dérivé sur le fond du sujet – la dépression chronique – chose assez rare sur un réseau social pour le souligner ici. Mon amie, en véritable amie, a fini par me mettre le livre entre les mains. Lis-le et fais-toi une idée objective. Cela fait un an. Je viens enfin de l’ouvrir et je l’ai lu d’une traite.



Tumultueuse découverte… Je dois avouer, et je m’excuse de ce honteux préjugé, qu’Olivia de Lamberterie écrit dans une langue admirable. Tout sonne juste. Le rythme tranquille du texte lorsqu’elle parle des vacances, l’emballement au tréfonds de la tragédie, son côté haché lorsqu’elle évoque sa propre souffrance. La langue, soutenue, contient des accents familiers pour décrire les moments d’épuisement psychique, et conserve une retenue tout au long du récit, soulignant le caractère intime du drame. L’ambiance, très bourgeoisie parisienne, la chroniqueuse littéraire ne s’en cache pas, est transcrite avec un tel naturel qu’une description sociologique ne serait pas meilleure. La descente en enfer de son frère est tellement présente malgré la pudeur des mots que j’ai pleuré de tout cœur avec l’autrice, malgré son avis catégorique à propos de la mort de David Bowie : seuls les proches du mort devraient pleurer.



Une autre surprise m’attendait pendant ma lecture, que mon amie n’avait pas évoquée, pourtant elle concerne pratiquement la totalité des membres de notre groupe de lecture : Olivia de Lamberterie évoque deux livres de la rentrée littéraire de septembre 2015, livres que nous, anciennes jurées du Grand Prix des Lectrices de ELLE de 2016, avons lus dans le cadre du prix littéraire. Je pense à Crans Montana de Monica Sabolo – livre que, contrairement à la chroniqueuse de ELLE, je n’ai pas aimé – et La petite femelle de Philippe Jaenada – roman, pour moi extraordinaire, qui a divisé en deux catégories très opposées celles qui se seraient volontiers prosternées aux pieds de l’écrivain de celles qui auraient changé de trottoir à son approche. Suivre Madame de Lamberterie dans son trajet de retour de Montréal au point culminant de son drame familial tandis qu’elle dévore les 800 pages du roman de Jaenada m’a immédiatement projetée dans mes souvenirs de la remise des prix de juin 2016. J’ai repris mes photos de la cérémonie, admiré la prestance de l’autrice-chroniqueuse dans sa tenue d’une blancheur impeccable, refusé de lire la douleur derrière ses applaudissements, lorsque Marceline Loridan-Evans, Jean-Luc Seigle et Jax Miller se sont présentés sur scène tour à tour pour recevoir leur prix. Pourtant, comment ne pas imaginer, après la lecture de son témoignage, qu’elle jouait un rôle public ce jour-là alors qu’au fond d’elle-même, tout était brisé en morceaux ?



Revenons à mes premières réticences à lire le livre, réticences que je peux d’autant mieux expliquer maintenant que le livre m’a plu, pour son immense qualité littéraire. Oui, j’évite les livres écrits par des personnalités médiatiques ; je n’ai aucune envie de tomber dans les pièges du marketing de l’édition. Dans le cas présent, j’ai tort : Olivia de Lamberterie a des talents certains pour l’écriture. Y prendra-t-elle goût autrement que pour ses chroniques ? Ce premier livre ressemble plus à un hommage qu’à une envie de tâter de la plume. Non, je n’aime pas les autofictions de personnes connues, car pourquoi elles auraient droit à l’expression là où tant d’autres n’y ont pas accès ? Ici encore, l’argument ne peut qu’être balayé par la qualité du texte. Et enfin, non, je n’avais pas envie de lire un livre sur les facilités parisiennes, moi qui m’intéresse plutôt aux souffrances sociales et aux romans réalistes qui les traitent. Cet aspect du livre m’a probablement été le plus difficile à dépasser. Et puis, je m’y suis faite. Il existe des maladies qui attaquent de manière injuste certains milieux sociaux plus que d’autres, mais pas la dépression. Évoquer ce sujet au sein d’une société qui boit du champagne sur les plages de Méditerranée n’enlève rien à la force du témoignage. Et dans la famille de Lamberterie, cliché de bourgeoisie parisienne de la caste des travailleurs, femmes comme hommes, les émotions se taisent – le silence n’est pas l’apanage des classes sociales défavorisées.



