Agnès Karinthi-Doyon
Femme, France
Lecteur inscrit le 15/07/2015
22 abonnés
24 abonnements
’ai une prédilection pour l’écriture réaliste. Les drames humains ont cela de terrible en littérature, qu’un lecteur empathique ne peut que se désoler de leur arrivée, sans rien pouvoir y changer. J’ai besoin de ressentir cette émotion lorsque je lis un livre ; j’aime analyser la portée sociale d’un roman selon mes propres repères, me forger une opinion sur chacun des personnages. La dimension psychologique des héros a pour moi une importance plus grande que l’action elle-même. Le drame doit être avant tout intérieur.
Dans mon adolescence, j’ai lu et relu les auteurs classiques comme Dickens, Hugo ou Zola. Comme ce passe-temps n’était pas populaire parmi mes camarades de classe, je me situais en marge de leurs centres d’intérêt, mais je m’en moquais. Les livres constituaient mon propre moyen d’évasion et c’était très bien ainsi. Je ne me suis ouverte à la littérature contemporaine que bien plus tard. Bénis soient les libraires qui savent accompagner et conseiller de manière personnalisée ! Aujourd’hui, si Zola et ses congénères restent toujours dans mon cœur, Agnès Desarthes, Alison Lurie ou Leonardo Padura ont trouvé une place de choix sur les rayonnages de ma bibliothèque.
Quelques-uns de mes livres de prédilection :
Persuasion de Jane Austen ;
Mangez-moi par Agnès Desarthes ;
Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas ;
Le choix de Sophie par William Styron ;
Et bien d'autres !