Olivier Bourdeaut

En attendant Bojangles" raconte l'histoire excentrique et émouvante d'une famille pas comme les autres. Le livre se déroule dans un univers coloré et fantasque, où on danse sur la musique de Nina Simone, où on vit une réalité singulière avec amour et acceptation.



Le style d'écriture est poétique et évoque l'insouciance, la folie et la joie de vivre. L'histoire, racontée du point de vue du fils, donne une perspective naïve et touchante sur les événements.



Cependant, derrière cette façade joyeuse se cachent des thèmes plus sombres tels que la maladie mentale et la fragilité des relations familiales. C'est un roman original et envoûtant qui explore l'amour, la folie et la beauté de l'extravagance. Il offre une expérience de lecture unique et mémorable pour ceux qui recherchent un récit littéraire différent et émotionnellement riche.

Je n'ai pas trop accroché au début; ce me rappelait du Boris Vian ("l'écume de jours", léger mais un peu vain, voire nunuche; la progression dans le récit et le développement de la folie de la mère, m'ont fait revoir ma première impression et amènent le roman dans les territoires des plus belles histoires d'amour, avec une conclusion aussi magnifique que touchante; un succès mérité et un livre qui deviendra un classique!

Je ne sais plus comment ce roman a atterri dans ma liste de livres à lire. Probablement une recommandation sur Babelio.

Et bien je n'ai pas été déçue.

Un roman bien rythmé et plein d'humour noir.



L'histoire d'une petite fille qui, poussée par sa mère, participe à des concours de mini miss, dont on découvre les abominations : déguiser des fillettes en femmes surmaquillées et aux soutiens-gorges rembourrés (bien qu'inutiles pour elles bien sûr), les strings, le bronzage artificiel... Bref le comble de l'horreur.



Le "comble", mot que la narratrice adulte réalise qu'elle utilise souvent dans son récit car dans sa vie, tout n'est que démesure à partir du moment où elle comprend l'absurdité de ses concours dont elle n'a jamais choisi de participer. 



La suite de la vie de cette femme, je vous laisse la découvrir, dans tous ses excès. Les concours de mini miss n'en sont que le point de départ.



Un livre écrit par un homme qui se met dans la peau d'une femme. Dans cette période où des auteurs et autrices se font vilipender, insulter, voire menacer de mort (par exemple Jeanine Cummins pour "American Dirt" aux USA) pour avoir écrit sur des sujets qu'ils ne sont censés pas connaître ou pour lesquels ils ne sont soi disant pas concernés, c'est une preuve que ces polémiques sont stériles. Elles empêchent toute imagination et création, ce qui est le coeur du métier d'écrivain.

Ou alors chaque auteur ne peut écrire qu'un livre dans sa vie : son autobiographie.



Un(e) écrivain(e) doué(e) peut écrire sur tout et se mettre dans la peau d'une personne totalement différente de lui ou d'elle.

La preuve avec ce livre réussi.



Quant aux mini miss, pour conclure, je dis : vive la petite héroïne de Little Miss Sunshine ! Tellement plus belle et intéressante que ses concurrentes. 



Mais si on allait plus loin et qu'on cessait tout simplement de demander aux petites filles et aux femmes d'être belles ?

La première impression que j'ai eue de ce livre est qu'il m'a beaucoup rappelé "La faiseuse d'étoiles" de Mélissa Da Costa. Comme dans ce dernier, le narrateur est aussi un enfant.



Des sujets bouleversants sont également abordés, mais avec légèreté. (Ceux qui ont lus les deux livres comprendront).



Toutefois, En attendant Bonjangles c'est aussi une histoire d'amour, de folie ...



Un livre très touchant. Le genre d'histoire qui nous fait passer du sourire à la tristesse en quelques pages, mais qui n'a pas été un coup de coeur pour moi. J'attendais trop de ce livre, je pense. Dans tous les cas, c'est une très belle découverte et je le recommande.



Je le relirai bien dans quelques années.

Après avoir entendu parler de ce roman partout, sous toutes ses formes, je me suis enfin laissée entraîner dans la danse ! Mais je dois avouer que je suis mi-convaincue...



D'un côté, j'ai bien aimé cet univers complètement fou, burlesque et extravagant où mensonges et vérités dansent sous nos yeux. J'ai apprécié me perdre dans cette danse endiablée, où rien n'est plus important que l'amour et la joie qui unit cette famille. Une aventure déjantée, mais qui on le comprend très vite, est aussi vouée à l'échec. Car vivre à la folie à un prix...



