P. M. Freestone

Le parfum est un thème assez récurrent dans la littérature mais je ne l’avais encore jamais vu exploité dans de la fantaisie comme composante à part entière d’un univers. J’aime beaucoup lorsqu’un univers de fantaisie tourne autour d’un élément en particulier et il faut dire que celui de l’arôme, de l’embrun, de l’odeur ( tant de mots pour dire parfum!) est exploré dans ce livre de manière intéressante, intrinsèquement liée aux dieux et à la spiritualité.



Les personnages ont tous des spécificités et évoluent au fil de l’intrigue, déchirés par des dilemmes et des situations imprévisibles. Parfois tout s’enchaîne assez vite et il m’est arrivée d’être perdue dans les informations notamment à la fin alors que les révélations ont fusé de toutes parts. D’ailleurs la fin du roman ne me satisfait pas bien que je comprenne que l’auteur ait voulu finir de façon à nous inciter à lire la suite. Néanmoins je reste frustrée : le coupable de l’empoisonnement du prince n’a toujours pas été dévoilé et je ne suis pas du genre patiente. Toute l’intrigue du roman tourne autour de la quête des ingrédients afin de trouver un antidote c’est pourquoi j’aurais aimé que la boucle s’achève réellement.



Je dois avouer cependant que l’épopée des deux protagonistes, Rakel et Ash, est agréable à suivre. Armés de leur seule volonté, ils sillonnent de nombreux territoires dans un voyage qui nous entraîne aussi à travers un monde riche où la nature est généreuse et puissante. Les ports et la cité flottante, le désert aride , la forêt luxuriante, ce roman donne à voir de nombreux paysages et les descriptions nous immergent dans ces territoires impétueux et parfois hostiles. Le style est fluide et la lecture est agréable. Je n’ai cependant pas vraiment accroché aux personnages : leurs motivations sont claires mais ils manquent à mon sens d’un peu de chaleur que le côté réaliste de leur caractère a pu effacer. Je pense à la scène finale, tout s’enchaîne très vite et le côté dramatique ne ressort pas de manière évidente. Cela montre par contre la ligne directrice empruntée par le roman: des personnages forts dont la volonté et le devoir surpassent tout ou presque.

Ma lecture du tome 1 remonte attellement longtemps que, je l'avoue, j'avais oublié une grande partie de l'intrigue. Je me souvenais juste du sujet principal et surtout que j'avais beaucoup aimé le premier tome. Donc je partais assez positive avec cette suite et fin. Malheureusement, cette lecture s'est fait en dents de scie. À des moments, j'aimais ma lecture, à d'autres beaucoup moins... Et bon, soyons honnêtes, la fin m'a un peu déçue.



Pour bien me remettre dans l'histoire, j'ai lu les deux derniers chapitres du tome 1, pour tenter de me rappeler un peu de ce que j'avais déjà lu. Si ça m'a un peu aidée, je n'ai cependant pas retrouvé ce que j'avais adoré dans le précédent opus. Au début, j'étais contente de retrouver les personnages, puis je me suis vite rendu compte que je n'avais plus d'affect pour eux. De ce fait, ma lecture s'est retrouvée un peu impactée, car pour moi, un roman qui m'emporte, c'est d'abord un attachement pour les personnages.



Quant à l'intrigue, c'était un peu les montagnes russes. Des fois, j'étais à fond dedans, d'autres fois, je soupirais quand ça n'avançait pas. Une fois arrivée vers la fin, je me suis rendu compte que l'autrice c'était un peu précipitée, nous dévoilant une fin un peu trop rapide à mon goût. Je me suis dit "tout ça pour ça ?", ce qui m'a plutôt frustrée.



J'aurais aussi aimé que l'intrigue autour des parfums soit encore plus mise en avant. Pour moi, elle a été mise de côté pour la grande bataille et les trahisons. C'est dommage. Le tome 1, pourtant, mettait ce sujet rarement traité bien en avant.



En somme, une fin de saga qui ne m'a pas convaincue. J'avais sans doute trop d'attentes, et de ce fait, je n'ai pas été comblée dans les réponses que j'attendais. Une petite déception, donc.

Après avoir été accusée à tort d'avoir tenté d'empoisonner le prince Nisaï, Rakel voit ses espoirs de devenir parfumeuse réduits à néant.

Elle fuit pour tenter de trouver l'antidote pour soigner le prince et déjouer ainsi certaines ambitions. Elle recevra dans sa quête l'aide de Ash, un soldat.

Le récit de cette histoire très originale et à l'univers si particulier est mené par les deux personnages principaux, ce qui tient en haleine le lecteur qui voit évoluer peu à peu leur relation.

