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Critiques de Olivier Bourdeaut (1816)
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En attendant Bojangles

On se plaît à imaginer Camille danser sur Mr. Bojangles, une mélodie nostalgique et mélancolique qui vous prend aux tripes et qui vous fait regretter un amour jamais vécu.

Elle l'entraîne lui, le père de son fils dans un tourbillon d'extravagances, de folies et de soirées sans lendemain. Un amour fou à l'image de ceux qui l'ont construit.



Chez eux, le petit garçon l'a bien compris, il n'y a pas de places pour les banalités et pour une routine barbante. Leur vie est faite de fêtes, de rires à s'en tordre le ventre, de boissons enivrantes, de musiques entêtantes...

Pourquoi avoir un chien en animal de compagnie si on peut adopter une Mademoiselle Superfétatoire ? Quel intérêt à travailler si cela implique passer moins de temps avec ceux qu'on aime ? L'enfant est-il obligé d'aller à l'école écouter une maîtresse fermée d'esprit plutôt que rester à la maison avec ses parents et apprendre de manière ludique ?



Ainsi parfois Camille est aussi Béatrice ou encore Antoinette. Elle est à elle seule toutes les femmes de la vie de son mari.

Le début de leur histoire ressemble à un conte de fées, mais progressivement, les fées se brûlent les ailes et la douce folie de la jeune femme devient vite incontrôlable.

"À chaque fois, Papa essayait de la raisonner, mais elle faisait tout avec un tel naturel, le regardait sans voir où était le problème, qu'il abandonnait et observait impuissant son épouse s'évanouir avec ses projets inconséquents. Le problème c'est qu'elle perdait complètement la tête. Bien sûr, la partie visible restait sur ses épaules, mais le reste on ne savait pas où il allait. La voix de mon père n'était plus un calmant suffisant."



Camille est incapable de dissocier le monde réel et la fiction et sa condition la fait souffrir. Une souffrance partagée par son mari et leur petit garçon.



Une descente aux enfers subtile, vicieuse et quasi inaperçue, mais assez conséquente pour bouleverser petit à petit leur quotidien. Une maladie invisible et saugrenue qui telle un mauvais champignon s'immisce dans les moindres recoins d'un bonheur déjà si fragile pour porter le coup de grâce.



Un coup de cœur.
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En attendant Bojangles

Difficile de décrire mon appréciation de cette lecture. Des moments de joie et de rire, des moments d'ennui, des moments de tristesse et de révolte. Je n'ai pas été touchée par la façon dont est abordée la folie ou plutôt les désordres psychologiques, trop légèrement, trop facilement.

L' amour intense d'un homme pour sa femme au détriment du bien-être et de l'éducation du petit garçon ma particulièrement heurtée.



Indécise... un peu déçue.



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En attendant Bojangles

Après le livre, la pièce de théâtre voilà que j'ai été voir l'adaptation cinématographique que j'ai trouvé très bonne.

Quand j'ai lu "En attendant Bojangles" c'était mes débuts de Booksta et je n'ai jamais fait une chronique à la hauteur de cette histoire fantasque, pleine de sincérité que j'ai adoré. Alors je me suis dit pourquoi pas revenir dessus ...



Parce que je me rappelle avoir vu cette affiche avec ce couple qui dansait une robe pleine d'étoile. Sans savoir de quoi ça parlait, j'étais attirée par cette couverture, j'ai donc poussé la porte de la librairie près de mon ancien travail. C'est bien la première fois que j'achète un livre sans savoir de quoi ça parle (et ce fût la dernière). En tendant le livre à la libraire elle me dit très bon choix ...



Je me souviens encore de cette journée d'été, allongée sur mon canapé à ne rien faire. Il était temps de découvrir l'histoire d'En attendant Bojangles. Avant de me lancer je m'étais posé, j'ai fermé les yeux et j'ai fait résonner dans tout l'appartement la version de Mrs Bojangles de Nina Simone ❤️



À la fin de la musique, je me lance d'une traite dans ce roman qui me bouleverse, me transporte, me coupe le souffle. Parce que je me demande comment en si peu de pages je peux ressentir autant d'émotions. Comment je peux succomber à ce tourbillon d'une folie douce et amer.... C'est sûrement grâce à la plume burlesque, acerbe d'Olivier Bourdeault.