Mais pour moi, même s'il s'agit d'une très belle histoire douce-amère, je n'ai pas été touchée plus que ça. Je l'ai lu très vite, sans réelle saveur. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et la fin, bien que touchante d'une certaine façon, ne m'a pas réellement convaincue.



Au fond je comprends son succès, mais il ne restera qu'une lecture parmi tant d'autres pour moi.

Dans son journal, Elizabeth Vernn nous raconte son histoire. Inscrite par sa mère à un concours de mini-miss à 7 ans, elle fait preuve de malchance et gagne. Paradoxal me direz-vous. Pas du tout. Car cette victoire va entretenir une succession de défaites et être vécue comme un échec.



Ce roman retranscrit l'impatience et l'intransigeance d'une mère qui va façonner sa fille, jusqu'à la briser.Dans cette compétition, le problème devient l'enfant et la mère n'a qu'une idée: modifier sa fille pour l'améliorer.

On voit évoluer cette petite fille qui ne va avoir de cesse de martyriser son corps pour punir sa mère. Adolescente, puis adulte, elle va passer de l'extrême esthétique à l'extrême puissance en devenant body bodybuildeuse. Et s'enfermer dans une prison: la vengeance.



J'ai souvent cru que l'héroïne était plus âgée tant son vécu et son phrasé sont intenses et violents. Rédigé comme un témoignage, cette histoire d'auto-destruction dénonce crûment la superficialité et le culte du corps. Mais l'aspect psychologique m'a manqué. Une écriture féroce, souvent agressive. Il faut chercher l'émotion et, plutôt que touchée, j'ai fini ma lecture en colère. J'aurai préféré la première fin proposée par l'auteur, plus cinglante, plus cruelle, plus... Elizabeth quoi!

Un petit chef d'œuvre ! Ce livre est un bonbon, une gourmandise, c'est pétillant, vif, ça part dans tout les sens, ça vit, ça déborde d'amour !!! L'auteur nous entraîne dans un tourbillon de folie, à la découverte de personnages attachants et de tranches de vie rocambolesques .... jusqu'au dénouement, parce que le sujet est grave finalement !



Un gros coup de cœur pour ce premier roman prometteur à écouter avec la chanson titre du Livre, interprétée par la merveilleuse Nina Simone

J'ai vu ce livre d' @olivierbourdeaut passer une paire de fois à l'occasion de son adaptation cinématographique.



Je pensais que ça parlait de danse, aucune des deux œuvres ne m'attirait.



Et puis quelqu’un m’a parlé du thème principal et j'ai décidé de le lire! Je l'ai adoré et dévoré.



Il est petit, il se lit hyper vite mais surtout qu'est ce qu'il est beau!



172 pages de beauté, de poésie et d'amour.



C'est dramatique mais aussi drôle, doux, émouvant, pétillant.



Bref, c'est à peu près tout ce que j'aime. Un livre qui laisse une trace alors je vous le recommande vivement.

C'est l'histoire d'un amour fou, celui entre Georges et son épouse dansant sur la musique de Nina Simone devant le regard émerveillé de leur fils, le narrateur de cette histoire.



Mais bientôt, la folie douce de la maman se transforme et ses extravagances dérangent.



avant de voir le film, je voulais me replonger dans le livre. J'y ai retrouvé cette atmosphère incroyable de douceur, de tendresse mêlée de larmes.



Le fait que le narrateur soit un enfant fait que l'on découvre tout par le biais d'un regard émerveillé. Mais malgré tout la réalité perce et elle est tragique. Bien sûr on est ébloui par ce couple incroyable, leur amour et leur fantaisie. On est aussi extrêmement ému par le final. On suit avec appréhension l'évolution de la folie de la maman.



Mention particulière pour le quatrième membre de cette famille fantasque, melle superfétatoire.



Bref un livre qui vaut vraiment le coup.https://www.facebook.com/unhiboudanslabibliotheque



https://www.instagram.com/un_hibou_dans_la_bibliotheque/

Ça, c’est fait. Voilà à quelque chose près ce que je me suis dit après la lecture de ce roman. Il m’a été mille fois conseillé et je l’ai enfin lu. Mais, force est de constater que je suis passé complètement à côté. Je pourrais même dire que je me suis ennuyée. A quoi cela tient-il finalement ? À trop d’attente ? À une lecture commencée sous le prisme des nombreuses chroniques dithyrambiques que j’ai pu lire ici ? Peut-être…

Pourtant, il faut l’avouer, ce roman portait en lui quelques-uns de mes sujets fétiches : la folie, le couple, l’enfance.



