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Critiques de Olivier Héban (113)
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Conquêtes, tome 3 : Decornum

Ce troisième tome de la série de one-shot « Conquêtes » est une petite pépite beaucoup moins prévisible que ce que j’imaginais en débutant ma lecture. En effet, après avoir dévoré les deux premiers tomes de cette série, je croyais en avoir assimilé les rouages. Les scénarios de « Islandia » et de « Deluvenn » démarraient du même point pour aboutir à une conclusion similaire. J’avais donc logiquement pensé à une fin convenue pour ce troisième tome. Pour mon plus grand plaisir et de façon surprenante, cette nouvelle intrigue s’est terminée d’une façon bien différente de ce que j’avais prévu. L’intérêt est donc renouvelé pour cette série qui nous réserve encore deux tomes avant de se conclure.



Bien que les dessins de Stéphane Crety ne m’aient pas totalement convaincus, j’ai fini par apprécier son style graphique qui met en avant de grandioses paysages (et autres décors) au détriment des personnages. Les premières planches m’ont parues un peu brouillonnes avant que je ne me fasse au style de ce dessinateur que je ne connaissait pas du tout. J’ai finalement plutôt adhéré à un univers graphique qui m’avait pourtant dérangé au début de ma lecture. Si, comme moi, les premières planches ne vous plaisent pas forcément, n’hésitez donc pas à persévérer dans votre lecture. Vous en serez grandement récompensé !



En ce qui concerne le scénario de Nicolas Jarry pour « Decornum », je l’ai trouvé un cran au dessus de celui de « Deluvenn » qui était déjà très travaillé. Chaque détail a son importance. L’intrigue est entièrement maitrisée du début à la fin. Les tenants et les aboutissants des petits mystères intermédiaires se devinent assez facilement, mais la surprise finale ne se voit pas venir. Le final est donc un vrai régal pour le lecteur.



Je vous recommande donc sans la moindre hésitation le lecture de ce troisième tome de « Conquêtes » qui ne nécessite aucunement la lecture préalable des deux tomes qui le précèdent. C’est le bon coté des séries de one-shot. Vous pouvez lire chaque tome de façon indépendante des autres et dans l’ordre que vous souhaitez.
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

On sent maintenant que la série Elfes est bien lancée car on est loin du postulat de départ qui demandait aux différents scénaristes de la série d’éviter les fins ouvertes tout en se gardant la possibilité de faire une suite si le public répondait présent.



Maintenant, ils n’ont pas peur de vous dire que la suite, vous l’aurez au prochain épisode, et c’est tant mieux parce que la série est de qualité, tant au niveau des scénarios que des graphismes.



Avantages de la série c’est que, puisque l’on a des scénaristes et des dessinateurs différents pour les 5 races d’Elfes, les lecteurs ne doivent pas attendre un siècle entre deux albums.



Et ce 11ème tome, qu’est-ce qu’il vaut ? Niveau rigolade, faudra aller voir ailleurs parce que dans Elfes, on ne se marre pas beaucoup, c’est sombre mais foutrement jouissif parce que l’on retrouve tous les travers des humains chez nos amis les Elfes, dont celui de la soif de pouvoir.



Les dialogues sont souvent émaillé de petites piques sur l’Homme et notre société en prend pour son grade aux travers des aventures qui se passent chez les êtres aux longues oreilles.



Dans cet opus, nous retrouvons nos amis les zombies, goules, morts-vivants que nous avions quitté dans un autre tome et force est de constater que le zombie, ça survit ! Cette armée va obliger les Elfes à s’associer avec les Humains pour tenter de stopper la progression de Lah’Saa, la dominatrice de ce troupeau de zombies qui aiment vous faire des bisous partout afin de vous bouffer ou de vous transformer.