Ce livre est un petit bijou que j'ai pris plaisir à offrir beaucoup ❤️ Cette histoire, je l'ai lu en 2017, ce fût un coup de cœur et la douce folie de cet amour résonne encore fort en moi. Parce que l'amour fou n'a jamais aussi bien porté son nom. Parce que ce livre est à mettre sur la pile des livres à relire. Parce qu'En attendant Bojangles a su prendre une place particulière dans mon cœur de lectrice.
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En attendant Bojangles

Et si la folie était la réponse au le sens de la vie ?



J’ai découvert En attendant Bojangles, en janvier 2022, sous sa forme graphique. Coup de cœur immédiat.



Me voici en ce vendredi à la découverte du roman d’Olivier Bourdeaut. Un roman que j’ai laissé de côté puisque le graphique était toujours dans ma mémoire après plus d’un an. Je décide de m’y plonger.



Je retrouve ce jeune garçon. Avec ses yeux, je découvre cette vie si atypique qu’il vit avec ses parents et leur oiseau. Chaque instant est joie. Où est la normalité ? Est-ce leur normalité ?



J’avoue que j’ai eu du mal à accrocher par moments. Mes exigences étaient-elles trop élevées ? J’ai eu l’impression de subir à certains moments surtout lors des passages écris par le père.



Mais cette fin ! Cette libération pour cette femme plurielle. On ne peut pas rester de marbre. La santé mentale est une chose à ne pas négliger et sous-estimer.



En attendant Bojangles est un ovni littéraire. C’est un mélange d’amour, de bon sens, d’excentricités, de mal-être, de soutien et de joie. Un fameux cocktail explosif !



Je vous recommande vivement le graphique.
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En attendant Bojangles

Une mère qui mène la danse et organise le quotidien avec la folie comme maitre mot, un mari éperdument amoureux et un fils intelligent qui vit le quotidien peu ordinaire de ses parents. Comme eux, leur appartement est empli de singularité : un oiseau exotique qui déambule, une pille de courriers jamais ouverts, un canapé pour trampoline, un meuble plante, etc. Cela vous donne un apparu qui je l’espère vous donnera envie de découvrir cette histoire !

Poétique et drôle, il est écrit d’une plume incroyable qui nous porte dans l’univers de cette famille.

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En attendant Bojangles

Que dire, si ce n’est que c’est une bouleversante histoire ! Une famille farfelue, pleine de vie et de fantaisie que la réalité de notre monde rattrape… Comment ne pas s’attacher à eux ? Comment ne pas avoir envie de vivre dans leur univers merveilleux où l’école est facultative, où le courrier et la pauvreté n’existent pas, où les plus belles fêtes ont lieu ? Comment ne pas leur souhaiter d’échapper le plus possible à la fin de leur rêve ?



Ce roman, un des rares qui ait su me faire rire et sourire, a su se transformer en petite bombe de tendresse et de chaleur sans tomber dans l’écueil de la mièvrerie. Vus à travers un regard d’enfant plein d’empathie, les adultes deviennent attachants – tous, y compris l’Ordure. Un regard naïf et bienveillant, mais terriblement lucide – ainsi que le sont la plupart des enfants. Un regard qui n’a pas peur de fixer la laideur et de compatir.



C’était beau. Ça s’est lu à toute vitesse. Et ça m’a fait chaud au cœur. J’ai quitté ces personnages avec nostalgie.
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En attendant Bojangles

J’ai de suite aimé la couverture, le résumé me tentait bien. Ce n’est pas du tout un livre que j’aurai acheté de moi-même et j’ai eu un peu peur en lisant qu’il s’agissait d’une famille loufoque avec une histoire qui paraissait tout aussi loufoque.



Mais quelle belle surprise! J’étais loin d’imaginer ce scénario. Je me suis prise d’affection pour ce garçon qui nous conte son quotidien avec une mère au caractère enfantin et un père, fort amoureux de sa femme et de ses moments de folies. Père qui tente de protéger son fils, tout en lui laissant la place de s’accaparer un peu de cette folie pour égayer sa vie. J’ai adoré ce jeu du prénom changeant , bien que mon esprit curieux aurait aimé connaître la raison de tout cela et savoir un peu plus en profondeur le passé de la mère.