Une intrigue qui fait la part belle à l'odorat et qui met en place un univers et des personnages que l'on a hâte de retrouver.

Un premier tome réussi.



Merci à #lamartiniere.jeunesse et à #NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce beau roman.

La couronne de fumée est le second et dernier tome du dyptique “Shadowscent”. Nous sommes de retour avec Rakel, Ash et tous les autres personnages dans ce monde où les parfums sont importants.



J’avais beaucoup aimé le décor et tout le background de l’histoire dans le tome 1. J’avais même eu envie de voir développer cet aspect de l’histoire. Et c’est ce que fait “la couronne de fumée” qui développe l’univers introduit dans le tome précédent. Nous en apprenons plus sur la politique et la mythologie de ce monde avec une place plus importante des dieux.

Le tome 1 était long à se lancer, ce qui n’est pas le cas de “la couronne de fumée” car il est la suite directe du premier volet. Toujours aussi bien, il permet d’aller plus loin dans cette histoire pour mon plus grand plaisir. Un second tome très agréable à lire.



Un nouveau narrateur

C’est un élément important car dans “la couronne de fumée” il n’y a plus seulement Rakel et Ash qui ont des chapitres dédiés dans lesquels nous voyons leur version de l’histoire. Un autre narrateur fait son apparition : Luz. Un personnage qui donne beaucoup de charme à ce volet.

Je n’avais pas été emballée par les personnages du premier tome. Sans être déçue ils n’étaient pas la grande force du livre à mon sens. Luz vient changer la donne (goût purement personnel, je tiens à le signaler.) Et sa présence fait aussi du bien aux autres.
Lien : https://journaldunebibliothe..

’ai beaucoup aimé ce roman avec un univers avec des parfums qui me plaît beaucoup et créer par l’auteure, j’ai directement été conquise par l’histoire qui nous emmène dans une quête pour retrouver des objets et nous fait découvrir toutes les petites villes qui font le grand royaume et leurs histoire et peuples ainsi que ses personnages captivants qui ont chacun une histoire personnelle qui laisser à penser qu’on en saura un peu plus dans le deuxième tome que je lirai bien sûr avec plaisir ! Et puis cette couverture qui m’as tapé dans l’œil
Lien : https://phoenixlitteraire.wo..

Shadowscent nous raconte les aventures de Rakel, une jeune femme au nez exceptionnel et d’Ash, le bouclier du futur empereur. Dans un monde de fantasy qui n’a ni époque ni lieu et qui met à l’honneur le parfum. Les senteurs ont leur importance, surtout quand du poison s’invite dans vos vies.



L’histoire : Rakel vit avec son père atteint d’une maladie qui fait pourrir ses membres (un peu comme la Lèpre) et qui isole les malades. Cette maladie n’est pas soignable mais un traitement peut en retarder les effets. Mais ce traitement coûte cher, trop pour Rakel. Elle décide donc de partir en ville pour devenir maître-parfumeur, elle qui a un nez exceptionnel. Tout ne va pas vraiment se passer comme prévu et elle va se retrouver au mauvais moment au mauvais endroit. Sa vie est désormais en danger.



Nisaï est le prince héritier de l’empereur. Ce dernier est souffrant depuis de longues années et Nisaï et les autres sont confinés au palais. Mais un jour, il a l’autorisation de quitter le palais pour rendre visite à son oncle. Ash, son “bouclier”, n’est pas favorable à ce voyage qu’il juge trop dangereux. Les événements lui donneront raison lorsque son ami sera victime d’un empoisonnement. Et si cette mystérieuse Rakel pouvait l’aider à sauver Nisaï ? Et si seulement son sombre secret ne venait pas tout gâcher ?



Retour de lecture : J’ai eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire de “Shadowscent” mais le train bondé et très bruyant dans lequel j’ai commencé le roman n’a pas dû m’aider. Je m’attendais à ce que la thématique du parfum soit plus exploitée (mais c’est un détail car les senteurs sont bien présentes.) L’univers créé par l’autrice est intéressant et personnellement j’ai pris plaisir à suivre les aventures de Rakel et Ash. Même si j’ai sans doute commencé à vraiment prendre plaisir lorsque les deux personnages partent chercher de quoi sauver le prince.



Un univers intéressant

C’est le gros point fort de “Shadowscent” (bien avant les personnages.) L’autrice ne souhaitait pas que son histoire se déroule dans une époque reconnaissable ni dans un lieu précis. Il y a un petit goût d’Orient pour moi, peut-être de par les noms des lieux, l’importance du parfum et des odeurs, le désert etc.

