Citations de Olympe de Gouges (142)
De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.
Je n'ai vu qu'après mes yeux ; je n'ai servi mon pays qu'après mon âme ; j'ai bravé les sots ; j'ai frondé les méchants
En conséquence, le sexe supérieur en beauté comme en courage dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les Droits suivants de la femme et de la citoyenne.
Article premier.
La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
https://www.youtube.com/watch?v=qQWRBanW4j8
SUR LA REVOLTUTION FRANCAISE ET OLYMPE DE GOUGE
A VOIR
SI UNE FEMME PEUT MONTER A L ÉCHAFAUD ELLE PEUT AUSSI MONTER A LA TRIBUNE
OLYMPE DE GOUGE
VOIR IL ÉTAIT UNE FOIS L HOMME AVEC LES FEMMES ET LA RÉVOLUTIONS
Celles qui la précèdent, attentives à leur "condition", n'auraient guère pu rêver de la franchise et de la fougue avec laquelle Olympe de Gouges défend ses positions ; quant à celles qui la suivent, elles bénéficieront incontestablement de la liberté d'expression encouragée par la Révolution, George Sand en tête,
La femme à le droit de monter à l'échafaud ; elle doit avoir le droit de monter à la tribune.
HUMANISME - Postambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de vous en affranchir, vous n'avez qu'à le vouloir.
Comment est-il possible de prêcher avec véhémence ce qu'on ne pense pas ? Comment peut-on avec autant d'audace tromper le peuple et mettre sur le compte d'autrui les résultats de ses propres crimes ? Si ces hommes dominent, c'est en fait de la liberté et de l'égalité. La tyrannie s'avance à pas de géant par nos dissensions.
Tout l'art ne peut les soulager et souvent on voit des jeunes femmes, après avoir souffert jour et nuit dans des douleurs aigües, expirer entre les bras de leurs accoucheurs et donner, en mourant, la vie à des hommes dont, jusqu'à ce moment, aucun ne s'est occupé sérieusement de témoigner le plus petit intérêt à ce sexe trop infortuné, pour les tourments qu'il lui a causés.
Mirza: - Mais dis-moi, pourquoi les Européens ont-ils tant davantage sur nous, pauvres esclaves? Ils sont cependant fait comme nous. Nous sommes des hommes comme eux, pourquoi donc une si grande différence de leur espèce à la nôtre?
Zamore: - Cette différence est bien peu de chose, elle n'existe que dans la couleur. Mais les avantages qu'ils ont sur nous est immenses. L'art les a mis au dessus de la nature, la nature en a fait des dieux, et nous ne sommes que des hommes. Ils se servent de nous sous ces climats, comme ils se servent des animaux dans les leurs. Ils sont venus chez nous, se sont emparés de nos terres, de nos fortunes, et nous ont fait esclaves pour récompense des richesses qu'ils nous ont ravies.
De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme
"Femmes, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la Révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que sur la faiblesse des hommes. Votre empire est détruit : que vous reste-t-il donc ? La conviction des injustices de l'homme. La réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la nature ; qu'auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise ? Le bon mot du législateur des noces de Cana ? Craignez-vous que nos législateurs français, correcteurs de cette morale, longtemps accrochée aux branches de la politique, mais qui n'est plus de saison, ne vous répètent : femmes, qu'y-a-t-il de commun entre vous et nous ? Tout, auriez-vous à répondre.
S'ils s'obstinaient, dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes ; opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité ; réunissez-vous sous les étendards de la philosophie ; déployez toute l'énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces orgueilleux, nos serviles adorateurs rampant à vos pieds, mais fiers de partager avec vous les trésors de l'Être Suprême. Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous n'avez qu'à le vouloir. "
Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnois tes droits.
Homme, es-tu capable d’être juste ? C’est une femme qui t’en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi ? Qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? Ta force ? Tes talents ? Observe le créateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l’oses, l’exemple de cet empire tyrannique.
Ah si les femmes veulent seconder mes désirs, je veux que, dans les siècles futurs, on place leur nom au rang de ceux des plus grands hommes; non seulement je veux qu'elles cultivent les lettres, les arts, mais qu'elles soient propres encore à exercer des places dans les tribunaux, dans les affaires contentieuses, dans l'administration des affaires de goût
La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune.
Les plus extravagants assurent que mes ouvrages ne m'appartiennent pas, qu'il y a trop d’énergie et de connaissance des lois dans mes écrits pour qu'ils soient le travail d'une femme