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Critiques de Olivier Taveau (20)
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Cathares 1198

Après avoir récemment lu le tome 1 de Les enfants du Graal, on pourrait se demander si l’objectif est de se spécialiser sur cette époque et ce sujet. En effet, Cathares 1198 se déroule quelques années plus tôt. Mais on retrouve dans les deux ouvrages une même mise en lumière des débordements de l’église catholique, confrontée à l’hérésie cathare, certes, mais également aux luttes de pouvoir, internes – entre les cardinaux, par exemple -, et externes – avec le roi de France, Philippe-Auguste, pour Cathares 1198 ; avec Frédéric II, empereur du Saint-Empire dans Les enfants du Graal -.



Ce livre propose une version de l’histoire cathare, sans qu’il soit malheureusement possible de savoir ce qui est de l’ordre des faits historiques, et ce qui est de l’ordre du romancé, de l’imagination de l’auteur. On voit bien qu’une partie du récit est imaginaire – je ne donnerai pas d’exemple pour ne pas spoiler -, mais où est la limite ? Je sais bien que pour beaucoup de lecteurs, cela n’a pas réellement d’importance. Mais, pour d’autres, il s’agit d’un élément central : à ces derniers, « passez votre chemin, ce livre n’est pas pour vous ».



L’auteur, en effet, imagine une « obligation » faite aux papes, et remontant à plusieurs siècles lorsqu’Innocent III accède à la papauté. Et qui va à l’encontre de tout ce à quoi il s’est préparé. Le conflit intérieur qui en découle apporte un élément intéressant au récit.



Mais, même si les décisions sont, pour l’essentiel, prise à Rome, ce livre nous embarque dans un vaste périple en Occitanie. Béziers, Carcassonne, Toulouse, Muret, Fanjeaux… Nous accompagnons Raimond-Roger Trencavel, Raimon VI de Toulouse, Esclarmonde de Foix, dans leur opposition aux diktats de l’église catholique ; Guilhabert de Castres, un « parfait », c’est à dire un homme ordonné dans la doctrine cathare ; et, du côté des croisés, on suit Pierre de Castelnau, Arnaud Amaury, abbé de Citeaux, Simon de Montfort.



C’est une page d’histoire que l’on tourne ici, au fil des pages, des combats, des sièges et des pillages. Une page sanglante, noire, brutale, qui ne met pas à l’honneur l’église catholique.



J’ignorais que le comté de Toulouse était alors vassal du Royaume d’Aragon, et donc de Pierre II, celui qui défit les almohades à Las Navas de Tolosa, en 1212. Auréolé de la gloire de cette victoire, il pense pouvoir faire plier le pape et le convaincre de renoncer à la croisade contre ses vassaux. Mais la terrible défaite à Muret, d’autant plus incroyable que les assaillants sont au moins 4 à 5 fois plus nombreux que les croisés, à l’occasion de laquelle le roi meurt, marque la fin des espoirs cathares.



Oui, vous l’aurez compris, même s’il a quelques failles – et notamment, j’insiste, pour les férus d’histoire, dans la délimitation entre histoire et roman -, ce livre nous emmène avec lui. Et l’on se prend à se demander ce qu’il serait advenu si Pierre II d’Aragon avait été un petit peu moins sûr de lui… Mais, ça, c’est aux romanciers de l’imaginer…
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Cathares 1198

Hérétique : qui professe ou soutient des opinions contraires à celles qui sont généralement considérées comme vraies ou justes dans un groupe déterminé, nous dit le dictionnaire. Pour ce qui est de l’histoire des Cathares, le groupe déterminé c’est celui de l’église catholique apostolique et romaine. Cette dernière fondant sa légitimité sur le service d’un dieu qui brille par son absence de manifestations. La porte est alors grande ouverte pour parler à sa place et dire en Son nom ce qui est juste et vrai. Et il y a grande chance pour que ce juste et ce vrai servent les intérêts de qui le décrète. En Son nom bien entendu. Alibi suprême.