Ce roman donne envie de danser son salon, dans sa salle de bain, dans la rue!



De plus, j’ai beaucoup aimé la plume d’Olivier Bourdeaut. La partie narration du point de vue de l’enfant m’a scotchée parce que c’était vraiment crédible. Les réflexions, pensées et discours étaient innocents, naïfs, drôles.

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Florida

Un conte pour mini-miss ? Ou pour mini-monstre ?



Non, un parcours sinistre d’une petite fille adulée par sa mère dès sept ans. La poupée de sa maman qu’on exhibe. Un père effacé heureux de cette tranquillité. La vie des podiums de ces petites filles. Leurs pensées, la gloire, les coupes, les concours plus importants et des ratés. Même l’école n’est pas facile, bon niveau, jolie et en retrait.

Elisabeth, à l’adolescence elle pête les plombs, se casse et rencontre un jeune homme bien bourgeois, flirte et partent en vacances avec les parents. Elle a déjà un corps d’adulte et le père de son petit ami est attiré par sa silhouette.

Elle refuse ses regards mal placés et l’accuse. Elle quitte ce beau petit monde pour un Miami Beach ! La Floride, la came, les surfeurs, les sportifs de plage, les bodybuilders.



Encore une fois, avec l’aide de ses nouveaux amis, elle va rencontrer un nouveau type de podium …

Alec, un plasticien photographe et un agent de galerie plus folle que jamais Agatha Christik ! Soirée came, people, expo, son corps est à nouveau regardée, mais à ce jour il est différent il est bodybuildée. Un nouveau monde cruel.



C’est écrit comme un journal intime d’une ado, mais bien dévergondée… c’est tout l’effet surprenant de cette histoire.

Ça tourne mal depuis le début. Miss Barbie est réincarnée. Elle déteste ses parents (la reine mère et son valet) devenus une critique sociale… j’ai adoré ses personnages bien tordus. Vive les podiums des Has been !
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En attendant Bojangles

Petite lecture feel good pour varier les plaisirs



Un petit roman léger pétillant et totalement extravagant, qui se laisse lire avec fluidité malgré qu'il n'y ait "ni queue ni tête"



Comme si un livre avait une tête et une queue, comprendront ceux qui auront lu ce livre



Romain Duris et Virginie Efira interprètent le couple que l'on suit dans ce livre dans un film de Régis Roinsart, mais je n'ai pas encore franchi le pas de faire la comparaison, trop peur d'être déçue



Lecture que je conseille vivement
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En attendant Bojangles

Une histoire pétillante! Des personnages plein de vie, de drôleries et de folie. Avec un soupçon de poésie. Mais le déménagement en décidé autrement.

Cette histoire est une façon originale d'aborder les troubles psychiques, les bouleversements engendrés auprès des proches. Je me suis laissée emportée par cette lecture dans la hâte de découvrir de quelle manière elle allait s'achever.
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Florida

Sans être aussi enthousiaste que certains, j’avais plutôt bien aimé En attendant Bojangles, notamment pour les carnets du père dont j’avais trouvé le personnage attachant.

Changement complet de ton, ici !



Parce qu’elle a eu son enfance gâchée par une mère qui l’a exhibée tous les week-ends, de 7 à 12 ans, dans des concours de mini Miss, Elizabeth n’aura de cesse de se venger de ce corps source de son mal être et de ses parents, sa mère en particulier qui l’a « transformée en poupée ».



Des thèmes intéressants donc : ces fameux concours de mini Miss, très populaires aux Etats-Unis, qui transforment des gamines en bêtes de foire hypersexualisees . Le traumatisme de l’enfance et le processus d’autodestruction qu’il entraîne chez la jeune Elizabeth. Les relations mère-fille. Le monde des culturistes et celui des galeries d’art …



Qu’est ce qui m’a gênée dans ce roman alors ?

D’abord, à aucun moment je n’ai entendu la voix d’une jeune fille dans ce récit alors que le livre est censé être son journal. J’ai trouvé aussi qu’on tombait , dans la deuxième partie notamment, dans la caricature et dans l’excès : cette quête de revanche, cette haine de soi, cette agressivité sans nuance traduites par une écriture heurtée et volontiers crue m’ont semblé artificielles, travaillées, et je n’ai jamais ressenti la moindre empathie pour le personnage . On aurait aimé plus de nuances pour traiter ces sujets.