En partant à la recherche de la solution pour sauver le prince, Rakel et Ash vont plonger au cœur de la mythologie de ce monde. Et c’est cet aspect qui m’a beaucoup plu. J’aimerai l’approfondir, découvrir leurs dieux et tout le reste. Je n’aurai pas été contre que tout le background de l’histoire soit plus présent. En tout cas il me donne envie d’en savoir plus.

Je n’ose pas en révéler plus de peur de trop en dire.



Le conseil de la bibliothécaire : “Shadowscent” est un roman young adult qui peut convenir dès 13 ans (pour bons lecteurs.) Je le conseillerai aux amateurs de fantasy “young adult”. Et si vous aimez bien être plongés dans un autre monde, vous pouvez aussi essayer “l’antidote mortel” de Cassandre Lambert. Et si c’est le côté “Orient” et moins fantasy “young adult” qui vous intéresse, je peux vous conseiller “les seigneurs des tempêtes” (plus pour les 16 ans et plus.)
Lien : https://journaldunebibliothe..

Immédiatement après avoir refermé le premier volume, j'ai entamé le second, je n'ai donc pas été perdue entre les deux.

La suite de cette duologie m'a moins plu que la première, peut être que l'effet de découverte n'y était plus, mais je ne pense pas que ce soit seulement ça. Les personnages m'ont tout eu l'air plus coulants, comme si leur évolution avait été uniquement cantonnée à la première partie de l'histoire. L'ajout d'un troisième narrateur, le(a) parfumeur(se) royal(e) si ambigu, aurait pu être une bonne idée en soi si le récit avait été pensé dès le départ avec le point de vue de cette personne. Son apparition, alors que le personnage a une importance toute relative du moins comparé à d'autres, est sommes toutes très factuelle et n'apporte pas grand chose à la totalité de l'histoire ou même de l'ambiance. L'alternance de points de vue enter Rakel et Ash les faisait se rapprocher, partager une sorte de lien, et on poursuivait l'histoire en leur compagnie, tantôt d'un côté et tantôt de l'autre. L'intervention de Luz dans la narration ne fait au final que les éloigner... c'est dommageable.

La toute fin est un peu précipitée et la résolution des différents arcs des personnages rapide et facile, avec un peu trop de mysticisme sans ambiance ni aura... c'est une occasion manquée, pour une histoire qui se basait sur les senteurs.

Une histoire de fantasy simple et bien menée, qui a le bon goût de placer son action dans un monde arabisant pour un peu de changement (et de chaleur).

Si le scénario est classique et tient en une phrase, ce n'est pas un mal lorsque le résultat est cohérent, plus qu'honnête et qu'il fait passer un agréable moment de lecture.

Les révélations sont assez visibles pour un lecteur qui a l'habitude de ce genre de récit, il ne faut pas s'attendre à des cliffhangers ou à des révélations de malade, mais ça n'entache pas le plaisir du voyage, d'autant plus que celui-ci est relativement court.

Peut être aurait-il fallu que le lecteur se pose véritablement la question du résultat et de l'aboutissement de la quête menée par les personnages principaux pour que la qualité globale monte d'un cran? Car je ne sais par quel moyen, on ne doute pas un seul instant du succès de l'entreprise, et c'est un peu dommage.

A suivre dans le second et dernier volume !

Un récit très riche (dans les descriptions des senteurs, la géographie, les croyances, la politique). J'aurais d'ailleurs apprécié avoir une carte pour mieux visualiser cet empire assez complexe.

Si j'ai apprécié l'histoire dans son ensemble et la plume, il m'a été un peu difficile d'entrer véritablement dans l'intrigue et de m'attacher aux personnages (à part pour Nisaï).

En manque de lecture à cause de mes études les vacances tant attendues m'ont fait dévorer ce livre en à peine 2 jours.

Ce livre est vraiment une très bonne surprise, malgré un début un peu lent de la mise en place de l'intrigue, on s'attache rapidement à Rakel apprentie parfumeuse et à Ash soldat juste et dévoué à son prince.

J'ai vraiment apprécié tout le travail réalisé autour de la perception de l'odorat ce qui est vraiment rare dans les livres.

La recherche de l'antidote pour guérir le prince empoisonné permet la rencontre de nos deux personnages principaux qui ont une très bonne dynamique.

J'ai beaucoup aimé, j'ai hâte de lire le deuxième tome

Un empire ou les parfums sont sacrés et font l’objet de toutes les convoitises.

Un empire ou un terrible mal touche le peuple et pour lequel il n’y a aucun remède.



Rakel possède un nez affuté, son père est malade et pour pouvoir gagner de quoi le soigner, il n’y a qu’une seule solution, devenir parfumeuse!