Aussi lorsque les Cathares se rendent compte que les dignitaires de cette église ne s’appliquent pas à eux-mêmes les valeurs de pauvreté et de chasteté dont ils ont la bouche pleine, qu’ils foulent au pied le fondement de leur religion, les fameux dix commandements, alors ces pauvres Bonshommes tels qu’ils se qualifient et leurs prêcheurs les Parfaits se mettent à contester ce juste et ce vrai dictés par une église à la corruption tellement sure de son fait qu’elle ne se dissimule pas. Église corrompue mais toute puissante. Elle mettra alors sa puissance et sa détermination à réduire au silence avec une cruauté inouïe ceux qui veulent faire valoir ses écarts avec la vraie parole du Christ, dont elle se légitime justement. Elle fera de même avec les Vaudois trois siècles plus tard en Provence.



Lire l’histoire des Cathares est toujours saisissant. Saisissement d’effroi avant tout à l’égard du sort réservé aux pauvres bougres qui avaient trouvé en leur nouvelle église la sincérité du discours et le secours spirituel attendu face à la rudesse de leur vie. Dans la quête du salut puisque tout est là. Ils ne voulaient ni plus ni moins que revenir à la parole première du Christ et appliquer Ses préceptes, que l’église Rome avait pervertis à son profit. Mais saisissement d’indignation aussi vis-à-vis de cette église, devenue l’officielle de Rome, au constat du comportement de ceux qui s’en était approprié les postes, arrogé le pouvoir, prêchant une chose et faisant son contraire, défendant ses privilèges avec une férocité assassine qui dépasse l’imagination. Dans l’amour de son prochain bien entendu. Au nom d’un dieu à qui elle fait dire ce qu’elle veut puisque la seule chose incontestable qu’on puisse attribuer au grand ordonnateur des choses de ce monde depuis qu’on l’invoque en tout et pour tout, c’est bien son silence.



L’ouvrage d’Olivier Taveau a comblé mes attentes en cela qu’il se réfère à des faits historiques objectivement admis et qu’en note finale de remerciement il y associe avec une ironie mordante cette église catholique apostolique et romaine, dénonçant ce qu’elle a sur la conscience depuis qu’elle détient le monopole dans la gouvernance des consciences, jusqu’à nos jours avec la protection consentie aux prêtres pédophiles. Monopole qu’elle aurait bien voulu voir perdurer si l’ouverture des esprits n’était pas venue lui apporter la contradiction et dénoncer tous ses crimes perpétrés au nom d’une foi, fondant une croyance à partir de laquelle s’est construite une religion exploitant le fabuleux commerce ouvert par la faiblesse de l’homme confronté à sa finitude.



Si toutes les religions se revendiquant d’un seul dieu, servies ou non par une église, ont une caractéristique commune c’est bien celle de l’intolérance vis-à-vis de toute velléité de concurrence. Se contredisant elles-mêmes en ce qu’elles prêchent l’amour de son prochain. J’espère qu’Olivier Taveau qui nous dresse, sur le modèle de la triste histoire des Cathares, une juste et violente diatribe contre l’église apostolique et romaine en a autant pour les autres religions se prévalant comme il se doit d’amour et de paix, et qui de tous temps ont été les premières à promouvoir la guerre.



Ce n’est pas Metin Arditi qui le contredira lorsqu’il fait dire à L’homme qui peignait les âmes : « On lui avait appris à respecter la Loi des Juifs et à se méfier de toutes les autres. Alors il lui répondit du mieux qu’il put, essayant de lui faire entrevoir les beautés qu’à ce jour on lui avait interdites :

- Notre religion dit la Loi. J’ai beau l’avoir abandonnée, sa rigueur et sa majesté m’impressionnent. La vie du Christ m’enseigne la charité, et l’Islam me rappelle l’importance de l’humilité et de la soumission. Pourquoi devrais-je refuser l’hospitalité de l’une de ces Maisons en faveur d’une autre ? Ce serait dédaigner chaque fois une grande richesse. Là serait la vraie folie. »

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Cathares 1198

Olivier Taveau a un premier gros mérite : avant d'écrire sur ce sujet, il a pris la peine d'étudier longuement, et même de s'imprégner de toute la complexité de la question cathare (et Dieu sait si elle est complexe, si je puis me permettre ce trait d'esprit). Et croyez-moi que rien que ça, après avoir lu de nombreuses fictions complètement fantaisistes sur le sujet, ça fait rudement plaisir.