Pour l’univers des mini Miss, je resterai donc sur un film que j’adore, Little Miss Sunshine , dans lequel le thème était abordé avec finesse, sensibilité et humour, tout ce qui manque au livre de Bourdeaut.

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En attendant Bojangles

Wow ! Stop, attendez, j'étais pas prête.

Quelle surprise pour moi. Que de jolies choses lues au travers des personnages fantasques et tragi-comiques de ce magnifique roman. Un amour passionné vu au travers des yeux d'un enfant. De la candeur, un brin de folie et de magie... jusqu'à ce que l'ambiance s'assombrisse nettement...

À lire et découvrir.
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En attendant Bojangles

Magistral. Quel roman et quelle histoire de vie ! J'ai adoré, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai relu certains passages. Cette valse livresque est teintée de joie, de peine, de rire, de larmes et d'amour, tout comme cette famille. On a envie de prendre la main de cette extravagante mère, de danser avec ce mari si patient, si aimant et enfin de prendre dans nos bras Gary. Si vous ne l'avez pas encore lu, n'hésitez plus !
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En attendant Bojangles

Dans cette famille, passer l’aspirateur, lire son courrier ou nettoyer le frigo, on ne connait pas: trop trivial. Dans cette famille, on danse, on fait du beau et du drôle, on bannit le triste. Dans cette famille on est fou, mais d’une folie transcendée par l’amour que se portent les uns aux autres. Par l’alternance de la narration naïve du fils, placé en spectateur de l’amour de ses parents et des écrits du père qui sème des indices sur l’envers de ce décor idyllique, c’est avant tout la mère que l’on découvre, femme fantasque (pour ne pas dire folle à lier) qui court au drame. La composition du récit est surprenante, comme en écho au grain de folie de son héroïne, une écriture légère pour une thématique lourde. Doit-on sortir les vuvuzelas pour Olivier Bourdeaut? le monsieur a le mérite de proposer une lecture plaisante et aussi peu banale que ses protagonistes, mais sur 170 pages vite lues, la prouesse a ses limites.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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En attendant Bojangles

Les premières pages sont un sourire qui se pose sur le visage du lecteur, émerveillé, happé par cette famille qui virevolte au son de la voix de Nina Simone.

Des parents qui, tous les jours changent de prénom et dansent en buvant des cocktails colorés dans une insouciance enfantine et fantasque.

Un petit garçon qui les regarde, avec intelligence et amour, et s’évertue à faire cohabiter l’exubérance familiale à la normalité du monde qu’il côtoie à l’école. Une seule solution pour que ce conflit s’efface : l’enfant sera instruit par son père.

Et un animal domestique, Mademoiselle Superfétatoire, une grue de Numibie, qui ondule elle-aussi et crie très fort.

Chaque jour est une fête. Et les lendemains n’existent pas.



Mais peu à peu, insidieusement, le sourire se fait doux-amer, frôle le rictus. Peu à peu, un voile se pose sur les pages tandis que le drame se dessine. Peu à peu, la magie devient chimère et la poésie, une sombre réalité qui ronge le quotidien.



Les dernières pages se ferment sur nos larmes. L’émotion vive, le cœur palpitant.



A lire, délicieusement.
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En attendant Bojangles

"Certains ne deviennent jamais fous ... Leur vie doit être bien ennuyeuse." c'est la déclaration de Charles Bukowski choisie par l'auteur comme exergue de son roman.



Ce roman est effet est le récit d'un enfant dont les parents vivent un amour fou et une existence à sa mesure rythmé par danse, musique, alcool, fêtes, château en Espagne ... à en perdre la tête. L'enfant dans cette affaire est à la fois témoin, complice, victime et bénéficiaire : faute d'adaptation à l'école, sa mère lui a accordé une "retraite anticipée" qui lui permet de participer aux aventures familiales, toujours accompagné de la demoiselle de Numidie, "Mademoiselle Superfétatoire". Un sénateur, surnommé "L'ordure" est l'ami protecteur de la famille, il participe aux fêtes et aux frais. Mais un jour, un huissier se présente au domicile du couple et la vie bascule...