Vous vous souvenez de la bataille du gouffre de Helm ? Et bien, celle de Kastennroc lui ressemble fort avec des hordes qui montent à l’assaut des hautes murailles et d’un Elfe associé sur les remparts à un Nain, les deux se battant en harmonie…



Pas de temps mort, un Méchant qui n’a pas dit son dernier mot, des futurs cross-over que l’on sent venir avec les autres peuplades Elfes, des vieilles connaissances telles le Nain Redwin de la Forge et des allusions à des événements ayant eu lieu dans les autres tomes…



C’est chaud bouillant durant toute l’histoire et on peste lorsqu’on arrive à la fin parce qu’on aurait pas craché sur 60 pages de plus, tellement c’est bon.



C’est tout ça et bien plus encore ce onzième tome.



Ajoutez du suspense, un traître à trouver, une défense à organiser, des dessins et des couleurs soignées, des personnages travaillés dont certains m’ont fait trembler de peur, tant je les apprécie, moi qui les suit depuis un certain temps.



Bref, une super saga qui ne m’a pas encore déçue et dont je suis in love. Une vraie love story entre nous, comme entre Scrat et sa noisette.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

J'avais arrêté mon expérience avec cette série après un premier tome qui ne m'avait pas du tout convaincu, c'est en feuilletant en librairie le 11 eme tome que j'ai fini par basculer de nouveau.



Tout d'abord ce tome peut tout à fait s’apprécier sans avoir connaissance des volumes précédents (même si cela est sans doute préférable), et puis cette histoire est tout simplement jouissive et furieusement épique au possible. Kastennroc, c'est la rencontre en BD des Deux Tours de Tolkien et de Légende de David Gemmell et qu'il est bon de retrouver le valeureux Redwin après avoir fait sa connaissance dans l'excellent premier tome de la série des nains.



Au niveau graphique Duarte rend une copie satisfaisante avec un style qui rappelle celui de Pierre-denis Goux, de toute façon de tome en tome il y a globalement un souci de cohérence stylistique qui rend à cette série une véritable identité.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Elfes, tome 12 : La Reine des Sylvains

Encore un tome d'Elfes très réussi avec de superbes dessins.

Nous avons ici une jeune elfe adoptée par les orks qui plus grande rêve de vengeance. Elle est vite rattrapée par sa nature et son destin.

Une elfe avec un langage d'ork ça nous change, c'est plutôt marrant et ça nous donne une autre vision des orks. Tous les personnages sont attachants, même ceux qu'on ne voit que brièvement. Si la fin est rapide on voit bien avec ce tome qu'il servira à introduire Ora dans une guerre qui traverse les tomes et les royaumes des elfes.

On a hâte de découvrir la suite, directe et directe, de ce tome, et comment le monde va se débarrasser des goules.
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Elfes, tome 12 : La Reine des Sylvains

• Elfes, Tome 12

• Nicolas Jarry (Scénario) & Gianluca Maconi (Dessin)

• Soleil



Quatorzième tome des Terres d'Arran que je lis, et douzième consacré aux Elfes.



Rentrons dans le vif du sujet, qu'est ce que ça raconte ?

Dans ce premier volume de la série Orcs, nous allons suivre...

Hein quoi ? Mais on est sur la série Orcs où la séries Elfes ?

Bon ok ok... Nous sommes dans la série Elfes mais vu comment ça commence, cela aurait pu être le premier tome de la série Orcs.



Nous allons donc suivre Ora, une jeune elfe qui après la mort de son père, va être recueillie et élevée par des orcs.

Ainsi, Ora va être élevé à la dur. Pas de musique classique, nous on se tape dessus. Pas de haricot vert vapeur, nous on mange de la viande.

Ainsi, arrivé à l'âge adulte, bien qu'ayant un physique d'elfe, Ora aura bien plus de point communs avec les orcs.



Un tome sympa à suivre.
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

• Elfes, Tome 11

• Jean Luc Istin (Scénario) & Kyko Duarte (Dessin)

• Soleil



Je lis les différents tomes du Monde d'Aquilon dans l'ordre de parution chronologique, et après la lecture du premier tome de Nains, me revoila sur la série Elfes pour le onzième volume.