Sur le plan de la documentation, je n'ai rien trouvé à redire, si ce n'est l'emploi anachronique ou inadapté des mots "cathares" et "parfaits", et quelques divergences avec l'histoire documentée sur certains évènements, mais franchement, au vu de l'authenticité d'ensemble, ça reste pardonnable.

D'autant que le monsieur a un second gros mérite : il écrit bien. Et ça non plus, hélas, c'est pas donné à tout le monde, même dans le monde de ceux qui prétendent (et parviennent) à publier un bouquin.

Alors pourquoi ne suis-je qu'à moitié emballé ?

À cause du fait qu'il aura fallu attendre les quatre cinquièmes du bouquin pour voir quelques traces très timides de fantastique ? Pas du tout. Un roman purement historique m'aurait très bien été, j'en lis de nombreux, mais cela pourra éventuellement décontenancer certains lecteurs de trouver si peu de fantastique dans un roman publié par Bragelonne.

Non, pour moi, le problème de ce roman, c'est sa construction.

D'abord, l'auteur fait le choix de ne prendre quasiment que le point de vue de personnages connus et même très connus de la croisade contre les albigeois (Le pape Innocent III, Guilhabert de Castres, Raymond de Toulouse, Simon de Montfort, Pierre d'Aragon, ...) Comme ce n'est pas une uchronie, il ne peut de ce fait s'autoriser que très peu de licence fictionnelle, et qui (comme moi) connaît bien l'histoire des cathares, va avoir très vite l'impression de relire l'Histoire dont il n'ignore rien, écrite juste sur le mode romanesque.

Ensuite, le roman balaie une longue période (1198-1216) durant laquelle il s'est passé tout un monde à l'échelle de l'Occitanie. Pour un roman de 400 ou 500 pages, cela nécessite forcément d'énormes coupes franches et ellipses qui nuisent forcément à l'unité et à l'harmonie de l'ensemble, pour produire finalement quelque chose d'assez décousu, accentué par un manque de personnalisation des personnages, parfois, qui peut les rendre interchangeables, même si l'on peut aussi rendre grâce à Taveau d'avoir su éviter la caricature, notamment pour parler de Simon de Montfort, que l'on aime généralement à caricaturer.

De même, parce que Taveau ne raconte finalement rien d'autre que l'Histoire de façon à peine romancée, on a du mal à trouver l'intrigue centrale qui serait le ciment de tout cela. Il est bien question d'une prophétie, d'un enfant prodigue qui viendra, mais tout cela reste finalement en suspens.

Au total, une demi-réussite, donc, malgré un travail de fond assez phénoménal.
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Depuis l'abîme

"Depuis l'abîme" d'Olivier Taveau est un thriller original mené par des policiers et par des militaires qui appartiennent on ne sait pas trop à quels groupes.

Malgré des passages très durs à supporter, après 50 pages j'ai bien accroché et je me suis passionnée pour ces personnages attachants aux fortes personnalités, impatiente de connaître le fin mot de l'histoire.

Un peu de paranormal et beaucoup de suspense. Original.
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Les âmes troubles

C’est rude, c’est sec, c’est sans explication. J’en venais à confondre les personnages.



L’intrigue ne m’a pas passionnée non plus.



Un abandon.
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Depuis l'abîme

Je n’avais pas aimé (du tout) le précédent roman de l’auteur Les âmes troubles, qui m’était tombé des mains : un style trop sec qui m’avait lassé.