Elle va se retrouver dans une posture difficile quand le prince Nisaï va être empoisonné, elle va être la coupable idéale !

Forcé de fuir elle va se lancer dans une quête, elle part à la recherche de l’antidote.

Pour cela elle va s’allier à Ash, le Bouclier du Prince, son plus proche soldat.



L’univers à son charme, mais il est tellement complexe que je n’ai pas vraiment réussi à apprécier ma lecture.

J’aurai apprécié un lexique avec le nom des personnages, des dieux et compagnie, mais je crois que ce qu’il m’a le plus manqué, c’est une carte ! Surtout durant le trajet de Rakel et Ash.



Honnêtement je suis vraiment passé à coté de l’histoire, j’ai été trop perdue tout le long de l’histoire.

Sans m’attacher aux personnages et à leur quête…



Le système politique est assez particulier, et original, mais ce livre est vraiment centré sur la quête du remède, l’alternance des points de vue aide à comprendre Ash et Rakel mais vraiment j’ai eu trop de mal à cerner l’univers, quel dommage!



Je ne lirai pas la suite, j’ai trop bloqué avec celui-ci, je peux comprendre les avis positifs que j’ai pu recevoir, l’univers ne manque pas d’originalité, mais pour moi ça n’a pas fonctionné !

J’ai adoré me replonger dans l’univers de Shadowscent. La description des paysages, des senteurs m’ont fait tout autant voyager que dans le 1er tome.



J’ai été un peu perturbée au début par l’arrivée d’un nouveau narrateur: Luz, mais on s’y fait et ce personnage nous permet d’avoir accès à des informations annexes sur l’histoire.



Les personnages de Rakel et de Ash sont toujours aussi intéressants et ils évoluent beaucoup dans ce tome. Le passage de Ash par le donjon et la rencontre de Rakel avec sa mère vont influencer leur vie. Leur relation devient aussi plus profonde et sincère au fur et à mesure du tome.



Par contre, j’ai été déçue par l’évolution de certains personnages: la manière dont Iddo se fait manipuler et se retourne contre son pays et la réaction de Nisaï et son changement de comportement par rapport au pouvoir de Ash.

Au début, j’ai eu pas mal de peine à rentrer vraiment dans l’histoire, car il y avait beaucoup d’informations et je me sentais un peu perdue dans ce nouveau monde. L’univers, où se mélange l’art du parfum et de la magie, est en effet très riche et complexe.

Une fois les premiers chapitres lus, on s’attache très rapidement aux personnages et on veut en savoir plus et découvrir leurs secrets...

J’ai également bien aimé la double narration, où on alterne entre le point de vue de Rakel et Ash, cela amène plus de profondeur à l’histoire.

Je me suis enfin décidée à lire La couronne de fumée pour clôturer Shadowscent, cette duologie envoûtante et originale. J'ai toujours un peu de mal à me lancer dans la lecture d'un dernier tome quand j'ai bien aimé une histoire. Le fait de penser que je vais quitter des personnages et un univers qui m'ont marquée... c'est une appréhension et un petit pincement au coeur, mais après la fin du Parfum de l'ombre qui nous laissait sur une révélation de taille, il fallait que je mette un point final aux aventures de Rakel et Ash.



Je vous avoue que bien que ma lecture du tome un remontait à moins d'un an... j'ai eu beaucoup de mal à me remettre dans l'histoire et à me rappeler de tout ce qu'il s'était passé. Heureusement avec l'aide des souvenirs des personnages et ma mémoire qui a fini par se réveiller, après quelques chapitres mon immersion a été moins laborieuse. Et j'ai beaucoup aimé cette lecture, toujours riche en émotions et en action. D'autant plus que contrairement au Parfum de l'ombre, le second tome de Shadowscent n'a pas deux mais trois narrateurs. L'arrivée de Luz donne clairement une autre dimension à l'histoire, par sa personnalité que j'ai adoré, mais aussi de par ses fonctions et son rôle. Car en plus de la maladie qui ronge le monde de nos héros, une guerre entre plusieurs nations se prépare. Et ce troisième point de vue nous offre clairement une vision bien plus globale des événements. Entre politique, fanatisme et religion, le choc auquel se prépare nos héros sera déterminant pour le futur d’Aramtesh.