Pour être tout à fait honnête, j’ai trouvé la naïveté de cet enfant finalement assez agaçante. Si j’ai aimé son innocence le temps des premières pages, elle m’a rapidement ennuyée. Et puis, je n’ai pas vraiment cru à cette folie légère qui prend de plus en plus de place jusqu’à étouffer tout ce qui l’entoure.



Je ne pense pas qu’il s’agisse là d’un mauvais livre et je comprends tout à fait comment il a pu devenir le best-seller dont tout le monde parle. Seulement, la mayonnaise n’a pas prise avec moi. J’attendais plus de contraste, plus de noirceur, plus d’ambiguïté et d’ambivalence.



Heureusement, il me reste la chanson.

Étonnant, pétillant, étourdissant, émouvant.



Étonnant:

Au départ je me suis demandée dans quoi je m'embarquais, pour moi cela n'avait ni queue ni tête. Et puis petit à petit tout se met en place et l'on comprend tout.



Pétillant:

La façon dont s'est écrit et raconté du point de vue d'un petit garçon, et puis cette touche d'humour, j'ai adoré.



Étourdissant:

Nous sommes embarqué avec cette famille dans un tourbillon. Aucune journées ne se ressemblent, d'un coup de tête tout change.



Émouvant:

Je vous laisse le découvrir.

Très bonne découverte que ce livre où l'on suit les aventures d'un couple fou amoureux, de leur enfant hors du commun et e leur meilleur ami, l'Ordure !



L'auteur arrive à garder un ton léger, tout en abordant des sujets bouleversants. Les phases de calme succèdent aux phases de folie sur un rythme presque dansant.



J'ai été happée par la lecture de ce livre, c'était magnifique !

Quel étrange court roman, plein de surprises!



Le rythme est mené tambour battant, coloré, on imagine le fiston grandir avec des souvenirs de fête, de plaisir, de folie, de danse, poèmes, de châteaux en Espagne, dans une famille que nous qualifierions d’excentrique, mais lui ne connaît que cela!



Mais cette réalité en cache une autre, plus sombre, qu’on apprivoise au long du roman.



Très chouette découverte!

Quel bijou ce roman !



Une deuxième lecture pour moi et l’émotion est toujours aussi intense.



Il est délirant, pétillant, déroutant, magique, complètement déjanté et totalement bouleversant. C’est une très jolie façon de parler d’un sujet aussi sérieux.



Une histoire d’amour totalement folle, touchante, tragique…

Roman extrêmement touchant qui met en scène une famille haute en couleur, dont le quotidien est fait de fêtes, de rires et d'histoires farfelues, et qui a pour animal de compagnie un oiseau appelé Mademoiselle.



Vous l'aurez compris, cette famille n'est pas comme les autres, mais l'amour que chaque membre porte aux autres est bien universel, si ce n'est encore plus profond que ce que ressent la plupart des gens. J'ai été vraiment très émue par les sentiments de Georges envers sa femme, son attachement qui lui fait faire l'impossible, leurs danses sensuelles et effrenées, le partage de cette folie, puisque quand on aime quelqu'un, c'est censé être pour le meilleur comme pour le pire.



J'ai aussi été très touchée par le jeune fils du couple, notre narrateur qui nous raconte avec beaucoup de candeur son quotidien, des expressions entendues qu'il ne comprend pas réellement. Il a une très belle image de sa mère qu'il idolâtre, et nous la décrit sous un angle émerveillé. Néanmoins, nous comprenons ce dont il est question, les terribles démons auxquels doit faire face cette femme dont nous ne saurons jamais le véritable prénom, mais qui a su être multiple et se réinventer sans cesse.



La plume de l'auteur est magnifique, d'une grande poésie, c'est un roman qui doit être extrêmement agréable à écouter, tant les phrases sont bien tournées, la sonorité de certains mots renvoit à d'autre. L'auteur manie à merveille notre belle langue française pour aborder un sujet on ne peut plus difficile. Il en parle d'ailleurs avec beaucoup de justesse, tout en rendant certaines choses lumineuses.

