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Citations de Olympe de Gouges (139)


«  Ou aucun individu de l’espèce
Humaine n’a de véritables droits,
Où tous ont les mêmes .
Et celui qui vote contre les droits d’un autre,
Quels que soient sa religion , sa couleur
Ou son sexe, a déjà abjuré les siens »
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Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation demandent d'être constituées en Assemblée nationale. Préambule
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La femme a le droit de monter à l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune.
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Dans les siècles de l'ignorance les hommes se sont fait la guerre ; dans le siècle le plus éclairé, ils veulent se détruire. Quelle est enfin la science, le régime, l'époque, l'âge où les hommes vivront en paix ?

La plupart de ces maîtres barbares nous traitent avec une cruauté qui fait frémir la nature.

La nature ne les a point faits esclaves, ils sont hommes comme vous.

Ils montrent tant de grandeur d'âme, et nous osons les regarder comme les derniers des humains ! Hommes civilisés ! Vous vous croyez supérieurs à des esclaves !
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Article premier La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits.
Article VI Toutes les Citoyennes et tous les Citoyens sont égaux aux yeux de la Loi.
Article X Nul ne doit être inquiété pour ses opinions
Article XIII La Femme doit avoir part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l'industrie.
Article XVII Les propriétés sont à tous les sexes.
Article XVI La constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n’a pas coopéré à sa rédaction.
Article X La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune.
Postambule Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de vous en affranchir, vous n'avez qu'à le vouloir.
Postambule Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnois tes droits.
Postambule Homme, es-tu capable d’être juste ?
Postambule Le mariage est le tombeau de la confiance & de l’amour.
Postambule Il n'appartient qu'à celle que le hasard a élevée à une place éminente, de donner du poids à l'essor des droits de la femme, et d'en accélérer les succès.
Article IV L'exercice des droits naturels de la femme n'a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui oppose.
Article 4 La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l'exercice des droits naturels de la femme n'a de borne que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui opposé ; ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.
Article II Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la femme et de l'homme : ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l'oppression.
Article 3 Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que la réunion de la Femme et de l'Homme : nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Article 7 Nulle femme n'est exceptée ; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés par la loi : les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse.
Article 9 Toute femme étant déclarée coupable ; toute rigueur est exercée par la Loi.
Article 11 La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants.
Article 12 La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure ; cette garantie doit être instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de celles à qui elle est confiée.
Article 15 La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes, a le droit de demander compte, à tout agent public, de son administration.
Article 17 Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés : elles ont pour chacun un droit lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Préambule Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale.
Postambule Votre empire est détruit ; que vous reste t-il donc ?
Postambule Les femmes ont fait plus de mal que de bien.
Postambule Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ?
Postambule Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges.
Préambule Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale.
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À décréter par l'Assemblée nationale dans ses dernières séances ou dans celle de la prochaine législature.
Préambule
Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en Assemblée nationale.
(incipit)
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La femme naît et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
PRÉAMBULE – ARTICLE PREMIER
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Homme, es-tu capable d'être juste ? C'est une femme qui t'en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi ? qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe ? ta force ? tes talents ? Observe le créateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l'oses, l'exemple de cet empire tyrannique.
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Olympe de Gouges
Trop de cruauté rend souvent plus indocile qu'une excessive bonté.
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Olympe de Gouges
Tout est varié, et c'est là la beauté de la nature. Pourquoi détruire son ouvrage ?
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AZOR- Oh! Je t'en réponds bien ; ils seront bientôt morts.
BETZI- Sans être entendus? Sans être jugés?
AZOR- Jugés! Il nous est défendu d'être innocents et de nous justifier.
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Je ne m'étudie pas à exercer mes connaissances sur l'espèce humaine, en m'exceptant seulement : plus imparfaite que personne, je connais mes défauts, je leur fais une guerre ouverte ; et en m'efforçant de les détruire, je les livre à la censure publique. Je n'ai point de vices à cacher, je n'ai que des défauts à montrer.
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Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstitions et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. l'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. O femmes ! femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ?
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À LA REINE.