Avec ce second tome, nous entrons encore plus profondément dans le passé, et surtout dans l'Ordre chargé de veiller sur les menaces qui pèsent sur le monde. Les erreurs commises dans le passé, le bien du plus grand nombre quitte à sacrifier quelques individus, la foi inébranlable, les fous voulant devenir des dieux. Je ne suis pas une grande fan de tout ce qui est religieux, mais ici P. M. Freestone arrive à jongler parfaitement avec ce côté-là de son histoire. Mieux encore, elle donne la possibilité à certains de ses personnages de remettre en question leurs croyances. Les temps ont changé par certains aspects, mais les erreurs se répètent. Et au final, est-ce qu'à trop vouloir suivre un idéal, nous ne perdons pas l'objectif principal d'une quête ? Le tout n'est pas d'arrêter de croire mais d'être capable d'évoluer avec son temps et les événements. Plier mais ne pas se briser. Et j'adore cette idée, d'autant plus qu'elle est présente dans différents aspects de l'intrigue de La couronne de fumée.



Il y a aussi beaucoup d'action. Déjà parce que l'on suit trois personnages qui sont chacun à leur façon des personnes qui ne sont pas dans l'immobilisme et dont les idéaux les poussent à agir. Et ensuite, bien entendu parce qu'une guerre arrive ainsi que la menace du réveil du terrifiant dieu lié à la mort et les ombres. Il faut agir et vite. Soit chacun de leur côté ou ensemble, le trio nous balade de la capitale au fin fond du désert, étant parfois baladé au gré du vent ou en mission. L'urgence est bien présente, même si elle n'a pas ce côté anxiogène que peuvent avoir certains romans. On découvre encore beaucoup d'éléments de l'univers de P. M. Freestone, toujours aussi riche et fascinant, tout en voyant les différents personnages évoluer et prendre de plus en plus d'ampleur.



Il y a une grande résilience qui se propage. Encore une fois, nos héros s'adaptent au fil de leurs mésaventures. Ils n'abandonnent pas, même si parfois l'éloignement est nécessaire. L'acceptation ne veut pas non plus dire l'abandon. J'aime la façon dont ils réfléchissent et voient leur monde et leur situation. Malgré le fait que tout semble perdu à certains moments, il y a un message fort dans l'attitude des héros.



En parlant d'eux justement. Rakel et Ash restent fidèles à eux-mêmes. Il y a une acceptation réelle pour ceux d'eux-là. Leur destin et leurs responsabilités leur rendent la vie dure, mais ils continuent à avancer. Rakel est bien sûr plus fonceuse, mais j'aime à croire qu'ils ont appris l'un de l'autre. Les moments qu'ils passent ensemble sont vraiment adorables avec plein de candeur d'une certaine façon. Il n'y a pas d'effusion ou de grandes déclarations, et cela rend la chose plus authentique pour moi. Luz a contrario est un personnage beaucoup plus exubérant et flamboyant. Elle est un peu comme un prisme aux mille facettes. Son côté caustique, plein d'humour et de tranchant, comme son pragmatisme sont vraiment très rafraîchissant. Elle sort carrément son épingle du jeu face aux deux héros plus "typiques" que sont Rakel et Ash.



Quant à la fin... assez épique dans les derniers instants. Elle ne nous épargne pas, tout en donnant sa gloire à nos protagonistes. Elle est pleine de rebondissements et j'ai clairement apprécié les choix de P. M. Freestone. Surtout qu'elle nous donne quelques pages supplémentaires après la bataille finale, qui laisse sur une fin ouverte et qui en même temps nous donne pas mal d'éléments sur le devenir des survivants. Une boucle est bouclée, mais une autre se profile. Et c'est comme cela que je vois nos héros : en action, prêts à tout pour sauver leur monde.

Le premier tome de Shadowscent avait été une plutôt chouette lecture il y a quelques jours malgré une mise en place un peu longue. Un premier tome sympathique que j’ai été ravi de pouvoir continuer directement par la lecture du second tome afin de connaître la fin de cette duologie jeunesse.



Ce tome 2 reprend directement après les évènements du tome 1 et si vous avez lu le premier tome il y a un moment refaire une rapide petite lecture de ce dernier pourrait être une bonne idée car l’auteure ne fait aucun rappel particulier au début de ce second tome sur les évènements du premier. Comme dans le premier tome j’ai apprécié l’univers qu’a créé l’auteure qui continue de le développer dans ce second tome via quelques voyages fait par les personnages, une description plus avancée sur la politique du royaume et ses différents enjeux ainsi que sur la mythologie de cet univers où les odeurs et les dieux ont une place centrale.