Et on peut dire que c'est un bon tome, un tome qui reprend des évènements s'étant passés dans des tomes précédents, et ça fait plaisir, c'est un peu ce qui manquait dans cette série Elfes où certains tomes paraissent presque or univers.



On retrouve donc les goules qui gagnent du terrain ainsi que différents personnages vu précédemment qui vont lutter contre ce mal.

Un tome très sympathique qui m'a fait penser à deux licences que j'aime beaucoup, le Seigneur des Anneaux avec une ressemblance certaine de l'attaque du gouffre de helm, et aussi de Warcraft, notamment le jeu Warcraft III avec Arthas et les morts vivants.
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

Quel tome riche en rebondissements !! Je dois vous avouer que j'ai du mal à suivre correctement cette saga, je m'y perds car on suit des castes d'elfes différentes, des histoires liées ou pas, on retrouve parfois des gens qu'on aurait vu au tome X, Y et dont on a tout oublié. Bref, je ne suis pas bien assidue et ça me fait perdre le fil. Sauf qu'ici, un grand enjeu se joue et c'est la guerre : il faut se serrer les coudes et s'allier pour combattre cette elfe noire démoniaque avec son armée de goules. Les elfes bleus, humains et UN nain vont s'unir pour tenter de renverser la donne à Kastennroc, cité réputée imprenable. Ca s'est vite lu vu comment c'était fou et prenant !
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Elfes, tome 12 : La Reine des Sylvains

Ora est une petite elfe sylvain qui a été élevé parmi les orks. Son courage et ses talents de chasseuse sont respectées dans son clan malgré son appartenance à une autre race. Néanmoins elle ne peut renier ses origines et décide d'aller faire payer la mort de son père biologique à la reine de elfes sylvains. C'est oublier la terrible menace qui se répand sur la terre. Celle des Goules.



Un tome en dessous des précédents de cette excellente série Elfes.

La classique histoire d'une petite elfe éduquée par une autre race ne rend pas le scénario très originale. Néanmoins Ora est un personnage très charismatique dont l'évolution, bien qu'un peu rapide mais que voulez-vous format du one-shot oblige, est bien amenée.

Je déplore surtout une fin un peu rapide qui manque de développement. On est un peu frustré que tout aille si vite.

Bien évidemment l'on sent que l'on reverra Ora, dans cette guerre contre les goules où tous nos héros vont se réunir. Ah cela fera surement une rudement chouette de bataille finale!
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

Ce tome est un bonheur !



C'est exactement pour ce type de lecture épique que j'ai décidé de me lancer dans la série Elfes, et dans ce tome 11, j'ai été franchement servi.



Sans contestation possible, l'axe autour des Elfes bleus me paraît un ton au-dessus, ce qu'il s'y passe influence de toutes les manières les tomes suivants depuis la saison 2 (tomes 6 à 10). Je ne m'attendais pas du tout à découvrir une bataille rangée à la sauce "Gouffre de Helm", ni retrouver avec plaisir ce cher Redwin, dont l'introduction dans l'univers Elfes est tout sauf anecdotique.



On vibre et on se délecte de ce travail de qualité. Vivement le tome 16 !
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Conquêtes, tome 3 : Decornum

Nicolas Jarry n'écrit jamais rien au hasard. Ses textes sont toujours, ou bien souvent de ce que j'en connaît, à lire à plusieurs niveaux.

Plusieurs grilles de lecture sont nécessaires à leur compréhension. Nécessaires également pour en apprécier tout le talent de l'auteur.

