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EAN : 9781092016223
Jigal (15/05/2014)
2.75/5   8 notes
Résumé :
Dido n’a aucun scrupule, mais elle a un principe : pour exister, il faut servir à quelque chose, être utile, avoir un talent – même un tout petit – et le mettre au service de tous…
Elle, son talent, sa spécialité, c’est de tuer les banquiers ! Et d’habitude, elle fait ça très bien… Mais là, elle a dérapé ! Enée, lui aussi a un principe. Si Dido lui dit : « Faut que tu viennes… », il accourt. Toujours ! Et côté scrupules, lui aussi voyage léger… Mais parfois ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
L'amour, l'amitié, la mort, la vie, le fric, la politique….il y a tout ça dans le dernier roman de Pascal Thiriet, « il faut que tu viennes », publié aux éditions Jigal. Autant d'ingrédients que l'auteur passe au shaker de son imagination pour vous sortir un cocktail particulièrement délirant !

Elle c'est Dido. Lui Énée. Un bail qu'ils se connaissent. Une relation où l'amour et l'amitié dansent un tango langoureux sans que jamais l'on ne sache vraiment qui, de l'un ou de l'autre, imprime sa cadence.

Elle est belle à en mourir, indomptable et meurtrière. Car Dido a une salle manie . Elle ne supporte pas les banquiers et autres requins de la finance. Aussi, prend t-elle un plaisir tout particulier à les braquer et éliminer froidement dès qu'une occasion se présente à elle.

Lui son truc c'est l'alcool. Une phobie que d'apercevoir le fond d'un verre vide. L'alcool et Dido. Il ne peut pas se passer d'elle, et quand elle à besoin de lui, même trois ans après leur dernière rencontre, un simple « faut que tu viennes » envoyé par sms, et voilà l'ami défenseur, le frère protecteur en route pour la retrouver, tel un chien fidèle qui revient au sifflet de sa maîtresse. Pour elle, il est capable de tuer aussi.

Car cette fois-ci Dido a raté son coup . le banquier qu'elle a voulu éliminer n'est pas mort, et bien que très mal en point il est encore en vie dans une chambre d'hôpital. Il faut finir le travail.

Vous rappelez vous de la série « les Sopranos » où le personnage principal rêvait de manière récurrente qu'il avait des canards sauvages dans sa piscine ? Il lui avait fallu bon nombre de séances chez son psy pour interpréter ce rêve et comprendre que derrière celui-ci se cachait la volonté de sa vieille mère de lui trouer la peau !

A l'inverse de la série où la brave maman se fait finalement dézinguer par son fils qui prend les devant, i c'est la mère du banquier qui se charge de faire dessouder son rejeton, arrangeant par le même coup les affaires de Dido.

Et d'affaires justement il va en être question. Car le fils prodige trempait dans une obscure opération immobilière sur le littoral , que Dido et Énée comptent bien mener à son terme en lieu et place du défunt, avec à la clé un beau pactole. Un projet périlleux comme Dido les affectionne. Et si pour cela il faut mettre l'infanticide dans le coup, pas de problème, l'objectif étant qu'au final ils il y ait plusieurs dindons à cette farce financière.

De lors les choses vont prendre une nouvelle tournure ! Car la vieille n'a rien d'une rombière et a même encore de beaux restes, ce qui ne laisse pas Énée indifférent. Et dans le genre rapace elle serait plutôt aigle royal.

Au fil des pages l'histoire se déploie dans toutes les directions , des personnages secondaires pittoresques viennent agrémenter le décors de ce roman où les étendards du scrupule et de la morale sont mis en berne, tant chacun d'eux peut revendiquer pour lui le label de salopard. Leur voracité ne manquera pas d'ailleurs de provoquer des dégâts autour d'eux.

Roman foutraque et déjanté, assaisonné d'humour noir, certains l'inscriront sans doute dans la lignée des polars américains d'autrefois avec son côté doux dingue.

Un roman qui plaira aux amateurs du genre.

Pour autant, alors que j'apprécie habituellement les bouquins bien barrés, en ce qui me concerne, je termine celui ci sur une impression mitigée.

le roman ne m'a pas foncièrement déplu, mais je suis resté malgré tout globalement à côté de celui-ci ne parvenant jamais à y pénétrer totalement. Je n'ai véritablement été accroché qu'à la fin du roman, à l'approche de son dénouement.

Sans doute faut il chercher dans le fait que j'ai eu du mal à me retrouver entre tous ces personnages, à y voir clair dans le jeu et les agissements des uns et des autres , ce petit goût d'insatisfaction. A cela se rajoute l'impression que l'histoire tirait un peu trop en longueur.

Bref, si je ne me suis pas vraiment ennuyé avec ce dernier livre de Pascal Thiriet, force est de constater que là où d'habitude la lecture d'un roman estampillé des éditions Jigal me régalait quasiment sans coup férir, cette fois ci l'alchimie ne s'est pas faite et la magie n'a donc pas totalement opéré.