Superbe témoignage, donc, dont je recommande la lecture. Il n’apporte pas de solutions miracles, il n’aidera aucune famille à se relever du suicide d’un proche, il ne permet pas de le prévenir. C’est un beau texte, tout simplement.
Lien : https://akarinthi.com/
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Avec toutes mes sympathies

J'ai beaucoup aimé ce livre d'Olivia de Lamberterie qui m'a beaucoup fait penser à L'autre qu'on adorait de Catherine Cusset, mais en plus intimiste et moins analyste. C'est peut-être dû à la proximité de la relation fraternelle. C'est évidemment un récit très triste et éprouvant. Ce qui m'a marquée c'est le caractère inéluctable de ce suicide. Le deuil est terrible mais le fait de savoir que son frère va se suicider et ne pouvoir rien faire, c'est au-delà de tout.
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Avec toutes mes sympathies

Montréal octobre 2015. Alex, le frère de l'autrice met fin à ses jours. Sa sœur, Olivia, journaliste et critique littéraire, prend la plume pour décrire ses sentiments lorsque ce drame est arrivé dans sa vie: sa douleur, son incompréhension et aussi une forme de rage de ne pas avoir su l'aider. A travers ses souvenirs, ou plutôt leurs souvenirs , elle raconte son bonheur d'avoir eu cet être solaire dans sa vie et nous relate sa peine puis une forme d'acceptation de l'inacceptable puisque c'était son choix à lui...

Un récit très émouvant et qui m'a bouleversée.
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Avec toutes mes sympathies

impossible de partir dans l'histoire de suicide et de suicides.

d'une tristesse infinie surtout en cette période de corono circus !!!
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Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur

Entre Paris et le Liban, cette femme de passions partage ce temps dont elle est si généreuse entre les enfants qu’elle soigne (elle a fondé l’association Les Petits Soleils qui prend en charge les soins des enfants défavorisés vivant au Liban), la gastronomie et les livres – qu’elle lit, qu’elle écrit, mais qu’elle met aussi à l’honneur à travers le prix littéraire Ziryâb qu’elle a créé. Rien ne l’arrête.



Rencontrer Noha Baz vous galvanise, vous porte – elle a cette capacité à contaminer les autres du bonheur qui irradie de sa personne toute entière. Elle a choisi d’être heureuse, c’est son élégance. Un bonheur nourri d’une vie riche, pourtant parcourue des évènements traumatiques de la guerre au Liban, vécus de plein fouet pendant son internat à Beyrouth.



C’est cette vie qu’elle raconte, avec la distinction qui la caractérise, à

travers ce livre.

Conçu comme un abécédaire, et sous forme chronologique (prouesse!), elle nous entraîne dans son sillage, en partant d’Alep – les origines.



D’emblée, elle nous plonge par la force évocatrice de ses images et des parfums distillés à travers ses lignes (les pétales de roses de Damas dont on fait le gulbachakar, l’effluve de fleur d’oranger du café blanc, le zaatar), dans la magie de l’Orient dont on découvre les couleurs, les saveurs et les traditions.

Noha Baz est une militante de la joie « c’est la seule maladie que je souhaiterais contagieuse. La joie est une politesse envers soi-même et les autres, et une façon plus gaie de les rencontrer ». Et sa seule religion est l’amour.

Ce livre, auquel Olivia de Lamberterie offre une lumineuse préface, n’est pas seulement un hommage à ceux qui accompagnent Noha Baz sur le chemin de ses multiples vies, il est également une déclaration d’amour à la Vie.





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Avec toutes mes sympathies

Vous commencez à savoir que j'aime bien lire des témoignages (mais bien écrit hein !), alors je ne pouvais pas passer à côté de "Avec toutes mes sympathies", d'Olivia de Lamberterie, prix Renaudot essais 2018.

Cette journaliste, critique littéraire au magazine Elle, se livre sur le suicide de son frère adoré, dont elle était très proche. Elle essaye de nous faire découvrir et aimer l'être solaire qu'il était pour elle, notamment à travers leur enfance dans une famille bourgeoise aimante du XVIème arrondissement. On comprend aussi assez vite que derrière tout cet amour il y a des fêlures et une certaine fragilité, mais l'auteur préfère n'en retenir que la joie et l'espoir. Jusqu'à ce jour d'octobre 2015 où Alexandre se jette du haut d'un pont à Montréal...

Et c'est là que le livre est très fort. Plutôt que de s'incliner et de rentrer comme on le lui demande dans sa phase de deuil, Olivia se rebiffe : non elle ne veut pas reprendre sa vie d'avant et faire comme si rien de cela n'était arrivé, elle veut au contraire bien garder avec elle la présence de ce frère chéri, et fait pour cela des choses qui pourraient paraître insensées. Elle est heureusement bien entourée et accompagnée, et ce livre écrit pourtant sur un sujet terrible se referme avec un sentiment d'apaisement. Bref, j'ai beaucoup aimé.
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