Je ne prétends saisir toute l'ampleur de cet auteur, mais dans ce tome là, c'est tout bonnement une réflexion sur la guerre et surtout l'après guerre qu'il propose. Et ce n'est pasun hasard si le contexte qu'il propose se réfère au Japon. On pourra voir sans trop se tromper, les effets de la guerre dans les yeux et les souvenirs du grand père que celui ci a laissé à Keïto, l'un des personnages principaux de ce tome. Alors qu'il évoque le Japon de son enfance, on ne peut que repenser nous aux épisodes d'Hiroshima et de Nagasaki, et sans doute même, plus récemment l'accident de Fukushima, le grand père faisant allusion à un air autrefois pur... Je n'irai pas jusqu'à dire que Jarry a volontairement placé là ses références, mais cela aide en tous cas à comprendre les motivations des personnages et surtout le message de fin de tome.

Contrairement aux tomes précédents, ici la planète ne permettra pas aux colonisateurs humains de s'y installer. La soif de pouvoir, la bêtise et une propension malsaine à la destruction de l'être humain, l'amenant inexorablement à sa propre perte, et même au sabotage purement et simplement de ce qui aurait pu devenir la prochaine terre pour l'homme.

Malgré un récit qui se veut résolument humaniste et positif, Nicolas Jarry le conclut sur une note définitivement négative, défaitiste, voire même sans doute fataliste et désillusionnée... Faut il y voir là le message de l'auteur, lequel malgré ses combats, finit par baisser les bras...?

Pourtant les derniers mots de Keïto montre à quel point il a fait son choix, héritage des paroles de son grand père qui résument le récit :" Avant de fermer pour la dernière fois les yeux, je voulais contempler librement les étoiles, et pas à travers un dôme, la visière d'un masque ni les barreaux d'une cage. Je voulais qu'il n'y ait rien rien entre mon âme et l'éternité."
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Conquêtes, tome 2 : Deluvenn

Dans ce tome, certaines choses m'ont plu, d'autres moins.

D'abord le moins, c'est la longueur du récit qui aurait mérité quelques coupes, certains passages n'apportant rien à l'intrigue et ne faisant finalement que l'alourdir. Ensuite j'aurai aimé en savoir plus sur les poulpes, qui ne sont présentés ici finalement que comme l'excuse à la violence humaine qui va suivre. C'est bien dommage, car on verra en eux une grosse allusion aux monstres lovecraftiens. C'est un peu con de mettre l'eau à la bouche et finir par vous enlever le plat, du genre "et ben non t'en auras pas!". Du coup j'ai dû vérifier que je lisais bien un truc de Jarry...

Enfin ce qui m'a le plus énervé, c'est lé dénouement, et il vous faudra dévoiler le texte qui suit.

Le récit m'a plu dans l'ensemble, il est vrai que l'arrivée sur la planète prend une tournure un peu mystérieuse et aventureuse, le temps de quelques pages, pour nous faire découvrir la civilisation cachée de cette planète. Les passages sous marins apportant quelques réponses mais autant de questions entretiennent une espèce d'aura mystique, digne des grandes oeuvres de sf, que je ne boude pas. Malheureusement, c'est si peu approfondi, que ça en devient symbolique et qu'on finit par presque oublier.

J'ai apprécié le traitement des personnages principaux, qui constituent véritablement une famille, le père, la mère, les enfants, la sœur, prennent véritablement leur part dans l'histoire, et tentent de survivre lorsque les choses tournent mal.

J'ai bien aimé la progression du récit, même si, comme je le disais au début, quelques longueurs sont à déplorer, notamment tous les passages d'explications scientifiques, qui se révèlent ennuyeux.

Mais je ne peux quand même me questionner quant quelques choix de l'auteur concernant ses personnages. Par exemple, pourquoi avoir mis l'ex femme de son "héros" dans le lit de ce "connard d'étoilé" comme le surnomme Idris ( entendez un gradé planqué)? Cela ne sert que peu l'intrigue, et n'a presque pas d'incidence sur la suite, Jarry n'explorant que peu cet aspect là, sinon que d'attiser le ressentiment et la colère d'Idris! En plus c'est d'un convenu presque insultant... Autre exemple, pourquoi avoir mis l'accent sur ce badass d'Idris alors qu'on s'échine à mettre en valeur la place de chaque membre. En première position, le fils, un petit génie, bien plus futé que ses parents, grâce à qui ceux là même vont trouver la voie pour exterminer les poulpes, est relégué au rang de fils, au profit de son père, un mâle dominant musclé, un super héros à l'américaine, qui s'attire finalement tous les honneurs...