Cependant je dois bien dire ici que j’ai tout même moins apprécié ce second tome que le premier et ce pour plusieurs raisons. J’ai tout d’abord trouvé le tout moins dynamique que dans le premier tome, il y a certes pas mal d’action mais à chaque fois entrecoupé de quelques lenteurs, d’ailleurs si le temps n’avait pas été si exécrable mardi dernier, je n’aurais probablement pas encore terminé ce roman aujourd’hui ou lu sinon quelques passages en diagonale. J’ai trouvé également le tout un peu plus brouillon, dans le tome 1 une fois la mise en place de l’univers effectuée l’intrigue du roman était claire : sauver le prince dans le délai imparti. Dans ce tome, cela l’est beaucoup moins. Je trouve en effet que l’auteure c’est quelque peu éparpillée et je me suis plusieurs fois demandé durant ma lecture où elle voulait aller l’intrigue passant parfois du coq à l’âne : sauver tout le monde de la pourriture, trouver un moyen de vaincre les enfants de Doskaï, éviter la guerre civile, etc.



Ces impressions de lenteurs et d’éparpillement de l’intrigue sont aussi dues je pense à la forme chorale du roman avec cette fois non seulement le point de vue de Rakel et de Ash mais aussi celui de Luz. Trois personnages devant faire face dans ce tome à des problématiques distinctes et que j’ai moins apprécié que lors du premier tome. Je trouve que le personnage de Ash est moins travaillé que dans le premier alors que c’est sans doute le personnage que je trouvais le plus intéressant au cours de ce tome. Je suis aussi resté très en retrait vis-à-vis du personnage de Luz qui reste tout au long de l’intrigue bien mystérieuse et pas franchement des plus sympathiques.



J’ai enfin trouvé la fin plutôt précipitée et un peu facile, par ailleurs j’avoue ne pas être fan de la fin ouverte que propose l’auteure. En effet, si l’intrigue à bien une fin lors de ce tome, l’auteure s’ouvre une confortable porte dans les dernières pages de ce dernier pour écrire une suite aux premières aventures de Rakel et de Ash.



Vous l’aurez compris, j’ai été moins convaincue par ce second tome qui n’en demeure pas moins un livre jeunesse qui devrait plaire. Il faut en effet reconnaître à l’auteure la création d’un univers original et bien construit avec une mise en avant singulière du sens de l’odorat. Le tout malgré quelques lenteurs se laisse lire facilement et sans difficulté particulière, les personnages sont dans l’ensemble agréable à suivre et la duologie offre tout de même un divertissement sympathique.



Pour une première saga, P. M. Freestone s’en sort je trouve plutôt bien et je suis vraiment curieux de voir ce que donneront les prochains livres qui seront publiés de cette dernière car même si ce second tome est pour moi un peu décevant, c’est une auteure qui a indéniablement du potentiel.

Régulièrement à la lecture de vos chroniques je mets un titre en pense-bête, trop souvent pour je lise tous ces titres, de nombreux resteront non lu. Shadowscent ne fera pas partie de ces derniers. Après la lecture des chroniques très positives d’iz43, de florencem et de Rogues il y a déjà plusieurs mois de cela je n’ai pas pu résister à emprunter ce premier tome à la médiathèque quand je l’ai vu dans les rayons. C’est donc en toute confiance que je me suis lancé dans ce dernier sans même en relire le résumé.



He bien je dois dire qu’après 80 pages de lu j’ai sérieusement songé à arrêter ma lecture pour en choisir une autre plus divertissante. En effet, je ne peux pas dire que le début de ce roman m’a franchement passionné, la mise en place de l’intrigue est longue.



Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de roman choral et ceux d’autant moins avec une narration à la première personne du singulier. Ces deux choix de l’autrice expliquent en partie la lenteur du récit, l’intrigue ne se mettant que doucement en place. Il faut en fait lire une bonne centaine de pages avant que l’intrigue ne commence réellement. C’est ¼ du roman et je trouve cela dommage car j’ai trouvé les ¾ restant vraiment très sympa.



On fait ici la connaissance de Rakel et d’Ash, la première souhaite devenir parfumeuse, un métier convoité et d’importance dans une société ou le parfum à une place centrale. La jeune femme est bien déterminée à passer les épreuves pour atteindre cet objectif et ainsi gagner assez d’argent pour soigner son père malade. Le second est bouclier, il voue sa vie à la protection du prince et futur empereur désigné. Les deux personnages n’avaient donc aucune raison de se rencontrer mais les circonstances vont les entraîner bien malgré eux dans une aventure aux 4 coins de l’empire afin de sauver la vie du prince empoisonné.



Si le début est long à cause de la structure du roman, il me faut bien admettre cependant que l’alternance des points de vue d’un chapitre à l’autre apporte un véritable plus au récit, les deux protagonistes étant tous les deux vraiment bien travaillé pour un roman jeunesse. J’ai passé un excellent moment en leur compagnie et voir leurs relations évoluer tout au long de leur périple fut fort agréable. C’est ici l’un des points forts de ce roman qui par ailleurs apporte un vent de fraîcheur en fantasy jeunesse par l’univers original que nous propose ici P. M. Freestone.



