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4/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Parme , le 20/05/1963
Biographie :

Paolo Nori est un écrivain, traducteur et enseignant italien.

Diplômé en comptabilité, il a travaillé en Algérie, en Irak et en France. Après son retour en Italie, il étudie la langue et la littérature russe à l'Université de Parme.

Depuis 2018, il enseigne la traduction du russe à l'Université libre des langues et de la communication à Milan. Il a également publié des dizaines de traductions, de romans et d’essais.

"Ça saigne encore" ("Sanguina ancora", 2021) a été finaliste du prestigieux prix Campiello en 2021.

son site : https://www.paolonori.it/

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Paolo Nori: leggere Dostojevskij è comprendere l’essere umano


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Dans un livre (extraordinaire) de Serena Vitale, Le Bouton de Pouchkine, il y a une amie de Pouchkine, une femme très belle, très intelligente, très cultivée et très mondaine, comme Stiva, qui donne confiance à n'importe qui, même à des sujets que Pouchkine ne toucherait même pas avec un bâton, tant ils sont mauvais, ignorants et répugnants . Lorsque Pouchkine lui demande ce qu'elle trouve dans la conversation de ces sujets, elle le regarde avec étonnement et dit : "Tu ne sais pas ce que cet homme ignore !". Eh bien, il me semble que Dostoïevski et ses personnages s'étonnent souvent non pas de l'ignorance des autres, mais de leur propre ignorance, de leurs propres défauts, de leur propre méchanceté, de leurs propres limites, et qu'au lieu de les cacher, ils les exposent : regardez, regardez le spectacle.
Et ils ont raison : c'est un spectacle.

In uno (straordinario) libro di Serena Vitale, Il bottone di Puškin, c’è un’amica di Puškin, una donna molto bella, molto intelligente, molto colta e molto di mondo, come Stiva, che dà confidenza a chiunque, anche a soggetti che Puškin non toccherebbe neanche con un bastone, tanto sono cattivi, ignoranti e repellenti.
Quando Puškin le chiede cosa ci trova, nella conversazione di quei soggetti, lei lo guarda stupita e gli dice: «Tu non sai cosa ignora quell’uomo!».
Ecco, a me sembra che Dostoevskij, e i suoi personaggi, si stupiscano, spesso, non dell’ignoranza altrui, ma della propria, ignoranza, dei propri difetti, della propria cattiveria, delle proprie limitazioni, e che, invece di nasconderli, li mettano in mostra: guardate, guardate che spettacolo.
E hanno ragione: è uno spettacolo.
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….non c’è niente di più difficile della franchezza e niente di più facile dell’adulazione. 

…..il n'y a rien de plus difficile que la franchise et rien de plus facile que la flatterie
(Svidrigajlov -Crime et Châtiment )
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Je crois que les journalistes les plus célèbres en Russie à l'époque n'étaient pas ceux qui commentaient la politique, comme en Italie aujourd'hui, mais ceux qui commentaient, racontaient et soutenaient la littérature, et que le plus célèbre parmi les journalistes russes célèbres de l'époque, était Vissarion Belinskij.
Credo che i giornalisti più celebri, nella Russia dell’epoca, non fossero quelli che commentavano la politica, come oggi in Italia, ma quelli che commentavano, raccontavano, e sostenevano la letteratura, e che il più celebre, tra i celebri giornalisti russi dell’epoca, fosse Vissarion Belinskij.
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Le protagoniste d'un roman italien de 1977 est un riche Sicilien, membre du Parti communiste, qui, lorsqu'il apprend que, dans sa ville, Serradifalco, on doit construire un hôpital et que comme terrain sur lequel on projette de le construire a été identifié comme un terrain lui appartenant , il décide de le céder à la municipalité. Les hommes politiques responsable de cette affaire n'acceptent pas le cadeau car, si le champ est cédé gratis , ils n'auront pas leurs pots de vin et donc ils choisissent un autre terrain. Le protagoniste, qui s'appelle Candido, veut dénoncer l'affaire et le rapporte avant tout au Parti. Lors d'une réunion interne, le secrétaire du Parti communiste de Serradifalco fait un long discours dans lequel il explique le choix par des raisons techniques et parle de l'exhibitionnisme de Candido, lui reprochant pratiquement de vouloir céder son terrain pour construire un hôpital. Candido, à la fin du discours du secrétaire du Parti, lui dit «Camarade, tu as parlé comme Fomà Fomìč». «Ah» répond la secrétaire. Comme s'il savait qui était Fomà Fomìč. Il ne sait pas. On peut l’imaginer comme un fonctionnaire soviétique de l’époque de Staline.
Et, les jours suivants, il recherche dans toutes les histoires du Parti et de l'Union Soviétique qu'il trouve, dans l'index des noms quelqu'un appelé Fomà Fomìč. Il ne trouve rien . Il cherche dans les cahiers de Gramsci. Rien. Il recherche dans tous les livres dont il dispose concernant l'Union soviétique et comportant un index de noms. Rien. Il appelle l'honorable Sales, un homme de grande culture, ce dernier aussi n’en sait rien. Il appelle la personne en charge des affaires culturelles de la fédération régionale. Toujours rien. . Finalement, un professeur de littérature slave dit savoir qui est Fomà Fomìč. Il est le protagoniste du roman de Dostoievski « Le village de Stepanchikovo et ses habitants. », datant de 1859.
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Cinq ans avant Mémoires du sous-sol, en 1859 fut publié en Russie un roman d'Ivan Gontcharov intitulé Oblomov et que Vladimir Nabokov comparera plus tard à À la recherche du temps perdu de Proust. Si le protagoniste de La Recherche met en effet des dizaines de pages pour s'endormir au début de Du côté de chez Swann, le protagoniste d'Oblomov, c'est-à-dire Ilya Ilitch Oblomov, met 150 pages pour se lever de son lit , c'est-à-dire toute la première partie du roman.
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De nombreuses années auparavant , les écrivains russe étaient dangereux.😁

Gli scrittori, in Russia, erano pericolosi, tanti anni fa.
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