Mon billet avait piqué Olivier Taveau sans que j’en sache rien. Son dernier roman sorti, il me contacte et me propose de lire ce dernier. Comme je laisse toujours d’autres chances aux auteurs, j’accepte. Bien m’en a pris : j’ai passé un excellent moment de lecture par une belle après-midi d’été.



Ca commence comme un polar avec disparitions suspects d’un groupe d’adolescents, une enquêtrice qui fait du surf pour se vider la tête, un étrange personnage nommé Virgile.



Un jour, l’un des ado refait surface dans un drôle d’état, et le récit prend une tournure para-normale qui ne m’a pas déplue (ni trop, ni trop peu).



J’ai aimé l’enquêtrice Heddy et sa supérieure qui ne s’en laisse pas compter ; j’ai aimé Virgile, personnage étrange qui apparait bien à propos ; j’ai aimé le gros balèze Owca qui tombe sous le charme d’Heddy.



Le style est fluide (oserais-je dire enfin lisible pour moi), haché quand il le faut, mais pas trop.



Merci, M. Taveau, j’ai beaucoup aimé votre dernier roman. Vous pouvez m’envoyer quand vous voulez le suivant, qui j’espère, aura les mêmes personnages principaux.



L’image que je retiendrai :



L’auteur ne dit jamais dans quelle région se situe l’action de son roman, mais des montages et des plages de surf, cela m’a emmené au Pays Basque, bien sûr.
Lien : http://alexmotamots.fr/depui..
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Les âmes troubles

Un roman atypique, policier certes, mais pas seulement et c'est ce qui fait tout son attrait.

Il y a un tueur en série, au méthodes particulièrement étranges, un flic,Nicholas, cassé, perdu, mais acharné à découvrir qui se cache derrière ces meurtres et à l’arrêter.

Et puis il y a Loah, Virgile et Paltine. Qui sont-ils? En quoi sont-ils liés à Nicholas et à ce tueur insaisissable?



Le lecteur est prix entre deux histoires, deux mondes qui se côtoient mais ne se mélangent pas tout à fait. Entre les pages se glissent une aura surnaturelle, enveloppant les personnages d'un flou mêlant le spirituel et le réel, le bien et le mal. C'est sombre et parfois glauque, mais non dénué de lumière pourtant.



Un roman atypique donc, que j'ai lu avec plaisir. Une belle découverte.



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Les âmes troubles

Les âmes troubles, premier roman d’Olivier Taveau a été récompensé par le prix du premier roman du festival de Beaune. A juste titre...



L’histoire est d’abord et avant tout autre chose une histoire policière qui tourne autour des crimes commis par un Serial Killer et des moyens de plus en plus lourds que la brigade de police chargée d’enquêter sur cette sordide affaire met en œuvre pour l’identifier et l’arrêter. Comme attendu en pareil cas, l’histoire se décline dans le registre de la recherche d’indices et de la traque. Le lecteur au fil des pages est emmené d’un crime à l’autre et dresse, lui aussi, la liste des suspects potentiels.



L’écriture d’Olivier Taveau est fluide, efficace et très vite, j’ai été embarquée par le rythme soutenu de l’histoire qui ne nous ménage pas en terme de rebondissements. J’étais à peine à la moitié du livre quand je me suis demandée, mais forcément c’est la fin, comment l’auteur va-t-il nous entrainer sur presque cent pages de plus ? Il fallait lui faire confiance, l’histoire ne s’est pas essoufflée, et nous a amené de territoires carbonisés aux espaces sauvages les plus glacés du Québec.