Madame,
Peu faite au langage que l’on tient aux Rois, je n’emploierai point l’adulation des Courtisans pour vous faire hommage de cette singulière production.
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La constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n’a pas coopéré à sa rédaction.

Article XVI.
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Francais, voici mes dernières paroles, écoutez-moi dans cet écrit, et descendez dans les fonds de de votre cœur : y reconnaissez-vous les vertus sévères et le désintéressement des républicains ? Répondez qui de vous ou de moi chérit et sert le mieux la patrie ? Vous êtes presque tous de mauvaise foi. Vous ne voulez ni la liberté ni la parfaite égalité. L'ambition vous dévore; et ce vautour qui vous ronge et vous déchire sans relâche, vous porte au comble de tous les excès. Peuple aimable, devenu trop vieux, ton règne est passé, si tu ne l'arrêtes sur le bord de l'abîme. Jamais tu ne fus plus grand, plus sublime que dans le calme majestueux que tu sus garder au milieu des orages sanguinaires, dont les agitateurs viennent de t'environner; rappelle-toi qu'on peut te tendre les mêmes pièges; et si tu peux conserver ce calme et cette auguste surveillance, tu sauves Paris, la France entière et le gouvernement républicain. (Folio, p.88-89)
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Peuple républicain, tu vas mieux me connaître, je condamne ces excès d'un patriotisme égaré. Nous devons tous veiller à la sûreté publique; mais aucun de nous ne doit se permettre des voies de fait qui peindraient plutôt la fureur de la vengeance que l'amour de la patrie. (Folio, p.77)
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Connaissant l'énergie de ce gouvernement, tu [Robespierre] voudrais agiter le peuple pour le renverser dans sa naissance; tu voudrais souiller la nation par la réunion de crimes inconnus jusqu'ici; tu voudrais assassiner Louis le dernier, pour l'empêcher d'être jugé légalement; tu voudrais assassiner Pétion, Roland, Vergniaud, Condorcet, Louvet, Brissot, Lasource, Guadet, Gensonné, Hérault-Séchelle, en un mot tous les flambeaux de la république, et du patriotisme ! Tu voudrais te frayer un chemin sur des monceaux de morts, et monter par les échelons du meurtre et de l'assassinat au rang suprême ! Grossier et vil conspirateur ! Ton sceptre sera la fleur de lis de la peine de gêne; ton trône, l'échafaud; ton supplice, celui des grands coupables. Corrige-toi, s'il en est encore temps. (Folio, p.75)
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J'étais l'apôtre d'une douce liberté dans le temps même du despotisme. Mais véritable Française, j'idolâtre ma patrie : j'ai tout sacrifié pour elle; je chéris au même degré mon roi, et je donnerais mon sang pour lui rendre tout ce que ses vertus et sa tendresse paternelle méritent. Je ne sacrifierais ni mon roi à ma patrie, ni ma patrie à mon roi, mais je me sacrifierais pour les sauver ensemble, bien persuadée que l'un ne peut exister sans l'autre. On connait l'homme, dit-on, par ses écrits. Lisez-moi, Monsieur, depuis ma Lettre au peuple jusqu'à ma Lettre à la nation, et vous y reconnaîtrez, j'ose me flatter, un cœur et un esprit véritablement français. Les partis extrêmes ont toujours craint et détesté mes productions. Ces deux partis, divisés par des intérêts opposés, sont toujours démasqués dans mes écrits. Mes maximes invariables, mes sentiments incorruptibles, voilà mes principes. Royaliste et véritable patriote je me montre telle que je suis. (Folio, p.66-67)
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Ce ne sont pas les femmes publiques qui contribuent le plus à la dépravation des mœurs, ce sont les femmes de la société. (Folio, p.45)
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