En fait, j'ai bien aimé cette bd, pour le potentiel qu'elle représentait mais qui malheureusement n'a pas exploré toutes les dimensions qu'elle proposait.
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

On retrouve dans ce volume les survivants de « La mission des Elfes bleus » qui tentent de créer une alliance pour s’opposer aux armées non vivantes de Lah’ssa . Le schéma de l’album rappelle « Légende » du maître David Gemmell :la forteresse invaincue contre la horde invincible. Un personnage hétérogène et particulièrement sympathique vient s’ajouter au casting , le nain Redwin (qui joue le rôle dévolu à Druss dans l’œuvre précitée) . L’album contient de très belles scènes de batailles dignes des grands films et séries de fantasy . J’ai aimé
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Conquêtes, tome 3 : Decornum

J’ai beaucoup de choses à dire sur "Decornum", troisième tome de la série “Conquêtes“.

Déjà qu’il est encore plus imprégné de pessimisme que les autres. A tel point que le héros se compare aux kamikazes de la seconde Guerre mondiale qui se suicidaient en espérant détruire le plus d’ennemis possible.



Ensuite, on découvre en détail ce qu’est devenue la Terre à partir de l’exemple du Japon. On se rend compte également que l’Homme va répéter les mêmes erreurs sur toutes les planètes qu’il va coloniser, tout simplement parce que c’est un Homme et qu’il ne peut faire autrement.



Enfin, et c’est le gros point noir pour moi, la nation colonisatrice est ici asiatique et plus particulièrement japonaise. Et cela ne m'a jamais intéressé les japon(i)aiseries, les mangas. Et ce n'est pas cette BD qui va me faire changer d'avis : des méchas à foison, des combats entre méchas et dominants grotesques et incompréhensibles, des personnages qui ont tellement tous la même tête que je n'ai pas compris tout de suite que contrairement aux autres le héros Keïto était un mâle !



Alors, bien sûr, l'album comporte quelques points positifs. Son scénario a quelques innovations par rapport aux deux premiers tomes. Les humains ne peuvent coloniser la planète et se sont donc rabattus sur sa lune, une des races extraterrestres réussit à résister aux hommes sans technologie et semble invincible. Côté dessins, je n'ai pas aimé les combats ni les personnages mais Stéphane Créty s'est magnifiquement lâché sur les paysages.

Mais pour moi, "Decornum" est le plus faible des trois premiers albums de la série "Conquêtes".
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Mages, tome 2 : Eragan

Ce tome 2 nous présente la magie runique à travers Eragan, apprenti magicien pas très doué et indiscipliné, mais qui pourrait bien révéler un énorme potentiel ( en fait on suppose que c'est le cas dès le début) et son maître un capitaine de l'ordre des ombres qui ne sait plus quoi faire de lui.

Nicolas Jarry nous emmène donc sur les pas de ce jeune padawan, impliqué dans une enquête de meurtre sanglant entachant le monastère où, lui et une petite troupe de compagnons, se sont retranché pendant une année afin d'y étudier. Il s'agit là d'un récit quelque peu initiatique qui se déroule sans grande surprise. Le jeune Eragan va apprendre à se servir de son potentiel dans une conclusion qui l'implique forcément et certains événements feront de lui quelqu'un de plus mature. Le passage symbolique de l'adolescence à l'âge adulte devait forcément être représenté dans ce genre de récit. Rien de bien nouveau ni de transcendant jusque là.