L’odorat est probablement l’un des cinq sens le moins mis en avant en littérature, dans ce roman il est central et prend le pas sur les autres et je dois dire que j’ai trouvé que c’était vraiment très bien réalisé par l’autrice. Le monde est lui aussi creusé, on ressent l’important travail de l’auteur à la conception de ce dernier avec des peuples différents, toute une mythologie, des lieux différents et variés. C’est bien construit, plein de mystère, on sent lors de la lecture que l’autrice en a encore sous le coude et que de belles surprises se profilent pour la suite. Le seul regret que j’ai eu durant ma lecture est l’absence de carte en début de roman. Rakel et Ash voyagent beaucoup lors de ce tome et pouvoir suivre leur itinéraire sur une carte aurait pu être sympathique.



Pour finir je dirais que malgré un début un peu lent ce premier tome reste une belle découverte en littérature jeunesse. Une fois l’intrigue lancée cela se laisse lire tout seul, les personnages sont sympathiques, l’univers bien travaillé et le tout original. La fin par ailleurs donne envie de lire rapidement la suite alors je ne me suis pas privé d’enchainer directement avec la lecture du tome 2.

Un souffle de panique souffle sur l'empire d'Aramtesh alors que son prince est empreint à un mal inconnu et incurable... La jeune et effrontée Rakel ne l'entend pas de cette oreille. Alors qu'elle est accusée d'être la cause de l'état de l'héritier du pays, elle trouve la détermination de prouver son innocence en se mettant à la recherche d'un antidote.

Ash, garde royal rapproché, quant à lui fera tout pour protéger son prince d'une mort certaine en accompagnant la jeune femme dans les déserts d'Aramtesh, c'est son devoir, sa raison d'être et de vivre.

Dans un monde de fumée et de parfums, le lecteur parcourt les kilomètres qui séparent les deux protagonistes de leur salut. C'est un univers tout nouveau où l'odorat prend l'avantage sur la vue, j'ai presque souhaité pouvoir plonger mon nez dans ce livre afin de sentir chaque odeur qui nous était décrite astucieusement par l'autrice.

L'histoire de Rakel et Ash est d'autant plus passionnante que le voyage qu'ils entament est aussi celui qui les mènera à la découverte d'eux-mêmes, de leurs limites et de leurs forces.

Pour être parfaitement honnête, j’ai lu le premier tome de la duologie Shadowscent au moment de sa sortie, début 2020, etje ne m’y suis pas replongée avant d’ouvrir le tome 2. Or, ce second volet commence tambour battant, sans résumé des évènements précédents, si bien qu’il m’a fallu une bonne dizaine de pages pour me rappeler qui était qui et ce qu’il s’était passé.



Mon conseil donc : si tu en as l’occasion, relis le premier tome avant d’attaquer celui-ci.



La couronne de fumée attaque donc dans le vif du sujet. Rakel, le prince Nisaï, Barden, Kip et Luz sont donc en route pour le Sanctuaire de l’Ordre, dans le but de mettre le prince à l’abri. Rakel qui pense avoir perdu Ash est déterminée à trouver un remède à la Pourriture afin de sauver son Père. Or, elle n’est pas au bout de ses surprises quant à ce qu’elle va trouver au sanctuaire… De son côté, Ash a été fait prisonnier par Zostar qui cherche à comprendre le secret des enfants de Doskaï. Mais il n’est pas dans le caractère du Bouclier de se laisser faire… Au-delà, c’est une bataille pour le destin d’Aramtesh qui s’engage, et tous les moyens sont bons pour prendre l’avantage.



J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir cet univers basé sur l’odorat, ce sens que nous exploitons si peu. La construction du contexte et des coutumes est originale, si bien que c’est un voyage dans un univers complètement étranger pour le lecteur. Dans la même idée, les personnages sont bien construits, et j’ai même apprécié voir les choses selon un nouveau point de vue (celui de Luz, dont la dualité et le statut d’espionne en font un personnage particulièrement intéressant à suivre).



Cependant, j’ai trouvé ce second volume moins passionnant que le premier, peut-être parce que l’intrigue est moins claire. Par moments, on ne sait pas vraiment où on va, et les péripéties sonnent un peu creux. Quant à la fin, je l’ai trouvée rapide par rapport à la complexité des évènements, malgré la porte ouverte qui est laissée par l’autrice.