D’amour et de folie

Un couple d’amoureux ne vivent que pour danser et faire la fête au son de Mr Bojangles. Leur fils en est émerveillée et prend part à cette vie replis de plaisir et sans contraintes.

L’histoire est dirigée par la folie de la mère jusqu’au jour où tout va trop loin et le père et le fils doivent intervenir pour la sauver mais aussi pour que la fête continue.



On parle ici de l’amour fou mais à quel prix?



J’ai passé un bon moment avec se livre qui se lit assez rapidement.
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C'est un livre que j'ai pris le temps de lire, car je le savais court, je le savais intense et le sujet me touchait.

Je n'ai pas été déçue. La plus est douce, vive, presque acidulée des bonbons que l'enfant narrateur peut parfois manger.

Puis l'histoire devient amère et le goût des mots est entaché de celui des maux de la mère.

Elle, il, eux sont d'une pureté que je ne connaissais pas encore au gré de mes lectures. J'ai tout aimé, tout savouré, tout affronté dans ce roman qui, au rythme d'une valse, d'un tango, d'un slow, m'a fait tourner la tête et renversé le cœur.

Une lecture pas vraiment prévue, ni le titre ni la couverture ne m’attiraient, mais quand j’ai vu ce livre dans une boîte à livres, j’ai réalisé qu’il convenait parfaitement à un item du challenge Multi-Défis (musique ou danse dans le titre ou sur la couverture)

J’ai bien aimé cette vision loufoque de la vie d’une famille de toute évidence pas tout à fait comme les autres. L’enfant est bien conscient qu’en dehors de sa famille la vie est différente, il interprète les faits à sa façon, à partir de ce que lui expliquent ou non ses parents, et surtout son père. En parallèle au récit de l’enfant, il y a les notes du père qui donnent au lecteur une toute autre vision de la situation, pas du tout idyllique. La réalité que cache cette famille hors norme, loin de la vision première, devient de plus en plus palpable, bien triste en fait. Et la fin de l’histoire se fait tragédie. J’ai beaucoup aimé cette lecture, mais j’ai trouvé de trop le paragraphe sur l’envoi du manuscrit à l’éditeur. C’est trop convenu, une ficelle vraiment grosse et en plus inutile, ça n’apporte strictement rien. A moins que ce ne soit un clin d’oeil maladroit à Mademoiselle Superfétatoire ? Sauf que ça a attiré mon attention sur un défaut bien plus important et qui n’apparaît qu’à la toute fin. Le récit par le père, trouvé par l’enfant, ne pose pas problème, il a été écrit au fil du temps, pour être lu plus tard. Mais à quel moment l’enfant narrateur est-il censé raconter cette histoire ? Tout au long de la lecture, cela ne pose aucun problème, il nous raconte son enfance au passé, c’est assez classique. Mais une fois que l’on connaît le dénouement, ça ne tient plus : il n’a pas écrit avant, et maintenant, après une fin si tragique, il ne peut plus raconter le passé ainsi et sur ce ton. Cela n’enlève rien au plaisir que j’ai eu à le lire, mais c’est un peu boiteux et maladroit. Cela dit, c’est un premier roman, et à ce titre, plutôt très réussi.

Paludière.



Lui est agent immobilier, prêt à tout pour assurer son ascension sociale. Quant à cet autre, il est paludier et cultive avec soin sa misanthropie. Une amitié improbable va naître entre eux.



J'ai retrouvé avec un immense plaisir Olivier Bourdeaut. Dans ce roman nous suivons deux hommes que tout oppose et qui pourtant vont nouer une étrange amitié. L'un est issu d'un milieu populaire et a fait tout ce qu'il peut pour s'en extraire, quant au second, issu d'un milieu très privilégié, il a rompu tout lien avec autrui.



Cette lecture a été délicieuse. L'auteur manie l'humour noir avec maestria. Les deux chapitres de présentation de nos protagoniste sont absolument splendide. La suite est dans la même veine. Je pense notamment à un passage qui met à l'honneur une mouche.



La relation entre les deux "héros" n'est toutefois pas mise de côté. Les deux tentent de s’apprivoiser mutuellement. Entre amitié et rivalité, les deux se fascinent et se repoussent à la fois. Leurs dialogues sont également savoureux.



Bref, cette lecture a été un immense coup de cœur. Il ne me reste plus qu'à lire le fameux "En attendant Bojangles".