Là où je kiffe un peu plus, c'est bien dans la présentation de cette magie runique. Les auteurs se sont creusés sérieusement la tête pour nous pondre quelque chose de neuf et fabriquer cette magie ( vocabulaire, fonctionnement, agencement et tout le toutim). C'est fouillé, c'est bien foutu, ça laisse augurer de chouettes développements ( à condition de ne pas tomber dans l'excès), à la fois au sein même de cette série mais également dans l'ensemble de la mythologie développée à travers les 4 séries de l'univers des Terres d'Arran.

Je kiffe également le personnage principal qui semble se construire un avenir bien éloigné des sentiers battus. Son caractère ombrageux et ses aspirations sombres et limitless devraient conduire à un personnage très intéressant.

Enfin j'ai apprécié le travail du graphiste même si je lui trouve quelques inégalités. Certains visages sont absolument moches ( page 13) quand d'autres sont réussis, la plupart du temps. Mais cela ne gâche en rien le plaisir de lecture, et je gage que les auteurs tiennent là un sujet intéressant qui devrait donner une série passionnante.
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

Kastennroc ou le gouffre de Helm, aurait t'on pu dire...! Car il faut bien avouer que ce volume présente de forts relents de similitudes avec l'épisode célèbre du Seigneur des anneaux. D'une part la forteresse légendaire imprenable et d'autres part les armées qui s'affrontent, d'un côté l'une constituée de l'alliance hommes/ elfes dont un nain est à leur tête, et de l'autre une armée de non morts, de goules. J'avoue que l'épisode est jouissif; ici pas de place à la finesse, à la discussion philosophique ou aux scènes d'amour, on est là pour tripailler et les auteurs s'en donnent à coeur joie. Duarte, le dessinateur, tout d'abord, qui nous livre des planches mémorables illustrant parfaitement l'ampleur de la bataille tout comme l'horreur dans tout ce qu'elle a de plus gore et de plus chaotique. Nul besoin de lisibilité, de fluidité, de visibilité ou de cohérence, tout n'est que chaos face à cette armée morte vivante incommensurable.

Jean Luc Istin ensuite, le scénariste et maître d'oeuvre de la série, qui reprend ici les rênes de l'histoire globale en focalisant enfin le récit sur le personnage de Lah'Saa et en mettant en ligne le premier affrontement tant attendu. Car on se doute bien qu'il ne s'agira là que du premier, l'auteur semant quelques indices bien visibles au passage, et préparant déjà la suite. D'une part cet assassin mystérieux dont l'identité reste secrète, et d'autre part le revirement de dernière minute, qui met en déroute la si précieuse alliance. Il a l'intelligence de ne pas réduire son récit aux seuls hauts faits de ses personnages principaux, offrant ainsi son moment de gloire à Athé'Non, dont le coeur crie vengeance depuis le tome 6. Le piège de la facilité et de la banalité eût été évident d'autant que Istin convoque dans la bataille un personnage d'une autre série, dont je vous laisse la primeur de découvrir l'identité, et élargissant du même coup la propre mythologie du monde d'Arran.

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Elfes, tome 11 : Kastennroc

Elfes n'est jamais une déception. Encore moins pour les elfes bleus qui est une réussite. Pour ce tome une réussite très sombre. On ne peut pas dire que ça soit très joyeux et qu'on se fende la poire à chaque page. Mais on a tout ce qu'il faut pour vraiment apprécier. Des personnages très humains (oui même les elfes) qui ont de l'espoir et la perde, qui aiment, qui haïssent, qui ont peur. Ici pas de superhéros.

La guerre se prépare et éclate. On garde espoir mais on n'est pas surpris par la fin. Malgré qu'on ne s'attendait pas à autant. D'ailleurs cette fin nous promet pour la suite une confrontation avec le reste de la série. On attend avec beaucoup d'impatience le prochain tome, que ce soit les elfes bleus ou non.

Que dire de cette BD tout bonnement parfaite ? Une dernière petite chose : les dessins sont vraiment exceptionnels.
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Les Seigneurs de Cornwall, Tome 1 : Le Sang..

