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3.39/5 (sur 56 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Château-Gontier , le 15/05/1952
Biographie :

Pascal Thiriet est né d'une mère corse et d'un père pied-noir.

Il abandonne ses études et part en stop aux États-Unis et au Guatemala où il fait un bref séjour en prison.

Dès son retour, il fonde une communauté proche des situationnistes, et pêle-mêle, fabrique des milliers de santons, fait des convoyages de bateaux, travaille dans un garage puis entreprend une carrière de typographe.

Il s'installe ensuite à Montpellier, a trois enfants, prépare un Capes de mathématiques, et devient professeur entre autres à la fac de Toledo aux USA.

J’AI FAIT COMME ELLE A DIT (2013) est son premier roman.

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Toujours en plein confinement, Pascal Thiriet nous propose aujourd'hui un 2ème extrait de son futur roman. Profitez-en !


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Ça n'avait jamais été une grande ville, mais depuis la fermeture du chantier c'était devenu à peine un bourg. Un bourg intermittent avec une marina pleine de bateaux chics qui sortaient deux semaines par an. Un bourg avec des vieux en veste de cuir qui faisaient durer des bières et leur vie sur des tables en plastique.
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Comme j'avais faim, j'avais décidé de me faire un sandwich ou de manger des Tucs, ces biscuits salés et plats comme des crackers. Dans un sens, le sandwich ça cale et, si on met des bons trucs entre des tranches de bons pain, c'est bon. Les Tucs, par contre, c'est pas très bon et je ne sais pas trop pourquoi j'en ai toujours. C'est bourratif. [...] Finalement j'ai coupé la tranche de pain en deux et j'ai mis un Tuc entre les deux demi-tranches. Ça a fait un sandwich au Tuc. Franchement je ne compte pas déposer le brevet pour la recette. Il m'a fallu toute une canette de Coca pour faire descendre mon goûter. (p.5/6)
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Finalement, c'est Sahaa qui a parlé en premier. A Béate.

- Bon, je te le prête. Tu connais un bon hôtel par ici ?

- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu me le prêtes ? C'est ton chien ou quoi ? Et qu'est-ce qui te fait croire que j'en ai envie ?

- Non, ce n'est pas mon chien. Si c'était mon chien je te le prêterais pas. T'as pas une tête à aimer les chiens. Mais pour ton envie, t'as raison, j'en sais rien, mais Pierre, lui, il est comme malade de te vouloir. Ça je le sais. Alors disons que c'est professionnel : tu me diras demain combien tu prends pour la nuit. Tu verras, il est pas fatigant, c'est un sentimental. (p.151/152)
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Léo, je ne sais pas si c'est du lard ou du lard. C'est le genre homo croyant mais pas pratiquant. Il est tout en gêne et en désir, comme un bedeau. Bref, il a un truc à me dire et il va te le dire et si tout va bien, je vous rejoindrai. S'il y a un problème tu ne me verras pas et on se retrouve à l'hôtel. Tu prends ton pistolet à bouchon, les bedeaux, parfois, c'est pas clair. (p.105)
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Le point faible d'Hercule, c'est son sens des convenances. (...) Cette politesse pieuse lui a déjà coûté bien des erreurs, mais c'est ce qui ressemble le plus à une morale dans son milieu, il ne l'abandonnera sous aucun prétexte. Sans elle, il ne serait qu'un Markovy de plus, vulgaire et clinquant comme la vitrine d'une boutique de lingerie à la Saint-Valentin (p.224, précision : Markovy, dans le roman, est le nom d'un ex-président de la République)
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Je lui ai menti. Je lui ai dit qu'elle n'avait pas le don mais c'est faux. Je lui ai dut que je ne voulais pas qu'elle prenne ma place et c'est vrai.
Elle hésite trois secondes et reprend en parlant bas :
—Écoutes petite sœur, le don tu peux l'avoir pour le bien ou tu peux l'avoir pour le mal.
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Je pensais déjeuner vers le port mais la plupart des restaus étaient fermés, avec les vitres passées au blanc et les menus tout décolorés.

Ça m’a filé le cafard. J’avais toujours vu des estivants par chez moi, mais quand j’étais môme c’était pas pareil.
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Tu sais bien que ce n’est pas pour l’argent. C’est pour nuire. Tu sais bien ! A la fin je veux que les méchants soient punis. Les méchants, c’est les banquiers et les corrompus. Je veux qu’ils en bavent. (p.78/79)
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Du coup, Enée s’en prit un second, et puis encore un, ce qui fait qu’en passant à table il était, disons, disert. (p.31).
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Elle avait dit : "Faut que tu viennes ! Tout de suite !" Ou bien "Maintenant !" Énée ne savait plus exactement. (p.5)
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