Patricia Cornwell

Un artiste nommé Walter Sickert. Il a peint quelques scènes de meurtres. Sur un de ses tableaux en particulier, un homme habillé est assis au bord d’un lit, près du cadavre de la prostituée qu’il vient d’assassiner.

Sickert était né avec une déformation du pénis qui avait nécessité une opération chirurgicale quand il était petit et qui l’avait laissé, sinon mutilé, du moins frappé de difformité. Sans doute était-il incapable d’avoir une érection.

Peut-être ne lui restait-il pas un pénis assez long pour la pénétration, et il est fort possible qu’il ait été obligé de s’accroupir comme une femme pour uriner.

Les femmes étaient dangereuses, car elles lui rappelaient un secret humiliant et horripilant qu’il emporta dans sa tombe, et même au-delà, car les corps incinérés ne disent rien sur la chair, même quand on les exhume.

Oui, elle aurait pu me libérer de mon contrat, mais moi, je n’aurais jamais pu me libérer de cette histoire. Je connaissais l’identité d’un meurtrier et il m’était impossible de détourner le regard.
— Je me retrouve brusquement en position de juge, dis-je à Esther. Peu importe qu’il soit mort. Régulièrement, une petite voix me demande : « Et si tu avais tort ? » Je ne me pardonnerais jamais d’avoir porté une telle accusation contre quelqu’un, pour découvrir ensuite que je me suis trompée.
— Mais tu ne penses pas te tromper...
— Non. Parce que je ne me trompe pas.

Rendons à César ce qui lui est dû.

La vie se bagarre pour s’imposer dans cet endroit dédié à la mort. Prendre un petit moment de repos dans la baie de déchargement est une façon de se recomposer après des scènes de crime et les autopsies effroyables. Je regrette de ne plus fumer parce que c’était un moyen pour moi de sortir un peu.

Lorsqu’on veut qu’un individu à problèmes soit débarqué d’une enquête ou même carrément poussé dehors, une des tactiques classiques consiste à en faire le messager de ses propres mauvaises nouvelles, de quoi décourager les hommes sous ses ordres.

La fin justifie les moyens.

Ne tourne jamais le dos, Kay, n’offre jamais une opportunité à un brigand. La vie est courte, ma fille. Elle est précieuse et fragile. Il y a tant de gens qui veulent arracher ce qui ne leur appartient pas. Des gens très malfaisants

Une scène de crime est compromise et il devient parfois impossible d’y remédier.

Les tactiques dilatoires font partie de leur stratégie habituelle. Plus ils font traîner, mieux c’est pour eux. La seule personne qui soit pressée est celle qui a besoin de l’argent de l’assurance.

La plupart des gens connaissent rien aux canons, d’autant que, souvent, ils pensent même pas que c’est important. Mais c’est pas le cas de notre tueur, parce qu’il est super compétent. Ce mec connaît les armes aussi bien que sa poche.

Un sniper peut avoir recours à des armes différentes.

De nos jours, un prof ou un employé de collège peut devenir la cible d’un ado, ou même d’un gamin. Plus ce genre d’histoires se produit, plus il y en aura.

Les gens se mélangent toujours les pinceaux quand ils précisent l’heure à laquelle un événement quelconque s’est produit.

Jamal Nari était donc musulman, et soudain il se transforme en djihadiste ou en extrémiste qui en veut au pays pour les guerres d’Irak et d’Afghanistan ?

Belle femme, attirante quoique autoritaire, sont les qualificatifs que m’accordent en général les journalistes. Selon moi, ils font davantage référence à ma personnalité qu’à mon physique.

Le soleil filtre par les vitraux français qui se trouvent au-dessus de chaque palier. Ses rayons illuminent les scènes de vie sauvage qui scintillent comme des joyaux. Les rouges et les bleus vivaces ne m’inspirent pourtant aucune joie ce matin. Ils m’évoquent au contraire des gyrophares de véhicules d’urgence.

Il n’y a rien de pire qu’une enquête qui démarre sur des suppositions. Lorsqu’on connaît déjà la réponse, on a tendance à tordre les faits pour qu’ils démontrent la théorie que l’on a émise.

Aucun logiciel de protection ne peut repérer un programme de piratage tant qu’il ne le connaît pas.