Arthur est au loin, à défendre les cotes de Britannia. Duncan, haut roi d'Irlande, va alors en profiter pour conquérir la Cornwall en faisant du roi Mark son vassal, par la force bien sur. Les troupes du roi d'Irlande sont supérieures en nombre mais ses terres sont celles des cornouaillais qui sont en plus guidés par un druide presque aussi puissant que Merlin, Rivalen.



Un premier tome assez classique de cette époque celtique. L'âme des légendes arthuriennes est bien présente même si ce grand roi est au loin et n'apparait pas dans l'album.

L'histoire semble se centrer principalement sur Tristan, un des fils de Rivalen. Ainsi que sur Gloredell, la fée qui rêvait de pouvoir qui qui fera basculer le destin de la Cornouaille.

Pas vraiment de surprise pour le moment mais un premier tome tout de même plaisant à lire.

Les dessins sont de qualité plutot médiocre. Ne vous fiez pas à la beauté de la première de couverture d'un dessinateur différent.
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

Ah la la, c'est du bon, du très très bon !



L'histoire m'a fait penser à du Tolkien, évidemment, ben oui, c'est de la fantasy ! Mais c'est vraiment bien récité, raconté, amené au lecteur, c'est d'une intelligence ! Je dis bravo.

Le tout lu, en écoutant l'album soundtrack du Hobbit, (le premier), et on y est, l'ambiance est là ! Fantastique !



Ah j'aime quand les elfes, les humains et les nains combattent ensemble.

Et c'est encore mieux lorsque la lecture se fait dans l'ordre de sorti des albums du monde d'aquilon.

De ce fait, c'était super sympa de retrouver Redwinn, l'immense guerrier-seigneur nain !!



L'ennemi commun et ses goules qui ravagent tout sur leur passage, vont se retrouver bien plus coriaces encore que tout ce qu'on pourrait bien imaginer.



Il me tarde de découvrir la suite.

Et en plus c'est beau, franchement les graphismes sont vraiment de qualité.

Cette série est vraiment superbe, à recommander assurément.
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Elfes, tome 12 : La Reine des Sylvains

Ce tome prend place après les tomes 7 et 11.



Dans le tome 7, la reine Elissei, transformée en espèce de monstre à sève volant, avait été obligée de s'exiler au sein de la forêt car elle avait transgressé les lois de son peuple en utilisant la magie du crystal vert et en invoquant les golems pour vaincre les mercenaires yrlanais.



Azewën, le patriarche d'une puissante famille d'elfes sylvains, avait tenté de tuer la reine qu'il considérait désormais comme une sorcière. Ce tome commence quand deux membres de ce clan échappés au massacre, un elfe et sa fille, font une halte au cœur des gorges volcaniques du Margh, au sud de la forêt de Duhann, épuisés par leur fuite. Le père meurt et la petite fille, Sibyl, est recueillie par une bande d'Orks dont le chef, après avoir renoncé à la becqueter, a décidé d'en faire cadeau à sa femme, déprimée par le départ de leur fils aîné sur le continent. Rebaptisée Ora, la petite "delfe" est élevée comme une ork jusqu'à devenir leur meilleure guerrière. Bien qu'elle soit éduquée à la dure, elle est sincèrement aimée et farouchement protégée par ses parents, ses oncles et ses frères orks. La présence de ces Orks apporte une note complètement rafraîchissante tant leur humour est irrésistible ! La famille adoptive de Sibyl est en plus extrêmement attachante et laisse espérer qu'une alliance soit possible avec les Elfes et les humains pour contrecarrer la menace "pesteuse".

Quatorze années se sont passées et Ora, ayant choisi comme vœu de guerrier de retrouver et tuer les assassins de son père biologique, quitte son clan pour se rendre en forêt de Duhann. Mais, avec ses manières et son odeur d'Ork, pourra-t-elle approcher et duper son ancien peuple ?



Entre temps, l'arc narratif des Sylvains a été rattrapé par celui des Goules, dont l'une finit par accoster sur l'île dans un bateau à la dérive, contaminant les habitants et semant le désespoir.