Mais je crois que ce qui m’a le plus marquée dans cette histoire c’est qu’elle s’enrichit d’une autre, plus métaphysique qui vient s’entremêler à la première. Très vite on se demande qui sont Loah, Virgile ou Paltine ? Quels rôles vont-ils jouer dans cette histoire ? Leur présence nous trouble, et fait que ce roman oscille entre réalisme et surnaturel. J’ai parfois pensé au fil des pages au réalisme magique de Gabriel García Márquez. ça fonctionne à merveille, et cela apporte une belle densité au roman. Car cela permet à l’auteur de dépasser la seule dimension du roman policier. Grace à ces personnages, loin d’être anecdotiques, se joue au cœur même de l’enquête, une autre histoire. Une quête de sens, une réflexion sur le divin, distinct très clairement dans ce roman des dogmes religieux. Par ce jeu de tissage entre ces deux niveaux du récit, l’auteur nous ouvre les portes de réflexions plus larges sur le pouvoir et l’impuissance, même des plus grands, face à ce qui les dépasse. Impuissance d’un homme face à son destin, impuissance des forces de police, malgré leur nombre et leur détermination face à un tueur fou et insaisissable, impuissance de la science à comprendre les maladies mentales et jusqu’aux forces surnaturelles impuissantes à changer le cours du destin. Au travers de cette histoire, l’auteur évoque également la solitude et le devoir souvent trop lourd que la vie nous amène à porter.
Lien : http://stodena.blogspot.fr/2..
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Cathares 1198

Une fresque historique très réaliste sur la période 1197-1216 des croisades albigeoises contre les cathares. On y découvre les faits historique très bien mis en scène ainsi que les dessous de la politique de l'époque avec au centre le vatican est sa soif de pouvoir... Une belle façon de découvrir cette période!
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Cathares 1198

Il est difficile de s'imaginer aujourd'hui, que l'Eglise catholique fût un temps plus puissante qu'un Etat, pouvant lever l'impôt et mener des guerres.

Mais c'est ce que raconte Olivier Taveau en mettant en lumière le conflit qui a opposé l'Eglise catholique romaine et les cathares, mouvement religieux chrétien particulièrement implanté dans le sud de la France.

L'auteur est très documenté, l'écriture est vive et sans concession, le rythme très bien géré. On suit les personnages principaux des 2 côtés de la barrière, dans le camp des cathares et dans le camp de l'Eglise.

On découvre avec effroi des religieux plus intéressés par le pouvoir et les richesses personnelles que par les valeurs chrétiennes.

Etant moi-même originaire de cette belle région d'Occitanie, j'étais vraiment curieuse d'en apprendre plus sur cette page sanglante de l'Histoire de la région.

J'ai passé un excellent moment avec ce livre que j'ai dévoré jusqu'à la dernière page.

Et si on pouvait se dire que l'Eglise est, depuis le temps, devenu vertueuse et sans reproches, l'auteur profite des remerciements pour mettre en exergue des siècles de dérives et d'atteintes à l'Humanité.

La conclusion est sans détour : l'Eglise n'est que le reflet des hommes imparfaits qui la gouverne.



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Depuis l'abîme

Si vous êtes attirés par les mystères autour du thème des "Near Death Experience", ce polar pourrait vous plaire !

La narration est travaillée, l'angoisse palpable, le suspens addictif.



Si comme moi, vous n'êtes pas spécialement sensible au surnaturel, au non-rationnel, il se peut que ce roman vous déçoive un brin...

Impossible d'en dire sans spoiler l'histoire, mais on navigue entre deux mondes et on côtoie des personnages un peu bizarres (plutôt intéressants comme Virgile ou Heddy la fliquette) qui s'entrecroisent.



Donc, j'ai été un peu déçue, mais uniquement parce que l'irrationnel ne me fascine pas. Sinon, ce polar est bon, l'écriture maîtrisée, les descriptions parfaites (les ombres de la forêt) et les personnages souvent fascinants.
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Depuis l'abîme

Un roman intrigant du début à la fin dans une ambiance originale à la Dante !

Pour ceux qui ont lu "Les âmes troubles", on y retrouve le personnage bien mystérieux de Virgile pour le découvrir un peu plus.

Le mystère plane tout au long du roman, on ne sait pas où est le danger mais il est là c'est certain !!

Une fois le livre fini, quelques questions restent en suspens pour laisser place à notre imagination.