Qu'importe, ce bouquin a suffisamment de qualités pour être lu et apprécié par d'autres.
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Avec Thiriet, c'est chaud bouillant, facile comme entrée en matière, j'aurais pu la faire avec M. ou Mme Picard ou Toupargel... Que les autres vendeurs de glace à la viande ou au poisson ne m'en veuillent pas de ne pas les citer ici, je ne fais pas de placement de produit, juste une -mauvais- blague !
Donc, disais-je avant de m'interrompre, P. Thiriet, ça décoiffe. J'avais déjà testé avec J'ai fait comme elle a dit, deux paumés qui semaient le trouble et quelques cadavres derrière eux. Il reprend non pas les mêmes personnages, mais les mêmes codes : un type pas trop sûr de lui Énée et une femme à la forte personnalité qui le mène là où elle veut. Entre eux, il y a eu de l'amour physique, il peut encore en avoir, mais leur relation est plus fraternelle, un rien incestueuse. Énée protège Dido qui se sert d'Énée. Enée, il rencontrera d'autres femmes, quasiment toutes sur le même modèle, des femmes qui dirigent. Thiriet est pour le pouvoir par les femmes. Un féministe quoi ! Et ça ne traîne pas chez lui, on est dans le bain tout de suite, dès les premières pages, "Elle avait dit : "Faut que tu viennes ! Tout de suite !" Ou bien "Maintenant !" Énée ne savait plus exactement." (p.5), jusqu'aux dernières, car jusqu'à la fin on se demande comment cette histoire va pouvoir se finir. Bien ? Mal ? Y a-t-il vraiment une bonne ou une mauvaise fin d'ailleurs ? Une happy end ou une sad end ? Suspens jusqu'aux quasi ultimes lignes
Aucun temps mort et même si la combine montée par Dido est parfois alambiquée, elle se suit assez aisément dans les grandes lignes. Dido, ce qu'elle veut c'est dézinguer ceux qui ont le pognon et le pouvoir : "Tu sais bien que ce n'est pas pour l'argent. C'est pour nuire. Tu sais bien ! A la fin je veux que les méchants soient punis. Les méchants, c'est les banquiers et les corrompus. Je veux qu'ils en bavent." (p.78/79)
Tous les intervenants qui aident Dido et Enée sont un peu abimés par la vie, fille violée, clodos, prof arnaqué, un peu comme Dido et Enée eux-mêmes. Même la banquière, Bérengère, elle a un passé pas très facile, bien que fille de banquier riche et élevée avec de l'argent. Pour se maintenir en vie Enée picole dur, on pourrait presque croire que le Jack Taylor de Ken Bruen à côté est un petit joueur, mais lui, en plus il avale du Xanax, ça double ou triple voire pire les effets. Enée il carbure au casa, normal puisqu'il sévit du côté de Sète et Montpellier.
Pascal Thiriet a une écriture vive, dynamique qui joue avec les mots de différents niveaux de langage, il dialogue beaucoup, il joue aussi avec les sons : "Dis, Dido, dis donc…" (p.27), "Du coup, Enée s'en prit un second, et puis encore un, ce qui fait qu'en passant à table il était, disons, disert." (p.31). C'est un roman noir réaliste, l'un de ceux dont on se dit que les arnaqueurs doivent s'en sortir tellement ils sont cabossés et sympas, même si pour parvenir à leurs fins ils doivent sacrifier un ou deux –ou plus- adversaire bien pourris certes, mais ils les devront les occire tout de même pour essayer de s'en sortir, plus un ou deux malfaisants, juste pour débarrasser leurs actuelles et leurs futures victimes.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Un polar avec de meurtres, beaucoup de personnages dont certains pittoresques, de l'alcool, beaucoup d'alcool.
Je n'ai pas accroché.
Une histoire trop biscornue, qui n'en finit pas.L'auteur invente une histoire sans trop s'embarrasser de crédibilité .
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"Faut que tu viennes" est un néopolar à l'ancienne. Deux personnages qui sont en guerre contres des banquiers et des hommes politiques véreux, mais surtout qui sont en guerre contre un monde de plus en plus aseptisé.
Ce roman est sympathique et vivant mais il y a trop de péripéties, trop de personnages.
Lien : http://dunoirdanslesveines.f..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tu sais bien que ce n’est pas pour l’argent. C’est pour nuire. Tu sais bien ! A la fin je veux que les méchants soient punis. Les méchants, c’est les banquiers et les corrompus. Je veux qu’ils en bavent. (p.78/79)
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Du coup, Enée s’en prit un second, et puis encore un, ce qui fait qu’en passant à table il était, disons, disert. (p.31).
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Elle avait dit : "Faut que tu viennes ! Tout de suite !" Ou bien "Maintenant !" Énée ne savait plus exactement. (p.5)
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