Si j'ai été complètement happée par les 2/3 de la BD, je dois dire que j'ai été un peu moins convaincue par la bataille finale qui ressemblait un peu à celle du tome 7. Mais dans l'ensemble, ce tome 12 est un excellent cru... (j'ai hâte de retrouver d'autres orks dans les prochains opus... vivivi)
Lien : https://parthenia27.blogspot..
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Elfes, tome 12 : La Reine des Sylvains

Ah la CATA, je viens de subir ma première déconvenue dans l'univers des Terres d'Arran : je n'ai pas aimé ce tome.



Pourtant, je dois bien admettre que tout partait très bien. Nous découvrons la petite Sybil, rebaptisée Ora par les Orks qui la reccueille. Elle sera élevée comme une des leurs et quand on connait l'animosité que se vouent Elfes et Orks depuis toujours, le scénario a de quoi être plaisant.



Je vais dès à présent évoquer pas mal de points qui risquent d'être sensibles pour toute personne qui n'aura pas lu la BD alors si c'est le cas : faites demi-tour ! :)



Je n'ai pas du tout adhéré au personnage d'Ora. J'ai eu du mal à comprendre la façon dont sa volonté de venger la mort de son père est amenée. J'aurais tellement préféré que ça soit l'inverse : que ce soit plutôt les Elfes qui viennent la chercher, ELLE, plutôt qu'elle n'aille à eux, parce qu'ils ont grand besoin d'elle au fond. Puisqu'elle est amenée à prendre la relève d'Eliseii, c'est donc la Reine qui aurait pu aller à sa rencontre. (Une Elfe élevée par des Orks, ça ne passe pas inaperçu aussi longtemps, je pense). La Reine aurait alors évoqué avec elle les circonstances de la mort de son père mais aussi le rôle qu'elle aura à jouer dans le conflit à venir. Se refusant à la laisser partir, son clan Ork l'aurait suivie, créant une alliance temporaire entre Elfes et Orks. (à circonstance exceptionnelle, décision exceptionnelle). Ce scénario aurait permis :

-d'éviter de faire passer Ora pour une belle égoïste en tournant le dos à sa famille adoptive aussi aisément ;

-d'éviter de faire réapparaître les Orks au cours du récit de manière hasardeuse et qui arrange franchement tout le monde, évidemment au bon moment hein ? ;)



J'ai également trouvé le personnage d'Ora un peu puéril. Notamment quand elle veut se couper le bras et se barrer loin du piège des Goules. Là, ça ne la dérange plus du tout de retourner auprès des Orks, qui jouent un peu le rôle de bouche trou sur le moment.

Son absence totale d'émotion à l'évocation de la mort de sa mère adoptive est également un peu dommage. Je sais bien qu'elle a été élevée comme une Ork et que c'est une dure à cuire mais quand même, on sent une volonté dans ce tome de rendre les Orks sympa, et au final la seule à ne pas l'être, c'est elle. Même son père adoptif s'est montré bien plus touchant à son égard, en se comportant comme un vrai daron.



J'ai l'impression que cela fait beaucoup de méchantes choses mais je n'en ai même pas terminé ... Les dessins sont vraiment brouillons, les visages sont parfois de vraies bouillies sans émotions, certains n'ont jamais la même tête à chaque apparition, c'est assez troublant. C'était déjà un point négatif que j'avais noté dans les précédents tomes de l'axe concernant les Sylvains, mais là, j'ai eu l'impression que c'était encore pire.



Vu la note globale qu'a recueilli ce tome, mon avis détonne un peu et je serais curieux d'échanger avec d'autres lecteurs. Pour ma part, je ne suis pas vraiment certain de lire le prochain tome des Sylvains (le 17 si je ne m'abuse). Il me tardait déjà d'en finir avec celui-ci.
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La famille

Dans « Orgueil et préjugés » de Jane Austen, les époux Bennett n’ont eu que des filles. Mais combien sont-elles ?

Quatre
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