Un bon polar à lire !
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Depuis l'abîme

Trois adolescents disparaissent, aucune trace, aucun indice. Un premier corps est découvert, les autres ne le seront jamais. Aucune enquête officielle et le mystère s'épaissit.

Au début de ma lecture, il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour comprendre de qui et de quoi on parlait, situer les personnages, les évènements.

Mais finalement, j'ai adoré. On s'attache rapidement au personnage de Heddy qui tente de retrouver ces jeunes, et de comprendre coûte que coûte.

L'auteur frôle le paranormal, c'est très flou, bizarre, mais très intéressant. J'ai trouvé ce roman mystérieux mais très addictif, j'ai adoré l'atmosphère qui s'en dégage. Trouvé par hasard, je ne regrette pas de l'avoir découvert.
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Les âmes troubles

Tout d'abord, il y a tout ce que l'on peut attendre dans un roman policier :

- des meurtres, qui plus est mystérieux,

- un personnage principal qui va enquêter et auquel on s'attache très rapidement,

- et un suspens jusqu'au bout du livre.

Et puis, contre toute attente, une petite touche de surnaturel qui vient enrichir le roman.

Il est bien écrit et fluide.

Très prometteur pour un premier roman, je recommande !
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Cathares 1198

Ayant lu il y a quelques années le livre "Histoire des Cathares" de M. Roquebert, je m'étais pris d'intérêt pour cette "église" qui s'est opposée à l’Eglise catholique à un moment où celle-ci affirmait sa puissance sans hésiter à utiliser la force. J'avais été frappé par la violence de la répression contre les cathares. Et je dois dire que ce roman relate bien les faits, il colle parfaitement (facile ....) à l'Histoire, ne romançant finalement que les les pans non connus de cette communauté ( comme leur origine par exemple). J'attends avec impatience le deuxième tome, qui devrait nous conduire à la fin de cet "ordre". Bonne lecture !
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Les âmes troubles

Une petite déception ce livre pour moi qui suis assez fan des éditions du Masque. Pourtant ça partait très fort, une scène pleine d'action et puis tout est retombé. Mon intérêt pour les personnages et leur histoire, l'ambiance est là, mais ça part dans tous les sens, je me suis perdue. J'avoue que je ne suis pas très dispo pour la lecture en ce moment et trop fatiguée le soir pour lire longtemps, mais même la fin m'a laissé un goût de gâchis.
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Cathares 1198

Ce roman mélangeant des faits historiques avérés et fiction est très agréable à lire. je me suis vite (r)attaché à la cause des Parfaits. La description de la vie de Simon de Montfort et des batailles est prenante...Entre lutte des seigneurs et influence de la religion, ce livre se lit très rapidement. Je recommande !!!
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Cathares 1198

Roman historique intéressant pour la qualité de sa précision historique, ce livre se lit facilement, bien que le style littéraire, avec des phrases bizarrement construites, perde parfois le lecteur.............................................................................................
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Cathares 1198

Ce roman historique nous immerge dans une période de l’histoire de France, peu développée, pour ceux qui se remémorent leurs cours d’histoire. Les faits historiques servent la fiction et inversement. Il est en effet difficile de savoir ce qui est du domaine de l’Histoire pure et de la fiction (cf critique de Ogrimoire ci-dessus), mais ce n’est pas ce que je cherchais dans cette lecture.

C’est un ouvrage très agréable à lire, qui nous emmène dans une région Occitane marquée par des affrontements (croisades) intra-religion et qui nous interroge sur le fondement même des religions.

J’ose espérer qu’il connaitra une suite, afin de voir si « bien Malaki ne profite jamais », on s’éloignera probablement un peu plus de l’Histoire (notez le « H »).

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Depuis l'abîme

Découvert par hasard, je me suis lancée dans la lecture de cet auteur qui débute. L’intrigue peine à mûrir et certains passages pourraient être raccourcis. Loin d’être captivant pour ma part.
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