En résumé, si j’ai aimé l’univers, j’ai éprouvé moins d’enthousiasme à la lecture, peut-être parce que le premier tome m’avait vraiment fait forte impression.
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..

Bon, je dois le dire tout de suite, j'avais quasiment tout oublié du tome 1 ! Seule me restait l'impression d'une bonne lecture, des brides d'infos sur l'univers et quelques brèves idées de ce qu'il se passait à la fin.



Bon, tout est revenu petit à petit durant ma lecture du tome 2, même si j'ai été super perdue durant les 2/3 premières pages ! Heureusement, tous les éléments sont assez vite remis en place, et même si j'avais quelques bug à l'arrivée de certains personnages que j'avais oubliés, ça n'a pas trop été un problème.



Du coup, je crois presque que j’ai préféré ce tome 2. On découvre beaucoup plus de pans de l'univers ultra intéressant et complet dans lequel nous plonge l'autrice, toujours avec cette spécificité des odeurs et toute la mythologie autour, que j'ai trouvé vraiment très très bien trouvé et original.



Les personnages évoluent beaucoup au cours du tome. On a droit à trois points de vus différents, et ils sont tous intéressants. J'ai beaucoup beaucoup aimé le personnage de Luz, qui est assez gris et vraiment très bien développé, au niveau de sa psychologie et de son rôle.



Bon, j'ai dit qu'on découvrait pas mal de nouvelles régions de l'univers, et forcement, ça a entraîné beaucoup de déplacements. Je n'irais pas le vérifier au jour près, mais j'ai eu une impression d'incohérences au niveau de la vitesse avec laquelle les personnages se déplaçaient, parfois. Après, c'est pas spécialement dérangeant, et ça se trouve c'est moi qui suis à côté de la plaque, mais bon, c'est mon ressenti !



Bref. La dernière partie était, ouaw, très riche en action ! C'était vraiment prenant, et même s'il y avait des personnages dont le destin m'importait plus que d'autres, j'ai vraiment été happée par le climax, qui s'accompagnait de révélations et de retournements de situation assez intéressants !



La toute fin de la duologie était vraiment cool, l'autrice nous laisse sur une note d'espoir et un peu d'incompréhension aussi pour une certaine chose, mais bon, c'était une très bonne fin !



Bref, je vous conseille cette saga avec plaisir, je l'ai beaucoup aimé et le concept autour des odeurs est super original !

J’avais beaucoup aimé le premier tome de cette duologie. J’étais donc curieuse d’en connaitre la suite – et fin, et cette magnifique couverture n’a fait que me donner plus envie encore.



Pourtant, j’étais quelque peu perdue. Plus d’un an après ma lecture du premier tome, je ne me rappelais plus trop de l’intrigue qui s’était déroulée dans le tome précédent. Il m’a donc fallu un certain temps pour me souvenir de tout, en particulier du contexte de l’histoire ainsi que ses protagonistes, et réussir, enfin, à rentrer dans le récit. Une fois cette étape délicate de franchie, j’ai pu profiter pleinement de l’histoire de P.M. Freestone.



Le style d’écriture de l’auteure est léger, facile et accrocheur, de sorte que P.M. Freestone a su me convaincre par la richesse de ses idées et du soin qu’elle apporte au moindre détail. Concernant l’intrigue, elle est tour à tour racontée par Rakel, Ash et Luz. C’est avec cette dernière que j’ai eu un peu plus de mal, car je n’ai pas vraiment réussie à me sentir concernée ou impliquée par ses parties. Ses passages restaient assez agréables, mais, d’une manière ou d’une autre, je n’arrivais pas du tout à la cerner.



L’intrigue, quant à elle, est vraiment passionnante et, plus je lisais, plus je m’immergeais dans cet univers enchanteur et olfactif. Il y a quelques longueurs ici et là, mais cela ne cassait pas pour autant le rythme du récit. Et il s’en passe des choses ! L’action est légion, et la tension s’installe dès les tout premiers chapitres. L’auteure nous plonge donc au cœur de son récit dès le départ, et j’ai beaucoup apprécié cette cadence narrative.



En définitive, P.M. Freestone a créé un monde intéressant et insolite, avec des personnages vivants, des lieux inhabituels, et avec une façon surprenante de réussir à mettre les odeurs au centre de son récit. Je regrette simplement d’avoir pris autant de temps pour retrouver mes marques dans cet univers, et je pense qu’un résumé n’aurait pas du tout été superflu étant donné que l’auteure ne fait que peu de rappels durant les premiers chapitres. Dans tous les cas, cette duologie reste une très belle découverte, agréable et surprenante !
Lien : https://aliceneverland.com/2..