Ce roman tourbillonnant, pétillant, drôle, spirituel et pourtant tragique a remporté plusieurs prix en 2016 mais je ne le découvre que maintenant au hasard de pérégrinations en librairie. Il a pourtant été adapté au théâtre et au cinéma !
Lien : http://www.lirelire.net/2023..
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Florida

Après mon coup de cœur intersidéral pour "En attendant Bojangles", c'est dans un autre registre que je retrouve Olivier Bourdeaut. Sa plume est toujours aussi brute, mais le style moins poétique ici. Il dénonce sans filtre les concours de mini-miss, les parents vivant leurs propres rêves par procuration, le culte du corps, le culte du beau... Un récit marquant à la 1ère personne. On s'y croirait !
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En attendant Bojangles

Gros coup de coeur !!!

"Le midi même, quelques secondes après la sonnerie, tandis que le tic-tac de papier exigeait d'être déchiffré, les yeux tournés vers la fenêtre, de ses yeux ebahis, notre fils vit, soulage, laissant le préau embrumé par les fumées dispersées de sa locomotive, s'évanouir à allure vive, le petit train de l'autre vie."

Une pépite avalée en une journée, un bonbon doux qui éclate sous la langue, une belle folie, un amour fou à lier. La légèreté de ce premier roman n'a d'égal que sa fraîcheur. Il est tonique et entraînant, et la gamme sur laquelle il est écrit fait danser notre index pour suivre dans le vague l'air magnifique qui envoûte le fluide cardiaque, donnant plus de force à nos vies grâce à celles de ces personnages improbables. Le narrateur est un enfant qui vit dans un monde chimérique organisé par les histoires toujours joyeuses et optimistes qui fleurissent dans l'esprit de sa mère scintillant esprit et de son père, artisan de mensonges "à l'endroit et à l'envers". Une grue sauvée en Afrique, et baptisée Madame Superfétatoire, déambule parmi les pièces de l'appartement familial, au décor psychédélique. Le meilleur ami de la famille, un sénateur portant le doux nom de L'Ordure, partage les frasques douces et amères de ce chant angélique.

La poésie de cette histoire est un baume et je referme le couvercle de cet écrin pour mieux le retrouver plus tard, les jours où la nostalgie a besoin d'un sourire de clown et d'une lumière de lever de soleil.
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En attendant Bojangles

Livre très surfait, j'ai du mal à comprendre l'engouement autour de cette histoire.

Ok, ça change des polars et autres policiers en tous genre que je peux lire, mais pas de quoi en faire tout un plat non plus...

Le point de vue est certes original, mais je n'en retire rien, sinon que de l'avoir lu et pouvoir passer à autre chose...
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Florida

Première rencontre avec la plume d’Olivier Bourdeaut dont on a tant entendu parlé avec En attendant Bojangles et que je salue pour sa justesse, son caractère aussi percutant que piquant !



Elizabeth Vernn est une jeune fille qui, le jour de ses sept ans, gagne un concours de beauté. Aux États-Unis, le monde des « mini-miss » est une culture à part entière qui bien souvent devient l’objet de tous les désirs… des parents. Élizabeth n’échappe pas à cette règle. Suite à cette victoire inopinée, sa Reine mère n’a alors qu’une obsession : faire d’Elizabeth une reine de beauté. Sujet de discorde, sujet de mésentente, sujet de restriction, de privation, sujet d’éloignement, d’addiction, de rupture… Elizabeth oscille entre résilience, volonté de plaire aux jurés, de faire plaisir à sa mère… et va très vite se trouver prisonnière d’un corps. Un corps trop beau, trop fin, trop gros, trop musclé, trop dénudé, trop transformé… une jeune fille dans un corps qui ne semble pas lui appartenir. Drogue, sexe, abus, vengeance, mal traitance…



Je n’arrive pas à savoir si j’ai bien aimé ce livre tellement il m’a perturbé et même si je me suis beaucoup attachée au personnage d’Elizabeth, son caractère m’a parfois beaucoup dérangé… Une lecture très déroutante, surprenante.



Et vous, vous préférez les livres qui consolent ou les livres qui dérangent ? 🩰

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